Une affaire personnelle. Mais pas que ! (PV : Jasper) [Terminé]

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Une affaire personnelle. Mais pas que ! (PV : Jasper) [Terminé]

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Sujet: Une affaire personnelle. Mais pas que ! (PV : Jasper) [Terminé] Mar 28 Oct 2014 - 16:46

Depuis midi, le service Animagus était en effervescence. On m'avait accordé ma journée le matin même car il y avait peu de plaintes... C'était sans compter sur l'arrivage de hiboux de midi. Appelée en renforts pour l'occasion, je me retrouvais assis dans le bureau du Responsable du service, Wallace Gromit. Je le regardais faire les cent pas, attendant qu'il se décide à m'expliquer ce qui valait tout ce remue-ménage. "Alizea... Commença-t-il en s'arrêtant finalement devant moi. Nous avons reçu aujourd'hui pas moins de quatre plaintes pout vol. Les biens dérobés sont tout à fait hétéroclites : bijoux, argent, effets personnels... Les quatre plaignants sont des femmes jeunes, belles et riches. Les mêmes victimes, le même mode opératoire... Sans compter que chaque plainte est accompagnée d'un portrait assez semblable de l'auteur du vol, c'est pourquoi nous penchons pour un pickpocket agissant seul. -C'est une affaire pour les Aurors dans ce cas, le coupais-je en fronçant les sourcils. Vous avez parlé d'un contrevenant à l'article e-3 de la Déclaration de Capacités Animagiques... Autrement dit, un Animagus non déclaré. Quel est le rapport ? -Lizzie... Trois de ces jeunes femmes affirment avoir vu une chien gris d'environ 80 cm de haut s'enfuir des lieux après le vol. Sachant qu'il n'y avait plus trace de voleur sur place, nous supposons... -Encore un voleur ? N'ont-ils rien de mieux à faire ? Râlais-je en me frottant la tempe du bout des doigts. C'est le deuxième ce mois-ci ! Ils ne pourraient pas avoir des hobby plus classiques ? Je ne sais pas moi, faire du Quidditch ou chasser le lapin dans les bois ?" Wallace me sourit gentiment, bien conscient que je n'aimais guère devoir pourchasser une créature plus forte que moi sous ma forme animale. J'avais été blessée par un animagus ours une fois et je craignais toujours de m'attaquer à trop gros pour moi. Il reprit d'une voix douce : "J'aurais bien demandé à James de le faire, mais il est en séminaire en Asie. -Toujours en balade celui-là ! Je ne l'ai même jamais vu ! Comment pourrais-je reprendre votre poste un jour si mon principal collaborateur reste un mystère pour moi ? -Chaque chose en son temps. Pour le moment, c'est de notre voleur qu'il s'agit. Et le ministère a besoin de vous, une fois de plus, répliqua-t-il en haussant les épaules. -Bon... J'imagine que je n'ai pas le choix... Mais à mon retour, j'exige une journée de congé. Avec repas inclus." Il accepta comme de bien entendu, se doutant déjà que j'allais réclamer mon désormais traditionnel lapin de la victoire. J'adorais vraiment le lapin... Je passai plus d'une heure à étudier les différentes plaintes, inscrivant sur un tableau les différents détails dont je disposais. Tout d'abord, les caractéristiques physiques. Le voleur était un bel homme d'une trentaine d'années, grand (voilà qui m'arrangeait, c'était précis... Le monde entier était grand pour moi...), aux cheveux châtain et courts. Il était manifestement svelte et musclé, mal rasé, avec des yeux gris-verts et vêtu d'un jean, un t-shirt gris et des baskets moldues blanches. Au moins, tout s'entrecoupait et je pouvais presque affirmer qu'il s'agissait en effet du même homme. L'une des plaintes m'apprit la race de sa forme animagus, un lévrier irlandais. Je frissonnais à l'idée du risque que je courrais s'il me tombait dessus sans prévenir. Le renard est rusé, mais la force pure n'est pas son principal atout, alors face à un tel animal, taillé pour protéger le troupeau des ours et des loups... J'allais devoir être prudente. Très prudente. Soudain, un détail me revint en mémoire. J'avais déjà lu cette description quelque part. Je fouillai alors mes dossiers "non classés", à la recherche de l'info qui trottait dans un coin de mon esprit. "Ah ah ! Je te tiens !" m'exclamai-je en tirant une liasse de plaintes non résolues d'un de mes classeurs. Il s'agissait d'une douzaine de papiers différents, tous déposés par des femmes correspondant au canon des victimes du fameux voleur. Même mode opératoire. Et les descriptions de l'agresseur correspondaient. J'y appris au passage quelques détails, comme la taille approximative de l'individu (à savoir 1m80), son âge ("il m'a dit avoir 30 ans", plainte datée de 2 ans auparavant, il avait donc 32 ans) et son nom. Mr Lernak. Ma respiration se bloqua dans ma gorge à cette idée. S'agissait-il de... Non, impossible. Il ne pouvait pas être un hors la loi ? Un voleur ? Je fermais les yeux pour passer en revue tout ce qu'il s'était passé quelques heures auparavant. La description physique correspondait parfaitement. "J'ai dîné avec un voleur. Un animagus non déclaré en plus ! bougonnais-je en ajoutant rageusement la pile de plaintes à celles déposées le jour même. Pire. Mon premier baiser était avec lui ! Je n'y crois pas, mais quelle imbécile !" A l'aide de mes découvertes, je dressai le profil de Jasper. Vexée par mon manque de clairvoyance, j'en faisais une affaire personnelle. Ah, monsieur était un cleptomane ? Un menteur ? Et pire encore peut être ? Il allait voir ce qu'il allait voir, foi de Prewett ! Lorsqu'enfin tout fût prêt, je déposai le profil dans le bureau de Wallace, au cas où il m'arriverait quelque chose. Pour ce que j'en savais, il pouvait aussi bien être un tueur en série. Vers 18h, je sortis du ministère et me rendis sur le chemin de Traverse. Sous ma forme animale, je suivis le trajet que nous avions fait le jour même, lui et moi. Son odeur était bien nette et je n'eus aucun mal à l'isoler de la mienne. Je suivis donc sa trace jusque dans un parc, où je humais sa piste pour démêler les différentes odeurs qui se mêlaient à la sienne. Sa trace était fraîche à cet endroit, ne datant pas de plus de dix minutes. Il était resté sur un de ces bancs pendant longtemps, avec une femme à en juger par le parfum qu'elle avait laissé. Si j'arrivais à la retrouver... A cet instant, une jeune femme s'approcha du banc. Belle, grande, élancée, ses cheveux blonds dansant dans le vent. Elle me faisait penser à une vélane, sa poitrine généreuse et sa taille fine devait en séduire plus d'un. Un léger vent me fit parvenir son odeur et je reconnus aussitôt celle qui tenait compagnie à Jasper, quelques instant auparavant. Je me cachai derrière un arbre pour reprendre ma forme humaine et l'abordai avec un sourire : "Excusez-moi mademoiselle, vous cherchez quelque chose ? Demandais-je en la regardant fouiller dans les feuilles mortes autour du banc. -Mon bracelet en or, je l'ai perdu ici je pense... Je me suis arrêtée pour discuter avec un homme et j'ai dû le faire tomber..." Je fis mine de l'aider à chercher quelques instants, avant de lui suggérer d'aller voir ailleurs, puisqu'il n'était manifestement pas là. Je savais déjà qu'elle ne le retrouverait pas, mais je ne pouvais pas expliquer à une moldue qu'une animagus lui avait volé son bijou, n'est-ce pas ? Son intervention m'avait confirmé au moins une chose. Jasper était bien le voleur. Je me cachai à nouveau derrière l'arbre pour reprendre ma forme animale et m'élançais à la recherche du coupable. Sa piste s'enfonçait dans les ruelles des beaux quartiers de Londres et ne tarda pas à rejoindre celle, douceâtre, d'une femme qui avait très mauvais goût en matière d'eau de toilette. Je la suivis quelques instants, avant d'arriver devant une ruelle où l'odeur était si forte qu'elle me brûlait les narines. Alors que j'y jetais un œil, je vis une femme s'avancer vers moi d'un pas fier, ses cheveux d'un blond éclatant rebondissant sur ses épaules. Son visage était froid, maquillé à outrance, arborant un petit rictus satisfait qui me fit froid dans le dos. Je hérissais l'échine à son approche et reculais dans un coin sombre pour la laisser passer. Ses talons aiguilles claquaient sur le pavé alors qu'elle s'avançait d'une démarche provoquante que je jugeais grossière. Elle était vêtue d'une robe d'un rouge criard au décolleté plongeant qui laissait deviner (ou plutôt exposait sans aucune retenue) une poitrine un peu trop fournie pour être vraie. A chaque pas, elle dévoilait sa jambe droites par la fente de sa robe, qui remontait si haut qu'au moindre coup de vent on risquait de voir ses sous vêtements... Si seulement elle en portait ! Ma première pensée à sa vue fut que j'étais en présence d'une prostituée. Mais après un examen plus approfondi, je m'aperçus qu'elle portait des bijoux de valeur et que son sac à main tintait curieusement. J'aurais pu jurer qu'il était plein d'objets de valeur ! Je la laissais passer avant de m'enfoncer dans la ruelle, à la recherche de Jasper. Le parfum nauséabond de la femme m'emplissait les narines, mais je pouvais jurer qu'il n'était plus très loin... Dernière édition par Alizea Prewett le Dim 15 Fév 2015 - 13:33, édité 1 fois

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Sujet: Re: Une affaire personnelle. Mais pas que ! (PV : Jasper) [Terminé] Mar 28 Oct 2014 - 23:59

J’avais quitté Lyzzi il y avait à peine une heure, que j’avais déjà une fille assise sur mes genoux installé sur une banquette d’un bar dans les quartiers malfamés. La délicieuse créature qui me tenait compagnie, avait une crinière blonde, un visage parfait et un décolleté monstrueusement appétissant ; elle savait exactement ce qu’elle faisait pour avoir ce qu’elle voulait. C’était une femme très dangereuse, connue chez les vilains garçons pour être une très vilaine fille. Voleuse, racheteuse, receleuse, parfois même tueuse. Les déguisements et les fausses identités la connaissaient comme si elle les avait créées. Des yeux de chat, des mains de velours et des boucles inoubliables. Quand elle était dans les parages je vidais toujours mes poches, je gardais juste mon poignard et trois pauvres pièces. Elle faisait de gros coup, des dangereux, faites pour des femmes d’une impudence sans égale et d’une provocation dévastatrice. La lionne installée sur mes genoux ne quittait pas mes yeux, en l’attente d’une réponse pour sa requête si particulière. Elle devait être la seule qui n’avait pas besoin d’alcool pour me faire dire oui. Je posais une main sur sa cuisse, qui dépassait de sa robe fendue, et la caressais comme un chat, soupirant avec un large sourire. - Vas-y, raconte moi tout. Heureuse d’avoir toute mon attention, elle posa son index sur mon cou et descendit doucement tout en parlant d’une voix guillerette. -Eh bien… j’ai croisée une fille, une grande blonde élancée… Elle rapprochait sa tête de mon cou avec une voix de plus en plus… Epicurienne. Et elle avait un très gros bracelet, elle l’agitait dans tous les sens… Ca voix me parvenait comme un doux bourdonnement aux oreilles, elle me connaissait vraiment bien et j’appréciais beaucoup trop ça pour qu’elle en devienne un danger. Elle savait que j’adorais les jeux de mots et les petits pas baladeurs, mais moi aussi je la connaissais. Sa jalousie était un de ses plus gros défauts, elle n’en avait pas beaucoup pourtant, ils étaient juste très prononcés. Je ne voulais pas perdre de temps histoire qu’après cette petite aventure je puisse passer une bonne nuit. Je savais pertinemment ce qu’elle voulait, c’était évident. - Elle c’est vantée, et maintenant tu voudrais que je le lui vole, pour te le donner ? Un grand sourire se fendit sur son visage, elle me déposa un rapide baisé sur mon cou et me regardait dans les yeux. -Hm… Voila pourquoi je t’adore, tu comprends tout de suite ce que je veux ! Elle descendait de mes genoux pour glisser sur le sol tel une panthère, je la soupçonnais beaucoup d’en être une, en animagus ; je préférais rester dans l’ignorance et ne pas la fréquenter quotidiennement. Elle se retournait sur la pointe des pieds pour me prendre la main et m’emmener en dehors du bar. Je la suivais bêtement sans poser de question, pendant qu’elle traversait les rues de Londres mon esprit fut silencieux, jusqu’à s’arrêter dans une petite ruelle qui donnait sur un parc moldus. Je me retournais vers elle d’un air interrogateur. - Elle doit toujours être en train de lire son bouquin. Je t’attends ici. Avant de partir elle me retint le bras pour m’attirer contre elle, sans crier gare elle écrasa ses lèvres contre les miennes… Après cet appréciable baiser langoureux, elle m’encouragea à faire ce que j’avais à faire. Je marchais tranquillement, traversant le parc comme si je le connaissais et allait croche-paté la première blonde qui marchait avec son bouquin, quelques minutes plus tard et je l’aurais loupée. Me voilà partis pour une suite de phrase que je connaissais par cœur et qui marchait à chaque fois. Dans c’est moments là, j’avais un peu l‘impression d’être un vendeur dans une boutique, je connaissais bien mon sujet et l’histoire qui allait avec, je m’adaptais à chaque personne que je croisais et je faisais toujours de bonne affaire. Je l’aidais à ramasser les affaires de son sac à main, je m’excusais avec mon plus beau sourire et lui faisait la conversation pendant une bonne vingtaine de minutes, tellement distraite et hypnotisé par mon attention, je lui pris la main pour retirer discrètement son bracelet tout en lui faisant mon plus beau regard de chien battue humainement possible. Les cloches de l’église m’aidèrent à m’échapper de la causette et je disparaissais triomphant dans la ruelle d’où j’étais parti. Une fois dans la ruelle, mademoiselle la féline était toujours là, elle m’avait attendue bien sagement. A la vue du bracelet ses yeux pétillèrent de joie, je tombais à genou devant elle et lui accrochait délicatement le bracelet à son poignet, il lui allait parfaitement. Quand je me relevais, je la portais par les cuisses et la plaquait contre le mur prêt à recevoir mon dû. Elle fit la moue et me dit d’une voix désinvolte : - Je ne peux pas cette semaine, mais celle d’après on pourrait ce voir ? Le bracelet ne pouvais pas attendre, tu le sais bien. Oh, je n’étais pas en colère, juste déçu, rien qu’un peu. De toute façon elle m’avait toujours payé, donc je ne m’inquiétais pas trop de devoir attendre une semaine, et les petits problèmes féminins étaient tout à fait compréhensibles. J’étais très content de ne pas en avoir. - A bientôt, dit-elle avant de m’embrasser une dernière fois et de partir vers là où ses pieds l’emmènerait. Je la regardais disparaitre au coin de la ruelle, je lâchais un soupir d’ennuis, me revoilà seul. Un grand vent froid me remplis de frissons, quand je me retournais pour lui faire face, ce que je vis me glaça le sang. Un renard, une renarde, elle avait des cils et une queue éparse et bouffante. J’étais devenu pâle comme un linge, je n’avais jamais vu le moindre poil roux dans tout Londres hormis Elle. Quand je la regardais dans les yeux, un flash s’abattit sur moi. Je m’effondrais à ses pieds, tremblant comme un gamin qui se faisait embrasser par un fantôme. -An… Ani ? Je bafouillais, c’était impossible, pas elle. Elle était trop doué pour me croiser bêtement dans une ruelle, qu’est-ce qu’elle pouvait penser de moi à m’emballer de cette façon, il fallait que je me ressaisisse. Pour une fois j’aurais bien aimé avoir quelques grammes d’alcool dans le sang, histoire de ne pas à avoir à réfléchir. Je prenais une profonde inspiration, m’obligeant à calmé tout le bordel qui déferlais dans ma tête. - Qu’est-ce que tu veux toi ? Du lapin ? Ce m’arrive d’en manger, mais j’ai déjà gouté du renard, ce n’est pas mauvais. C’était du bluff et foutrement mal placé, jamais elle goberait ça ; histoire de faire plus réel je sortais mon poignard, sans quitter cette putain de saloperie du regard. Mon assurance avait beau être revenue, elle était caché très loin derrière. Mais peut être que cette soirée me ferra surmonter mon blocage envers ses envahisseurs de Grande Bretagne. Je ne devais pas rester sur cette obsession, ce n’est pas parce que je frappais un renard que je m’en prenais à Elle. Elle n’avait jamais parlé de son animal comme une fierté par rapport aux autres. Dès le printemps, quand je bondissais dans la prairie à la poursuite de mignon petit lapin, je tombais toujours sur cette fourrure orange écarlate, à partir de là, ils devenaient les rois d’Angleterre et moi le bouffon de notre Dame. Mais ce soir cela allait changer, c’était impossible de faire autrement, je n’avais pas le choix si c’était pour moi al seul façon de m’en sortir. Encore une leçon que je devais apprend avant d’être parfaitement autonome.

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Sujet: Re: Une affaire personnelle. Mais pas que ! (PV : Jasper) [Terminé] Mer 29 Oct 2014 - 12:26

Un vent glacial souffla sur la ruelle, nous faisant frissonner tous les deux. Il se tourna lentement vers moi et son visage perdit toute couleur lorsqu'il me vit. Il avait l'air effrayé, comme s'il avait vu un revenant. Pourtant, j'étais seule avec lui dans cette ruelle. M''avait-il reconnue ? Peu probable. Il chuta lourdement sur le sol, ces genoux rencontrant le bitume brutalement. Il tremblait, mais ça n'avait rien à voir avec le froid ambiant. -An… Ani ? bafouilla-t-il avec quelque chose comme de la crainte dans la voix. Il avait l'air terrifié par ma présence, il ne m'avait donc pas reconnue. Peut-être connaissait-il une autre renarde ? Une certaine Ani ? En tout cas, il n'avait pas l'air bien. Un petit quelque chose au fond de moi prit pitié de lui. Mais je secouai bien vite la tête pour m'éclaircir les idées. Il inspira profondément et me parla d'une voix rageuse : - Qu’est-ce que tu veux toi ? Du lapin ? Ca m’arrive d’en manger, mais j’ai déjà gouté du renard, ce n’est pas mauvais. Il n'avait pas l'air franchement convaincu de ce qu'il racontait et je doutais fortement qu'il ait un jour mangé du renard. Il me fixait toujours avec crainte et j'aurais mis ma main au feu qu'il avait eu une expérience traumatisante avec un vulpidé. Après tout, cette espèce était devenue de plus en plus courante au royaume uni ces dernières années, j'avais même entendu parler de renards sauvages qui pénétraient dans les maisons de la périphérie de Londres... J'espérai que je n'aurais pas à payer pour ce qu'un autre avait fait, mais de toute façon... J'était en mission, je ne pouvais pas me défiler ! Je me mis en position d'attaque, fermement campée sur mes antérieurs. Un grognement sourd s'extirpait de ma gorge, clairement menaçant. Il voulait se battre ? Pas de problème, nous allions nous battre ! Je fis un pas de côté, comme si je m'apprêtais à lui bondir dessus. Homme ou non, il restait une proie comme une autre. Ma queue balaya le sol d'un geste nerveux et mes oreilles se dressèrent vers l'avant, prête à réagir à tout instant s'il faisait un geste de travers. Devais-je reprendre forme humaine pour lui édicter ses droits avant d'intervenir ? Mauvaise idée, il risquait de s'enfuir ou pire, de me blesser. Si je le mettais hors d'état de nuire avant de parler, il serait probablement plus réceptif. En fait, il n'aurait pas tellement le choix !

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Sujet: Re: Une affaire personnelle. Mais pas que ! (PV : Jasper) [Terminé] Ven 31 Oct 2014 - 15:27

Je reconnaissais ce qu'elle faisait, j'avais vécu et j'avais été entraîné par un renard, sa position d'attaque ne m'intimidait pas plus que nécessaire. Ses muscles bandés et son grognement sourd m'indiquait qu'elle avait la ferme attention de se battre contre moi. Je devais vraiment me ressaisir, tout les renards que je croisais n'étais pas forcément Ani, d'ailleurs ce petit flash me faisait encore mal au crâne, je ne savais pas qu'il pouvait y avoir des brides de souvenirs incrustés au fin fond des entrailles de mon cerveau. Peut être devrais-je faire un petit tour dans une bibliothèque à la recherche de réponse à ce sujet, si j'arrive à me débarrasser de celle-là. Sa queue balayait nerveusement le sol et ses oreilles se penchèrent en avant, ce qui m'indiquait qu'elle était prête à riposter si j'avais dans l'idée de lui foncer bêtement dessus. Je prenais une profonde inspiration et tombait doucement à genou sur le sol, la neige avait une certaine couche, donc je ne sentais rien durant ma chute, puis je rangeais mon poignard tout doucement. Je marquais un temps de pose et regardais sa réaction, heureusement elle n'en profitait pas pour se jeter sur moi. Je sortais donc un petit bocal de la poche de mon manteau, de loin on pourrait dire que se bocal était vide, mais quand on le rapprochait de son visage ou voyait de petites bêtes à six pattes sauter sur les parois. Face à un renard j'étais toujours lâche, néanmoins celle-là aura un petit souvenir de moi avant de me voir disparaître. - Je ne vais pas te faire de mal, d'ailleurs là dedans, j'ai des bonnes petites protéines qui n'attendent que toi. J'ouvrais le bocal et la balançait non loin d'elle. En tant qu'animagus j'avais en plus des contraintes de l'hommes, les contraintes animales. En plus d'avoir une queue quand je me transformais, il y avait de très vilaines et petites puces qui se faisaient une joies de pomper ma vie partout sur mon corps. Pendant de grand moment de solitude, je passais mon temps à les capturer dans ce petit bocal et à y verser quelques goutes de mon sang, histoire qu'elles restent en vie, jusqu'à ce que j'en ai besoin. Détournement de l'attention, voilà ce qu'il me fallait pour m'échapper, et mes très chères petites puces faisaient parfaitement l'affaire. Sans perdre une seconde de plus, je partais en courant dans une rue perpendiculaire ; profitant de ne pas être dans son champ de vision, je me transformait en lévrier irlandais. Une fois sous ma forme animal, je partais au galop à travers les ruelles de Londres pour trouver un endroit où me cacher, voir même quitter la ville à patte s'il le fallait. Un jour, la confrontation serait inévitable, mais je ne savais pas si j'étais prêt, même si je savais qu'il ne fallait pas attendre d'être prêt pour affronter ses peurs ou ses fantômes.

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Sujet: Re: Une affaire personnelle. Mais pas que ! (PV : Jasper) [Terminé] Lun 3 Nov 2014 - 20:55

Il se laissa tomber à genoux sur le sol en rangeant son poignard. Aussitôt, je cessai de gronder, le fixant seulement avec une évidente méfiance. Puis il sortit un bocal de son manteau, ce qui m'inquiéta. Ce n'était certainement pas un pot de croquettes pur bœuf ! D'ailleurs, il avait l'air vide, ce pot. - Je ne vais pas te faire de mal, d'ailleurs là dedans, j'ai des bonnes petites protéines qui n'attendent que toi. "C'est ça. Prends moi pour un pigeon." Pensais-je en grognant de plus belle. Il ouvrit le bocal de verre et le jeta vers moi. Par réflexe, je m'écartai d'un bond, avant de m'apercevoir que le récipient contenait d'horribles petits parasites. Ah, il voulait m'infester de ses puces ? Quel horrible personnage ! La colère enfla en moi de façon exponentielle et je m'élançai en avant pour le rattraper alors qu'il s'enfuyait comme un lâche. Sale corniaud ! Heureusement que j'avais eu le réflexe de m'écarter, sans quoi j'aurais été agressée par un de ses parasites. Qui avaient goûté à son sang. Si ça se trouvait il était porteur de dragoncelle et j'aurais pu tomber malade ! Espèce de gros clébard écœurant ! Répugnant individu sans éducation ni principes ! Croyait-il m'échapper si facilement ? Simplement en prenant la fuite ? J'en avais traqué des plus coriaces que lui. Je n'avais même pas besoin de ralentir pour le pister, tant son odeur était... Présente. Je m'y étais accoutumée et la suivre était devenu aussi naturel que de respirer. Je le suivis à travers les ruelles les plus infâmes de cette partie de Londres, perdant peu à peu du terrain face à lui. J'étais d'avantage taillée pour les courses courtes et intenses que pour l'endurance et il en profitait. Qu'à cela ne tienne, je le prendrais par surprise. J'étais plus lente que lui, mais je finirais bien par le rattraper tôt ou tard. Cela me prit d'ailleurs le reste de la journée avant de me rapprocher à nouveau de ma cible. Il était arrivé à la périphérie de Londres, presque hors de la ville. Mais je n'en avais que faire : cette fois-là, je l'aurais. Je le suivrais des jours s'il le fallait, j'étudierais ses habitudes dans les moindres détails jusqu'à avoir l'occasion de le coincer. Pour ne pas me faire repérer pendant la nuit, je repris ma forme humaine et m'entourai d'un grand nombre de sortilèges de dissimulation afin de masquer ma présence. de la colline où je m'étais perchée, je pouvais le voir tout en lui étant invisible, dissimulée par mes barrières. J'étais résolue à lui mettre la main dessus, quitte à devoir camper là pendant plusieurs jours. Sous ma forme animale, je pourrais toujours chasser pour subvenir à mes besoins...

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Sujet: Re: Une affaire personnelle. Mais pas que ! (PV : Jasper) [Terminé] Mer 5 Nov 2014 - 20:39

Après avoir semé cette saleté de renarde, je parcourais toute la ville au triple galop. Je n’avais pas peur qu’elle me rattrape juste peur de ne pas savoir faire le premier pas, vers la fin de mon apprentissage. Si elle parvenait à me rejoindre, elle m’attaquerait forcément et là, il ne fallait pas faillir, je me devais de riposter sans hésitation. Au sommet de la colline, je m’asseyais et regardais les lumières de Londres illuminés le ciel. Le brouhaha me parvenait comme un chuchotement dans le vent, je fermais les yeux et humais l’air en quête d’une odeur particulière, celle d’une grosse vermine orange. Pourquoi cette renarde c’était prit à moi ? Elle devait me pisté depuis un moment, car en me voyant j’avais perçu dans son regard une lueur de détermination et surtout la satisfaction d’avoir atteint son objectif premier, mais le second était plus difficile à acquérir. Qu’est-ce que j’avais bien pu lui faire… Voler un truc peut être, ou alors j’ai tué son mari ? Non, ça me parait peut probable, ce ne doit être qu’une petite dérobation d’un bien personnel. Si je regardais le problème dans un autre angle, cela ressemblais plus à une traque, ce doit être quelque chose de plus obscure, déterminé à tous pour me trouver, moi. Certainement une professionnelle, j’avais déjà eu des vents de sorcier ou même moldu psychopathe qui nous prenait pour des genres de loup-garou mais pour tout les animaux et qui nous tuait pour nous empaillé comme trophée tel un lion. Mai moi franchement… Un chien garou ce n’est pas très glorieux comme oscar. Enfaite je me racontais n’importe quoi, elle ne pouvait pas être une traqueuse d’animagus comme elle en était une, jamais elle ne pourra me tuer, c’est la fatigue qui m’aura. D’ailleurs, il devait se faire tard, le mieux serait de dormir jusqu’au lendemain, de toute façon même elle devait avoir sommeil. Cela faisait plus de quarante-huit heures que je n’avais pas dormis, il était plus que nécessaire que je répare ce manque ou je ne ferais pas long feu. Je m’engouffrais dans un arbuste épineux, ce refuge de fortune me protégera un peu du froid. Je tournais plusieurs fois sur moi-même pour trouver le sol le plus confortable, puis je me roulais en boule. Je ne mis que quelque minutes à m’endormir et cela durerait surement jusqu’au matin.

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Sujet: Re: Une affaire personnelle. Mais pas que ! (PV : Jasper) [Terminé] Mer 5 Nov 2014 - 22:37

J'attendis longtemps avant de bouger. Les étoiles scintillaient d'une façon tout à fait fascinante et je me sentais bizarrement différente. La lune brillait si haut dans le ciel qu'elle semblait baigner le monde d'un halo de douceur, comme si elle caressait la terre du bout de ses doigts blancs. Assise dans l'herbe humide, sous ma forme humaine, j'étudiais les astres d'un œil distrait. Je me souvenais de ces moments de bonheur lorsque je travaillais en astrologie. Je n'avais pas des notes fabuleuses et ça m'intéressait bien moins que la métamorphose. Mais... Les étoiles, la lune, le soleil... Autant de phénomènes qui me semblaient bien plus magiques que tout ce que je pouvais faire avec ma baguette. Les admirer me procurait une sensation de bien être fabuleuse. J'aimais surtout la nuit, loin de la ville. L'animal en moi ne se sentait vraiment vivant qu'au plein air, à vagabonder sous le dôme nocturne. Soudain, une idée me vint. Exaltante, enivrante et savoureuse. Mes yeux dérivèrent du ciel jusqu'à ma proie, roulée en boule sous un arbuste. J'aimais jouer, sous ma forme animale comme sous ma forme humaine. J'aimais chasser, traquer ma proie et sentir sa peur alors qu'elle me savait proche. J'étais un prédateur rusé, intelligent et rarement perdant. Et cette nuit, Jasper m'avait présenté une des parties de chasse les plus intéressantes de mon existence. J'aurais pu profiter de son sommeil pour laisser tomber mes barrières et lui jeter un sort afin de le ramener au ministère. J'aurais dû faire simplement mon travail, l'attraper et le ramener afin qu'il soit jugé pour ses crimes. Mais... Mais j'avais une idée bien plus intéressante en tête. J'étouffai un petit ricanement, amusée de ce plan qui prenait lentement forme dans mon esprit. Il m'avait jeté des puces ? J'allais les lui secouer jusqu'à ce qu'il ne lui en reste plus une seule. Nous, renards, étions des créatures très propres et nous détestions les parasites. Nous avions même plusieurs techniques pour nous en débarrasser. Et aux yeux d'un vulpidé, rien n'est plus nuisible qu'une puce ou une tique. Il m'avait donc fait un affront mortel, que j'allais lui faire payer au centuple. Mais sans violence. Non, la finesse du renard exigeait d'avantage de doigté. J'envahirais son espace et ses pensées jusqu'à le rendre fou, jusqu'à ce que la simple vision d'une toison rousse le plonge dans la terreur. J'étais une renarde, et une sorcière. J'avais entre les mains un pouvoir immense, qui me permettrait de faire de lui ma marionnette. Il paierait pour m'avoir insultée. Il paierait pour m'avoir embrassée. Je me renfrognai à cette idée. Ce premier baiser volé était peut être encore pire que le coup des puces. Mais je m'occuperai de lui... Foi de renarde. Je me métamorphosai instantanément, ce qui fit tomber mes barrières. De toute façon, Jasper dormait et je n'avais aucun intérêt à le regarder ainsi. Je m'élançai dans la prairie, prête à mettre en marche la première partie de mon plan... Je ne mis pas longtemps à trouver ce que je cherchai : fraîche et appétissante, la piste d'un lièvre croisa ma route à peine quelques minutes après mon départ. Vive et agile, je ne mis pas plus d'un quart d'heure à l'attraper. Je lui brisai l'échine d'un coup de crocs avant de retourner vers Jasper. Une fois arrivée à proximité, je me servis du sang de ma proie pour dessiner un grand "A" juste devant lui, à quelques mètres à peine. Même s'il le voulait, il ne pourrait pas manquer mon dessin : l'odeur du gibier était tellement forte qu'il la sentait peut être déjà dans ses rêves... Je m'arrêtai plusieurs fois en cours de route pour vérifier qu'il ne se réveillait pas, mais son sommeil était de plomb. Sitôt que mon œuvre fut terminée, je traînai le lièvre sur plusieurs dizaines de mètres afin de laisser une trace bien nette, faite de sillons dans la poussière et de sang. J'abandonnai le cadavre au bout, reprenant forme humaine pour graver sur une pierre, à l'aide de ma baguette : "Je te retrouverai. Je te chasserai. Je te ferais payer. Je serai toujours derrière toi. Ouvres l'œil, mon toutou. A." J'espérai que mon petit message lui laisserait un goût amer dans la bouche. Il ne saurait probablement pas que cela venait de moi, car l'odeur de mes transformations successive et du lièvre que j'avais abandonné là masquaient mon parfum. Mais au moins, il saurait que j'étais après lui. Il craindrait de me voir arriver derrière son dos. Il serait anxieux à l'idée de croiser une fourrure rousse au détour d'un chemin. Je laissai un petit sourire carnassier m'échapper, avant de jeter un sortilège explosif dans sa direction pour le réveiller. Je me changeai aussitôt en renarde pour aller me cacher dans un trou de lapin que j'avais repéré non loin de là. J'étais plus menue que lui, qui n'arriverait jamais à entrer dans un tel terrier. Mais ma petite taille me donnait un avantage considérable pour me cacher. D'autant que ces galeries comportaient toujours plusieurs entrées : je pourrais donc m'enfuir sans problème au cas où il me repérerait. Dissimulée dans l'ombre, seul le reflet de mes yeux verts pouvait éventuellement être visible à qui savait où regarder. Ma queue remuait vivement, anticipant le plaisir de la traque qui ne tarderait pas.

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Sujet: Re: Une affaire personnelle. Mais pas que ! (PV : Jasper) [Terminé] Dim 9 Nov 2014 - 13:35

Je dormais aussi profondément qu'un dragon dans sa caverne, rêvant que je poursuivais un lièvre, son odeur me chatouillait les narines. Il sentait tellement bon, comme si son sang me caressait le museau, jamais je n'avais ressenti autant ma proie dans un rêve. Je lui courais après depuis un bon kilomètre, quand je fondis sur lui, prêt à le mordre, un grand bruit m'explosa aux tympans. Réveillé en sursaut, je bondis sur place, me prenant mes poils dans les épines de mon abri de fortune ; je me débattis quelques secondes et perdis quelques touffes de poils avant de m'extirper de ce pétrin. Quand je regardais autour de moi, je ne voyais pas le trace d'une explosion, néanmoins, la forte odeur du sang était présente. Je me retournais et constatais stupéfait qu'un grand « A » était marqué au sang, juste devant moi ;pas de doute, ce message m'étais clairement adressé. Pourquoi un « A »... C'était un signe révélateur de cette course poursuite qui m'étais arrivée hier, mais pourquoi ne pas m'avoir tué ? J'étais là, juste à côté, dans un profond sommeil réparateur. J'y réfléchirais plus tard, pour l'heure, il fallait que je suive cette piste qui était que trop évidente, on voulait m'emmener dans un endroit précis. Je ne pensais pas que c'était un piège, sinon elle m'aurait déjà abattue, la piste était trop forte et voyante pour qu'elle soit une malencontreuse coïncidence. Au bout de quelques pas, je découvrais un charmant lièvre plutôt dodu, qui avait eu le malheur de prendre un bol d'air frais, malheureusement pour lui, ce n'était pas la morsure du froid qui l'avait eu mais la morsure d'une flamme. Je profitais d'avoir de la nourriture sous les pattes pour la dévorer, tout en réfléchissant à ce grand « A ». Il n'y avait pas trente-six milles solutions, A comme Ani ou comme Arthur ; et ce n'est sans doute pas ce bon vieux Merlin qui m'avait envoyé son preux chevalier pour couper la tête de la bête du Gevaudan. Oh, je n'étais pas si méchant que ça, et si j'arrivais encore à me faire rire, c'est que je commençais à prendre le dessus sur toute cette histoire, La nuit m'avait portée conseil. Une fois la carcasse dévorée, je remarquais qu'il y avait un rocher juste à côté de moi, où quelqu'un c'était amusé à graver quelque chose : "Je te retrouveraiS. Je te chasseraiS. Je te ferais payer. Je seraiS toujours derrière toi. Ouvres l'œil, mon toutou. A." Je fus tout de suite soulagé en lisant « mon toutou », Ani ne m'avait jamais surnommé comme ça, elle ne m'appelait que « mon Chiot ». Néanmoins, je n'aimais pas du tout ce que m'avait écrit cette « A ». Si elle ne m'avait pas tué, c'est qu'elle voulait me faire mal, très mal. J'avais trop parlé dans la ruelle de Londres, elle avait certainement compris qu'une Ani m'avait beaucoup marquée dans le passé. Mais jamais elle ne m'avait fait du mal, je m'étais emporté dans la panique pour rien, même si savoir qu'une rouquine me courait après pour me faire du tord ne me réjouissait pas du tout. Si elle me traquait 24h/24, je ne pourrais plus aller aux combats illégaux, je devrais arrêter mes vols à Londres, c'est sans doute cela qui m'avait trahi. Il y a aussi les quelques meurtres que j'avais commis qui n'avaient pas du rester inaperçus aux yeux des spectateurs plus ou moins là. Il fallait que je me terre quelque part, là où l'on ne me soupçonnerait pas de me cacher, non, c'était une mauvaise idée, et puis si elle me suivait, elle verrait où je me cache. Je pense que le mieux à faire serait d'arriver à me calmer, de ne pas devenir paranoïaque et vivre comme si tout était normal en arrêtant mes délinquances. Peut-être que au bout de quelques semaines, elle s'ennuierait et me laisserait tranquille. Je reniflais attentivement le rocher, mais l'odeur du sang et de la poussière comblait toute trace, même si je décelais sur le sol quelques poils roux, c'était bien la furie de Londres qui m'avait fait ce message très explicite. En temps normal, je serais resté à Londres, mais dans ces circonstances, je ne pouvais pas vraiment y retourner sans avoir peur de me faire embarquer par je ne sais qu'elle psychopathe. Je m'asseyais et regardais le ciel, la soleil pointait à l'horizon ce qui rendait les nuages d'un bel orangé. Dans ces formes nuageuses, je distinguais une chevelure rousse, la dernière femme de ce type que j'avais croisé était Lizzy. Elle avait joué avec moi, puis ensuite c'était sauvée parce que le ministère l'avait demandée de toute urgence au secteur animagie. Et quelques heures après, une espèce de folle furieuse m'était tombée dessus dans les rues de Londres. Mon regard retombait sur le message du rocher, signé d'un grand A ; le vrai prénom de Lizzy s'avérait être Alyzea, A, comme Alyzea... Tout de suite, cela me paru très claire. Elle travaillait pour le secteur animagie du ministère, de mon côté, j'avais volé pas mal de gens cette semaine et évidemment, je n'avais pas été très prudent, j'ai toujours eu un certain relâchement pendant l'hiver. AH LA SALOPE !!! Furieux, je me retransformais humain, j'étais sûr qu'elle était toujours dans les parages, elle allait voir de quel bois je me chauffe. Je me retournais vers la rocher, comme je ne savais pas où cette petite froussarde se planquait et hurlais comme un enragé : - SORS DE TA CACHETTE, ESPECE DE SALE PUTE !!! Je dégainais ma baguette, près à la faire regretter tout ce qu'elle avait osé faire.

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Sujet: Re: Une affaire personnelle. Mais pas que ! (PV : Jasper) [Terminé] Lun 10 Nov 2014 - 0:49

A ma grande surprise, il dévora le lièvre que j'avais abandonné avant même de voir le reste. Il devait être affamé... Je reculai légèrement dans mon trou et m'assis, réfléchissant à toute vitesse. Je m'étais plus ou moins attendue à ce qu'il soit aux aguets, prêt à me sauter à la gorge. Je dus attendre qu'il termine son festin avant d'avoir droit à sa réaction. Il commença par avoir l'air soulagé. Comment pouvait-il être soulagé alors que je l'avais plus ou moins menacé de lui pourrir l'existence ? Je remuais les oreilles avec dépit, incapable de comprendre sa réaction. Puis, il sembla préoccupé. Visiblement, il s'attendait à quelqu'un d'autre que moi et ma signature lui avait ôté un poids. Était-il poursuivi par plus dangereux (et plus mortel...) que je ne pourrais jamais l'être ? Cette idée fit retomber ma colère comme un soufflé. Après tout, je ne savais rien de lui. Si ce n'est qu'il avait commis quelques vols et qu'il séduisait les demoiselles pour les détrousser. Cela ne faisait pas de lui un meurtrier ou quoi que ce fût du même acabit. Je restais assise sur mon derrière à réfléchir à mes différentes options, pendant qu'un combat intérieur semblait se dérouler en lui. J'avais deux... Non, trois solutions. Premièrement, j'agissais en bonne petite employée du ministère, je lui mettais la main dessus pour l'envoyer un prison. Deuxièmement, je poursuivais mon plan machiavélique pour le rendre à moitié dingue (quoi qu'il n'ait peut-être pas besoin de mon aide pour ça) et le chassais jusqu'à ce que mort s'ensuive. Soit... J'essayais de remettre mes idées en place et d'agir plus humainement. J'était toujours furieuse qu'il m'ait embrassée sans autorisation et qu'il soit l'un de ceux contre qui je devais lutter chaque jour, mais... A vrai dire, j'étais peut être aussi coupable que lui. Enfin, presque. Je n'avais volé personne, moi. Mais j'avais plus ou moins essayé de le séduire avec mes faibles moyens et je n'avais pas vraiment été contre le fait qu'il m'embrasse, au premier abord. Au contraire... J'avais seulement compris que nous ne cherchions absolument pas la même chose et j'avais voulu laisser tomber l'idée avant de la mettre en œuvre. Je cherchais l'amour, et lui le sexe. Ca, c'était pour le premier point. Ensuite, quant au fait qu'il m'ait trompée sur sa nature... D'une part, il ne pouvait pas savoir quel était mon métier. D'autre part, il n'avait jamais rien dit qui puisse me laisser penser que j'avais à faire à un homme honnête et droit. Il ne m'avait pas menti, ce qui était déjà un tort de moins à ma charge. Et puis, c'était à moi de faire plus attention à mes rencontres... Si tout le monde se pavanait dans la rue en récitant son CV, ce serait vite invivable. J'aurais dû m'intéresser d'avantage à lui avant de m'imaginer des choses. Je soupirai en me grattant derrière l'oreille. Une de ses fichues puces avait d'û m'atteindre. Cela, par contre, était entièrement de sa faute. Je n'avais rien fait pour qu'il me balance ces bestioles à la figure. En tant que renarde, j'étais outrée d'une telle mesure. J'étais bonne pour prendre un bain prolongé afin de les faire partir, ces parasites ! Je reniflai en regardant de nouveau vers lui. Après cette prise de conscience, je regrettais mon attitude. Ma dernière position serait donc de le laisser tranquille. A la condition qu'il aille jouer ailleurs qu'à Londres. Ce n'était pas très professionnel, mais au moins je n'aurais rien à me reprocher. Il serait toujours temps de lui mettre la main dessus si je le croisais à nouveau après cet avertissement... Le soleil commençait à se lever par-dessus l'horizon, colorant le ciel d'une douce lumière orange. J'adorais le soleil, comme tous les astres. Son effet apaisant prit immédiatement effet et je me résignais à sortir de ma cachette. Pas vraiment pour m'excuser, plutôt pour mettre les choses à plat. J'avais agi de manière inconsidérée et j'en prenais l'entière responsabilité. Il serait en colère, très probablement. Et à raison. Mais je ne lui avais pas vraiment fait de mal et il ne pouvait l'ignorer. Après tout, si j'avais voulu, j'aurais pu lui régler son compte pendant qu'il dormait. Je pourrais toujours tenter de lui expliquer mon point de vue de façon plus ou moins logique. Même s'il ne m'écouterait probablement pas, j'aurais eu du mal à me regarder dans un miroir après ça... Cette crise de colère était tout bonnement ridicule et il ne tenait qu'à moi de réparer mes bêtises, comme la sale gamine capricieuse que j'avais été l'espace d'une journée. J'étais en train de m'extirper de mon trou lorsqu'il se mit à hurler, à ma plus grande surprise : - SORS DE TA CACHETTE, ESPECE DE SALE PUTE !!! N'était-ce pas un peu (carrément ?) excessif ? Je n'avais pas été tendre, mais il exagérait tout de même nettement. Je pris une inspiration avant de retrouver ma forme humaine en m'avançant vers lui. Je laissais ma baguette soigneusement cachée dans son étui, bien attachée à ma ceinture dans le dos de ma veste et levai les mains en signe de paix. Mon cœur battait tellement fort dans ma poitrine que j'avais l'impression qu'il finirait par me briser les côtes. J'avais peur, mais je ne devais pas le montrer. Faisant preuve d'un courage qui n'aurait pas démérité chez les Gryffondor, je m'avançai jusqu'à être à une dizaine de mètres de lui. Je le fixai un instant, partagée entre l'envie de m'enfuir en courant et ma décision de mettre les points sur les i. Finalement, je me résignai et baissai la tête devant lui, ma tignasse rousse dégringolant sur mes épaules alors qu'il ne devait voir que ma nuque. Comme je l'aurais fait sous ma forme animale face à une créature que je reconnaissais comme étant supérieur, je restai quelques instants dans cette position avant de lâcher d'une voix tendue : "Je suis désolée de ce que j'ai fait, je suis allée trop loin ! Je ne vous veux pas vraiment de mal, j'étais juste... Furieuse. Et quand j'ai compris à qui je devais imputer toutes ces plaintes... J'ai perdu les pédales. Londres est sous ma responsabilité et je dois la protéger des attaques des animagus mal intentionnés. Pardon." Je fermai les yeux, les poings serrés. Après une longue expiration, je commençai à me redresser, prête à saisir ma baguette au moindre mouvement suspect.

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Sujet: Re: Une affaire personnelle. Mais pas que ! (PV : Jasper) [Terminé] Lun 10 Nov 2014 - 22:42

Au bout de quelques minutes, elle apparue sous forme humaine et s’arrêta à quelques mètres de moi. Elle n’avait pas l’air de faire la fière maintenant, se cachant piteusement sous sa crinière rousse. Au moins, elle n’avait pas perdue de temps à sortir de son trou la pouliche. Je me demandais bien ce qu’elle serait capable de me pondre comme « excuse », et encore, ça, c’est si j’avais de la chance, ou qu’elle était bien éduquée. D’une voie tendue elle me dit : "Je suis désolée de ce que j'ai fait, je suis allée trop loin ! Je ne vous veux pas vraiment de mal, j'étais juste... Furieuse. Et quand j'ai compris à qui je devais imputer toutes ces plaintes... J'ai perdu les pédales. Londres est sous ma responsabilité et je dois la protéger des attaques des animagus mal intentionnés. Pardon." Je soupirais, elle avait l’air d’être sincère, j’avais été un peu stupide de m’emporter aussi violemment, mais c’est qu’elle m’avait fait peur. Je m’efforçais de repousser mes sentiments de honte, car elle méritait de recevoir une petite punition. On ne s’amusait pas à manipuler un hors la loi sous prétexte qu’il volait des vieille femmes riches jusque sous leurs rides, elle n’avait qu’à me mettre ne prison, me tuer ou me couper les mains. Quoiqu’il en soit, la tuer ou la torturer serait inutile, aussi futile que son idée de me « traumatiser », ce qui avait quand même assez bien marché. Jamais je n’aurais du lâcher prise aussi facilement, j’ai baissé mes défenses et je me suis laissé aller, jamais je n’aurais du faire ses stupides erreurs. Une fois cette histoire terminée, j’allais procéder à un petit changement, quitte à bouleversée toutes mes habitudes. Je pris une profonde inspiration histoire d’essayer d’évaporer la colère toujours en moi. -Bon, si tu veux on va faire un deal. Tu me laisse tranquille, je te donne un nom. Tu supprime mon dossier au ministère, je ne commets plus de vols à Londres et ses alentours. Ca te va ? J’espérais que ce petit pacte l’arrangeait tout aussi bien que moi, elle aurait quelqu’un à mettre en prison et effacée mon identité du ministère me libèrerait de cette grosse laisse qui commençait à se resserrer autour de mon cou. Si elle le désirait je pourrais lui donner plus de nom, mais pas indéfiniment sinon je risquerais de me faire interpeler par ses dits voleurs. Toujours baguette en main je me méfier des gestes qu’elle pourrait commettre, prêt à riposter comme il le fallait.

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Sujet: Re: Une affaire personnelle. Mais pas que ! (PV : Jasper) [Terminé] Mar 11 Nov 2014 - 1:39

Il n'eut pas la réaction violente que je craignais. Tout d'abord, il se contenta de soupirer, ce qui m'incita à me remettre droite. au moins, il n'avait plus l'air aussi enragé que quelques instants auparavant. J'étais un peu rassurée par son attitude. Il ne semblait pas vouloir me tuer et c'était déjà ça de gagné. Il inspira profondément avant de s'adresser à moi. -Bon, si tu veux on va faire un deal. Tu me laisse tranquille, je te donne un nom. Tu supprime mon dossier au ministère, je ne commets plus de vols à Londres et ses alentours. Ca te va ? Je fronçai les sourcils, suspicieuse. Était-il honnête ? C'était bien facile de promettre quelque chose de ce genre comme ça et de n'en faire qu'à sa tête ensuite... Surtout venant d'un malfrat dans son genre. Je ne pouvais pas tenir ses propos pour parole d'évangile, alors comment savoir ? Il tenait fermement sa baguette, comme s'il s'attendait à ce que je l'attaque ou allez savoir quoi. J'avais bien fait une stupidité, mais je m'étais excusée... Et je ne risquais pas de me frotter de nouveau à lui pour l'instant. Je lâchai d'une voix triste : "Si j'avais vraiment eu envie de t'attaquer ou de te blesser je l'aurais fait pendant que tu dormais à poings fermés. Tu serai mort ou emprisonné et moi j'aurai assuré ma place au sein du ministère. Tu as commis suffisamment de crimes pour que ta capture suffise à m'assurer la promotion dont je rêve... Mais tu es comme moi... Tu ne fais jamais ce qu'on attend de toi, pas vrai ?" Je me rendis soudain compte que je l'avais tutoyé sans réellement y penser et me mis à rougir furieusement, gênée de cette situation. C'était un criminel, par Merlin ! Et en plus je venais de me confier plus ou moins à lui. Stupide, stupide, stupide ! Je me fustigeai intérieurement de ma bêtise avant de reprendre un air plus ou moins neutre. Je soupirai et ajoutai doucement : "Je veux bien faire ce... Deal... Avec toi, mais je ne suis pas sûre que tu tiendras vraiment ta promesse de rester tranquille à Londres. Comment puis-je avoir la preuve que tu sois digne de foi ?"

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Sujet: Re: Une affaire personnelle. Mais pas que ! (PV : Jasper) [Terminé] Mar 11 Nov 2014 - 21:34

Elle avait l’air de trouver tout cela très louche, c’était tout à fait normal si on prenait la peine de voir la scène de son point de vue. "Si j'avais vraiment eu envie de t'attaquer ou de te blesser je l'aurais fait pendant que tu dormais à poings fermés. Tu serais mort ou emprisonné et moi j'aurai assuré ma place au sein du ministère. Tu as commis suffisamment de crimes pour que ta capture suffise à m'assurer la promotion dont je rêve... Mais tu es comme moi... Tu ne fais jamais ce qu'on attend de toi, pas vrai ?" Ca voix était triste, je ne comprenais pas vraiment pourquoi. C’est vrai la situation était bizarre, mais en aucun cas triste. Elle devait sûrement être lasse de tout ça. J’étais comme elle… Comment ça ? Certes, on était tout deux des animagus, des canidés, des chasseurs, mais sinon on n’avait pas grand chose en commun. Je réfléchissais à la dernière phrase qu’elle venait de dire, pourquoi pensait-elle ça ? Ce n’est pas parce que je volais et je tuais, que je n’avais pas d’honneur… Soudain, je la voyais rougir, à quoi pouvait elle bien penser, ce n’était franchement pas le moment, surtout après le râteau qu’elle m’avait servie en début d’après midi. Elle se ressaisie aussitôt et soupira avant d’ajouter doucement : "Je veux bien faire ce... Deal... Avec toi, mais je ne suis pas sûre que tu tiendras vraiment ta promesse de rester tranquille à Londres. Comment puis-je avoir la preuve que tu sois digne de foi ?" Je me renfrognais face à ses remarques, comment pouvait telle penser que je n’avais aucune parole ?! Pour qu’il elle me prenait, franchement… Je n’étais pas un de ses bâtards perdu au milieu de la ville à faire de son mieux pour s’en sortir en faisant des boulots ingrats… Je décidais de ranger ma baguette, sans la quitter du regard, je la méprisais de me prendre pour un moins que rien. Me tutoyer ne me dérangeais absolument pas, au contraire elle me mettait sur le même pied d’égalité, elle devait être elle aussi une sorte de croisée rejetée… Je lançais d’une voix sèche : - Qu’est-ce que tu insinue en disant : « Tu ne fais jamais ce qu'on attend de toi » ? Avant qu’elle réponde, je lui coupais la parole, histoire qu’elle ai un minimum confiance en moi. J’espère que cela suffirait pour qu’elle soit bien apprécié par ses supérieurs pour la rapprocher de sa petite promotion qu’elle rêve tant. - Son faux nom est Monsieur Verlaine, il traîne dans la rue contre le magasin des costumes empaillés, non loin de celui des Weasley, il y est de 16h30 à 18h45, mais il faut arriver par la rue de derrière la où il se méfie le moins, au niveau d’un tournant où il y a une sorte de tunnel d’un entrer d’immeuble. Il a un piercing rouillé en forme de boucle à l’oreille gauche. Il revend tout ce qui peut donner l’heure ou sorte de médaillon qui s’ouvre.

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Sujet: Re: Une affaire personnelle. Mais pas que ! (PV : Jasper) [Terminé] Mer 12 Nov 2014 - 20:26

Aussitôt, il se mit à grimacer, visiblement vexé par mes interrogations. Cela ne l'empêcha pas de ranger sa baguette, sans cesser de me fixer une seconde. Je l'avais offensé et cela pouvait se comprendre. J'insinuais plus ou moins qu'il était indigne de foi et après coup, j'aurais moi aussi été mécontente d'un tel manque de confiance. Mais bon, en même temps, il n'était pas vraiment blanc comme neige alors ma méfiance était aussi compréhensible que sa mauvaise humeur. Il me lança sèchement : - Qu’est-ce que tu insinue en disant : « Tu ne fais jamais ce qu'on attend de toi » ? Honnêtement ? C'était une impression, au vu de ce que nous avions déjà vécu tous les deux. J'allais me justifier mais il me coupa la parole, continuant d'une voix où perçait toujours l'irritation. - Son faux nom est Monsieur Verlaine, il traîne dans la rue contre le magasin des costumes empaillés, non loin de celui des Weasley, il y est de 16h30 à 18h45, mais il faut arriver par la rue de derrière la où il se méfie le moins, au niveau d’un tournant où il y a une sorte de tunnel d’un entrer d’immeuble. Il a un piercing rouillé en forme de boucle à l’oreille gauche. Il revend tout ce qui peut donner l’heure ou sorte de médaillon qui s’ouvre. Monsieur Verlaine ? Je fronçai les sourcils, car cela me disait quelque chose. Je connaissais bien cette rue, puisque j'habitais juste à côté et je l'avais déjà vu à une ou deux reprises, ce fameux revendeur au piercing. Il avait même tenté de me faire acheter une de ses breloques une fois. Je n'avais rien dit sur le moment parce que ce n'était pas vraiment mon secteur, mais... Cela me prouvait au moins la bonne foi de Jasper. Il était donc sincère et cela me rassura un peu. Je lâchai d'une voix tendue : "Je vois de qui tu parles. Merci de l'info. Et excuses-moi d'avoir douté de ta sincérité, mais tu n'es pas vraiment... Fréquentable, disons. Je ne veux pas risquer ma place, tu comprends... Ce travail, c'est toute ma vie." Et si je le perdais, je n'aurai plus rien. J'avais toujours été trop renfermée pour nouer de véritables relations sociales et cela pouvait s'avérer très dangereux d'un point de vue professionnel. Je trouverais sans doute facilement une place en tant que professeur de métamorphose ou dans Le Mensuel si j'en avais besoin, mais... Mon poste était parfois tellement passionnant ! Je secouai la tête pour penser à autre chose et répondis à sa question de but en blanc. "Tu ne fais jamais ce qu'on attend de toi, parce que tu es impulsif. Tout à l'heure quand tu m'as hurlé de sortir de ma cachette, je m'attendais à ce que tu m'attaques. Que tu me jettes un sort ou pire. Mais tu ne l'as pas fait. Et hier dans la ruelle... Le coup des puces ? Je t'avoue que je ne m'en remets toujours pas. Qui aurait bien pu prévoir ça ?" Je laissais échapper un sourire : après coup, le principe était assez... Amusant. Bombardée par des puces, franchement. Rien que du fait d'en parler, j'avais envie de me gratter. Fichue idée que voilà ! Je résistai à l'impulsion de glisser ma main dans ma tignasse, histoire de ne pas me couvrir de ridicule et continuai mes explications. "Honnêtement, sous nos formes animales, tu as un net avantage sur moi. Sans parler de nos formes humaines. On ne peut pas vraiment dire que je sois très imposante, tu fais plus d'une tête et demie de plus que moi. Je suis peut être plus agile et douée en métamorphose mais ta force et ton endurance jouent pour toi, sans compter que tu dois connaître un ou deux sortilèges dont je n'ai probablement même pas entendu parler. Dans un combat... Je pense que tu m'aurais vaincue. Et sans trop de peine, en plus. Mais tu n'en profites pas. Et ça, c'est aussi inattendu. J'ai eu l'occasion de traquer pas mal de non-déclarés depuis que je suis en poste et tu es le seul qui n'ait pas essayé de m'écraser comme une mouche. En général, je n'en sors jamais indemne. Donc, me proposer un arrangement, c'est... Inédit." Je terminai ma tirade en me redressant, levant les yeux vers le soleil qui nimbait le monde d'une douce lueur orange. L'orange m'apaisait presque autant que le bleu. Mes deux couleurs fétiches, le bleu de Serdaigle et le roux de ma fourrure. Je pris une grande inspiration, avant de proposer d'une voix tendue : "Je te propose un pacte magique. Histoire d'être sûrs que nous tenons nos engagement, aussi bien pour toi que pour moi. Après tout, rien ne peut te garantir que je sois de bonne foi. Tu dois être aussi suspicieux que moi... Qu'est-ce que tu en penses ?"

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Sujet: Re: Une affaire personnelle. Mais pas que ! (PV : Jasper) [Terminé] Sam 15 Nov 2014 - 14:08

"Je vois de qui tu parles. Merci de l'info. Et excuses-moi d'avoir douté de ta sincérité, mais tu n'es pas vraiment... Fréquentable, disons. Je ne veux pas risquer ma place, tu comprends... Ce travail, c'est toute ma vie." Comment ça je n'étais pas fréquentable ? J'avais fréquenté quelques élèves de Poudlard et je n'avais eu aucun problème, sauf un, mais c'était un voleur de viande. Est-ce qu'ils vont devenir des délinquants suite à ma rencontre ? Ils avaient effectivement l'air perturbés, surtout le voleur de viandes séchés, à quoi cela aurait bien pu lui servir... On commence par voler les chiens, ensuite ce sera le sac des vieilles dames puis des commerces à Pré-au lard et plus tard Gringgot's ! Son travail, c'était toute sa vie, donc si elle ce faisait renvoyer, elle mourrait ? Quelle étrange idée, elle devait être une grosse alcoolique, encore plus que moi. Et moi, comment je faisais pour vivre sans travail ? Oui, parce que soyons franc, je ne travaillais pas, je crapulais. "Tu ne fais jamais ce qu'on attend de toi, parce que tu es impulsif. Tout à l'heure quand tu m'as hurlé de sortir de ma cachette, je m'attendais à ce que tu m'attaques. Que tu me jettes un sort ou pire. Mais tu ne l'as pas fait. Et hier dans la ruelle... Le coup des puces ? Je t'avoue que je ne m'en remets toujours pas. Qui aurait bien pu prévoir ça ?" Ah... L'impulsivité ça avait du bon, surtout pour épater les jeunes dames, toujours aussi accrochées au rationnel et à ce qu'on leurs avaient bêtement appris en cours et auprès de leur parents, alors qu'il y avait des tonnes de façon de les charmer et de riposter face à leurs fureurs sulfurantes. Au moins, la personne qui aurait peut être la chance de vivre avec moi ne pourrait jamais s'ennuyer, j'étais impulsif, polyvalent et non violent ! Car elle pouvait croire ce qu'elle voulait, je ne frappais jamais les femmes, sauf celles qui n'en n'était pas réellement. "Honnêtement, sous nos formes animales, tu as un net avantage sur moi. Sans parler de nos formes humaines. On ne peut pas vraiment dire que je sois très imposante, tu fais plus d'une tête et demie de plus que moi. Je suis peut être plus agile et douée en métamorphose mais ta force et ton endurance jouent pour toi, sans compter que tu dois connaître un ou deux sortilèges dont je n'ai probablement même pas entendu parler. Dans un combat... Je pense que tu m'aurais vaincue. Et sans trop de peine, en plus. Mais tu n'en profites pas. Et ça, c'est aussi inattendu. J'ai eu l'occasion de traquer pas mal de non-déclarés depuis que je suis en poste et tu es le seul qui n'ait pas essayé de m'écraser comme une mouche. En général, je n'en sors jamais indemne. Donc, me proposer un arrangement, c'est... Inédit." Qu'est-ce que j'avais bien pu lui faire pour qu'elle me complimente ainsi ? Pas étonnant qu'on se mettait à leurs hurler dessus, si c'était pour qu'elles viennent nous lécher les pieds de cette façon. Je ne pouvais m'empêcher de sourire. C'était beaucoup trop de compliments d'un coup, une femme qui c'était faite une place dans le ministère ne devrait pas se rabaisser autant face à un homme crapuleux tel que moi. Ou alors, elle avait tellement peur que je refasse une crise d'impulsivité qu'elle détendait mes nerfs d'une parole experte... le ministère était peut être stupide, mais les jeunes recrues savaient sortir des nouveautés inattendues. Après, si elle avait l'habitude de se faire massacrer à chaque mission par un animagus farrouchon, mon cas avait du la déséquilibrer dans ces manies, peut être aurait elle préféré que je la frappe ? Salut, je t'explique, je suis un animagus non déclaré, certes, mais je suis gentil avec les jolies madames... Non mais franchement, les hommes n'avaient plus aucune éducations envers les dames, même si elles désintégraient notre patience d'une rapidité extravaguent, elles ne méritaient pas de se faire tabasser à tout bout de champ. "Je te propose un pacte magique. Histoire d'être sûrs que nous tenons nos engagement, aussi bien pour toi que pour moi. Après tout, rien ne peut te garantir que je sois de bonne foi. Tu dois être aussi suspicieux que moi... Qu'est-ce que tu en penses ?" Un pacte magique... Je n'aimais pas le mot pacte, cela voulait dire être lié à quelqu'un et si j'étais lié, on pourrait me pister plus facilement. Ca ne me dérangeais pas vraiment, tant qu'elle ne jouait pas le pot de colle, mais pour mes petites affaires de combats illégaux cela allait me donner du fil à retordre ; rien que d'être en sa compagnie me m'était en danger, ils pourraient penser que je complotais avec le ministère, et là, leur seule solution était la plus fatale. J'avais déjà entendue les rumeurs qui circulaient sur les animagus non déclarés, qui participaient aux combats, qui s'exposaient un peu trop au ministère, ils n'avaient pas le temps de se retransformer qu'ils étaient déjà mort, et je n'avais pas du tout envie que cela m'arrive. Je soupirais, de toute façon si je refusais elle n'allait plus se décoller de mes semelles alors autant lui offrir ce qu'elle voulait, et puis, peut être qu'en se rapprochant d'elle, j'aurais une seconde chance... Je m'asseyais en tailleur, histoire de préserver mes forces et qu'on soit un peu plus à l'aise que deux blocs de pierre qui se font face, c'est vrai, si on allait se lier autant devenir un minimum amicaux l'un envers l'autre. - C'est vrai qu'en ce moment je suis impulsif, j'ai du travail sur moi à faire. Mais beaucoup de choses arrivent en peu de temps. Mais, quoi que tu penses, je ne frappe pas les femmes, sauf si elles exagèrent... Et malgré ce que tu as fait, cette limite n'a pas été atteinte. Prend le en compte. Je restais souriant, autant prendre cette situation de manière positive ; en effet, j'allais me lier avec une femme, c'était un peu comme si on allait se marier. Je trouvais cette idée vraiment étrange, moi marié ?! Qui l'aurait cru ! J'espère que cette aventure n'allait pas engendrer de petits chiots, quoi que... Un mélange de nous deux ferait d'eux des beautés irrésistibles, tout le monde fonderaient à leur passage. Un carnage parmi la gente masculine et féminine qui ferait un vrai essor dans la société de Londres. Lernak, deviendrait un nom réputé pour son charme et son élégance sans égal, sans oublier sa vaillance et son courage face aux combats. Ma tête allait bientôt peser dix kilos si je continuais à la nourrir de cette façon. - Je pense que ce serait une des idées les plus sûr et rationnelle que nous avons... Néanmoins, j'aimerais que tu m'explique bien tout ce que se pacte importe et apporte à chacun de nous. Ses limites, sa durée et s'il affecte notre façon de penser. Je voulais bien m'engager là dedans, mais pas sans être en parfaite connaissance de tout ce que cela impliquerait. Je ne voulais pas faire de sacrifice inutile ou me retrouver enchaîné au ministère jusqu'à ma mort. Qui arriverait très vite si les Rapporteurs venaient à entendre ce genre de conversation...

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Sujet: Re: Une affaire personnelle. Mais pas que ! (PV : Jasper) [Terminé] Lun 12 Jan 2015 - 15:01

HRP: Manifestement, il était en pleine réflexion. Mon idée lui avait donné du grain à moudre... Au moins il semblait y penser sérieusement, ce qui m'étonna un peu venant de lui. Il soupira soudain, comme s'il venait de prendre une décision désagréable. Quoi qu'il soit en train de penser, ça n'était probablement pas très plaisant. Il s'assit en tailleur et sembla visiblement plus à l'aise. Je l'imitai histoire de ne pas rester plantée là comme un piquet à le regarder en chien de faïence. Il répondit alors : - C'est vrai qu'en ce moment je suis impulsif, j'ai du travail sur moi à faire. Mais beaucoup de choses arrivent en peu de temps. Mais, quoi que tu penses, je ne frappe pas les femmes, sauf si elles exagèrent... Et malgré ce que tu as fait, cette limite n'a pas été atteinte. Prend le en compte. La limite devait donc être relativement élevée. Ce qui était déjà un bon point ! Il souriait, en plus ! Voilà qui était plutôt curieux. Un léger amusement se mit à briller dans ses yeux, comme s'il songeait à quelque chose de remarquablement amusant. Je haussai le sourcil, curieuse, mais ne dis rien. Il finit par ajouter : - Je pense que ce serait une des idées les plus sûr et rationnelle que nous avons... Néanmoins, j'aimerais que tu m'explique bien tout ce que se pacte importe et apporte à chacun de nous. Ses limites, sa durée et s'il affecte notre façon de penser. Je réfléchis un instant afin de mettre mes idées au clair. Il ne s'agissait pas de répondre à la légère. Après tout, c'était un engagement aussi important pour lui que pour moi... "Dans les formes, ça ressemble un peu à un serment inviolable, mais pas uniquement. C'est plus complexe que ça. Niveau fonctionnement, c'est simple, on prononce chacun notre tour l'engagement que l'on prend vis-à-vis de l'autre puis on s'entaille la paume de la main avec un sortilège, "Sanguis Foederis". Le nommer directement là où tu souhaites le faire agir suffit. Il n'y a pas de geste particulier. Lorsqu'on se serrera la main, le pacte sera scellé et il sera impossible de revenir en arrière. Il faut être très précis dans l'engagement que l'on souhaite prendre afin de ne pas s'engager à quelque chose d'impossible à réaliser. J'ai entendu parler d'un père qui avait promis qu'il n'arriverait rien de grave à son fils. Lorsque celui-ci est tombé amoureux, la promesse a été rompue et le père est mort. " Je m'arrêtai un instant, le jaugeant du regard avant de terminer : "Selon ce que l'on souhaite, les effets diffèrent. Par exemple, si je promets d'empêcher que tu sois jugé et condamné pour tes crimes par le ministère, à chaque fois que tu risques de te faire arrêter je le saurais et je serais attirée vers l'endroit où tu te trouves, ce qui me permettra de tenir ma promesse. Si je promets de... Je ne sais pas moi... Toujours te nourrir lorsque tu auras faim, je saurais quand ce moment arrive et je préparerai ce qu'il faudra, tout en sachant où aller pour te donner à manger. Ce n'est qu'une supposition, bien sûr. Il est hors de question que je promette une chose pareille." J'avais grimacé avant même de finir ma phrase à l'idée qu'il puisse envisager quelque chose de ce genre. Il était rigoureusement hors de question que je fasse ce genre de choses. Im-Po-Ssible. Je secouai la tête pour éclipser cette idée saugrenue et m'intéressai à nouveau à mon interlocuteur. J'ignorais ce qu'il pourrait bien penser de ça, mais au moins j'allais bientôt être fixée...

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Sujet: Re: Une affaire personnelle. Mais pas que ! (PV : Jasper) [Terminé] Lun 12 Jan 2015 - 19:49

Elle m'imita et s'assit à son tour en tailleur, c'était une bonne chose, elle voulait elle aussi revenir à une situation neutre, prêt à parler. Je la laissais réfléchir, c'est vrai que ça avait l'air d'être un sort beaucoup plus engagé qu'il me semblait l'être. "Dans les formes, ça ressemble un peu à un serment inviolable, mais pas uniquement. C'est plus complexe que ça. Niveau fonctionnement, c'est simple, on prononce chacun notre tour l'engagement que l'on prend vis-à-vis de l'autre puis on s'entaille la paume de la main avec un sortilège, "Sanguis Foederis". Le nommer directement là où tu souhaites le faire agir suffit. Il n'y a pas de geste particulier. Lorsqu'on se serrera la main, le pacte sera scellé et il sera impossible de revenir en arrière. Il faut être très précis dans l'engagement que l'on souhaite prendre afin de ne pas s'engager à quelque chose d'impossible à réaliser. J'ai entendu parler d'un père qui avait promis qu'il n'arriverait rien de grave à son fils. Lorsque celui-ci est tombé amoureux, la promesse a été rompue et le père est mort. " Ah oui, quand même, je ne m'attendais pas à ce qu'il soit aussi pointilleux. La magie c'était vraiment fourbe, il suffisait de parler et se saigner un peu pour finir en grain de sable au premier pas de travers. « Impossible de revenir en arrière », c'était donc définitif ? Donc, elle aussi se condamnait à jouer les nounous, ce pacte allait être décisif pour nos deux vies, chacun de nous étaient près à sceller notre destin. Mais qu'avait elle à gagner ? Moi, on peut dire que ça m'empêcherait d'être condamné au ministère, mais elle ? Il était vrai que si elle n'acceptait pas et qu'elle voulait me dénoncer je la tuerais sans problème, mais bon il y avait peut être une autre raison, plus personnelle ? "Selon ce que l'on souhaite, les effets diffèrent. Par exemple, si je promets d'empêcher que tu sois jugé et condamné pour tes crimes par le ministère, à chaque fois que tu risques de te faire arrêter, je le saurais et je serais attirée vers l'endroit où tu te trouves, ce qui me permettra de tenir ma promesse. Si je promets de... Je ne sais pas moi... Toujours te nourrir lorsque tu auras faim, je saurais quand ce moment arrive et je préparerai ce qu'il faudra, tout en sachant où aller pour te donner à manger. Ce n'est qu'une supposition, bien sûr. Il est hors de question que je promette une chose pareille." Elle grimaça à cette simple idée, j'échappais un sourire, c'était assez drôle de me dire qu'elle mourrait si j'avais faim une seule seconde, elle ne pourrait plus me quitter, surtout que nous les hommes, ont à une faim infinit ! Enfin breff, finit de rire, c'était un moment très important et si je ne mettais pas les choses bien au clair je pourrais mourir pour une erreur inattendue. Je sentais son regard sur moi, elle attendait ma réponse. Beaucoup de questions se bousculaient dans mon esprit, je devais voir le problème sous toutes ses formes, surtout me connaissant. Le mot voler pouvais signifier beaucoup trop de chose. Après peut être plusieurs minutes, je me décidais à parler. - Si je promet de ne plus voler à Londres, il faut que je sois plus précis ? Parce que j'imagine que si je transplane, c'est comme voler. J'enchaînais les questions pour un gain de temps. Toute façon si elle était au ministère elle avait surement l'habitude. Et si, par exemple, un homme fait tomber un objet précieux par terre sans s'en rendre compte, et que moi je le vois et je garde l'objet, c'est du vol ? Imaginons que je sois avec une fi... Femme et qu'on boit beaucoup et qu'il s'avère qu'elle ne l'ait jamais fait et qu'en temps normal elle m'aurait dit non, Est-ce que ça compte comme si je lui avais volé sa... Pureté ? Je réfléchis un moment et lui laissais le temps d'accumuler mes questions, j'en avais d'autres encore, il fallait que je sois sûr de ce que je devais dire. - Le mieux serais que je promette de ne plus voler d'objet à Londres à mon insu. Parce que si quelqu'un me drogue ou me fait subir le sortilège de l'imperium et que cette personne m'oblige à voler un objet, ce serait tout comme ? Et si je tuais quelqu'un, c'est comme lui voler sa vie... C'étais vraiment compliqué, il y avait énormement de détournement du mot que la magie devait certainement prendre en compte.

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Sujet: Re: Une affaire personnelle. Mais pas que ! (PV : Jasper) [Terminé] Lun 12 Jan 2015 - 20:09

Après un long silence, il finit par me répondre d'une voix lente, comme s'il cherchait à creuser au fond du sujet. Je ne pouvais pas lui en vouloir, dans le cas présent le moindre mot de travers pourrait revêtir une importance capitale... - Si je promet de ne plus voler à Londres, il faut que je sois plus précis ? Parce que j'imagine que si je transplane, c'est comme voler. Il continua sans me laisser un instant pour répondre, comme le faisaient régulièrement tous ceux qui avaient à faire à moi. Heureusement pour lui, j'avais suffisamment de mémoire pour me rappeler de chacune des questions... Et si, par exemple, un homme fait tomber un objet précieux par terre sans s'en rendre compte, et que moi je le vois et je garde l'objet, c'est du vol ? Imaginons que je sois avec une fi... Femme et qu'on boit beaucoup et qu'il s'avère qu'elle ne l'ait jamais fait et qu'en temps normal elle m'aurait dit non, Est-ce que ça compte comme si je lui avais volé sa... Pureté ? Je réfléchis un instant afin d'être sûre de ce que j'allais dire. J'allais apporter une réponse à la première de ses interrogations lorsqu'il enchaîna : - Le mieux serais que je promette de ne plus voler d'objet à Londres à mon insu. Parce que si quelqu'un me drogue ou me fait subir le sortilège de l'imperium et que cette personne m'oblige à voler un objet, ce serait tout comme ? Et si je tuais quelqu'un, c'est comme lui voler sa vie... Cette réflexion me fit sourire, car il m'en avait dit un peu plus sur lui qu'il ne l'avait probablement imaginé. Il fréquentait des personnes peu recommandables et avait déjà probablement tué quelqu'un, vu sa façon décontractée d'aborder le sujet. J'étais déjà plus ou moins consciente qu'il était certainement friand de dames de petite vertu, mais il m'en donnait la preuve. Je restai silencieuse un instant, histoire d'ordonner mes pensées. Puis je répondis doucement : "En effet, "voler" est un terme bien trop vaste pour être utilisé dans un tel serment. Il serait plus sage d'utiliser un homonyme, tel que "dérober" par exemple. Je ne suis pas sûre que transplaner soit vraiment assimilé à du vol, mais monter sur un balai ou une quelconque créature ou machine volante, certainement. Je ne suis pas sûre de ce qu'il se passerait au sujet d'un objet perdu que tu garderais... Je pense que tout dépend des circonstances. Idem pour... Enfin, l'autre question." Je n'osais pas mentionner directement l'acte dont il parlait, puisque je faisais partie des filles "qui ne l'ont jamais fait". Fort heureusement pour moi, je ne buvais que très rarement et avec modération, ce genre de choses ne m'arriverait pas. Enfin, je l'espérais ! Perdre ma "pureté" comme il l'appelait, avec n'importe qui et de façon aussi honteuse... Cela serait réellement terrible pour moi. Inenvisageable. Je ne me voyais pas répondre à la question de but en blanc, puisque j'étais très gênée par cet aspect des relations entre hommes et femmes. Mais il était hors de question de lui avouer mon ignorance. Encore plus s'il s'agissait de lui apprendre qu'il était à l'heure actuelle ma seule expérience en la matière, avec un malheureux baiser. Rigoureusement impensable. Et ridicule, qui plus est. Je répondis donc du mieux que je le pus tout en tournant autour du pot. "J'imagine que cela dépend de la façon dont la demoiselle en question envisagera... Enfin, de sa vision des choses. Si elle estime avoir été volée, cela pourrait en effet entrer en contradiction avec le serment. C'est pourquoi il vaudrait mieux formuler la chose de façon encore plus précise, de façon à éviter tout débordement. Par exemple, promettre de ne plus "spolier quiconque de son bien intentionnellement". Cela supprime également al contrainte de l'impérium ou quoi que ce soit du genre. La notion du "bien" implique également quelque chose de plus tangible que ce dont tu as parlé." Qu'il s'agisse de tuer ou de voler sa virginité à une pauvre fille saoule, notamment. J'ajoutai tout de même timidement : "Mais honnêtement, je préférerais que le meurtre intentionnel soit également rayé de la liste de tes... Exploits... A Londres. Sauf en cas de légitime défense, bien entendu. Mais dans des circonstances plus ou moins normales, le fait de tuer n'est pas vraiment quelque chose que je cautionnerais..." Je lui en demandais peut-être beaucoup, mais c'était tout de même mon travail. S'il tuait, je serais obligée de réagir moi-même. Il était sur mon territoire, là où tout était de ma responsabilité. Qu'il fasse ses âneries à Bristol s'il y tenait tant... Je ne serais pas indifférente pour autant, mais au moins il ne risquerait pas de fiche ma carrière en l'air. Je soupirai en fermant les paupières, réfléchissant à ce que j'étais en train de faire. Je couvrais un criminel. Mais qu'avais-je à y gagner, au fond ? Pas grand chose. J'y risquais beaucoup, au contraire. Lorsque j'ouvris les yeux et que nos regards se croisèrent, je commençai à soupçonner la raison de mes actes. Quelque part au fond de moi-même, j'avais arbitrairement décidé que Jasper avait besoin d'être sauvé, secouru. Qu'il avait emprunté cette voie non pas par souhait mais par défaut de trouver mieux. Quelque chose en lui avait fait écho à ma façon de voir le monde. Peut-être seulement son statut d'animagus, mais j'en doutais. Il y avait autre chose. Un détail, peut-être minuscule. Un détail qui m'avait attirée la première fois que je l'avais vu. Une poussière qui avait fait grincer la machine parfaitement huilée du petit robot que j'étais depuis plusieurs années déjà. Je ferais tout mon possible pour le faire dévier de sa malheureuse trajectoire. Peu importe le temps que cela me prendrait. Mon regard se durcit alors, empli d'une conviction si intense qu'elle devait briller dans mes prunelles. D'une certaine façon, Jasper me ressemblait. Si je n'avais pas été si parfaitement entourée et aimée par ma famille, si je n'avais pas été si parfaitement guidée dans mes choix et mes envies par des professeurs et des tuteurs à l'écoute, si je n'avais pas été à ma place exacte, j'aurais fort bien pu devenir comme lui. Heureusement pour moi, j'avais eu tout ce dont j'avais besoin pour grandir et évoluer comme quelqu'un de bien. Heureusement pour moi, j'étais moi. Et comme une sorte de remerciement pour tout ce qu'on m'avait donné, j'allais l'aider. Comme on m'avait soutenue à ce moment-là. Une vague idée du serment que je pourrais faire pour parvenir à mes fins commença à faire surface dans mon esprit, engendrant un petit sourire rusé, bien digne de la renarde que j'étais.

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Sujet: Re: Une affaire personnelle. Mais pas que ! (PV : Jasper) [Terminé] Ven 16 Jan 2015 - 20:31

C'était à son tour de réfléchir, ce qui lui prit quelques instants, ensuite elle me répondit d'une voix douce : "En effet, "voler" est un terme bien trop vaste pour être utilisé dans un tel serment. Il serait plus sage d'utiliser un homonyme, tel que "dérober" par exemple. Je ne suis pas sûre que transplaner soit vraiment assimilé à du vol, mais monter sur un balai ou une quelconque créature ou machine volante, certainement. Je ne suis pas sûre de ce qu'il se passerait au sujet d'un objet perdu que tu garderais... Je pense que tout dépend des circonstances. Idem pour... Enfin, l'autre question." L'alcool ne m'avait pas rendu si stupide que ça finalement, après tout, peut être qu'il nage dans un bain alcoolisé et qu'il c'est habituer à ce degré de concentration. " idem.. pour... enfin l'autre question" Comment ça ? Pourquoi ne pas le dire franchement, personne n'avait rien à cacher, ni à donner de détail. Je fus intrigué pas cette fin de phrase et surtout ce petit silence. "J'imagine que cela dépend de la façon dont la demoiselle en question envisagera... Enfin, de sa vision des choses. Si elle estime avoir été volée, cela pourrait en effet entrer en contradiction avec le serment. C'est pourquoi il vaudrait mieux formuler la chose de façon encore plus précise, de façon à éviter tout débordement. Par exemple, promettre de ne plus "spolier quiconque de son bien intentionnellement". Cela supprime également al contrainte de l'impérium ou quoi que ce soit du genre. La notion du "bien" implique également quelque chose de plus tangible que ce dont tu as parlé." Elle circule entre les mots, elle pouvait bien le dire, ça n'allait pas la tuer, où alors elle était trop bien éduquée pour s'exprimer de cette façon. mais bon il y des mots polis pour se genre de choses, alors pourquoi les éviter tous ? Cela devait la gêner, pour une raison que je n'arrivais pas encore à cerner mais je comptais bien y travailler dans un coin de mon esprit. Néanmoins, sa phrase me convenait, net et précise, avec ses arrières pensées vicieuse que la magie adorait nous soumettre, elle était fétide et sournoise. Maintenant il serait donc question de ce qu'elle elle allait dire... Mais elle ajouta timidement : "Mais honnêtement, je préférerais que le meurtre intentionnel soit également rayé de la liste de tes... Exploits... A Londres. Sauf en cas de légitime défense, bien entendu. Mais dans des circonstances plus ou moins normales, le fait de tuer n'est pas vraiment quelque chose que je cautionnerais..." Elle en demandait beaucoup trop, c'était même dangereux pour ma personne si je n'avais pas le droit de tuer à Londres, je fréquentais la capital de plus en plus souvent et je n'avais pas tué tant de monde que ça, surtout dans la capital. Sinon, je ne serais pas là en train de discuté, ils m'auraient repérés plus vite que ça et je croupirais certainement dans une prison, sans doute celle d'Azkaban. Elle soupira et ferma les yeux, je la regardais en assemblant ma phrase dans ma tête, je ne devais pas dire n'importe quoi devant elle non plus. - Ta phrase me conviens, néanmoins je ne peux pas promettre de ne tuer personne à Londres, de toute façon ils se comptent sur une seule main et je n’ai aucun projet s’assassina dans ce secteur, ni ailleurs pour le moment. Néanmoins, si ça peut te rassurer, je peux promettre de ne pas te tuer à Londres intentionnellement ? Je souriais, est-ce qu'elle prendrait ça comme une attaque ? Ou alors une grosse blague ? Comment pourrais-je le savoir, les femmes avait une façon de prendre les choses tellement différentes de la notre. Pour le moment je n'avais aucune raison de faire un chose pareille, ça ne me prendrais pas forcément de plaisir qui plus est. C'était un peu stupide, mais si ça la rassurait réellement alors je pouvais bien faire ça. J'avais quand même une petite question sur un détail d'un mot, parce que je préférais être sûr avant de mourir sans savoir pourquoi. - Quand tu dis Londres, c'est la capitale entière, quartiers sorciers et moldus confondus ? De mon côté c'était quasiment réglé, mais elle, qu'est-ce qu’elle allait promettre, je ne voulais pas me faire duper bêtement. Mon regard redevint sérieux c'était important, parce que je ne voulais pas qu'elle contourne le sort pour m'avoir, ou alors qu'elle me suis comme un chien toute ma vie. Ce n'était pas parce qu'on allait se lier d'une certaine façon qu'il fallait qu'on devienne inséparable ; si on réfléchissait vite fait à ce que je savais de moi et d'elle, nous n'avions pas grand chose en commun, hormis notre forme animal qui est tout de même un détail très exploitable. Mais elle ne s'en servait peut être pas comme moi, nos modes de vies n'étaient pas les mêmes, elles étaient mêmes très différentes. Nous étions des antipodes, le crime et la justesse. Malgré ça, en voyant ses manières et ça façon de parler par moment, j'étais sûr d'une chose, elle était de sang-pur, comme moi. Je n'avais rien contre les sang-mêlés, c'est juste que ça nous faisait un point en commun en plus. Breff, je m'égarais du sujet et du but principale, savoir ce qu'elle avait prévue de dire avant l'acte final. - Et toi ? Qu'est-ce t'as l'intention de vouloir dire ? Je ne quittais pas son regard, sa réponse était capital, c'était quelque chose à laquelle on pouvait grandement s’intéresser et où j'étais entièrement concerné. Après, j’allais devoir attendre, je lui avais déjà posé des questions qu'elle n'avait pas eu le temps de répondre, étais-je impatient ? Sans doute.

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Sujet: Re: Une affaire personnelle. Mais pas que ! (PV : Jasper) [Terminé] Ven 16 Jan 2015 - 22:09

Il n'avait pas tellement l'air emballé par ma proposition... Je le comprenais, mais tout de même... Il me répondit lentement, comme s'il réfléchissait en même temps. - Ta phrase me conviens, néanmoins je ne peux pas promettre de ne tuer personne à Londres, de toute façon ils se comptent sur une seule main et je n’ai aucun projet s’assassina dans ce secteur, ni ailleurs pour le moment. Néanmoins, si ça peut te rassurer, je peux promettre de ne pas te tuer à Londres intentionnellement ? Je grimaçai un peu en apprenant qu'il était bien un assassin à ses heures perdues. Je m'en doutais, mais j'en avais une fois de plus la preuve. Cela dit, c'était déjà une petite victoire en soi. Au moins, je n'avais rien à craindre... Un léger coup d'œil vers Jasper m'indiqua qu'il s'agissait plus d'une plaisanterie que d'un commentaire sérieux, ce qui me fit sourire. Au moins, il ne se méfiait pas réellement de moi. Je me demandais s'il s'agissait d'une bonne ou d'une mauvais chose. Aurais-je plus à gagner en lui faisant peur ou en m'attirant ses bonnes grâces ? Il continua sans que j'aie répondu : - Quand tu dis Londres, c'est la capitale entière, quartiers sorciers et moldus confondus ? Je hochai doucement la tête, puisque dans ma tête, Londres était un tout et non seulement des quartiers séparés. Après tout, mes interventions n'étaient pas localisés, je passais souvent un temps considérable dans les quartiers moldus. A poursuivre des animagus, certes, mais tout de même ! Il resta silencieux un instant, me fixant comme s'il voulait décrypter mes pensées. Je frissonnai d'inconfort, gênée par un tel examen de ma personne. - Et toi ? Qu'est-ce t'as l'intention de vouloir dire ? Il se méfiait de ce que j'allais dire, de toute évidence. Soupçonnait-il le plan qui prenait forme dans mon esprit peu à peu ? Impossible, il ne pouvait pas savoir ce que j'avais décidé. Il ne pouvait pas deviner. Il semblait pressé d'avoir ma réponse et je m'amusai à prendre mon temps : "Ne pas me tuer à Londres intentionnellement, Est-ce que ça veut dire que tu me tueras aussitôt que je poserai le pieds au-dehors de la ville ? C'est pas que je suis suspicieuse, mais je tiens quand même à ma peau... Et passer ma vie cloîtrée à Londres, ce n'est pas vraiment mon but dans la vie... Bien sûr que c'est de TOUT Londres que je parle. Quant à ta dernière question... " Je m'interrompis un instant, histoire de faire durer le suspense. "Je pensais promettre de te protéger d'éventuelles retombées du ministère et de difficultés liées à ton statut d'animagus. Je pense que nous savons tous les deux ce que notre capacité peut engendrer comme problèmes. J'ai déjà été poursuivie par deux imbéciles qui voulaient me forcer à leur apprendre la méthode pour se transformer. Ce n'est qu'un exemple parmi d'autres, mais..." Heureusement pour mon plan secret, le terme "difficultés" était assez large pour me permettre de mettre mon plan en place. Il ne pouvait pas le savoir car il n'était pas aussi au fait que moi du fonctionnement du ministère, mais cette promesse me permettrait de le savoir dès qu'il commettrait un délit. Je précisai d'un voix tendue : "Je pourrais également effacer des choses à ton sujet, si jamais tu n'es pas assez discret. En-dehors de Londres, évidemment... Puisque tu n'y feras plus tes petites affaires, n'Est-ce pas ?" Je pensais notamment à des traces telles que des touffes de poils ou des bêtises du genre. Ce type de choses étaient bien souvent omises par les animagus hors-la-loi et me menait facilement jusqu'à eux. Je fixais Jasper avec une attention décuplée par l'intensité du moment que nous vivions. Cela pourrait conditionner nos vies à tous les deux. A cette idée, j'ajoutais d'une voix tremblante : "Il n'y a qu'une chose sur laquelle je serai intransigeante. Tu dois promettre de ne révéler à personne que je t'ai aidé, d'une quelconque façon. Tu n'imagines même pas ce que je risque, rien qu'à discuter avec toi." En effet, j'avais beaucoup à perdre. Ma position, mon travail, mes rêves, mes ambitions. Ma passion. Mon futur. Après tout, j'avais encore pas mal de buts à atteindre dans ma vie, et Jasper pourrait peut-être devenir un frein pour moi. J'imaginais un instant un quelconque fiancé qui tomberait nez à nez avec Jasper, ou que je devrais abandonner en plein dîner aux chandelles pour venir en aide à ce chien errant ? Je soupirai, me demandant si je réussirais seulement à avoir un fiancé un jour. Comme le disait ma cousine Ginny "Prends ton temps, trouves le bon." Elle pouvait parler, avec son mari ! Ce n'était pas demain la veille qu'un Survivant frapperait à ma porte...

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Sujet: Re: Une affaire personnelle. Mais pas que ! (PV : Jasper) [Terminé] Mer 21 Jan 2015 - 22:00

Elle semblait apprécier le fait de prendre un temps inconsidérable pour répondre, ou alors je commençais à être stressé. "Ne pas me tuer à Londres intentionnellement, Est-ce que ça veut dire que tu me tueras aussitôt que je poserai le pieds au-dehors de la ville ? C'est pas que je suis suspicieuse, mais je tiens quand même à ma peau... Et passer ma vie cloîtrée à Londres, ce n'est pas vraiment mon but dans la vie... Bien sûr que c'est de TOUT Londres que je parle. Quant à ta dernière question... " Je souriais pendant qu’elle parlait jusqu’à ça dernière phrase qu’elle s’exalta à laisser un petit blanc de malice. "Je pensais promettre de te protéger d'éventuelles retombées du ministère et de difficultés liées à ton statut d'animagus. Je pense que nous savons tous les deux ce que notre capacité peut engendrer comme problèmes. J'ai déjà été poursuivie par deux imbéciles qui voulaient me forcer à leur apprendre la méthode pour se transformer. Ce n'est qu'un exemple parmi d'autres, mais..." Savait-elle vraiment à qu’elle point ? Si elle était dans le même cas que moi elle serait que… De toute façon si c’était le cas elle n’aurait pas réussi à garder sa place au ministère. Elle précisa d’une voix tendue : "Je pourrais également effacer des choses à ton sujet, si jamais tu n'es pas assez discret. En-dehors de Londres, évidemment... Puisque tu n'y feras plus tes petites affaires, n'Est-ce pas ?" Si on débattait, c’était justement pour ça, qu’elle surdoué cette petite femme… Mes petites affaires, elle en savait peu à mon sujet, en tout cas moins que ce qu’elle croyait savoir. Voler et tuer étaient pas mal, mais j’y faisais d’autres choses, beaucoup plus sérieuse, beaucoup plus dangereuse ; quoi que tuer à la capital était imprudent de ma part, je le savais. Elle me fixait intensément, elle stressait plus que moi, ou alors elle avait moins l’habitude que moi à le cacher, cela faisait énormément de supposition en un temps très réduit, je n’aimais pas ça du tout. C’était comme marcher dans le noir en espérant qu’il n’y avait aucun trou ou obstacle. Elle ajouta ensuite d’une voix tremblante : "Il n'y a qu'une chose sur laquelle je serai intransigeante. Tu dois promettre de ne révéler à personne que je t'ai aidé, d'une quelconque façon. Tu n'imagines même pas ce que je risque, rien qu'à discuter avec toi." Ce n’était qu’à partir de la que j’avais la réelle impression de la regarder, mon regard s’assombri en un battement de cil. Elle pensait à son petit confort personnelle, son jolie bureau avec une paye plus que suffisante, avec son nid douillet et chaud avec toujours un bon repas et elle envisageait certainement un mari parfait. C’est sur que si quelqu’un savait qu’elle se liait avec une espèce de vagabond animagus incontrôlable, son confort ne s’en remettrait pas. Moi, j’avais beaucoup plus à risqué, elle n’y pensait même pas, elle s’imaginait que toute les vermines était dans le même trou alors pourquoi s’entre tuer comme des enrager ? Il y avait des rangs, très complexe à atteindre, rien n’était officiel, mais monsieur Verlaine le voleur de seconde zone et moi il y avait une grande différence, j’étais dans la cour des grands, enfin des dangers potentiel que les plus gradés tentait de contrôler sans leurs doigts habile avant de se faire manger tout le bras. Je ne devais pas m’égarer, le soleil était entièrement sorti du sol et cette plaine sera certainement animée par les oiseaux, les rongeurs ou des prédateurs qui arpentaient leurs routes. Il fallait en venir au faite et vite. - Je n'ai aucune intention de te tuer, je te l'ai déjà dis sinon je l'aurais fais et on en serait pas là ! Donc si tu veux tenir ta promesse tu devras commencer par supprimer mon dossier au ministère. Et... Je laissais un temps de pause, j’étais trop tendu, ça montait à petit feu, il fallait que j’arrive à me détendre, ça en servait à rien de s’énerver maintenant. Je préférais même me taire plusieurs minutes, si je criais maintenant, il faudrait s tout recommencer et on n’avait pas vraiment ce luxe. - C'est bon, ça me va, commence...- C’est bon, ça me va, commence… Je fixais ses mains, je préférais me focaliser sur ses gestes et sa voix que son visage et son fourbe regard de misse parfaite. Elle commençait à m’agacer seulement parce que je n’arrivais pas à calmer, l’adrénaline qui circulait dans mon sang était comme un match de Quidditch dans tout mon corps.

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Sujet: Re: Une affaire personnelle. Mais pas que ! (PV : Jasper) [Terminé] Jeu 22 Jan 2015 - 0:15

Il était visiblement mécontent de ce que j'avais dit. Il se méprenait à mon sujet, j'en étais convaincue. Il s'imaginait probablement des tas de choses bien éloignées de la réalité... Son regard sombre me toisait, si bien que j'en frissonnais d'inquiétude. Une telle ambiance électrique n'était pas faite pour me rassurer et je glissais la main droit sous mon pull, sur l'omoplate, pour effleurer la longue cicatrice qui s'y trouvait. Sa façon de me regarder me rappelait l'expression de celui qui m'avait fait ça. Un animagus phacochère, qui m'avait presque éventrée d'un coup de cornes, résultant en une blessure qui traversait mon abdomen sur toute la longueur. Seul mon visage avait été à peu près épargné par les bagarres ou les combats dûs à mon travail, le reste de mon corps étant couturé de cicatrices. J'espérais seulement que je ne ressortirais pas de cette histoire avec une balafre supplémentaire. Jasper répliqua alors avec une sorte d'impatience : - Je n'ai aucune intention de te tuer, je te l'ai déjà dis sinon je l'aurais fais et on en serait pas là ! Donc si tu veux tenir ta promesse tu devras commencer par supprimer mon dossier au ministère. Et... Supprimer son dossier au ministère, sans aucun doute. Enfin, le bidouiller surtout. Je ferais passer ses crimes pour des dommages collatéraux dus à d'autres personnes que j'avais déjà arrêtées et en rajouterais certains sur le dossier de ceux que j'interpellerais dans les prochaines semaines. Quelque chose en lui me perturbait. Il avait l'air énervé. Pas forcément par moi, mais par quoi au juste ? Etrange. Il finit par lâcher : - C'est bon, ça me va, commence... Il baissa le regard, comme s'il ne voulait plus voir mon visage. Il s'énervait, le stress dégoulinait littéralement de tous ses pores. Avant de commencer, je précisai d'une voix douce : "Comme gage de nos promesses respectives, nous devrons créer un lien. Un collier ou autre chose, à porter sur nous en permanence. Je propose un bracelet. Ca ne sera pas trop voyant." Je commençai alors à prononcer bien soigneusement la phrase qui me revenait : "Moi, Alizea Alea Ariana Prewett, jure solennellement que je ferai tout ce qui est en mon pouvoir afin de protéger Jasper Lernak ici présent du ministère de la Magie et de tout ce qui pourrait représenter un danger pour sa vie sous sa forme d'animagus. Sanguis Foederis." Je dirigeai ma baguette vers la paume de ma main en disant cela et aussitôt une entaille peu profonde apparut dans ma chair. Mon sang se mit à couler, d'un rouge vif qui tranchait nettement sur ma peau très blanche. Je fixai aussitôt Jasper d'un œil anxieux, attendant qu'il prononce à son tour la formule qui lierait nos vies... Dernière édition par Alizea Prewett le Dim 15 Fév 2015 - 20:12, édité 1 fois

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Sujet: Re: Une affaire personnelle. Mais pas que ! (PV : Jasper) [Terminé] Ven 23 Jan 2015 - 18:52

Elle me précisa d'une voix douce : "Comme gage de nos promesses respectives, nous devrons créer un lien. Un collier ou autre chose, à porter sur nous en permanence. Je propose un bracelet. Ca ne sera pas trop voyant." Elle entama ensuite d’une voix claire : "Moi, Alizea Alea Ariana Prewett, jure solennellement que je ferai tout ce qui est en mon pouvoir afin de protéger Jasper Lernak ici présent du ministère de la Magie et de tout ce qui pourrait représenter un danger pour sa vie sous sa forme d'animagus. Sanguis Foederis." Je regardais attentivement ce qu’elle faisait et surtout la façon dont elle tournait sa phrase, je devais en faire pareil ensuite et je ne voulais pas faire n’importe quoi. Après avoir formulé son pacte, elle s’ouvrit la main avec sa baguette, le sang s’écoula sans attendre. Elle remonta son regard vers le mien en attendant que je fasse à mon tour ma part du sortilège. Je respirais profondément, c’était le grand jour, sous le consentement du soleil levant, j’allais me lier pour l’éternité avec la femme assise en face de moi. Soudain, je me suis sentis gêné, et si le sors ne marchais pas correctement… Je ne savais même pas si Lernak était mon vrai nom ! Peut être même que j’avais hérité de plusieurs prénoms et je ne le savais plus. Bon, je n’avais pas d’avantage de temps à perdre, c’était à mon tour de tirer le ficelle. - Moi, Jasper Lernak, jure solennellement que je ne déroberais plus quiconque de son bien intentionnellement à Londres et que je ne tuerais pas Alizea Alea Prewett intentionnellement sur Terre. Sanguis Foederis. J’avais décidé d’élargir au monde entier comme ça elle arrêterait de se méfier de moi, comme si j’allais la surveiller à l’entrée de la capital pour la tuer lâchement. J’espère que je ne faisais pas la plus grosse bêtise de toute ma vie qui c’était proposé à moi, parce que c’était jusqu’à ma mort que je devrais assurer ça. Comme si c’était une habitude je m’ouvrais la main sans la moindre réaction, à force de se battre, ces petites blessures n’étaient plus rien. En plus de notre lien intérieur elle en voulait un extérieur, pourquoi pas. Un de plus un de moins, et puis un bracelet n’était pas un fardeau très lourd à porter, beaucoup moins qu’un collier en tout cas. Pour celer ce lien physique, je voulais imposer quelque chose qui venait de la terre sinon ça n’avait pas de sens. Je ramenais le lapin que j’avais dévoré il y à tantôt, heureusement je ne l’avais pas trop amoché en le dégustant ; quand je l’attrapais par ma main propre, je constatais qu’il y avait une bonne moitié qui serait inutilisable. Je posais la carcasse du cadavre au sol et me concentrais, petit à petit les poils encore intactes du rongeur se détachèrent pour s’assembler les uns aux autres pour faire un fin bracelet. Sa couleur était d’un pauvre brun je décidais donc d’arracher deux long cheveux de ma chère partenaire pour qu’ils s’assimilent sur les bords de ma confection pour rendre son intégralité d’un roux identique à sa chevelure. Je le laissais voleter au dessus d ‘elle pour qu’elle puisse l’admirer sans le salir. Ensuite je coupais avec netteté un rectangle de peau dépoilé de ce qu’il restait de la carcasse pour le traiter en quelques secondes de magie et le rendre d’un noir ébène grâce à une vieille écorce qui trainait là. Je lui ajoutais une fine ligne centrale blanche faite du duvet que composait la queue du lapin. Une fois terminé je l’attachais à l’aide de ma baguette à mon poignet droit en mêlant les deux bouts, comme ça jamais il ne risquait de se détacher malencontreusement. Je remontais mon regard vers elle pour savoir ce qu’elle pensait de mon petit spectacle, en laissant un léger sourire se former sur mes lèvres. – Est-ce que ça te convient ? Dernière édition par Jasper Lernak le Dim 15 Fév 2015 - 21:12, édité 1 fois

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Sujet: Re: Une affaire personnelle. Mais pas que ! (PV : Jasper) [Terminé] Ven 23 Jan 2015 - 20:35

Jasper respira profondément, jetant un œil au soleil qui terminait de se lever. Il semblait gêné, perplexe, inquiet... De quoi avait-il peur ? Nous avions clairement discuté de tous les détails, rien ne manquait. Il n'y avait rien à craindre. A part un éventuel bafouillement, peut-être. Il finit par prononcer sa promesse d'une voix aussi claire que je l'avais fait, comme s'il craignait de déraper sur un mot. Mais cela n'arriverait pas, il était suffisamment concentré pour être efficace ! "Moi, Jasper Lernak, jure solennellement que je ne déroberais plus quiconque de son bien intentionnellement à Londres et que je ne tuerais pas Alizea Alea Prewett intentionnellement sur Terre. Sanguis Foederis" Le fait qu'il inclue le monde entier dans sa promesse me soulagea, en un sens. Il ne me voulait vraiment pas de mal et semblait décidé à tenir son engagement. Je l'espérai en tout cas, car dans le cas contraire nous aurions bien des ennuis. Enfin, lui surtout, puisque le contrecoups de la magie Il s'ouvrit la main à son tour, son sang coulant aussi fort et vif que le mien. Avant de terminer le sortilège, il ramena le cadavre de lapin et l'utilisa pour confectionner un bracelet. Il utilisa ensuite deux de mes cheveux que je lui confiai de bonne grâce afin de donner à son œuvre la couleur brillante de ma chevelure. Il me fit admirer le bracelet d'un air satisfait, m'arrachant un grand sourire. Pendant qu'il s'activait, il avait quelque chose d'enfantin et d'attendrissant qui me plut immédiatement. Une sorte d'écho de ce qu'il pouvait être au meilleur de lui-même. Ou de ce qu'il avait été, peut-être ? Comme je l'avais supposé, il n'y avait pas en lui que de la violence et de l'amertume. Non, derrière cela se cachait bien autre chose et j'avais hâte de découvrir quoi exactement. Il coupa avec précision un rectangle de peau dans la chair de l'animal et le traita par magie afin de le rendre utilisable. Une fois le cuir traité et noirci à l'aide d'un peu d'ébène, il ajouta une ligne fine et blanche au cœur de l'objet, à l'aide du duvet du lapin. Une fois qu'il eut tout à fait fini, il fixa le bracelet sur son poignet à l'aide de sa baguette. Il leva alors le regard vers moi en souriant, satisfait de son œuvre. Il l'ignorait, mais il venait de me donner une nouvelle raison de le protéger. Le voir si humain, si concentré sur ce qu'il faisait me donnait envie de l'aider. Peut-être serait-il un jour aussi serein et passionné en permanence ? Lorsqu'il parla, je ne pus empêcher mon sourire de s'agrandir, tant il avait l'air satisfait : "Est-ce que ça te convient ? -C'est parfait, répondis-je avec un sourire qui faisait écho au sien. A mon tour." Utilisant mes talents de métamorphose, je transformai une pierre toute simple ramassée à terre en pierre de jaspe d'un rouge vif. De par son nom, cette gemme me semblait tout à fait appropriée, aussi avais-je décidé de m'en servir pour confectionner mon propre bracelet. J'utilisai une fine ligne de cuir du lapin pour fabriquer un cordon auquel j'intégrai des fragments de Jaspe. Je me servis à mon tour de deux cheveux de mon partenaire afin de rendre le lien plus tangible, les insérant dans mon bijou comme un fin liseré brun. Je fixai mon œuvre à mon poignet avant de regarder Jasper, lui dédiant un large sourire franc et clairement amical. J'ajoutai doucement : "Il ne reste plus qu'une chose à faire pour sceller le pacte..." Sur ces mots, je tendis la main, afin que la magie puisse s'opérer tout à fait. Une simple poignée de mains et nous serions liés. J'étais fébrile, stressée, mais aussi soulagée en quelque sorte. J'en étais convaincue, cet arrangement pourrait nous être très utile à tous les deux...

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Sujet: Re: Une affaire personnelle. Mais pas que ! (PV : Jasper) [Terminé] Dim 25 Jan 2015 - 21:39

-C'est parfait, répondis-je avec un sourire qui faisait écho au sien. A mon tour." Elle confectionna à son tour un bracelet avec la peau qui restait et transforma un caillou en une ravissante gemme rouge vif, je ne me souvenais plus de son nom, pourtant j’en avais déjà volé. Elle avait donc décidé de faire le sien, alors qu’est-ce que je pourrais faire de mon petit bracelet orange ? C’est alors qu’elle me prit elle aussi deux cheveux, j’en conclu donc que je devais le garder, donc ça m’en faisait deux. Quand elle finit de fixer son ornement, elle me regarda avec un grand sourire, un vrai, peut être qu’on allait continuer à se rapprocher… Elle ajouta doucement : "Il ne reste plus qu'une chose à faire pour sceller le pacte..." Elle me tendit la main afin de finir notre petite opération, il suffirait que je lui touche la main pour que nos deux vies soient à jamais unis. Je lui souriais à mon tour, me concentrer sur les bracelets m’avait détendu, je prenais donc sa main en l’agitant doucement. Ayé, c’était pour la vie maintenant, il ne fallait pas que j’oublis mes promesses, sinon une jolie surprise m’arriverait. En parlant de surprise, la brise de la plaine apporta une plume qui s’arrêta contre mon manteau. Je la prenais avec ma main libre et l’a regardait attentivement, j’avais déjà vu ce genre de plumage, je savais que c’était une plume de corbeau. Les rapporteurs n’étaient pas des idiots jamais ils se seraient risqués à survoler cette plaine pendant un long moment, mais ils pouvaient très bien être au sol et marcher en notre direction pour voir ce qu’on pouvait bien trafiquer. Mon visage s’assombrit, et mon sourire se fana ; je ne pouvais que supposer, mais comment savoir entre un animagus et un vrai corbeau ? Je pouvais croire ce que je voulais mais cette plume était encore chaude, ce qui voulait dire qu’il n’était pas très loin, les vraies oiseaux ne se rapproche pas seul de deux être humains, même pour une carcasse de lapin. - Ton horloge interne ne sonne pas l’alarme ? Mon « imagines même pas ce que je risque, rien qu'à discuter avec toi. » est plus dangereux que le tiens. C’était pas du tout le moment de faire des jeux de mots, mais sinon le rapporteur serait alerté, c’était certainement déjà le cas. Je n’avais pas mes sens canin, néanmoins, je savais qu’il se trouvait derrière Alizea, c’était de là qu’était arrivée la plume et que si je ne le voyais pas c’est que logiquement il était dans son sillage. Je lâchais la plume et sortait mon poignard, un crissement retentit derrière elle ; sans perdre un instant qu’il s’envole, je me levais d’un bond et sautait par-dessus ma femme par alliance pour aller enfoncer mon arme dans l’aile du charognard. J’avais eu de la chance, ailes déployées, il se retrouvait clouer au sol, quelques secondes de plus et il se serait fait la belle ! Je laissais mon poignard et sortis ma baguette pour lui enfoncer dans l’œil en prononçant la formule pour le faire redevenir humain, il savait que je ne rigolais pas. – Est-ce qu’ils savent ? C’était tout ce qui me préoccupait, normalement non, il ne pouvait pas avoir fait le lien aussi rapidement. Mais on ne savait jamais, de toute façon il allait mourir juste après avoir répondu alors autant qu’il le fasse vite.

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Sujet: Re: Une affaire personnelle. Mais pas que ! (PV : Jasper) [Terminé] Dim 25 Jan 2015 - 21:47

Jasper était bien plus détendu qu'avant et me dédia un beau sourire qui me perturba légèrement. Je dus me concentrer sur l'importance de l'instant que nous vivions pour ne pas rougir, gênée par l'effet qu'il me faisait rien qu'à sourire. Je me fustigeais intérieurement. Stupide petite bécasse ! Alors qu'il tendait la main pour sceller nos destins, je me révélais incapable de faire abstraction de ma gêne. Sa main était chaude, légèrement calleuse. Je l'avais déjà remarqué, mais ce constat couplé à l'intensité du moment me donna la curieuse impression d'avoir des papillons dans le ventre. Je déglutis difficilement, avant de remarquer à mon tour la plume noire qui descendait doucement vers le manteau de Jasper. Je fronçai les sourcils et retirai ma main de la sienne comme si elle m'avait brûlée. Noire d'encre, légèrement bleuté. Une faible odeur de charogne, à peine perceptible pour mes faibles sens humains. Un corbeau. Or, les corbeau n'approchent pas les gens juste comme ça, pour le plaisir. Ce sont de grosses bêtes stupides et craintives. A moins qu'il n'y ait une véritable ribambelle de cadavres dans les environs, jamais ils ne se risqueraient à... Je jetai un œil vers le lapin, avant de secouer la tête. Impossible, il était encore frais. L'odeur n'aurait pas encore porté et ils n'auraient pu nous repérer. Non, il ne s'agissait pas d'un véritable corbeau. Jasper avait également remarqué ce qu'il se passait et marmonna d'un ton lourd de sens : - Ton horloge interne ne sonne pas l’alarme ? Mon « imagines même pas ce que je risque, rien qu'à discuter avec toi. » est plus dangereux que le tiens. Mon horloge interne peut-être pas, mais mon instinct, si. Cela dit, il ignorait à quel point je risquais gros à être là. Après tout, mon travail m'attirait pas mal d'ennemis. Mes cicatrices en étaient la preuve... Jasper jeta un œil alentours en sortant son poignard alors qu'un bruit m'incitait à me retourner. Avant même que l'oiseau n'ait eu le temps de s'envoler, il le cloua au sol et lui rendit sa forme humaine. Sa façon de faire me fit frissonner, mais je ne dis rien. Il venait de nous éviter de très, très gros ennuis. – Est-ce qu’ils savent ? Je n'avais pas besoin d 'un dessin pour comprendre ce qu'il cherchait à savoir. Si on nous avait vus, si quelqu'un savait ce qui venait de se passer, nous étions morts. Malheureusement, ce n'était pas au sens figuré... Rien qu'à voir son visage, je pouvais deviner ce qu'il comptait faire à cet homme dès qu'il aurait sa réponse. Alors, je décidai d'agir, façon Lizzie. J'avais plus d'un tour dans mon sac dont iln'avait même pas idée. "Laisses-moi faire" , murmurais-je en m'avançant vers l'homme d'un pas sûr, la baguette levée. Je posai alors un genou sur ses parties sensibles, histoire qu'il reste calme. Mon poids à cet endroit le figea immédiatement et il cessa de gesticuler. Curieusement, cette méthode était plus ou moins infaillible. Même le plus gros baraqué du monde vous accorde toute son attention dès lors que vous menacez de le châtrer à coup de genoux. Curieux, non ? Je murmurais alors d'une voix douce, que je savais bien plus effrayante que toutes les menaces du monde : "Je ne le dirais qu'une fois, alors écoutes soigneusement. Ouvres tes petites oreilles et sois attentif, pour ton propre bien. Tu vas me dire tout d'abord qui t'as envoyé ici, puis pourquoi. Ensuite, tu répondras aux questions de Jasper bien gentiment. Et peut-être que si tu es sage, tu t'en sortiras sans trop de problèmes." Je lui fis ensuite mon plus beau sourire, dans le genre "beauté fatale et sadique prend son pied en torturant quelqu'un". Je ne le pensais pas vraiment, mais j'avais comme qui dirait un don d'actrice. Et au besoin, j'avais également quelques sortilèges dans ma manche... Des maléfices, plutôt. Et croyez-moi, vous n'avez pas envie de savoir pourquoi il s'agit de maléfices. Histoire de faire bonne mesure, je fouillai dans la poche de ma veste, extirpant une "trousse d'urgence" qui s'y trouvait. Magiquement agrandie, ma poche était en réalité un arsenal de guerre. Ouvrant ma trousse lentement et d'un geste expert, j'en extirpai une petite fiole contenant un liquide transparent, ajoutant pour la forme : "J'imagine que tu connais les effets du véritasérum ? Et j'ai aussi de la goutte du mort vivant, si tu préfères. A toi de choisir, mon chou." J'avais remarqué avec le temps que les hommes réagissaient plus facilement si on les appelait "mon chou" ou ce genre de chose que si on les insultait. A mon humble avis, le fait d'être tout miel avec eux les terrifiait bien d'avantage que la violence. Peut-être ne savaient-ils simplement pas comment y réagir. En tous els cas, j'avais plutôt de bons résultats avec cette méthode. La preuve, en deux ans je n'avais utilisé qu'une fois mon veritaserum. J'effleurai sa gorge du bout de ma baguette sans cesser de sourire, ce qui ajouta encore à l'inquiétude qui brillait dans ses yeux.

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Sujet: Re: Une affaire personnelle. Mais pas que ! (PV : Jasper) [Terminé]

Une affaire personnelle. Mais pas que ! (PV : Jasper) [Terminé]

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