Ok, il était malade... Génial... Et bien entendu, je n'avais rien sur moi. C'était ce que j'avais acheté ? Le gâteau ? Je ne savais pas, personnellement j'allais parfaitement bien. Le changement de climat . Peut-être ? Le transplanage ? Non. Il aurait été malade immédiatement après. Je ne savais pas... Je me roulais une nouvelle clope, essayant de cacher le plus possible la tristesse et la frustration qui m'envahissait.

"Je suis désolée..."

J'étais soulagée. Ce n'était pas la nourriture qui l'avait fait vomir, mais tout ce qui avait pu le sensibiliser dans la journée. Cecil, sensible à ce niveau, je ne l'aurais sans doute jamais cru si je ne l'avais pas vu. Pas cool du tout. J'avais la chance d'avoir une sante de fer et à toute épreuve, je n'avais pas eu tellement de souci, mis à part sur mes premiers vols, mais c'était plus de l'angoisse qu'autre chose. Je lui souris, doucement.

"Ne t'excuse pas, tu y es pour rien. Et je comprends. Pas simple. Un bonne nuit de sommeil devrait aussi te faire du bien. Ca va aller pour rentrer ?"

Je passais doucement une main fraîche sur le visage de Cecil. Je lui souris, doucement.

" Tu risques de rendre encore un peu à l'arrivée, alors tourne toi vers la gauche si tu as besoin de vomir, ok ?"

Et sans crier gare, je nous fis transplaner, pas très loin de la ferme, à un endroit discret. Je me tournai vers Cecil.

"Ca va ? Tu devrais aller te coucher, tu es blanc comme un cachet d'aspirine. Hésite pas à ouvrir la fenêtre, si ça va pas. Et si tu veux rester tranquille, je peux demander à Fabrice une autre chambre pour ce soir."

J'étais rarement aussi prévenante avec les gens, mais là, c'était différent. C'était Cecil.

Je le laissai monter. Il n'allait vraiment pas bien. Et franchement, je n'étais pas bien pour lui non plus. Je soupirai et fumais une cigarette en regardant les étoiles, avant de bailler. J'étais exténuée. Je me traînais jusqu'à la chambre, où Cecil dormait déjà. Après mettre mise en débardeur, je m'allongeais et m'endormis rapidement.

****

Le lendemain matin, il était presque neuf heures quand j'émergeais... La nuit m'avait fait beaucoup de bien. Je posais la main sur le front de Cecil, qui n'avait pas de fièvre et soupirai, en m'affalant de nouveau dans le lit... J'avais envie de traîner.

Il s'éveilla pas longtemps après moi et m'embrassa. C'était agréable comme sensation, dès le matin. Je n'avais pas spécialement l'habitude. Je n'avais pas l'habitude du tout, en fait. Je lui souris avant de m'étirer comme un chat et de passer mes mains derrière sa nuque.

"Bonjour à vous, Professeur Vernet... Tu vas mieux qu'hier soir ?"

Il avait plus de couleur, la nuit avait du faire son effet, le repos aussi. Mais je posai tout de même la question, on ne savait jamais.

Je lui souris. Il allait mieux, c'était le principal. Le second baiser éveilla la femme que j'étais. On se calme Camille. Jamais je n'aurai pensé ressentir autant de passion pour un homme ou une femme d'ailleurs. Mais cela me faisait du bien, curieusement. Je lui rendis son baiser.

"Comme un bébé. Je dors rarement longtemps en général. A croire que le voyage m'a aussi fatiguée."

Je m'étirai à nouveau et me leai avant de succomber a quelques passion obscure... OOOuh je me fais poète, parfois.

"Alors ? Tu as envie de faire quelque chose en particulier ? Tu devrais aller déjeuner. Je vais aller prendre une douche, pour ma part."

Coup de chaud.... Ouuuuuf ! Je n'avais pas eu vraiment conscience de son potentiel sexy avant maintenant. Et il l'était clairement. Je rosis légèrement, en pensant à ma propre tenue, un débardeur et une culotte noir... Ouuuf. Je lui souris, ne laissant rien paraître, attrapais ma serviette et ma trousse de toilettes avant de m'approcher de nouveau de lui et de l'embrasser, doucement.

"Si tu veux, mais dépêche toi avant que je ne ferme la porte."

Je lui tirai légèrement la langue et passais sous son bras, allant lentement vers la salle d'eau.

Ses affaires... Il était déjà douché. Ce qui m'arracha un petit sourire. Mais je n'eus pas le temps de dire quoi que ce soit en réalité. Il me plaqua contre le mur et je lui rendis son baiser avec une passion latente... A la fois doux et sauvage. Je me laissais aller à ses caresses et se fut naturellement que mon débardeur rejoignit son boxer, ne laissant que le bandage autour de ma poitrine. Je laissai glisser mes mains sur sa nuque, les yeux fermés et mes lèvres retrouvèrent rapidement les siennes, dans un élan plus passionné.