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 Les frontières s'effacent la nuit (PV Camille J Aarons) [FINI]
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Cecil Vernet
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MessageSujet: Les frontières s'effacent la nuit (PV Camille J Aarons) [FINI]   Les frontières s'effacent la nuit (PV Camille J Aarons) [FINI] 1387502757-horlogeMer 19 Aoû 2015 - 23:12
Après le repas du soir, Cecil était retourné dans son bureau, où il avait lu pendant une heure ou deux. Puis, une soudaine envie d'air frais l'avait décidé à sortir faire un tour. Bien que l'été arrivait à grands pas, Cecil prit tout de même sa cape et son écharpe.

Au cours de ses voyages, Cecil avait appris à apprécier les opportunités magiques que pouvait offrir le quotidien. Et cette nuit sans nuage en était sans aucun doute une. Ses années au Ministère lui avait fait perdre l'habitude de ces petits moments de grâce, lorsque tout est calme et que le silence est roi.

Cecil sortit à grand pas du château, croisant un préfet qui patrouillait dans les couloirs. Dès qu'il fut à l'extérieur, il inspira profondément l'air frais de la nuit. Les étoiles étaient particulièrement visibles ce soir là. Elles éclairaient le château d'une lumière douce et mystérieuse. C'était une soirée propice à la méditation et à la contemplation. Deux mots avec lesquels Cecil voulait renouer.

Cecil se mit à déambuler tranquillement autour du château, observant tantôt le ciel et tantôt les recoins sombres que la lumière des étoiles n'atteignait pas. Sachant qu'il était seul, il se détacha les cheveux, geste au combien intime pour lui qui n'aimait se montrer que sous un jour soigné et réfléchi. Il se sentait bien, terriblement bien. Tellement bien que cela l'intrigua. Quelqu'un aurait-il mis une potion d'euphorie dans son jus de citrouille? Cecil se sentait rarement en paix ou détendu. Sa mauvaise humeur et son cynisme le rattrapait trop souvent. C'était sans doute pourquoi il appréciait tant ces moments seuls à profiter du monde au ralenti.

Il sentit soudain une présence dans son dos. Une branche craqua et il se retourna vivement, afin de découvrir qui l'observait insidieusement.


Dernière édition par Cecil Vernet le Jeu 3 Sep 2015 - 20:45, édité 1 fois
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Camille J. Aarons
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MessageSujet: Re: Les frontières s'effacent la nuit (PV Camille J Aarons) [FINI]   Les frontières s'effacent la nuit (PV Camille J Aarons) [FINI] 1387502757-horlogeMer 26 Aoû 2015 - 14:45
Je n'étais pas rentrée chez moi, ce soir-là, j'étais de surveillance. Les rares soirs que je détestais, manque de liberté dans la journée. Pas de moto, pas de bière ni de café, pas de visite surprise d'Alizéa. Je n'aimais pas ces soirées-là, mais elles étaient obligatoires, alors je ne rechignais pas, je faisais. Sans oublier qu'actuellement les élèves étaient en examens, donc la plupart se couchait tôt. J'ai bien dit la plupart. Pas comme ce gamin de Gryffondor que je venais de réprimander alors qu'il se dirigeait vers les cuisines, sans doute pour grignoter un bout. Je l'avais souvent fait, adolescente, mais j'avais toujours été assez discrète pour ne pas me faire prendre. Après l'avoir renvoyé dans sa chambre avec dix points en moins (pas parce qu'il faisait parti de ma maison que je devais avoir pitié) je soupirai et sortais du château. Les préfets et mon collègue (qui, je l'ignorais, mais je n'étais pas la seule à faire la ronde) serait bien assez, maintenant. J'avais besoin d'une pause, j'en avais assez d'être enfermée.

Je sortis du château d'un pas rapide et me roulais une cigarette, que j'allumais bien vite. Je tirais a première taf avec un soulagement évident. Enfin un peu de calme, de la solitude et un petit moment pour moi ! Ça ne me ferait pas de mal et ça me détendrait un peu. Je me laissais doucement glisser contre le mur du château et m'assis, fumant, les yeux à moitié fermés. Je me sentais beaucoup mieux. Rien ni personne ne pourrait gâcher cet instant, je me sentais tellement bien. C'était juste pour mettre à l'épreuve mes espoirs pour le coup.

Je vis une silhouette, un homme au cheveux plus longs que les miens, apparemment, passer devant moi, sans même me voir. En même temps, fallait dire que j'étais bien cachée. Encore un élèves hors de son dortoir... Il allait où, celui là, encore ? Je me levais et le suivis, sans vraiment prendre de précaution. Ce fut donc sans surprise qu'une branche craqua sous mes pieds et qu'il se retourna vers moi. Je fut surprise de voir que ce n'était pas un étudiant, comme je le pensais, mais un professeur... Un nouveau, me semblait-il. Gênée, je me grattais l'arrière de la tête.

« Oh, excusez moi, je ne voulais pas vous déranger, je pensais que vous étiez un gosse en vadrouille. »

Et je tirai de nouveau sur ma cigarette, histoire de cacher mon embarras à cet interlocuteur que je ne connaissais pas encore.
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Cecil Vernet
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MessageSujet: Re: Les frontières s'effacent la nuit (PV Camille J Aarons) [FINI]   Les frontières s'effacent la nuit (PV Camille J Aarons) [FINI] 1387502757-horlogeJeu 27 Aoû 2015 - 11:28
« Oh, excusez moi, je ne voulais pas vous déranger, je pensais que vous étiez un gosse en vadrouille. »

En voyant son interlocuteur, Cecil fut pris d'un frisson. Non pas un frisson de peur ou de malaise, mais un frisson de mystère, lorsque le destin nous pousse vers une aventure nécessaire. Cecil reconnut le professeur de Métamorphoses, qu'il n'avait vu que de loin dans la salle des Professeurs, ou dans la Grande Salle au repas. La proximité lui permit d'apprécier l'aura hors du commun du Professeur Aarons.

Avec son cuir noir, ses yeux en amande et sa cigarette entre les doigts, il dégageait un charisme au goût sauvage. Cecil n'aurait pu dire si chaque parcelle de son style était étudiée ou naturelle, mais l'effet produit était dans tous les cas extrêmement réussi. Et furieusement mystérieux.

Cecil se racla la gorge, troublé.

"Désolé de vous décevoir, je ne suis qu'un Professeur. Cecil. Cecil Vernet, pardon. Arithmancie."

Il bégayait?! Lui, le grand cynique bégayait devant quelqu'un qui semblait plus jeune que lui. Où va le monde? Serait-ce son collègue qui le troublait? Sans aucun doute. Cecil aimait les aventures, bien qu'il est perdu l'habitude, et le Professeur Aarons en était sans conteste une. Étrangement, et malgré son trouble, il se sentait toujours aussi bien.

"Belle soirée, n'est-ce pas?"

Belle soirée? Belle soirée?! Il venait de lui parler météo?! Cecil ne se sentait plus bien du tout. Cette phrase stupide était sortie toute seule, et il en fut complètement mortifié. Ridicule. Juste pathétique...
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MessageSujet: Re: Les frontières s'effacent la nuit (PV Camille J Aarons) [FINI]   Les frontières s'effacent la nuit (PV Camille J Aarons) [FINI] 1387502757-horlogeJeu 27 Aoû 2015 - 15:35
Il fallut que je m'approche pour retrouver son nom : Vernet. Cécil... Encore un qui portait un prénom mixte, comme le mien. Curieusement, ça me rendait un peu confiante... Que je pouvais être conne parfois ! Cécil aussi était un prénom plus utiliser pour les femmes que pour les hommes. À la différence près qu'il était vraiment un homme biologiquement parlant, et moi une femme. Mais ça n me dérangeait pas outre mesure. Bien que rare soit les personnes qui connaissaient mon statut biologique de gonzesse, je ne le cachais pas pour autant. C'était mon style vestimentaire et autre qui faisait que. Je ne me prenais pas pour un homme non plus. J'étais bien dans mon corps et mes fringues me correspondaient aussi et celui qui avait quelque chose à redire à ça pouvait aller se faire foutre.

Je secouais la tête en m'arrêtant près de lui et lui souris, détournant ensuite la tête. Moi, rougir ? C'était nouveau, ça venait de sortir, ça ? Heureusement qu'il faisait nuit, et regarder la lune m'évitait de le regarder lui. Il avait un style décalé plaisant à regarder. En tout cas, personnellement, ça me plaisait, mais je n'étais pas une référence en matière de goût ni de mode... Quoi que masculine, un minimum, mais c'était pas ça quand même. Il portait les cheveux longs, et ça, ce n'était pas commun. Pas plus qu'une femme qui se coiffait et s'habillait comme un homme en tout cas. En fait, je me sentais proche de lui sans même le connaître et cela était follement perturbant. Ne plus y penser, c'était un collègue après tout. Je tirai une taf et lui souris, restant tout de même à une bonne distance de lui pour ne pas l'intoxiquer avec la fumée et lui souris à nouveau quand il se présenta. Je ne m'étais pas trompée.

« Camille... Camille Aarons, Métamorphoses. Je suis enchantée de faire officiellement ta connaissance. C'est vrai que je n'ai pas pris le temps de venir te voir, j'en suis désolée... Je ne suis pas d'une sociabilité exemplaire. »

J'eus un petit rire nerveux. Pourquoi je lui disais ça moi, j'étais complètement conne, sérieusement. Il fallait sans doute que je change de tabac. Je fis disparaître le mégot et m'en roulais une seconde. J'avais sérieusement besoin de me détendre. Puis, je tournais la tête vers lui, intriguée. Il venait de me parler météo là, nan ? J'eus un petit sourire en coin avant de répondre.

« Oui, le ciel est dégagé, les étoiles sont magnifiques, la lune aussi. Et le temps est doux, ça fait du bien de ne plus voir de pluie. »

Je souris à nouveau, la tête tournée vers le ciel, le visage éclairée par la lune, ma seconde cigarette allumée dans ma main gauche.
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MessageSujet: Re: Les frontières s'effacent la nuit (PV Camille J Aarons) [FINI]   Les frontières s'effacent la nuit (PV Camille J Aarons) [FINI] 1387502757-horlogeJeu 27 Aoû 2015 - 18:37
Pendant un instant béni, Cecil crut que Camille n'avait pas entendu sa remarque stupide sur la météo. En fait si... Mais visiblement, il ne le prenait pas pour un crétin. C'était déjà ça. Cecil se souvint alors que, ne serait-ce que par principe, il était sensé détesté son collègue de Métamorphose. Il fixa Camille qui souffla une bouffée de fumée, lentement, presque amoureusement.

Cecil se mit à tousser. Complètement fasciné par son interlocuteur, il en avait oublié de respirer. Il espérait que Camille n'allait pas pensé qu'il ne supportait pas la fumée de cigarette. Quelle stupidité! Il avait presque quarante ans et son cœur battait comme celui d'un gamin. Il réalisa soudain qu'il s'était excusé.

"Mais il n'y a absolument aucun souci. Je ne suis pas venu non plus. Enfin, c'est par principe parce que je suis sensé détester la Métamorphose... Enfin non pas la Métamorphose, mais toi... Enfin non pas que je vous déteste, c'est pas ce que je voulais dire..."

Arrêter le tir. Maintenant. Il ne faisait que s'enfoncer. Cecil se sentait terriblement stupide. Il était probablement rouge. Camille le troublait, l'intriguait. Mais il le déstabilisait en même temps. Et quelque part, Cecil trouvait cette sensation particulièrement enivrante. Une faible brise fit parvenir jusqu'à son nez le parfum de Camille, mêlée à l'odeur entêtante du tabac. Dieux... Qu'il sentait bon...

"J'aime beaucoup la lune. Je l'observe généralement seul, mais c'est un plaisir d'être avec toi. Enfin, de partager ce moment avec toi... Vous. Ce que je veux dire, c'est que je suis content de ne pas la voir seul."

Alors là, on atteignait des records. Le ridicule venait de transpercer le plafond du pitoyable. Cecil regretta un court instant qu'il fut impossible de se stupéfixer soit même. Cela l'aurait empêcher de dire des choses stupides. Et Camille aurait pu l'aider à répondre conscience. Non. Non, non, non! Cecil inspira profondément.

"Je suis vraiment désolé si ce que je dis vous parait étrange. Pour être honnête, votre présence me trouble. Dans le bon sens, cependant."

Cecil osa un regard vers Camille et se perdit dans ses yeux sombres.
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MessageSujet: Re: Les frontières s'effacent la nuit (PV Camille J Aarons) [FINI]   Les frontières s'effacent la nuit (PV Camille J Aarons) [FINI] 1387502757-horlogeVen 28 Aoû 2015 - 0:17
Je le vis s'embrouiller tout seul dans ses dires, soit disant qu'il ne pouvait pas aimer la Métamorphose, ou moi je comprenais rien à ce qu'il racontait, le bougre. Néanmoins, je ne regardais, au départ sceptique, ne sachant pas vraiment comment réagir à la conversation, puis, je ne pus m'empêcher de glousser puis de rire franchement. C'était drôle, il fallait l'admettre. Puis, je le fixais, les yeux brillant de larmes de rire et je hochais la tête.

« T'inquiètes, mec, pas de problème, t'excites pas ! Mais, par contre, juste une question comme ça : t'as un truc contre les Métamorphoses ? Pas contre toi, mais je cherche à savoir pourquoi tant d'aversion envers une si belle matière. »

Il m'avait intriguée. Je me demandais comment on ne pouvait aimer cette matière. Il était vrai que personnellement je l'avais toujours adoré, encore aujourd'hui, j'allais sous peu devenir un animagus, la date n'avais pas encore été posée. Mais j'avais hâte. Je fixais encore mon interlocuteur avant de tourner de nouveau la tête très vite vers le ciel, gênée, tirant doucement sur ma clope, puis relâchant doucement la fumée avant de sourire. Il bafouillait encore, mais je ne pouvais m'empêcher de trouver ça mignon. C'était peut-être que moi qui le troublait ainsi. À cette pensée, je faillis m'étouffer avec ma taf et pire, faillit rire à gorge déployer. Arrêtes tes divagations Cam, tu sais très bien que les hommes ont arrêté de te regarder depuis bien longtemps. Et puis, ça ne me dérangeait pas, cela faisait bien longtemps que je ne m'attendais plus à rien.

« J'aime la lune aussi. La nuit en général. Ça m'apaise. J'aime beaucoup. Je suis heureuse de partager ce moment avec toi. »

Cet homme me rendait vraiment tout chose. Je me sentais unique quand il me parlait, c'était assez troublant, en fait. Pourtant, je n'avais pas l'habitude de me retrouver dans un tel état. Oula, fallait que je me reprenne et vite sinon, dans quelques semaines, j'avais les cheveux logs, une petite jupe, et le maquillage qui allait avec. Et ça, ce n'était pas moi du tout. J'aimais mon indépendance, ma liberté, mes choix, et il était pas encore arrivé le mec qui me ferait zapper tout ça. Et pourtant...

J'ouvris de grands yeux et tournais la tête vers lui quand il m'avoua que ma présence le troublait. Mon cœur rata un battement, le rouge me monta aux joues et je baissais le regard en premier. Quels étaient toutes ces sensations étranges ? Je ne comprenais plus rien. J'avais l'impression de retomber dans une adolescence que je n'avais jamais réellement vécu. La mort de mes parents m'avaient fait grandir trop vite, sans doute. Je passais une main dans mes cheveux et me raclais la gorge, voulant me donner une certaine contenance.

« Je... Merci. C'est un compliment que j'entends rarement, en général... »

J'étais plus que troublée, mon cœur battait fort. Je tirais de nouveau une taf. Ok, on se calme Camille et on reprend son souffle, tout va bien se passer.
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MessageSujet: Re: Les frontières s'effacent la nuit (PV Camille J Aarons) [FINI]   Les frontières s'effacent la nuit (PV Camille J Aarons) [FINI] 1387502757-horlogeVen 28 Aoû 2015 - 11:01
Se calmer, se calmer. Voilà, respirer. Le déroulement de cette conversation, bien que complètement bizarre, n'était pas si mauvais après tout. Camille détourna les yeux à son tour, et Cecil ne put s'empêcher de penser qu'il avait l'air aussi troublé que lui.

« Je... Merci. C'est un compliment que j'entends rarement, en général... »

Cecil sentit dans cet aveu une imperceptible faille, que cachait son interlocuteur. Il... Non, pas il... Elle. Cecil détailla Camille son la lumière de la lune. Des traits fins malgré une coupe masculine, et, quelque part dans l'ombre de ses gestes, une grâce toute féminine. Cecil percuta alors ce qu'elle avait dit. "Heureuse". Comment avait-il pu être aussi stupide? En vérité, le "il" était venu naturellement, mais Camille paraissait être bien trop libre pour s'arrêter à la définition conventionnelle d'un genre. Elle était ce qu'elle était et tant pis pour le reste.

Cecil fixa encore un peu plus le profil de la jeune femme. Il se rendit compte que rien de tout cela ne le dérangeait. Là, devant lui, sous la lumière de la lune et le souffle de la nuit, elle était belle. Ou beau. Peu importait. Le trouble de Cecil se dissipa car il savait à présent. Camille, l'énigmatique et sensuelle Camille lui plaisait, l'attirait, comme la mer attire le marin, comme la vie appelle l'enfant.

Dans son expérience amoureuse, il avait toujours été celui qui attirait les autres. Il avait toujours fait en sorte de garder le contrôle, choisissant ses cibles, et, par un charme travaillé, les happaient sous son emprise. Il était rarement attiré par qui que ce soit de la manière dont certains étaient attirés par lui. Mais avec Camille, le schéma s'inversait. Et étrangement, Cecil troublait ce vertige délicieusement plaisant.

Il parvint enfin à détacher son regard de la jeune femme. Il s'approcha légèrement d'elle et regarda dans la même direction. Il se mit à parler d'une voix douce, apaisée. Presque un murmure.

"Je n'ai rien contre les Métamorphoses. Au contraire même, je les admire, je les pratique. Elles sont la preuve que l'être est multiple. Elles lui permettent d'exprimer ses différentes facettes, ses différentes forces, ses différentes beautés aussi. Les Métamorphoses sont la preuve de l'acceptation de son essence, la revendication de sa multiplicité. Je les ai enseigné ailleurs durant quelques temps. Ma maladroite remarque ne faisait que supposer une potentielle rivalité entre nous. Mais d'aucune manière je ne le souhaite."

Cecil fit un pause, espérant que Camille comprendrait ses excuses. Puis il reprit.

"Les Métamorphoses ont fait de moi ce que je suis, entre réussites et échecs. Elles m'ont fait comprendre mes forces et mes fragilités. Elles m'ont fait grandir. Aujourd'hui, nous sommes amis."

Cecil eut un petit rire et se tourna à nouveau vers Camille.

"La nuit est belle ce soir. Elle sublime de ses lueurs les êtres et les âmes. Et vous aussi, Camille. Pardonnez ma franchise, mais vous le savez, les frontières s'effacent la nuit."
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MessageSujet: Re: Les frontières s'effacent la nuit (PV Camille J Aarons) [FINI]   Les frontières s'effacent la nuit (PV Camille J Aarons) [FINI] 1387502757-horlogeMar 1 Sep 2015 - 7:34
Jamais je ne m'étais vraiment sentie observée dans ma vie. J'avais beau être une femme, je passais pour un homme motard lambda, malgré les percings, j'étais assez transparente. Et là... Comment dire ? C'était relativement violent pour moi. Je déglutis, retenant un soupir de gêne. J'étais mal à l'aise. Je sentais son regard glisser doucement sur moi, lentement, me détaillant peu à peu sous la lumière froide de la lune. Je tirais sur ma clope, la main tremblant légèrement. Ne pas paniquer. Pourquoi m'observait-il comme ça ? Avait-il bu ? Il ne sentait pas l'alcool, donc j'en doutais fortement. Alors... Merde, il me regardait vraiment ?... Mais genre observer, fixée avec une intensité bien trop haute pour ma santé mentale. Je n'avais pas l'habitude. Que cherchait-il au juste ? Il se moquait de moi ?... Pourtant je n'avais pas l'impression non plus, pourtant...

Je retins un soupir encore, mais de soulagement cette fois. Il reparlait enfin de Métamorphoses, un sujet où je suis à l'aise, au moins. J'eus un petit sourire en coin, comme souvent et secouais doucement la tête avant de le regarder, le regard légèrement pétillant de malice.

« Rivalité, hein ? Je ne suis pas du genre à la chercher, mais en général on m'y trouve. »

Puis, fatalement, je retirai une taf , regardant de nouveau la lune.... Avant que ça tourne une nouvelle fois à la galère dans ma tête. Cet homme était un des plus perturbant qu'il soit. Sans déconner ! Bon, je ne l'aurai jamais avoué à voix haute, mais son arrivée n'était pas passée inaperçue... Pour moi, en tout cas. Il était le genre d'hommes avec qui j'aurais aimé créer des liens plus intimes, si vous voyez ce que je veux dire. Mais bon, non, pas avec mon style, je n'étais pas du genre à engager ce genre de relations, même amicale au départ. Mais là... Putain !!! il me draguait ???? C'était pas une blague ? Sérieux ? Ok ! Ne pas paniquer, ne pas fuir, ne pas paniquer, ne pas fuir... MERDE ! Respires, Cam, respires, sérieux ! Bon... On se calme... Réponds Cam ! Maintenant ! Mais quoi ???? Merde. Je pris une profonde respiration. Ok, faire, comme si on n'avait pas compris ! Je souris, crispée en réalité, j'essayais de ne pas le montrer, mais je fumais plus vite, ma main tremblait et j'avais la respiration courte. On improvise !

« La lune est magnifique, tu as raison... »

Sourire.... PUTAIN, je suis ridicuuuuuuuule ! Inspire Cam, respires, vraiment... Ca commence à devenir vraiment ingérable en fait... Ne pas fuir, ne pas paniquer..
..
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MessageSujet: Re: Les frontières s'effacent la nuit (PV Camille J Aarons) [FINI]   Les frontières s'effacent la nuit (PV Camille J Aarons) [FINI] 1387502757-horlogeMer 2 Sep 2015 - 21:03
Camille était mal à l'aise, et bien qu'elle essayait de le cacher, Cecil le sentait. Elle était mal à l'aise et en même temps, elle restait très gentille avec lui, presque trop. Essayait-elle de le ménager, de lui cacher quelque chose? Cecil réalisa qu'il y avait été tout de même très fort avec elle. Il regretta d'y avoir été aussi fort. Il l'avait dit lui même, les frontières s'effacent la nuit, et il avait ce soir là mis un pied dans le monde de Camille, sans même lui demander la permission.

Cecil arrêta de la dévisager. Il sentit le rouge lui monter aux joues, ainsi que la désagréable impression de s'être couvert de ridicule. Il avait cru qu'il plaisait à Camille, mais peut-être se trompait-il, peut-être ne faisait-elle preuve que de gentillesse afin de ménager quelqu'un qu'elle appréciait vaguement sans le connaître. A la place du délicieux vertige qu'il ressentait jusqu'alors, Cecil fut assailli par une impression de vide glaciale. Il s'était fourvoyé.

Camille était plutôt masculine, peut-être même ne recherchait-elle pas les faveurs d'un homme. Cecil savait qu'il avait fait preuve d'un manque de discernement qu'il voyait à présent doublé d'une erreur de jugement. Il n'aurait jamais dû écouter cette impulsion émotive qu'il avait ressenti en observant Camille. Il devait faire marche arrière pour sauver ce qui lui restait de sa dignité, mais surtout pour arrêter d'embarrasser la jeune femme.

Elle était d'ailleurs plus jeune que lui. Cecil n'avait aucun souvenir d'elle à Poudlard. Elle n'avait peut-être même pas trente ans. Elle devait trouver ridicule qu'un homme de presque quarante ans comme lui puisse charmer une jeune femme de plusieurs années sa cadette. Il espérait qu'elle ne penserait pas à lui comme un charmeur qui ne visait que des femmes plus jeunes. L'amour propre de Cecil, déjà bien en mal, frémit encore plus. Il devait faire marche arrière et ce séance tenante.

"Sur ce, madame, je m'en vais vous souhaiter la bonne nuit. Il se fait tard et le froid ne doit pas nous faire prendre mal."

Cecil ne put s'empêcher de trouver que ses mots sonnaient faux et que sa voix trahissait sa déception. Il fit cependant un pas arrière, s'inclina légèrement devant Camille et s'en fut aussi vite qu'il le put sans que cela paraisse suspect.

Il avait été impoli de la laisser ainsi en plan sans qu'elle ait pu dire quoique ce soit, mais il ne supportait l'idée d'imposer sa présence pesante et ridicule à un de ses collègues de travail. Cecil rattacha promptement ses cheveux en souhaitant ne jamais les avoir laissés libres.
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MessageSujet: Re: Les frontières s'effacent la nuit (PV Camille J Aarons) [FINI]   Les frontières s'effacent la nuit (PV Camille J Aarons) [FINI] 1387502757-horlogeJeu 3 Sep 2015 - 19:01
Cet homme me perturbait sévèrement, en réalité. Pourquoi le seul homme que je trouvais attirant, actuellement, était celui qui me faisait des avances ? Et pourquoi j'agissais comme une gamine de douze ans ? Je rougissais, je ne trouvais plus mes mots, mais merde quoi ?! Je ne me reconnaissais plus. Certes, je n'avais pas du tout l'habitude qu'on me drague, qu'on me fasse des compliments. Et alors ? J'avais l'impression de ne plus du tout avoir le contrôle sur mon propre esprit, je me sentais tellement embrouillée que je ne savais pas comment réagir. Il m'avait retournée le cerveau. Je fis disparaître ma cigarette, avec le folle envie d'en rouler une autre sur le champs. Je pris une profonde inspiration. Je me sentais tellement ridicule, c'était impressionnant. On se calme, Camille. Je me retenais de prendre mon tabac, mais déjà que ma nervosité devant se sentir, là ce serait le pompom. Alors non... Et je voulais profiter un peu de sa compagnie, étrangement. Un sentiment me poussait dans ce sens... Ce qui me perturbait bien plus au passage

Et là, le choc. Madame... Au moins, il avait capté que j'étais une gonzesse. Oui, j'essayais de me rassurer, vu la tournure des événements. Il prit congé, assez sèchement, à vrai dire, mais je ne pus m'empêcher d'essayer de sentir un quelconque sentiments positif dans sa phrase, que bien entendu, je ne trouvais pas au final. Il s'inclina légèrement devant moi. Je déglutis.

« Bonne nuit à vous aussi... Monsieur. Je vais rester un peu pour … Profiter de l'air frais. »

J'étais tellement déçue. Avait-il jour avec moi pour voir ma réaction ? Franchement, j'en venais à le penser. Je me détournais alors que je l'entendais s'éloigner. Pourquoi mon cœur se serrait-il dans ma poitrine ? Pourquoi avais-je les larmes qui me montais aux yeux. Moi ? Pleurer ? Ce n'était tellement pas mon genre. J'étais blessée dans ma fierté, déçue par sa réaction. J'essuyais les larmes, les retenant comme je le pouvais. Et dire qu'il m'attirait. Sans doute un faux espoir... Après tout, ce n'était pas mon genre de m'intéresser ainsi à quelqu'un au point de vouloir autre chose de plus poussé. Oui il m'attirait, et je savais au fond de moi que ce n'était pas que physique. Même si je ne le cotoyais pas vraiment, je devinais un homme intéressant qui méritait qu'on s'y intéresse. Mais apparemment, non. Après tout, non, je n'étais pas femme à m'intéresser à quelqu'un. Alors j'allais oublier cette histoire, et penser à autre chose. Je m'efforçais de mettre cette déception de côté dans mon esprit, sortis de quoi faire une cigarette, et roulais, m'y reprenant à trois fois pour faire une cigarette potable. Puis, je l'allumais, tournais les talons, et me dirigeais vers Poudlard, la tête haute, en essayant en vain de penser aux corrections d'examens qui m'attendaient.
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