Liz tourna légèrement la tête, et après une petite hésitation, elle colla ses lèvres contre les miennes pour m'embrasser fougueusement. Je lui rendis, aussi amoureux qu'elle, et nous finîmes par nous séparer au bout de longues secondes.

- Je t'aime.
- Moi aussi je t'aime.

Je l'embrassais à nouveau.

Lorsque Liz passa ses bras autour de ma nuque, je relâchai un soupir d'aise. J'aimais tellement l'avoir dans mes bras, pouvoir sentir son odeur, sa chaleur, le contact de sa peau... Et sa bonne humeur naturelle qui était un baume pour mon cœur. Je l'aimais tant.

A ce moment-là, j'entendis un hululement sur le balcon. Un hiboux ? Je m'excusa auprès de Liz pour que je puisse me lever, et alla ouvrir la porte vitrée qui menait à l’extérieur. Je tâta ses serres, et découvrit un colis qui tenait dans ma main.

Oh... Il était arrivé !!

Un sourire béant s'affichait sur mon visage tandis que je déballais le colis. Oui, c'était bien ça ! Je me précipitais dans le salon, laissant repartir le hiboux après avoir signé sur le parchemin qui était accroché avec, et me plaça devant Liz en ayant caché le colis derrière mon dos.

- Liz, lèves-toi et fermes les yeux !, m'empressais-je de dire, excité comme une puce.

Je l'entendais se lever du canapé et se planter devant moi.

- C'est bon.

Avec un sourire d'autant plus éblouissant, je mit un genoux à terre, et lui prit délicatement la main pour placer le cadeau à sa juste place. Lorsque ce fut fait, je me releva, un sourire béant aux lèvres. Mes mains n'avaient pas quittées celles de Liz

- Ça y est. Tu peux les ouvrir !

HRP:

Lorsqu'elle rouvrit les yeux -je supposais- elle resta un moment silencieuse. Un moment qui me semblait une éternité. Elle ne lui plaisait pas ? J'eus très vite ma réponse : Liz me sauta dessus, me prenant par surprise.

- Elle est superbe. Merci.

Sa voix débordait presque d'émotions. Un soupir de soulagement se libéra de mes poumons, et je lui rendit son câlin tendrement.

- Heureux qu'elle te plaise.

- Tu me connais par cœur, mon amour. C'est un peu gênant. J'ai l'impression d'être un livre ouvert pour toi.

Un sourire s'étirait sur mes lèvres.

- J'ai beau être aveugle, je n'ai d'yeux que pour toi mon ange.

Sur ces mots, elle m'embrassa tendrement sur les lèvres, et je le lui rendit en posant ma main sur sa joue.

- Il va me falloir du rose sur ma robe pour aller avec au mariage...

Cette fois, mon sourire se transforma en rictus moqueur.

- Comment ? Tu veux dire que tu ne comptais pas en porter avant ?! Qui êtes-vous, et qu'avez vous fait de Liz ?!, ironisais-je d'un sourire béant.

Ma blague eu l'effet escompté : Liz éclata de rire. Je me joignis alors à elle.

- Soyons honnêtes, j'y avais pensé. Mais là, c'est juste OBLIGATOIRE. J'y peux rien si le rose est la plus belle couleur de l'univers. Mais, il faut ajouter que j'aime beaucoup le blanc, aussi.

Le ton qu'elle employait me laissait croire qu'elle comptait faire quelque-chose, mais qu'elle voulait laisser la surprise. Je jouais alors le jeu, curieux de savoir ce qu'elle préparait. Je la prit alors à nouveau dans mes bras, et ma main vint rencontrer celle de Liz, caressant distraitement cette nouvelle bague de fiançailles du pouce.

- Tu sais que je ne t'ai jamais vu en smoking ? Je suis curieuse... Ça doit être drôlement sexy..., disait-elle en caressant du doigt les muscles de mon torse.

Un sourire mi-moqueur mi-amusé s'étira sur mes lèvres. Un smoking... hein ? Effectivement, je n'en avais jamais porté de ma vie. Je me demandais même à quoi je pouvais bien ressembler dedans.

- Mais je pense que je prendrais autant de plaisir à te voir en costume qu'à te l'enlever.

Je m'esclaffai de rire.

- Il faudra quand même attendre que les invités soient partis pour ça. Je ne voudrais pas les incommoder, lui disais-je d'un clin d’œil.

- Oh, oui, bien sûr ! Il ne s'agit pas de traumatiser quiconque. D'ailleurs... Est-ce que tu as parlé de nous à ta mère et ta sœur ?

Je hochai la tête.

- Oui, je leur en ai parlé. Emily m'a sauté dessus et m'a supplié d'être témoin. J'ai pas pu lui refuser, soupirais-je avec le sourire. Et ma mère m'a dit qu'elle se doutait que ça allait arriver un jour. Faut croire qu'on était les derniers au courant !, m'exclamais en riant.

Liz se joignit à mon rire.

- En effet ! Ils auraient pu nous le dire tout de suite, on aurait perdu moins de temps !

Elle avait raison, pour le coup j'étais tout à fait d'accord avec elle. Pourquoi étions nous les derniers au courant ?

- Et alors, on programme ça pour quand ? Qu'il y ait au moins une chose que nous sachions avant les autres !

Je réfléchissais un instant, puis je répondit :

- Je pense qu'on fera ça en juillet. J'aimerais inviter Paddy, et comme ce sera les vacances elle pourra venir. Qu'est-ce que tu en dis ?

- Ça, c'est un bon plan. Comme ça mes frères pourront venir aussi, sans se casser la tête avec leurs boulots. John a toujours des congés l'été et Willie sera en vacances. Est-ce qu'il y a des gens particuliers que tu aimerais inviter, à part les obligatoires de famille tout ça ?

J'incitais Liz à aller s'asseoir sur le canapé, par-ce que bon, être debout c'était bien, mais être assis, c'était quand même mieux. Je m'étais donc allongé sur le canapé, et avait demandé à Liz d'en faire de même pour que je puisse la prendre dans mes bras et caresser ses cheveux. J'adorais caresser ses cheveux. Ils sentaient si bons, et étaient si doux que je pourrais passer ma vie à les toucher.

- Eh bien je compte inviter Paddy, comme je viens de le dire, et puis... Je pense inviter Kathie. Alizea, aussi. Peut-être Shae... Je crois que c'est tout. Je ne connais pas beaucoup de monde en dehors de toi et ma famille, avouais-je en haussant les épaules.

- Shae ? Tu la connais ? En parlant d'elle, moi je voudrais inviter Araekin ! Il me fait marrer ce garçon ! Alizea c'est une affaire entendue. Par contre, hors de question d'inviter mes collègues de promo. Ils pourraient en parler à l'autre débile...

"L'autre débile" ? De qui parlait-elle ? Et c'était qui cet Araekin ? Bah... Si Liz l'aimait bien, c'est que ça devait être un bon gars, mais cet "autre débile" me rendait curieux.

- Par contre, Neville fait partie des obligés, tu le sais ça ? Mais curieusement je te vois mal inviter ta tutrice...

Je tentais d'imaginer ce scénario... Mais je réfutais cette idée aussi vite qu'elle était venue en secouant frénétiquement la tête.

- Non, impossible ! Je la déteste pas, mais... Juste pas possible.

Je réprimais un frisson d'appréhension.

- Mais bon, pour Mr Londubat, ça me va.