Le silence est d'or

Feat Elizabeth Mc Alister / "La muette sans expression" / Les serres

L'hiver, le froid, le vent, la pluie, la neige, la glace, le blanc et encore le froid, un gout de déjà vue pour moi, en Ecosse l'humidité et le froid fait parti de nos vies. Je vagabondais donc prêt des serres, mon petit livre en mains que je potassais avec avidité et que j'avais au préalable protéger avec un tissu noir l'épaisse couverture de cuir pour ne pas qu'il subisse trop d'outrage par les caprices de l'humidité. Le dit livre, traiter d'une multitude de variétés de potions dont certaine ne figuraient pas dans notre programmes de 7ème année, ce qui attisé volontiers ma curiosité et ma soif de connaissance. Seul problèmes, les quelques potions qui m'intéressaient demander quelques plantes plutôt difficiles à se procurer et mes connaissances en botanique ne m'étais pas d'une grande aide sur ce coup.

Frustrer par mon incompétence, je m'étais replongé dans ma lecture avec un certain agacement tout en marchent furieusement en direction d'un banc à l'extérieur des serres qui pour le coup étaient envahis par la neige fraichement tomber dans la nuit. Arriver à niveau du dit banc, un clignement d'oeil et une incantation mentale firent disparaitre instantanément la neige qui s'y trouvait et je prenais place sur celui-ci assise en tailleur, ma tunique soigneusement replier pour que les parties ayant étaient en contact avec la neige qui couvrait le sol ne se frottent pas à la peau de mes jambes. Les potions qui m'intéressaient sembler plutôt compliquer à réaliser et demander pour certaines, sois des ingrédients couteux ou d'autres qui demandaient certaines conditions bien spécifiques pour les utilisés, en tout cas, le constat était belle est bien là, me voilà coincé.

Ce qui m'énervé passablement et me faisait serrer des dents, car être coincés dans mes recherches et ma quête de savoir me rendez folle. Je feuilletais donc mon livre plus dans un but de distraction que de réelle motivation, j'étais maintenant décourager et sans doute qu'il allés devoir encore que je mette la main au porte monnaie pour acquérir de tel ingrédients, bien que je ne sois pas en manque d'argent mais, le fait d'avoir à utiliser l'argent des géniteurs ne me plaisée pas beaucoup, si je pouvais m'en passer avec un quelconque moyen je le faisais sans hésiter. Je préférais acquérir les choses moi-même plutôt que d'utiliser l'argent et parfois cela m'emmené vers de nouveaux chemins à explorés, certains plus intéressants que d'autres. Tout cela pour dire, que la simplicité n'est pas toujours la meilleure solution à un problème et qu'une solution parfois amène de nouveaux problèmes.

Je contemplais donc les serres et le flux de va et vient des élèves ou des professeurs, bien qu'il ne soit plus l'heure pour les cours normaux, certains élèves perfectionner leurs connaissances avec des cours particuliers bien souvent plus avancer ou qui ne seront pas prévus dans les programmes de nos études classiques. Au début je m'étais plus ou moins intéressé à prendre quelques cours mais, la tâche s'annoncer plus complexe que prévus, car se retrouver seul avec quelqu'un signifie que vous soyez adepte de longs monologues et pas trop curieux ou tout simplement douer d'une patiente hors norme, car même le grand directeur de notre école avait échoué dans ses tentatives pour me faire décrocher un mot. Certes quelques fois, si je vous en vois digne, je prends la peine de dessiner mes réponses dans les airs grâce à la magie mais c'est ici le plus gros effort de communication de ma part. J'étais con assise sur mon banc maintenant tiède, le regard divaguent dans le vide, la tête perdue de mes songes.