~ Le Village Hanté ~

Honeydukes, endroit emblématique de Pré Au Lard... A vous de le rendre terrifiant !
Ici officieront Nim Landers, Leonardo Mattei et Steven Olgersson.
Expliquez nous, en autant de posts que nécessaire, ce que vous faites et comment vous le faites. N'hésitez pas à utiliser des images, dessins, fonds sonores...
Bon courage !

Alors, commençons simple. Pourquoi un gamin aussi mignon et doux que Leonardo a-t-il pu s'inscrire à un tel événement? En vrai, aucune idée. Enfin, si. Disons que c'est le patron de Honeydukes, qui s'entend à merveille avec Leonardo, qui lui a spécifiquement demandé à lui de s'occuper de son magasin. Et le gamin a accepté, plus pour lui faire plaisir qu'autre chose. Même s'il y avait la perspective de passer un long moment dans la confiserie, ce qui n'est pas pour lui déplaire non plus, dira-t-on. Bref, tout ça pour dire que Leonardo se retrouve à s'occuper de la boutique. Pas seul forcément, car sinon, ce serait une catastrophe relativement absolue. Du coup, il a demandé son aide à Nim, sa petite camarade de classe. Enfin, demandé l'aide. Disons qu'il l'a trainée de force avec lui.

Leonardo se retrouve donc dans la confiserie, en train de préparer dans l'arrière-boutique des sucreries en forme de chauve-souris et de fantôme. Il est arrivé dès le matin, avant tout le monde et il regarde, tout content, son délicieux ouvrage. Un regard extérieur lui aurait dit que ce n'est absolument pas effrayant, mais Leonardo ne le voit pas. Il est très satisfait de ce qu'il a fait. Du coup, il met les sucreries de côté avant de commencer à préparer un gâteau pour le goûter, car oui, travailler lui donne faim, du coup, il faut bien se récompenser. Il attend encore Nim qui doit arriver. On lui a aussi dit qu'il y aurait un monsieur dont il a oublié le prénom, mais il se dit que c'est bien, comme ça, il aura deux bouches pour goûter ses créations.

Ah et, petite info, si vous chercher Halloween, la peur, tout ça, tout ça,je vous conseille de passer votre chemin. C'est pas que c'est foutu mais on est sur le bon chemin.

J'avais fermé boutique pour quelques jours de repos initiatique bien mérité. À vrai dire, depuis que je travaillais quatorze heures par jour, je me reposais peu, alors un peu de vacances ne seraient pas de refus... je visitais donc de ci, de là. Une fois à Londres, une fois ailleurs.
Aujourd'hui, je me baladais entre les vieilles bâtisses à Pré-au-Lard, émerveillé par le style architectural d'époque, grandiosement préservé et parfaitement harmonieux. Chaque pas révélait son lot de nouveauté, jusqu'à l'instant fatidique où mes yeux se posèrent sur le lieu de mes talents futurs : une confiserie. "Honeydukes" annonçait la pancarte. C'était là que je devais aller, voici l'occasion de m'intéresser. Peut-être pourrais-je apprendre, où tout du moins observer, quelque savoir faire qui me serait nécessaire. Et aussi décorer, comme le patron avait annoncé qu'il souhaitait qu'il soit fait.

J'entrais.

L'intérieur m'éblouissait, et à dire vrai, j'avais envie de tout goûter... l'enfant en moi avait repris ses droits. D'enfant, d'ailleurs, aujourd'hui il n'y avait pas. Étrange dans un magasin de bonbons. Ah ? Tiens ? Du bruit ? Le patron n'était pas là, mais je découvris, travaillant d'arrache pied, un jeune phénomène en train de s'amuser.
Il préparait à manger, affairé comme jamais dans la pièce du fond, la cuisine. Je toquais au montant, et entrais nonchalamment, saluant l'enfant "Bonjour, c'est ici pour le concours ? On m'a appelé pour décorer, comme c'est bientôt Halloween."

Leonardo est affairé à la cuisine et il n'entend même pas l'homme rentrer. Dès que celui-ci se met à parler, le gamin sursaute et se retourne vivement. Il reconnaît alors le monsieur qui est devant lui et ses yeux s'écarquillent jusqu'à ce qu'il semble complètement dément. On a un peu l'impression qu'il a vu un fantôme, mais en fantôme qu'il vénère. Du coup, le résultat est un peu bizarre, je ne vous cacherais pas.

"Vous êtes le monsieur de la pâtisserie de Londres? Non, c'est pas possible, mais vous êtes merveilleux. Vous êtes un dieu, je vous adore! Votre nourriture est genre super bonne! Je vous ai vu sur le journal et j'ai commandé des gâteaux chez vous, c'était un régal! Vous cuisinez mieux que moi, c'est splendide!"

Vous voyez un petit Poufsouffle, rond comme un tonneau, en mode fangirl? Et ben, c'est pire. Leonardo saute sur place en ne lâchant pas des yeux son dieu vénéré. En réalité, il n'entend même pas l'appel désespéré de la pauvre Nim, qui a l'air d'aller à l'abattoir.

"Regardez, j'ai fait des gâteaux pour la décoration! Je pense que ça va être bien! Remarquez, je pense qu'il n'y aurait rien de plus effrayant qu'une confiserie vide, n'est-ce pas?"

Leonardo se met à rire d'un rire dément. En ce moment, c'est sans conteste lui l'élément le plus effrayant ici, mais nous ne ferons pas de commentaires.

"Vous en pensez quoi? Vous avez des idées de décoration? Je suis pas très doué moi, vous savez."

Soudain, Leonardo aperçoit Nim, enfin, et il file vers elle.

"Ah Nim! Comment tu vas? Je te présente le monsieur de la meilleure pâtisserie qui soit. Il va nous aider à faire la décoration."

Je fronçai les sourcils quand l'enfant commença à parler. Il était extatique, à la limite de la compréhension humaine, comme s'il avait vu un ange... enfin, non pas que qui que ce soit que je connaisse ait déjà vu un ange... mais je digresse. Il me connaissait, il avait commandé chez moi, et moi je ne me rappelais plus de lui... plus du tout. En effet, avec plusieurs commandes par jour, plus les clients et les invités, il devenait compliqué de savoir à qui on avait donné un gâteau ou non.
Je lui souris, j'étais ravi, ce n'est pas souvent qu'on rencontre quelqu'un qui aime la bonne cuisine au point d'y sacrifier son corps... mieux valait ne pas dire ça à haute voix en revanche "Je suis très heureux de te rencontrer également."
Je remarquais alors la petite fille derrière moi et me retournais. Je lui souris également, souhaitant la mettre plus à l'aise qu'elle ne l'était... ceci dit, là, de suite, si je lui avais crié dessus, elle aurait été plus à l'aise, alors... je la saluais d'un sobre "Bonjour." plutôt doux et avançais dans la cuisine pour examiner la recette du jeune énergumène plus que joyeux "Je suis heureux de rencontrer un collègue, surtout de ton âge. Appelez moi Steven. Et vous, comment vous appelez-vous ?"