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 Deux femmes que tout oppose ! [Pv Angela] (fini)
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MessageSujet: Deux femmes que tout oppose ! [Pv Angela] (fini)   Deux femmes que tout oppose ! [Pv Angela] (fini) 1387502757-horlogeJeu 30 Oct 2014 - 18:54
Ce matin-là, j'étais morose. Fatiguée de passer ma journée entre le Ministère, le Chemin de Traverse et mon appartement. Mises à part les missions qui me faisaient sortir un peu du quotidien, je trouvais ma vie... Monotone. Toujours les mêmes choses, les mêmes lieux, les mêmes personnes... Rien de bien nouveau sous le soleil. Et la monotonie, ce n'est pas bon pour le moral.

Ces derniers temps, seule ma rencontre avec Jasper (et la course-poursuite que cela avait engendre) avait ajouté un peu de piment à mon existence. Un piment qui m'avait laissé un goût amer sur la langue, mais bon... C'est pourquoi j'avais décidé de partir en vadrouille.

Une fois n'est pas coutume, je m'étais habillée façon Moldue : Une paire de bas noirs en dentelle, un long pull d'un bleu éclatant faisant office de robe et une paire de bottes à talons en cuir noir. Pour parfaire l'ensemble, un gilet noir cintré qui soulignait ma silhouette. Une ceinture du même cuir que mes bottes marquait ma taille et servait à maintenir ma baguette fixée dans mon dos, sous le gilet. Je préférais l'avoir à portée de main en toutes circonstances, juste au cas-où. Histoire de ne pas changer les bonnes habitudes, j'enfilai ma vieille écharpe de Serdaigle et sortis de chez moi d'un pas vif.

Je m'éloignai bien vite du chemin de traverse, décidée à voir quelque chose de nouveau. Une fois au cœur du Londres Moldu, je flânai le long des allées marchandes, admirant les vitrines et les jolies choses qui y étaient exposées. Je pris mentalement note de revenir faire du shopping dans les environs un autre jour et m'enfonçai encore d'avantage au cœur de la capitale.

Un peu avant midi, je m'arrêtai sur un banc, face à un magasin de "Jeux Vidéos". Qu'était-ce donc qu'un jeu vidéo ? J'étais curieuse de le savoir et observai un moment les Moldus entrer et sortir de la boutique. La plupart étaient jeunes, mis à part certaines personnes plus âgées, majoritairement accompagnées d'enfants. A l'intérieur, de grosses boîtes noires diffusaient des images (pour la plupart peu réalistes) qui tournaient en boucle. A chaque fois que la porte s'ouvrait, j'entendais des musiques entraînantes qui piquaient encore d'avantage ma curiosité. Sur la vitrine étaient exposés, tristement figés, plusieurs personnages fantaisistes : un homme aux longues oreilles vêtu de vert, un curieux personnage rouge et bleu avec une grosse moustache et une casquette... Je m'amusai à imaginer ce qu'il se passerait si soudain ces décorations s'animaient, comme elles l'auraient fait dans notre monde.

D'une certaine façon, cette immobilité avait quelque chose de reposant. De stable. Avoir la certitude que ces personnages ne bougeraient pas devait être rassurant pour les Moldus. Du moins, c'est ainsi que je me plaisais à l'imaginer. Alors que j'allais me lever pour finalement entrer dans l'établissement qui m'intriguait tant, un bruit sur le trottoir près de moi attira mon attention. Je tournai là tête pour me retrouver nez-à nez avec une femme...


Dernière édition par Alizea Prewett le Ven 3 Avr 2015 - 15:22, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Deux femmes que tout oppose ! [Pv Angela] (fini)   Deux femmes que tout oppose ! [Pv Angela] (fini) 1387502757-horlogeJeu 30 Oct 2014 - 21:22
Il était rare que la voûte céleste permette aux étoiles de scintiller sur Londres. Les étoiles plus fières brillaient dans cette nuit rudement close. Les lampadaires peinaient à éclairer certaines rues, tandis que les néons tentaient difficilement de faire de l'ombre à ces échos lumineux venus d'un autre temps. Il faisait plutôt frais mais ce n'était pas un problème, pour toi. Silencieusement, tu observais la foule assise au bord de ta fenêtre. Les bras croisés sur la véranda, la tempe posée sur ceux-ci, tu tentais d'imaginer ce à quoi les passants pouvaient bien penser. Ainsi, quelques vers affluaient dans ton esprit :

« - Qui aimes-tu le mieux, homme énigmatique, dis ?
ton père, ta mère, ta soeur ou ton frère ?
- Je n'ai ni père, ni mère, ni soeur, ni frère.
- Tes amis ?
- Vous vous servez là d'une parole dont le sens m'est
resté jusqu'à ce jour inconnu.
- Ta patrie ?
- J'ignore sous quelle latitude elle est située.
- La beauté ?
- Je l'aimerais volontiers, déesse et immortelle.
- L'or ?
- Je le hais comme vous haïssez Dieu.
- Eh ! qu'aimes-tu donc, extraordinaire étranger ?
- J'aime les nuages... les nuages qui passent... là-bas...
là-bas... les merveilleux nuages !
 »
L’étranger, C. Baudelaire.

Quelques noctambules n'avaient en tête qu'une grotesque suite d'actes vicieux tandis que d'autres demeuraient imprévisibles : les véritables inconnus, ceux qui étaient étrangers à tout, ceux qui étaient spectateurs et acteurs en même temps. Tu trouvais ces personnes intéressantes, de ce fait, lorsqu'un courageux daignait de détourner le regard de la foule et de sa petite routine nocturne, tu lui adressais un sourire. Pour sérieux que cet individu ait pu être, il finissait par te le rendre. Parfois, voire souvent, tu rendais la bonne humeur aux gens. C'est pour cela que tu avais repris la boutique et que tu l'avais modelée à ta façon : tu voulais offrir un fragment du paradis aux métropolitains, les aider à réaliser qu'il y a autre chose que la corruption, le crime, l'argent, la magie noire et le manque de temps. Tu n'offrais l'idéal à personne et tu n'y avais pas même songé. Tu ne souhaitais qu'apporter un peu de douceur à ce monde de brutes, un peu de lumière à cette ville ténébreuse. Tu y arrivais plutôt bien et ce, malgré les quelques obstacles -si puis-je dire- que tu as rencontré.

Londres n'était pas une ville des plus belles, physiquement parlant, du moins, selon toi. Mais la diversité culturelle et sociale était considérable ; ton quartier et le Chemin de traverse étaient deux bons exemples. Pour méfiante que tu puisses être et pour pourrie que cette société puisse être, tu n'avais pas perdu entièrement la foi en l'Être humain. L'impossible n'était pas une notion applicable à cette race mais ils n'en étaient pas conscients et la Raison n'était pas vouée à enrichir l'Esprit mais la personne, hélas. L'Homme n'usait pas de son potentiel à bon escient et les valeurs communes voilaient les principes personnels. L'immatériel n'avait plus lieu d'être parmi les mortels. Seul le Temps gardait son influence sans pour autant être compris. Sans la Conscience, il n'y avait pas de Temps, d'Esprit ou d'Existence, alors... pourquoi ne peut-on la considérer à sa juste valeur ?

Où est-ce que je veux en venir ? Une personne, un animal, une fleur ou un objet ignoré, ne compte pas pour les vivants... L'être humain n'est pas logique, il est cruel... Ils ne prêtent pas l'attention qu'ils devraient à leur entourage et ils ne remarquent que les autres ne sont plus là que dans leur absence physique... Pourquoi est-ce qu'ils commencent à les regretter que quand ils ne sont plus de notre monde ? Maintes questions tournoyaient dans ton esprit, dont certaines demeuraient sans réponse, se mêlant à quelques airs de piano ou des arias qui ne verront peut-être pas le jour puisque tu ne savais pas composer. Tu préférais coudre et faire des poupées, plutôt.

De ce fait, tu as quitté ta fenêtre, laissant qu'un rictus étire tes lèvres. Tu allais faire un tour en ville afin de trouver du matériel pour en faire une nouvelle. Tu savais où est-ce que tu devais te rendre pour cela, parce que, aussi, tu avais des comptes à régler avec un jeune sorcier qui avait eu le culot d'entrer dans ton arrière boutique sans ta permission. En tant que personne, tu avais dit que ce n'était pas grave, qu'il n'y avait rien à cacher mais ce n'était pas tout à fait vrai : tu détestais qu'on entre chez toi sans être invité et tu ne cachais pas tes poupées mais ton atelier, qui ressemblait plus à un laboratoire tiré d'un film d'horreur, qu'autre chose.

Tu étais une sorcière plutôt clémente, mais tu étais loin d'être patiente. Tu avais donné du travail à ce jeune sorcier en lui demandant de ne rien dire, parce que tes poupées n'étaient pas finies. Il a travaillé quelques mois avec toi avant de prendre la fuite, te volant une de tes trouvailles, par la même occasion : une assiette en argent pur avec des incrustations de zirconites verts. Pourquoi pas des émeraudes ou des diamants verts ? Tu n'avais pas la moindre idée, mais tu tenais à cette assiette puisque tu l'avais trouvée dans un site archéologique français peu avant d'arriver à Londres.

Néfer quitta son perchoir pour s'installer sur ton épaule. Étant donné que c'était un animal nocturne, il t'accompagnait toujours quand tu sortais, le soir. Pourquoi vouloir arranger les comptes maintenant ? Parce que tu ne pouvais pas dénoncer le vol de ton trésor puisque tu l'avais toi-même volé, à ton tour. Puis... Ce garçon avait du voir pas mal de choses, mais il n'avait pas pu prendre plus. Malgré ton tailleur rouge, ton chapeau et tes escarpins écarlates, tu passais pratiquement inaperçue, parmi les moldus. Il y en avait de plus extravagants comme les prostituées, les lycéennes ou les témoins de Jéhovah, par exemple. Tu avais juste l'air d'une femme d'affaires ou d'une jeune professeure baignant dans la bourgeoisie.

Inutile de retracer ton chemin à l'écrit, tu avais passé par des ruelles afin de surprendre ton ancien employé dans ce qui semblait être ta planque. Hum. Malheureusement, il avait eu le culot de chercher asile auprès d'un de ses amis moldus. Les pauvres, ils ne savaient pas ce qui leur arrivait dessus. Sans nul besoin d'user de la magie, tu as pénétré dans le bâtiment, récupéré ton assiette et assassiné les deux garçons d'une façon très propre : à l'aide d'une seringue qui insufflerait une bulle d'air dans leurs veines afin d’arrêter leurs cœurs. Si tu l'avais fait autrement, tu n'aurais peut-être pas pu récupérer les corps afin de les utiliser comme modèles pour tes poupées. Un à un, tu as emporté les corps hors du bâtiment et, une fois dehors, tu les as transfigurés en peluches à l'aide de la baguette de son ancien employé, au cas où quelqu'un venait à te surprendre avant d'arriver chez toi. Ainsi, il n'y avait pas de traces de magie et, encore moins, de la tienne.

Comme d'habitude, tu n'as pas laissé un seul indice, une seule trace. Rien. Tes victimes disparaissaient toujours comme s'ils n'avaient jamais existé, ou presque. Tu n'avais malheureuse pas accès à la paperasse, donc tu ne pouvais pas la détruire. Pourtant, tu pouvais effacer leur passage sur la scène du crime. Après cela, tu es rentrée chez toi afin de déposer les macchabées dans une cellule au fond de ton atelier. Oui, tu avais construit des donjons ainsi qu'un puits où tu jetais tout ce dont tu n'avais plus besoin. Les créatures l'habitant se faisaient une joie de les dévorer. À présent, tu n'avais plus que deux choses à faire : trouver une nouvelle idée, puisque tu ne voulais pas faire des poupées classiques, et chercher un nouvel assistant ou quelqu'un qui voudrait bien poser pour toi. Les mannequins ensorcelés étaient des bons gardiens mais ils étaient faciles à déjouer si on avait une baguette en main, entre autres.

Inutile de chercher du côté des sorciers, c'était monotone. Non, tu allais passer une petite journée chez les moldus, pour changer. Où ça ? En chemin, tu avais aperçu un commerce qui avait attisé ta curiosité : un magasin de jeux vidéos qui était fermé. C'était logique puisqu'il était un peu plus de quatre heures du matin. Contrairement à toi, les moldus avaient des horaires décents et ce, comme la plupart des personnes civilisées, d'ailleurs. Tu as fait du temps, préparant tes outils après avoir collé une affiche sur la porte de ta boutique disant que tu n'allais pas ouvrir aujourd'hui à cause d'un arrivage de marchandise. En quelques sortes, c'était vrai. Sans compter que tu n'aimais pas avoir du peuple chez toi à ces moments là.

Au levé du jour, tu as juste laissé Néfer sur ton lit, où il s'est endormi comme une masse, et tu as quitté de nouveau ta demeure. Tu as prit de l'argent moldu et un sac à main noir, au passage, histoire de ne pas retrouver à court si trouvais quelque chose qui te ferait plaisir. Le sourire aux lèvres, comme d'habitude, tu as quitté l'Allée des Embrumes et tu t'es engagée dans les rues moldues, passant par le Chaudron Baveur.

Tu as prit tout ton temps pour te rendre à Games, ledit magasin de jeux vidéos puisqu'il n'ouvrait qu'à neuf heures et demie. Durant la journée, tu étais beaucoup plus tape-à-l’œil, certes, mais tu t'en fichais pas mal. Tu marchais droite et fièrement, tu étais confiante et ça se voyait. Si on te saluait ou on te parlait, tu n'hésitais pas à adresser quelques mots ou un sourire, par pure politesse : tu avais une réputation à garder et tu aimais jouer avec les petits cœurs moldus. Ils étaient tellement influençables~♪. Ceci dit, ils pouvaient t'être utiles, tôt ou tard. Tu n'étais pas du genre à fermer une porte qui t'avait été gentiment ouverte, même si tu ne voulais pas en user, pour l'instant. Ah, les pauvres... S'ils savaient que aurais pu être leur mère ou leur grande-mère, ils auraient fait moins les cons, ma foi.

Lorsque tu es arrivée devant la boutique, il y avait une jeune femme devant l'entrée. Elle semblait hésiter à y pénétrer et, indéniablement, elle n'était pas une habituée du milieu. Tu t'y connaissais un peu même si tu n'avais pas suivi l’évolution des jeux moldus. Tu connaissais lesdits Pokémon, que tu trouvais adorables, ainsi que les jeux de rôles tels que Donjons & Dragons ou Nephilim. Tu avais déjà joué avec des moldus au premier. La partie avait duré deux mois, avant que tes collègues de jeu soient tués par un dragon imaginaire ou perdent la tête pour essayer de devenir rois d'un royaume n'ayant jamais existé. Tu t'es arrêtée un instant, près de ta cadette et tu as posé doucement une main sur son bras.

Bonjour, mademoiselle. Puis-je... ? lançais-tu, sans perdre le sourire.

Poliment, tu lui demandais de s'écarter ou d'entrer d'une fois pour toutes, puisque tu voulais y entrer, toi aussi. D'ailleurs, en la touchant tu as compris la raison pour laquelle elle semblait découvrir les jeux vidéos : elle était une des tiennes, une sorcière.

Ow ? Je vois, je vois~ N'est-il pas la première fois que vous songez à pénétrer dans ce genre de magasin moldu ? soufflais-tu à ta congénère.

En aucun cas, tu ne craignais de faire erreur puisqu'un sorcier ne te procurait pas la même sensation qu'un moldu ou qu'une créature magique. Tu avais le feeling pour ça puisque tu étais habituée à traîner avec toute sortes d'individus. Alors que tu baissais ta main, ton sourire s'est élargit et tes iris ont prit une teinte dorée, signe de curiosité et d'intérêt : Voir tout ce monde à l'intérieur, cette bande de geeks et de gamers se jetant sur les jeux récemment mis à la vente t'amusait pratiquement autant que trouver une sorcière de cet âge dans un tel magasin.
HRP:
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MessageSujet: Re: Deux femmes que tout oppose ! [Pv Angela] (fini)   Deux femmes que tout oppose ! [Pv Angela] (fini) 1387502757-horlogeJeu 30 Oct 2014 - 22:44
La femme posa la main sur mon bras et s'adressa aimablement à moi d'une voix douce qui me fit sourire :

Bonjour, mademoiselle. Puis-je... ?

Elle voulait entrer et je lui bloquais manifestement le passage. Gênée, je reculais d'un pas pour la laisser passer, rougissant légèrement. J'étais assez intimidée par ce monde Moldu, que je connaissais très mal. Toute ma famille plus ou moins proche était sorcière, mis à part certains cousins et cousines par alliance. Je n'avais jamais vraiment pu apprécier le monde Moldu et il m'intéressait beaucoup. J'utilisais tant mes pouvoirs au quotidien que le simple fait d'imaginer une vie dénuée de magie me fascinait et m'effrayait à la fois. Ah, la parfaite petite Sang Pur que j'étais ! Au moins, je n'avais aucune hostilité envers cet autre monde que je découvrais...

La femme qui m'avait abordée semblait bien plus au fait de ce monde que je ne l'étais. Pourtant, elle avait un petit quelque chose d'inédit, qui la séparait automatiquement des Moldus présents dans la rue. Elle n'entrait pas dans le cadre homogène des passants... Lorsqu'elle s'adressa à nouveau à moi, je compris pourquoi :

Ow ? Je vois, je vois~ N'est-il pas la première fois que vous songez à pénétrer dans ce genre de magasin moldu ? Me souffla-t-elle sans se départir de son sourire.

En me touchant, elle avait dû comprendre que j'étais une sorcière, tout comme moi je m'étais doutée de son appartenance à mon monde. Et son emploi du mot "moldu" me le confirmait... J'étais rassurée de ne pas me retrouver entièrement seule face à toute cette "technologie" Moldue. Même si cette femme m'était inconnue, elle m'apaisa. C'est pourquoi je lui répondis avec un léger sourire, rougissant légèrement de m'être faite repérer aussi vite :

"Oui, c'est la première fois... Je ne viens pas souvent dans cette partie de Londres, confiais-je en tripotant le bout de mon écharpe de Serdaigle avec gêne. Je n'avais encore jamais vu de magasin comme celui-là et ces... Ces personnages ont attiré mon attention."

Je désignais d'un geste de la main une petite créature jaune à rayures marron, dont les joues rouges m'amusaient. J'étais naturellement curieuse et la soif d'apprendre qui m'avait conduite à cette maison en première année ne m'avait jamais quittée. J'avais envie de poser mille questions sur ces choses que je découvrais, mais je n'osais pas. Après tout, j'ignorais tout de cette sorcière que je venais de rencontrer. J'étais d'un naturel assez timide et secret et en général seule la curiosité me poussait hors de ma coquille.

Mon interlocutrice observait l'intérieur de la boutique avec un intérêt évident et je me pris à m'intéresser de plus près à ces gens. Ils parlaient avec une telle animation, une telle passion dans le regard ! Presque autant que moi lorsqu'on me lançait sur le sujet de la métamorphose ! Je ne pus m'empêcher de commenter à mi voix :

"Ils ont l'air tellement... Heureux... Dire que j'aurais pu vivre toute ma vie sans même me douter qu'une telle chose existait... Je le voix et pourtant, je ne comprends pas... Qu'est-ce qu'un "jeu vidéo", exactement ?"

Peut-être que cette femme pourrait me l'expliquer, à moi, pauvre ignorante en la matière. Elle avait l'air de s'y connaître et pour ma part, j'étais curieuse de comprendre.
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MessageSujet: Re: Deux femmes que tout oppose ! [Pv Angela] (fini)   Deux femmes que tout oppose ! [Pv Angela] (fini) 1387502757-horlogeVen 31 Oct 2014 - 13:34
La jeune sorcière recula, visiblement gênée, afin de te laisser passer. Elle semblait rassurée de ne pas se trouver seule face à ce nouvel aspect du monde moldu et n'hésita pas à te rendre le sourire, rougissant légèrement. Tu ne savais pas vraiment pourquoi est-ce que ses joues rougirent. Si c'était à cause du fait de s'être fait repérer aussi facilement quant au fait d'être une sorcière ou une noob. Peu importait cela, au final.

Oui, c'est la première fois... Je ne viens pas souvent dans cette partie de Londres avoua-t-elle, jouant avec son écharpe.Je n'avais encore jamais vu de magasin comme celui-là et ces... Ces personnages ont attiré mon attention.

Si tu ne connaissais pas un minimum l'école locale, tu n'aurais sans doutes pas su à quoi correspondait le bleu de son écharpe : elle avait été à Serdaigle, à coup sur. Il est dit que la maison du corbeau accueillait les personnes très intelligentes, curieuses, manipulatrices parfois et très rusées, entre autres. Les frontières avec la maison du serpent étaient maigres mais reconnaissables lorsqu'on avait des membres en face. Ton ancien employé était un ancien Serpentard. Pas parce qu'il était majeur non, mais parce qu'il ne pourrait plus aller en cours, maintenant qu'il est mort. La loi interdisait que les mineurs travaillent à moins d'avoir l'accord familial, mais, légalement parlant, il ne faisait que t'aider et ses n'étaient pas au courant parce qu'ils n'avaient pas une bonne relation avec lui. Il disait aller voir des amis ou sa copine, quand il venait chez toi, certes, ou quand il allait voler ailleurs.

De toutes façons, il n'y avait pas un seul témoin, pas un seul indice et toi, tu avais un alibi en béton : théoriquement, il est disparu au moment même où il t'a volé, toi, tu étais dans ta boutique en train de t'occuper des clients. Son ami, lui, était un majeur mais n'existait pratiquement pas pour sa société puisque c'était un petit dealer à deux noises. Et puis, tu avais la conscience tranquille~. Il n'y a que le doute et les excès de confiance qui engendrent les erreurs. Toi, tu avais minutieusement calculé ce crime, comme tous les autres et personne ne saurait y songer.

Ta cadette désigna une figurine de Pikachu semblant l'amuser peu après que tu sois entrée dans le magasin. Il est rare que des individus de sexe féminin s'intéressent réellement au monde des jeux vidéos et des comics, mais ça arrivait, tout comme ça attirait l'attention de la gente masculine présente sur les lieux. Tu as adressé un signe de tête aux clients, les saluant même si ce n'était pas vraiment dans les coutumes anglaises, du moins, maintenant. Autrefois, la courtoisie anglaise était enviée à l'étranger. Hélas, ce n'était plus le cas.

Ils ont l'air tellement... Heureux... Dire que j'aurais pu vivre toute ma vie sans même me douter qu'une telle chose existait... Je le voix et pourtant, je ne comprends pas... Qu'est-ce qu'un « jeu vidéo », exactement ? commenta-t-elle, à voix basse.

Un jeu vidéo est tout simplement un jeu, sur un support informatisé, qui ne précise pas de notre imagination -ou en un très faible pourcentage-. Le monde, les pouvoirs, les personnages en général nous sont donnés ainsi que d'autres informations pouvant nous aider à créer notre propre personnage. Je n'ai pas vraiment suivi l'évolution de ce milieu, mais j'ai déjà joué avec cette souris jaune que vous avez désigné. Elle s’appelle Pikachu, d'ailleurs et c'est ce que les moldus appellent un « Pokémon ». C'était il y a vingt ans, par contre, et le jeu était en blanc et noir.  Rien à comparer avec les actuels jeux, 'faut croire. lui expliquais-tu en prenant un Pokémon X sur une étagère afin d'appuyer tes dires.

Tu l'as retourné et tu as regardé les graphismes : c'était en 3D et, en effet, ce n'était vraiment pas comparable à ce vieux pokémon cristal qu'un gosse t'avait prêté. Fronçant un peu le nez, tu las reposé au même endroit où tu l'avais pris avant de faire un signe à l'ancienne serdaigle, t'excusant. Ensuite, tu t'es avancé vers l'étagère où on exposait les goodies de différents jeux et dessins animés.

La vision d'un mage ou d'un sorcier était très fantaisiste et la frontière entre le bien et le mal était très perceptible, chez les moldus. Du moins, la plupart du temps : les personnages reflétaient leur alignement, leurs convictions politiques et rarement on pouvait jouer un méchant ou avoir des relations homosexuelles dans un jeu vidéo. Ceci dit, ça avait changé un peu, depuis le temps. Au moins, maintenant, l'homosexualité n'était pas une honte, partout. Si tu étais née à cette époque, comment aurait été ta vie ? Serais tu devenue comme tu es, à présent ? Bonne question. Ça aurait été différent, sûrement.

Jeune homme, combien pour ces figurines ? demandais-tu au vendeur, désignant celles de Ragnarok Online et de Tera Online. Le thème pour tes prochaines poupées allait être l'heroic fantasy et donc, le Moyen âge et/ou le steampunk.

Euhm... Pour toutes celles des deux MMORPG ? Je doute que vous... Enfin, vous n'avez pas l'air d'être du milieu. Ça a un prix, je veux dire. fit le vendeur, peu convaincu par ta question.

Silencieusement, tu l'as regardé dans les yeux, gardant le sourire et tu as haussé un sourcil : malgré les apparences, lorsque tu voulais quelque chose, tu pouvais être effrayante, parce que tu détestais qu'on te contrarie. Rapidement, le moldu a regardé le code des goodies et a tapoté sur le clavier de la caisse afin de voir le prix total.

985,73 £. Il y en a des très rares, d'édition limitée, mademoiselle... te répondit-il, alors que tu cherchais dans ton sac.

Évidemment, le prix t'importait peu quand quelque chose t’intéressait et, de toutes façons, tu n'allais pas revenir dans la boutique. Tu pouvais bien te payer un caprice. Tu as prit ton portefeuilles et tu as discrètement glissé mille libres sur le comptoir. Tu t'étais déjà suffisamment fait remarquer. Tu n'aimais pas frimer et encore moins tenter les gens, puisque bon... on t'a volé une fois, pourquoi ne tenteraient-on pas de le refaire ? Tous les moldus ne sont pas pareils, mais voilà... Des cons et des voleurs, il y en a partout. De ce fait, le vendeur t'a regardé avec des yeux ronds et la bouche bée. Il a regardé tes billets puis t'a regardé encore avant de les prendre, les gardant à la main :

Qu'est-ce que tu attends ? Vas-y, je ne tiens pas à passer toute la journée dans cette boutique, jeune homme. soufflais-tu, d'une voix suave, te penchant sur le comptoir.

Taquiner ce pauvre garçon t'amusait, maintenant. Tu t'es empêchée de rire parce qu'il avait l'air très perturbé. Il était rouge jusqu'aux oreilles et sa main tremblait. Aussi vite que possible, il a rangé l'argent dans la caisse et t'a rendu la monnaie avant de quitter le comptoir, les clés à la main pour ouvrir la vitrine qui protégeait l’étagère où se trouvait ton achat. Il mit tout soigneusement dans un sac plastique, te regardant du coin de l’œil, puisque tu restais à côté de lui. Il était tellement nerveux qu'il se raclait la gorge de temps à autres. Au final, il a ajouté deux figurines de plus, discrètement, d'un autre jeu appelé Final Fantasy.

C'est tellement gentil~. Merci, trésor. fis-tu en caressant le visage du moldu avant de récupérer ton sac et de retourner auprès de la jeune sorcière. Navrée de vous avoir fait attendre. Avez-vous trouvé quelque chose d’intéressant ? ajoutais-tu, rangeant ton portefeuilles. Par ailleurs, je manque à tous mes devoirs : je suis Madam Red, ravie de faire votre connaissance. Désireriez-vous boire déjeuner avec moi ? Je connais un salon de thé, non loin, et leurs douceurs sont un véritable péché. terminais-tu en gloussant.

Non, inviter une inconnue ne te dérangeait pas pour le moins. Après tout, tu la trouvais intéressante et tu avais envie de la connaître un peu plus. Tu ne cherchais pas à te faire des amis, mais ainsi, tu espérais pouvoir montrer à ta cadette un peu plus du Londres moldu qui n'était pas mal. Selon toi, sorciers et moldus ne devraient pas se tenir aussi à carreau, les uns des autres. C'était dommage qu'on ignore votre existence, alors que vous pourriez faire tellement de choses amusantes. Cela supposerait un avancement technologique pour les sorciers et une vraie ouverture culturelle pour les moldus. Même si, malgré tout, il y a des choses qu'on ne devrait jamais apprendre...


Dernière édition par Angela E.V. Die Rosenberg le Ven 6 Fév 2015 - 19:59, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Deux femmes que tout oppose ! [Pv Angela] (fini)   Deux femmes que tout oppose ! [Pv Angela] (fini) 1387502757-horlogeVen 31 Oct 2014 - 15:23
Un jeu vidéo est tout simplement un jeu, sur un support informatisé, qui ne précise pas de notre imagination -ou en un très faible pourcentage-. Le monde, les pouvoirs, les personnages en général nous sont donnés ainsi que d'autres informations pouvant nous aider à créer notre propre personnage. Je n'ai pas vraiment suivi l'évolution de ce milieu, mais j'ai déjà joué avec cette souris jaune que vous avez désigné. Elle s’appelle Pikachu, d'ailleurs et c'est ce que les moldus appellent un « Pokémon ». C'était il y a vingt ans, par contre, et le jeu était en blanc et noir.  Rien à comparer avec les actuels jeux, 'faut croire. m'expliqua la sorcière en saisissant l'une des boîtes, sur lesquelles figurait un de ces fameux "pokémon".

La créature était bleue, avec le corps serti de gemmes brillantes. Elle me faisait penser à un cerf qui aurait des pouvoirs magiques insoupçonnés. Était-ce ainsi que les Moldus palliaient au manque de fantaisie de leur monde ? Quel curieux passe-temps ! Et en même temps, tellement adorable. Ce "pikachu" me plaisait, il avait une tête amicale, agréable. J'avais envie d'essayer un de ces jeux, par curiosité. L'autre sorcière reposa la boîte sur le présentoir et s'excusa avant d'aller fureter sur des étagères où étaient exposées différentes figures inanimées.

J'y jetais également un œil, curieuse. La plupart représentaient des humains, ou des créatures ayant quelques traits de notre espèce. Ils étaient tous vêtus sur un thème différent, tantôt médiéval, tantôt futuriste, allant d'une jeune fille en peaux de bête avec du maquillage rouge sur le visage jusqu'au personnage portant une étrange tenue blanche sur laquelle brillaient des tas de boutons et de gadgets multicolores, une drôle d'épée d'un bleu lumineux en main. Star Wars ? La guerre des étoiles. Y avait-il réellement une guerre dans les étoiles ou n'était-ce qu'un de ces mondes dont la sorcière venait de me parler ? Tout un univers s'offrait à moi, me donnant un peu le vertige. Il y avait tant à découvrir ! Que de telles choses aient vu le jour dans l'esprit des Moldus me fascinait. J'étais curieuse de tout découvrir, de toucher du doigt chacun de ces mondes qui étaient maintenant à ma portée.

Pendant que la sorcière experte en jeux vidéos parlementait avec un vendeur, je pris le temps de lire le descriptif au dos de la boîte qu'elle avait prise un peu plus tôt. D'une part, parce que la boîte était bleue, ma couleur préférée. Et d'autre part, parce que la créature qui y était représentée me plaisait d'avantage que celle qui ornait la boîte voisine. Manifestement, pour utiliser le "jeu vidéo", il fallait posséder une "console". Qu'était-ce donc que ceci ? Par déduction, je supposai que si je jeu était "pokémon x, Nintendo 3DS", la console devait contenir l'un ou l'autre de ces mots-là. En fouillant dans les présentoirs annexes, je tombai sur les machines en question. Des "Nintendo 3DS". Mais il y en avait un nombre assez effrayant... Comment savoir laquelle conviendrait avec le jeu que j'avais choisi ?

Pendant que j'hésitais, je vis du coin de l'œil la femme qui m'avait expliqué ce qu'était un jeu vidéo glisser un gros billet au vendeur. Heureusement, j'avais pris de l'argent moldu avec moi au cas où. Mais avais-je assez pour me payer ce que je cherchais ? Je sortis mon portefeuille de la poche de ma veste, sur laquelle j'avais jeté un sortilège d'agrandissement indétectable. J'y trouvais 400 livres. Était-ce une grosse somme ? Aucune idée. Il me faudrait un convertisseur en galions pour mieux comprendre... Soudain, une boîte attira mon attention. Y figurait une photo d'une de ces "Nintendo 3ds". Celle-ci était bleue, avec des motifs noirs et argentés représentant la créature sur la boîte du jeu. De toute évidence, les deux étaient faits pour aller ensemble.

Je hélai un des vendeurs qui mettait en place les étalages, qui eut la gentillesse de bien vouloir me renseigner.

"Pardonnez-moi, Monsieur... Je n'y connais pas grand-chose mais j'aimerais essayer ce jeu ci,
dis-je en lui montrant la boîte. Est-ce qu'il fonctionnerait là dessus ?"

Je lui désignai la console que j'avais trouvée et il me répondit avec un grand sourire :

"Bien sûr mademoiselle. C'est une édition limitée, cette console est faite spécialement pour ce jeu-là. Mais le chargeur n'est pas fourni dans la boîte, alors il faudra le prendre séparément.
-Le chargeur ?
-Oui, pour la batterie. Elles ne fonctionnent pas à piles, ce sont des consoles de nouvelle génération."


Une batterie ? Des piles ? Nouvelle génération ? Par Merlin qu'était-ce donc que ce charabia ? Je soupirai et me frottai la tempe du bout des doigts avant de lâcher :

"Est-ce que vous sauriez me conseiller pour tout ce dont j'aurais besoin, s'il vous plaît ?
-Bien sûr. Alors..."


Il m'emmena dans le rayon voisin, m'expliquant avec emphase tout ce dont j'aurais besoin pour jouer. Lorsqu'il me parla de "mise à jour" et de "connexion internet", je fronçais les sourcils mais ne dis rien, concentrée sur ce qu'il me racontait. Il serait toujours temps de comprendre plus tard. Au pire, je demanderais à mes cousins de m'expliquer. Hermione saurait sûrement comment faire fonctionner tous ces machins.

Finalement, il n'y avait pas besoin de grand-chose de plus que ce que j'avais déjà trouvé. Seul le fameux "chargeur" était impératif. Je pris également une housse, car le vendeur m'avait bien précisé que les consoles étaient des objets fragiles. Autant ne pas tenter le diable. Maintenant que j'étais partie, je m'amusais comme une petite folle et c'est avec un plaisir évident que je payais les 350 £ que coûtait l'ensemble de mes achats. C'était limite vu ce que j'avais dans mon portefeuille, mais la curiosité de découvrir cet univers-là m'avait emportée. Tant pis ! Je demanderais bien à quelqu'un combien de gallions cela représentait, un autre jour. Alors que je prenais le sac en plastique dans lequel le Moldu avait rangé mes achats, la sorcière revint vers moi, les bras chargés de son propre sachet, dans lequel se trouvaient la majorité des figurines que j'avais vues dans l'étagère. Deux étages entiers avaient disparus, remplacés par la mention "vendu". Elle s'adressa ensuite à moi avec un sourire.

"Navrée de vous avoir fait attendre. Avez-vous trouvé quelque chose d’intéressant ?"

Je hochai la tête avec un enthousiasme évident. Bien sûr que c'était intéressant ! Toute nouvelle chose exerçait sur moi un pouvoir de fascination.

"Par ailleurs, je manque à tous mes devoirs : je suis Madam Red, ravie de faire votre connaissance. Désireriez-vous boire déjeuner avec moi ? Je connais un salon de thé, non loin, et leurs douceurs sont un véritable péché." termina-t-elle en gloussant.

Je réfléchis un instant à sa proposition. Devais-je accepter ? Je ne la connaissais pas du tout, je ne l'avais d'ailleurs jamais vue avant aujourd'hui. Mais elle était sympathique et m'avait bien renseignée. Je lui répondis donc avec un sourire franc :

"Oui, avec plaisir. Je me nomme Alizea Prewett. Heureuse de vous rencontrer."


J'étais curieuse de découvrir un peu de ce monde Moldu dont j'ignorais tout et qu'elle maîtrisait manifestement. Et si le salon de thé en question était à proximité, c'est qu'il était tenu par des Moldus. Ce qui rendrait l'expédition intéressante de toute manière. Et peut-être que cela me donnerait l'occasion d'en apprendre un peu plus sur cet univers qui côtoyait le mien sans vraiment s'y mêler. J'avais envie d'en savoir plus et cette femme pouvait être une véritable mine d'informations. Sans compter qu'un bon petit thé ne pouvait que me tenter après avoir marché toute la matinée dans cette partie de Londres !
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MessageSujet: Re: Deux femmes que tout oppose ! [Pv Angela] (fini)   Deux femmes que tout oppose ! [Pv Angela] (fini) 1387502757-horlogeLun 3 Nov 2014 - 1:39
Ta cadette avait trouvé quelque chose d’intéressant et, malgré le fait que le sac plastique était opaque, on pouvait apercevoir par transparence la couverture du nouveau jeu pokémon que tu lui avais montré ainsi que deux choses de plus. Une console et un chargeur, sûrement. Ah, quel fut le temps où la plupart des consoles marchaient à piles ! De ce fait, le premier jeu pokémon que tu as essayé c'était sur une Game boy color, tu te trouvais au Japon cette année-là.

Oui, avec plaisir. Je me nomme Alizea Prewett. Heureuse de vous rencontrer. te répondit-elle avec un sourire frac.

Elle avait réfléchi quelques instants avant de te répondre, mais elle l'avait fait positivement. Tu étais satisfaite par cette réponse puisqu'elle allait te sauver de l'ennui et tu n'allais pas rentrer à la maison le ventre vide. Tu hésitais à aller au salon de thé, seule, parce que tes « invités » demeuraient chez toi. Finalement, ils allaient pas mourir pour attendre~.

Parfait~. Merci d'avoir accepté ma proposition, Mlle. Prewett. Permettez-moi de vous montrer le chemin. lui as-tu dit, le sourire aux lèvres.

D'un pas léger mais tranquille, tu as quitté la boutique.
Tu as attendu à ce que la jeune sorcière quitte le commerce, elle aussi, avant d'ouvrir la marche. Pendant le trajet, tu n'as pas été vraiment bavarde puisque tu réfléchissais à où est-ce que tu allais bien pouvoir trouver quelqu'un qui veuille t'aider ainsi qu'une ou deux personnes qui poseraient pour toi. De toutes façons, vous n'aviez à marcher qu'une dizaine de minutes. Tu as amené la sorcière par des rues plutôt fréquentées, passant devant une des entrées du métro. Le petit salon de thé où tu l'amenais se trouvait au détour d'une ruelle, non loin d'un parc pour enfants. C'était un très vieil établissement datant de plusieurs siècles et qui tenait toujours, même s'il semblait être beaucoup moins populaire, à présent. Peu de monde passait par cette petite ruelle mal éclairée et, la nuit, on n'y avait pas vraiment envie de s'y aventurer. Au dessus la porte d'entrée, il y avait le nom de la boutique et la date de fondation gravées sur un panneau en bois : « Finding Eden, since 1754. ».

C'est ici~. soufflais-tu, avant de pousser la porte.

Une petite cloche résonna, annonçant votre arrivée. Tu as tenu la porte afin que ton accompagnante puisse entrer aussi et, contrairement aux apparences, l'intérieur est bien plus soigné que la façade, qui hurlait pour qu'on lui passe une couche de peinture et/ou de vernis. C'était un charmant petit salon dans les tons marrons, noirs et rouges jonglant entre le gothique et le moderne avec quelques plantes ornant les coins de la salle. La plus grande partie du mobilier était d'époque, tout comme les tapisseries et le papier peint. Mais il y avait de l’électricité, un téléphone, une juke-box des années 80 ainsi qu'une caisse informatisée sur le comptoir cachant l'entrée aux cuisines où se trouvaient les vitrines gardant précieusement les douceurs.

L'endroit, quant à lui était vide. Il n'y avait qu'un vieux couple dans un coin, dégustant un mont blanc et quelques petits fours avec un thé bien chargé. Ils n'y eut que le vieil homme qui tourna la tête pour vous saluer. Sa femme, quant à elle, était hargneuse et jalouse -malgré son âge-, elle fronça les sourcils, attirant de nouveau le regard de son époux : elle ne voulait pas qu'il parle avec d'autres femmes.

J'aime cet endroit et je trouve dommage qu'il y ait aussi peu de monde qui vienne. Ce salon de thé a tout pour plaire, pourtant. Il faut croire que le société ne fait que fomenter des fausses valeurs, telles que l'importance des capitaux ou celle des apparences. commentais-tu, désignant les tables. Je vous laisse choisir la table, Mlle. Prewett.

HRP:
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MessageSujet: Re: Deux femmes que tout oppose ! [Pv Angela] (fini)   Deux femmes que tout oppose ! [Pv Angela] (fini) 1387502757-horlogeMer 5 Nov 2014 - 21:15
La sorcière avait l'air satisfaite que j'aie accepté de l'accompagner et je n'allais pas m'en plaindre. sa présence avait quelque chose de rassurant qui me mettait à l'aise. Et découvrir ce quartier moldu avec son aide ne pouvait qu'être une bonne idée !

Parfait~. Merci d'avoir accepté ma proposition, Mlle. Prewett. Permettez-moi de vous montrer le chemin. me dit-elle, le sourire aux lèvres.

Elle s'en alla d'un pas léger et je la suivis avec un petit sourire. Décidément, cette sortie se révélait pleine de découvertes. Serrant doucement mon sac dans ma main droite, je sui emboitai le pas en regardant partout avec fascination. Tout était plus ou moins nouveau pour moi et ma curiosité insatiable me poussait à étudier chaque chose plus en détail. De toute façon, Angela n'était pas beaucoup plus causante que moi. Elle semblait pensive et je préférai la laisser à ses réflexions, concentrée sur tout ce que je voyais. Un individu dansant et jonglant avec une pancarte me fit froncer les sourcils et je me demandai qu'Est-ce qu'il pouvait bien être en train de faire. Une drôle d'occupation que celle-ci, surtout qu'il s'agissait d'une publicité pour un restaurant. Je haussai les épaules, bien incapable de comprendre l'intérêt de cette démarche. Peu après, je vis une grande ouverture en plein milieu du trottoir, dans laquelle des gens ne cessaient d'entrer et de sortir, quasiment sans interruption. "Metro" ? Qu'était-ce donc que cette chose-là ? En tout cas, les Moldus avaient l'air drôlement pressés de s'y engouffrer. J'en déduisis qu'il devait s'agir de quelque chose d'amusant et me promis d'y faire un tour à ma prochaine virée en ville.

Finalement, cette petite escapade déboucha sur un petit parc pour enfants sans prétention. Je remarquai avec amusement que les jeux qui s'y trouvaient étaient assez semblables à ceux que je connaissais, si ce n'est que les balançoires et autres choses étaient à l'effigie de créatures non magiques. Pas de toboggan hippogriffe ou de tourniquet licorne. Après tout, ça ne changeait pas grand chose en pratique. Juste à côté du parc se trouvait un bâtiment défraichi, manifestement très ancien. Il était longé par une petite ruelle sombre et assez peu accueillante. Pour tout avouer, cela me donnait la chair de poule et j'étais bien contente de ne pas avoir à y aller seule.

Mon guide s'approcha de la porte de la bâtisse, au dessus de laquelle je pouvais lire le nom de l'établissement et la date où il avait été ouvert.

C'est ici~. souffla-t-elle, avant de pousser la porte.

Honnêtement, je m'en étais doutée. Elle tint la porte ouverte à mon attention et je m'engouffrai aussitôt dans une pièce tout à fait inattendue. rien à voir avec l'extérieur ! Ce salon était décoré de façon chaleureuse et accueillante, dans le genre qui vous réchauffe le cœur après une froide journée d'hiver. Bien qu'hétéroclite, la décoration était néanmoins harmonieuse et l'ensemble donnait l'impression de vous inviter à bras ouverts. De drôles de machines étaient disposées par endroits, mais je ne dis rien, de peur de paraître bizarre. Je m'avançai plus avant dans la pièce et aussitôt mon regard fut attiré par le comptoir. Je pouvais y voir quelques pâtisseries qui me firent immédiatement saliver. Des belles petites choses de toutes les couleurs, terriblement appétissantes.  

Il n'y avait pas foule, si ce n'est deux personnes âgées qui se régalaient de petites douceurs dans un coin de la salle. Le monsieur tourna la tête vers nous pour nous souhaiter la bienvenue, mais sa femme ne le voyait pas de cette œil et son regard suffit à me faire deviner que la jalousie la rongeait. Je soupirai, attristée de n'avoir jamais connu un tel sentiment. La jalousie en soi était probablement une mauvaise chose, mais j'imaginais qu'on ne pouvait en ressentir qu'à condition d'éprouver des sentiments terriblement forts pour l'objet de nos attentions. Or... Je n'étais jamais tombée amoureuse, jamais. Aucun béguin d'adolescente, pas d'amourette de vacances ou de faible pour qui que ce soit. Si ce n'est Jasper, mais lui c'était une autre histoire. Maintenant que je savais qu'il était un animagus non déclaré, j'en étais venue à une conclusion bien simple : cet aspect de lui, animal, sauvage, était si proche de ma propre nature qu'il m'avait attirée comme un pipaillon vers une flamme. Pas de réels sentiments entre nous, si ce n'est de la colère, du mépris et une insurmontable envie de le frapper. Il m'avait attirée d'une autre façon, tout simplement.

Ah, si seulement j'avais la chance de connaître l'amour un jour ! A ce rythme-là, je finirais vieille fille. A moins que ma tante Muriel ne se décide à me marier dans la bonne société, comme toute bonne petite sang pur qui se respecte... Consternant...

Je secouai la tête pour penser à autre chose, juste à temps car ma rencontre du jour s'adressait à moi :

J'aime cet endroit et je trouve dommage qu'il y ait aussi peu de monde qui vienne. Ce salon de thé a tout pour plaire, pourtant. Il faut croire que le société ne fait que fomenter des fausses valeurs, telles que l'importance des capitaux ou celle des apparences. commenta Angela, désignant les tables. Je vous laisse choisir la table, Mlle. Prewett.

Je fronçais les sourcils, curieuse d'en savoir plus sur ce point de vue si net qu'elle énonçait. L'importance des capitaux... Je ne pouvais le nier, les familles les plus aisées, chez les Moldus comme chez les Sorciers, avaient la vie la plus simple, la plupart du temps. Pour ma part, je n'avais jamais eu de grandes inquiétudes concernant quoi que ce soit d'autre que ma petite existence confortable. J'étais née dans une famille aisée, sinon riche et j'avais une sorte de "pédigrée" qui m'assurait un avenir agréable, quoi que je décide de faire. Ce n'était pas le cas de certaines de mes connaissances d'école, dont les moins riches n'avaient pas pu accéder aux postes qu'ils souhaitaient après Poudlard. Cette idée me fit frémir, car je n'y avais pas réellement réfléchi auparavant. Quant aux apparences, c'était un tout autre sujet, que je connaissais bien mieux. Après tout, on ne pouvait pas dire que j'étais laide. Et j'y avais trouvé des avantages, tant à Poudlard qu'au Ministère. Avoir un visage agréable et des manières charmantes ouvrait des portes et je l'avais compris depuis bien des années. Parmi les Sang-Purs, ce genre de choses étaient encore plus flagrantes...

Cependant, l'heure n'était pas à ce genre de réflexions. Nous étions venues pour prendre le thé... Et déguster quelques petites mignardises appétissantes ! Je m'installai donc sur l'une des tables proches de la porte en désignant la place face à moi d'un sourire radieux. Ce moment pourrait être très instructif...

"Excusez-moi, Madam Red. Je vais peut-être vous paraître légèrement grossière, mais je dois vous poser une question. Vous... Vous n'êtes pas comme les autres individus de notre... Classe sociale, n'Est-ce pas ?"

Je me doutais bien que les clients présents n'étaient probablement pas sorciers, je devais donc éviter de mentionner directement notre particularité. Mais rien ne m'empêchait de jouer un peu sur les mots afin de poser cette question qui me taraudait tant. Puis j'ajoutais un peu plus bas :

"C'est la première fois que je rencontre quelqu'un de ce milieu qui soit aussi informé sur le mode de vie et les habitudes de... Cette partie de Londres. a part ceux qui sont nés dans les environs, ou qui sont... Métis. Cela dit, je ne sais pas pourquoi mais j'ai l'impression que votre connaissance ne vient pas de là."

J'avais l'intime conviction qu'elle n'était pas une sorcière ordinaire. Après tout, même les Sang Mêlés et les Nés Moldus abandonnaient une grande partie de leurs habitudes une fois qu'ils devenaient des sorciers accomplis. J'ignorais quel âge pourrait bien avoir mon interlocutrice, mais je supposai que toute cette technologie moderne qu'elle connaissait ne lui venait pas d'une enfance moldue. Non, c'était autre chose. Et j'étais curieuse de comprendre pourquoi. De savoir comment quelqu'un de mon monde pouvait être en même temps tellement à l'aise dans celui-ci... Certes, j'étais fascinée par cette vie que menaient les Moldus, mais de là à les connaître aussi bien ? A savoir tant de choses en profondeurs ? Un frisson d'anticipation se propagea dans tout mon corps, me donnant la chair de poule. Je me penchai en avant, avide de toucher du doigt ce que je désirais tant savoir.

Je n'avais pas été répartie à Serdaigle pour rien : ma soif d'apprendre et ma curiosité étaient réellement insatiables... Et lorsque j'avais trouvé un objet digne d'intérêt, comme c'était le cas aujourd'hui, j'étais emportée par une sorte de fascination qui balayait tout le reste comme une vague furieuse, jusqu'à ce que ma curiosité soit assouvie...
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MessageSujet: Re: Deux femmes que tout oppose ! [Pv Angela] (fini)   Deux femmes que tout oppose ! [Pv Angela] (fini) 1387502757-horlogeLun 10 Nov 2014 - 15:33
Ton interlocutrice fronça les sourcils après avoir entendu ton commentaire vis à vis de la société actuelle, moldue et magique car, peu importe au final, puisque les deux sont basées sur les principes de l'apparence et de l'argent, s'appuyant sur les piliers de l'influence politique et familiale. Tu étais née dans la haute aristocratie, mais tu n'avais pas été aussi gnian-gnian que les bourges et les autres femmes qui étaient invités aux fêtes données dans les manoirs de ta famille. Tu avais suivi un tout autre patron d'influence et de savoirs faire, forgeant une personnalité unique sur tes propres expériences, principes et idées.

Ladite Alizea Prewett fut pensive, malgré tout. Elle finit par choisir une table, la désignant tout en t'adressant un sourire éclatant. Elle était une Sang-pur, sans l'ombre d'un doute, puisqu'elle ignorait pas mal de choses sur le monde moldu. Il était simple de voir qui était quoi, dans votre monde, puisque, contrairement aux moldus qui avaient la chance de connaître l'existence des sorciers, te semblables ne s’intéressaient que rarement aux humains normaux.

Excusez-moi, Madam Red. Je vais peut-être vous paraître légèrement grossière, mais je dois vous poser une question. Vous... Vous n'êtes pas comme les autres individus de notre... Classe sociale, n'est-ce pas ? te demanda-t-elle, pesant ses mots face au couple de vieillards qui se trouvait un peu plus loin : évidemment, elle ne pouvait pas se permettre de parler de moldus ouvertement, face à eux. C'est la première fois que je rencontre quelqu'un de ce milieu qui soit aussi informé sur le mode de vie et les habitudes de... Cette partie de Londres. a part ceux qui sont nés dans les environs, ou qui sont... Métis. Cela dit, je ne sais pas pourquoi mais j'ai l'impression que votre connaissance ne vient pas de là.

Le sourire aux lèvres, tu as retiré tes gants, observant ton interlocutrice qui frémissait d'impatience. Tu n'as pas répondu directement à sa question, allant prendre une carte sur le comptoir, avant de retourner à ta table, t'installant en face ce la jeune sorcière anglaise. Tu as posé tes gants sur un coin de la table et tu as glissé la carte des pâtisseries et des boissons jusqu'à ta cadette avant de prendre la parole :

Voilà une question fort pertinente, Mlle. Prewett. soufflais-tu, d'un ton enjoué. Je suis née dans l'aristocratie, au sein de notre même société, mais j'ai toujours vécu parmi le peuple, si puis-je dire. J'ai même étudié dans une université des sciences avec eux, quand j'étais jeune et j'ai beaucoup voyagé. De ce fait, j'ai eu largement le temps de les connaître, d'apprendre à cerner mon prochain et... les Autres. expliquais-tu, rapidement, faisant allusion aux non-humains, puisque tu ne coutoyais pas seulement des moldus et des sorciers « quelconques ». Tout n'est qu'une question de volonté. ajoutais-tu, faisant un clin d’œil à la rouquine.

À cet instant même, un homme -dans la quarantaine, aux cheveux longs et plutôt mince- sortit des cuisines et esquissa un large sourire en vous voyant. Te reconnaître n'était pas une chose difficile, même de dos, puisqu'il n'y avait pas beaucoup de monde avec une telle allure et des cheveux naturellement rouges. Il s'approcha, saluant ta cadette poliment avant de se pencher vers toi, afin de te faire la bise.

Alors, ma petite Angie ! Ça faisait longtemps que je ne te voyais pas, surtout en aussi bonne compagnie. Comment vas-tu, ma belle ? intervint le pâtissier moldu. Je te remercier pour ce que tu m'as apporté, la dernière fois. Ça marche mieux que ce que le docteur m'avait recommandé.

Tu as posé une main sur son épaule, riant un peu à l'entente de sa remarque.

Il n'y a pas de quoi, Andrew. Je suis là pour cela, voyons, tu n'as pas besoin de me remercier. J'ai supposé que tu n'en avais plus, je t'en ai rapporté. C'est un peu plus soft, que la dernière fois, afin que ton corps ait de moins en moins besoin de recourir au traitement. Dans quelques mois, tu n'auras plus à le prendre. lui dis-tu, ouvrant ton sac avant de poser une fiole contenant un liquide bleuté dans lequel on avait plongé une étrange fleur tropicale ainsi qu'une feuille une tranche de gingembre. Mlle, Prewett, je vous présente Andrew Burnley, le propriétaire de la boutique. C'est ce charmant jeune homme qui prépare ces petits péchés sucrés, aussi.

Ravi de faire votre connaissance, mademoiselle. fit-il, toujours souriant. Voir sa cliente préférée le mettait de bonne humeur, d'autant plus si on lui amenait des nouveaux clients. Avez-vous eu le temps de choisir ce que vous allez prendre ? demanda-t-il à ta cadette, puisqu'il savait que tu comptais faire la même commande que d'habitude.

D'un geste désinvolte et sans chercher à être discret, puisqu'il n'avait rien à cacher, il prit la fiole et la rangea  dans une des poches de son pantalon, attendant à ce qu'on lui donne une réponse. Profitant d'avoir ouvert ton sac, tu as sorti ton paquet de tabac et ton briquet avant de les poser sur tes gants. Tu t'es accoudée sur la table avant de poser ta joue contre le revers de ta main, regardant tes deux interlocuteurs.


Dernière édition par Angela E.V. Die Rosenberg le Dim 16 Nov 2014 - 17:46, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Deux femmes que tout oppose ! [Pv Angela] (fini)   Deux femmes que tout oppose ! [Pv Angela] (fini) 1387502757-horlogeJeu 13 Nov 2014 - 19:56
Souriante, Angela retira ses gants en m'observant avec intérêt. Elle ne me répondit pas tout de suite et se contenta d'aller prendre la carte de l'établissement avant de se rasseoir face à moi. Elle me la donna avant de satisfaire ma curiosité :

"Voilà une question fort pertinente, Mlle. Prewett. souffla-t-elle avec enthousiasme. Je suis née dans l'aristocratie, au sein de notre même société, mais j'ai toujours vécu parmi le peuple, si puis-je dire. J'ai même étudié dans une université des sciences avec eux, quand j'étais jeune et j'ai beaucoup voyagé. De ce fait, j'ai eu largement le temps de les connaître, d'apprendre à cerner mon prochain et... les Autres."

Une université Moldue ? Incroyable ! Mes yeux s'agrandirent de surprise à cette idée. Ainsi, certains des nôtres s'intégraient aussi parfaitement à la société du "dehors" ? Une telle possibilité m'ouvrait de nouveaux horizons et je me dis alors qu'il faudrait que j'essaie moi aussi que j'expérimente de genre de choses. Que j'aille vivre un peu en dehors de notre monde, pour découvrir... Le VRAI monde, justement. Je m'interrogeai un instant sur "les autres" dont elle parlait. Quels autres ? Sa façon de le dire laissait penser à une sorte de civilisation à part entière. Peut-être pensait-elle à certaines créatures magiques en disant cela ? Je me penchai d'avantage sur mon siège, buvant ses paroles.

Tout n'est qu'une question de volonté." ajouta-t-elle en me faisant un clin d'oeil.

De volonté ? Un large sourire se dessina sur mes lèvres alors que je réalisai la pleine signification de ce commentaire. C'était vrai après tout. Si ma curiosité ne m'avait pas poussée dehors, je n'aurais jamais vécu cette journée tellement riche en découvertes. N'était-ce pas là ma volonté ? Mon désir de savoir me poussait toujours à rechercher les réponses à mes questions. Finalement, c'était vrai. J'avais fini ici par hasard, mais j'avais tout de même amorcé la démarche.

A ce moment, un homme d'environ quarante ans sortir des cuisines, tout sourires. Sa coiffure et sa dégaine de grande perche me faisait penser à mon cousin Bill et m'amusa au plus haut point. Il me salua poliment avant de se pencher vers mon interlocutrice et de lui faire la bise. J'aurais mis ma main au feu qu'il était Moldu, mais pourtant il semblait tellement à l'aise avec elle ! Je trouvai le talent d'intégration de Madam Red particulièrement remarquable et me tint bien sagement coite, histoire de pouvoir en apprendre un maximum de leur conversation...

Alors, ma petite Angie ! Ça faisait longtemps que je ne te voyais pas, surtout en aussi bonne compagnie. Comment vas-tu, ma belle ? Je te remercie pour ce que tu m'as apporté, la dernière fois. Ça marche mieux que ce que le docteur m'avait recommandé.
Il n'y a pas de quoi, Andrew. Je suis là pour cela, voyons, tu n'as pas besoin de me remercier. J'ai supposé que tu n'en avais plus, je t'en ai rapporté. C'est un peu plus soft, que la dernière fois, afin que ton corps ait de moins en moins besoin de recourir au traitement. Dans quelques mois, tu n'auras plus à le prendre. lui dit-elle.

Elle ouvrit son sac avant de poser une fiole contenant un liquide bleuté dans lequel on avait plongé une étrange fleur tropicale ainsi qu'une feuille une tranche de gingembre. Ca m'avait tout l'air d'une potion régénérante ou quelque chose de ce genre. Mais au vu de mon niveau en potions, je préférais ne pas trop m'avancer... A cet instant, Madam Red s'adressa à moi :

Mlle, Prewett, je vous présente Andrew Burnley, le propriétaire de la boutique. C'est ce charmant jeune homme qui prépare ces petits péchés sucrés, aussi.
Ravi de faire votre connaissance, mademoiselle." fit-il, toujours souriant.

Cet homme avait en effet l'air fort sympathique et très avenant, ce qui était un gage de réussite pour un commerçant. Soit il était très professionnel soit remarquablement aimable au naturel.

"Avez-vous eu le temps de choisir ce que vous allez prendre ?" me demanda-t-il sans prendre la commande d'Angela.

Je supposai qu'elle devait venir souvent et qu'il avait suffisamment l'habitude de la voir pour savoir ce qu'elle prenait. Alors que je réfléchissais à ce qui me ferait envie, il rangea la fiole dans son pantalon. Il me regardait aimablement, à l'instar de Madam Red qui s'apprêtait à fumer. J'étais un peu gênée de l'attention et je répondis d'une voix un peu hésitante :

"A vrai dire, c'est très difficile de faire un choix parmi toutes ces pâtisseries... Tout semble tellement appétissant que je ne sais pas quoi prendre. Rien qu'à la lecture des intitulés j'en ai l'eau à la bouche..."

Je me penchai un peu sur la carte, en pleine réflexion. Chocolat, fraise, sucre, miel... Tant de choses qui m'ouvraient l'appétit ! Bien incapable d'arrêter un quelconque choix, je fermai les yeux et posai le doigt au hasard sur le papier glacé. L'un des intitulés qui m'avaient le plus intéressée !

"Donc, ce sera un thé et des crumpets à la sauce chocolat s'il vous plaît !"

Je lui dédiai mon plus beau sourire, ravie à la perspective de me régaler. D'autant que si ses crumpets se révélaient aussi bons que dans mon imagination, je serais quasiment obligée de revenir goûter au reste. Ce serait une occasion de revenir dans le Londres Moldu ! L'homme s'en alla avec ma commande sur un dernier sourire et je profitai de l'occasion pour demander à voix basse :

"Comment est-ce, l'université ? Qu'est-ce qu'ils y étudient ? Est-ce que c'est intéressant ? Pensez-vous que je pourrais y aller moi aussi, alors que je n'ai techniquement aucune existence tangible... De ce côté ci ?"

Une fois de plus mon désir d'apprendre était plus fort que moi et j'avais un peu noyé mon interlocutrice sous mes questions. Emportée par l'enthousiasme je m'étais redressée, si bien que je ne faisais qu'effleurer le bout de mon siège. Soudain, une idée saugrenue me traversa l'esprit :

"Mais, si vous êtes allée à l'université... Vous n'avez pas été à Poudlard ?"

C'était quelque chose qui me semblait tout à fait inconcevable en tant que sorcière. Si vraiment elle avait fait ses études chez les Moldus, comment avait-elle appris à contrôler sa magie ? Et puis, j'avais entendu dire que si l'on était renvoyé de Poudlard, notre baguette était confisquée ou brisée et l'on ne pouvait plus pratiquer la magie. L'exemple d'Hagrid, l'ancien garde chasse du château me revint en mémoire. Tant de questions se bousculaient dans ma tête ! Mais je ne pouvais pas les poser tout de suite, car Angela se retrouverait vite submergée. Je me forçai à garder un peu de calme et de contenance et me rassit, sans quitter des yeux cette femme dont l'existence me paraissait déjà tellement fabuleuse !
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MessageSujet: Re: Deux femmes que tout oppose ! [Pv Angela] (fini)   Deux femmes que tout oppose ! [Pv Angela] (fini) 1387502757-horlogeLun 17 Nov 2014 - 3:35
Andrew savait donc ce que tu allais prendre, puisque, à chaque fois que tu venais, tu commandais un Massala chaï et trois ou quatre pâtisseries différentes en fonction de ce qui avait été fait dans la journée. Tu aimais tout donc il t'apportait ce qu'il voulait, tu n'étais pas difficile. Cependant, ta cadette n'était jamais venue et elle n'avait pas eu le temps de tout regarder dans la carte.

A vrai dire, c'est très difficile de faire un choix parmi toutes ces pâtisseries... Tout semble tellement appétissant que je ne sais pas quoi prendre. Rien qu'à la lecture des intitulés j'en ai l'eau à la bouche... répondit-elle, un peu hésitante et gênée.

Elle se pencha sur la carte, réfléchissant rapidement à ce qu'elle allait prendre. Pendant ces brefs instants, tu l'as observée, te demandant ce qu'elle pouvait bien aimer ou pas. Le pâtissier quant à lui, il ne cilla point, gardant l'attention sur ta cadette, par politesse, qui , les yeux clos, pointa une douceur au hasard.

Donc, ce sera un thé et des crumpets à la sauce chocolat s'il vous plaît ! ajouta-t-elle, adressant un de ses plus beaux sourires à ton pâtissier préféré. Ce dernier s'en alla aussitôt afin de préparer la commande, vous laissant de nouveau seules. Comment est-ce, l'université ? Qu'est-ce qu'ils y étudient ? Est-ce que c'est intéressant ? Pensez-vous que je pourrais y aller moi aussi, alors que je n'ai techniquement aucune existence tangible... De ce côté ci ? te demanda-t-elle, à voix basse : elle était tellement enthousiaste. Tu n'eus pas la temps de répondre qu'elle sembla réaliser quelque choser, elle se dressa rapidement et te posa une nouvelle question : Mais, si vous êtes allée à l'université... Vous n'avez pas été à Poudlard ? termina-t-elle, se réinstallant sur sa chaise sans te quitter du regard.

Mes années d'université furent les meilleures années de ma jeunesse. On y étudie de tout, en dépendant de la filière et du métier qu'on vise. Personnellement, j'étais en médecine, je voulais être généraliste. Hélas, je n'ai pas pu finir ma carrière et j'ai dû arrêter mes études. J'ai seulement la qualification pour être infirmière. Ce n'est plus comme maintenant, je pense, puisque la plupart des jeunes y vont pour faire la fête ou pour se trouver un partenaire. Toutefois, maintenant, n'importe qui et de n'importe quelle âge peut aller à l'université. Il doit bien y avoir des gens qui font l'effort d'étudier, sans doute. expliquais-tu, gardant le sourire.

Difficilement mais sûrement, tu avais bloqué le fil de tes pensées afin de ne pas laisser des vieux souvenir affluer dans ton esprit. Ton ancienne partenaire était sûrement déjà morte et tu ne voulais certainement pas penser à ton jumeau qui lui, contrairement à toi, avait fait perdurer le nom de la famille sans pour autant réussir à dorer votre blason. Et dire que ça faisait plus de trente-cinq ans que tu avais quitté ton pays...

Je n'ai pas été à Poudlard, en effet. répondis-tu, prenant une courte pause.: J'ai été à Dursmtrang. ajoutais-tu en gloussant.

Du bout des doigts, ou plutôt, des ongles, tu as tapoté la boîte métallique qui contenait tes cigarettes, attendant à ce qu'on t'apporte ton petit déjeuner -chose qui ne tarda point à venir-. Le quarantenaire revint avec deux plateaux : un où il avait posé les douceurs et l'autre où il y avait les deux jeux de table en porcelaine individuels. Il posa le tout sur la table avant de s’éclipser, vous souhaitant un bon appétit. Tu as regardé ta cadette, cessant de tapoter ton étui à tabac.

Cela vous dérange si je fume, après le repas ? demandais-tu, versant un peu du massala chaï dans ta tasse.
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MessageSujet: Re: Deux femmes que tout oppose ! [Pv Angela] (fini)   Deux femmes que tout oppose ! [Pv Angela] (fini) 1387502757-horlogeJeu 20 Nov 2014 - 11:06
Mes années d'université furent les meilleures années de ma jeunesse. On y étudie de tout, en dépendant de la filière et du métier qu'on vise. Personnellement, j'étais en médecine, je voulais être généraliste. Hélas, je n'ai pas pu finir ma carrière et j'ai dû arrêter mes études. J'ai seulement la qualification pour être infirmière. Ce n'est plus comme maintenant, je pense, puisque la plupart des jeunes y vont pour faire la fête ou pour se trouver un partenaire. Toutefois, maintenant, n'importe qui et de n'importe quelle âge peut aller à l'université. Il doit bien y avoir des gens qui font l'effort d'étudier, sans doute. expliqua-t-elle en gardant le sourire.

Je fronçai les sourcils, perplexe. Aller à l'école pour se trouver un partenaire ? Quelle curieuse idée ! Qui aurait pu imaginer une chose pareille... J'allais exprimer mon incompréhension lorsque un détail me revint en mémoire : La plupart de ceux que je connaissais et qui avaient été en couple à Poudlard étaient mariés avec leur relation de l'époque. Le but de ces études n'avait pas été de se trouver un partenaire, mais le résultat était plus ou moins le même...

Je n'ai pas été à Poudlard, en effet. ajouta-t-elle après une courte pause.: J'ai été à Dursmtrang.

Mes yeux s'agrandirent alors que je prenais pleinement la mesure de ce qu'elle venait de me dire. Je trépignai d'impatience, la question fatidique brûlant me lèvres. L'école de l'Est était entourée de tels mystères ! J'avais envie d'en savoir plus, de creuser sous la surface et de découvrir tous les secrets qu'elle recelait. A Poudlard déjà, j'avait passé un temps considérable à fouiner partout pour assouvir ma curiosité : passages secrets, anecdotes... N'importe quel détail pouvait constituer une sujet d'enquête et j'avais été assez déçue lorsque j'avais découvert quelles merveilles la guerre avait détruites : certains passages et des salles merveilleuses avaient été détruites durant le siège du château et n'avaient pu être reconstruites. Quel gâchis ! Pendant ce court instant de réflexion, Angela tapotait une boîte en métal avec une impatience évidente. Finalement, avant même que je n'ai pu formuler les interrogations qui me taraudaient, le pâtissier moldu revint avec nos commandes. Avant de commencer à manger, Madam Red s'adressa à moi :

Cela vous dérange si je fume, après le repas ?
-Pas le moins du monde", répondis-je avec un sourire.

Je me servis avec la méthode que m'avait inculquée ma mère, sans vraiment y réfléchir. Mes habitudes de l'aristocratie étaient tellement profondément ancrées en moi que je n'y pensais même pas. Bien que notre branche de la famille soit plus proche des Weasley que des autres Sang Pur, j'avais été l'objet d'une éducation plutôt rigide, à l'ancienne. Seul mon père était directement affilié aux Weasley et ma mère était une lointaine cousine des Malefoy. Elle les avait beaucoup fréquenté dans sa jeunesse et son habitude de l'aristocratie huppée avait eu une influence certaine sur ses méthodes éducatives. La fréquentation de camarades de tous horizons et de mes cousins avait fort heureusement gommé certains des aspects les moins louables de cette éducation. Mais je n'en restais pas moins une bonne petite Sang Pur bien comme il faut... A la vue des manières détendues d'Angela, je me dis avec dépit que je devais avoir l'air un peu coincée... J'essayai de faire comme si de rien n'était et revint à des préoccupations plus pressantes :

"Comment est-ce, la vie dans les pays d'Europe de l'Est ?"

Elle ne pourrait évidemment pas me donner d'informations sur Durmstrang elle-même puisque l'école était entourée d'un tas de protections visant à ce qu'un étranger tel que moi n'en découvre pas la localisation. Mais j'étais curieuse d'en apprendre plus sur le mode de vie de ces populations qui m'étaient inconnues.

J'aurais pu voyager d'avantage grâce à mon travail, afin de faire le lien international entre les services Créatures Magiques des différents ministères. Mais ce n'était pas le cas. En général, c'était mon collègue James qui s'occupait de ce genre de choses, raison pour laquelle je ne le voyais jamais. Il était en voyage d'affaires en Australie à l'heure actuelle, pendant que je restais au pays comme toujours.

Le seul pays à ma charge était la Japon : ma forme de renarde était très bien vue là-bas car le "kistune" était considéré comme une créature polymorphe, souvent associé à une ou des divinités locales. Bien que les sorciers soient peu enclins à croire à ce genre de choses, le renard faisait partie des créatures à part. Ils étaient considérés comme des animaux particulièrement sensibles à la magie et donc, différents des créatures Moldues habituelles. A l'inverse du porc, considéré comme une créature inférieure car résistante à la magie... Je soupirai, dépitée de ne pas avoir la chance d'aller dans ces autres pays qui m'intéressaient tant, avant de me concentrer à nouveau sur la conversation tout en dégustant mes crumpets avec délectation.
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MessageSujet: Re: Deux femmes que tout oppose ! [Pv Angela] (fini)   Deux femmes que tout oppose ! [Pv Angela] (fini) 1387502757-horlogeDim 23 Nov 2014 - 16:35
Ta cadette te répondit avec le sourire que le tabac ne la dérangeait pas et elle n'y avait pas vraiment réfléchi. Elle était bien trop occupée à s’imaginer ton ancienne école, sans doute. Toi, de ton côté, tu avais fini de te servir du thé et tu n'avais pas attendu pour le siroter. Ah, comme il était bon, ce massa chaï, n'est-ce pas ? Tu étais aux anges, sentant ce breuvage chaud couler dans ta gorge, réchauffant ton corps tout en te détendant : à présent, il y avait moins de chances de te mettre de mauvaise humeur.

Comment est-ce, la vie dans les pays d'Europe de l'Est ? te demanda la sorcière rousse.

Doucement, tu as saisit ta cuillère-fourchette et tu as prit une bouchée de ton bavarois à l'ananas et aux myrtilles. Tu avais laissé quelques instants de silence avant de prendre la parole puisque ta cadette semblait être ailleurs. Dépitée, elle soupira, dégustant ses crumpets. Qu'est-ce qui la tracassait ? Ce n'était peut-être rien d'important. Regrettait de ne pas avoir voyagé, davantage ?

La Norvège est un pays magnifique et Durmstrang est la meilleur chose qui me soit arrivée dans la vie. Mes années d'étudiante furent riches en aventures, événements divers et pas pour le moins encombrant, hormis mes disputes avec un consanguin qui y étudiait aussi. commençais-tu, savourant ton bavarois entre deux gorgées de thé. Tu soupirais d'aise, gourmande que étais ! Hum~♪ Et notre directeur était plutôt jeune et orgueilleux, comparé à Albus Dumbledore, dont la réputation s’étendait jusqu'à chez nous, croyez-moi. C'était un grand homme, votre directeur. En ce qui concerne notre institut, le château est un brin plus petit que Poudlard, à ce qu'il paraît, nous n'accueillons que 123 élèves par an mais nous avons... plus de matières, si puis-je dire. En plus, j'ai toujours mon ancien uniforme~

Certes, tu avais conservé ton uniforme scolaire. Tu l'adorais, à l'époque et c'est toujours le cas. Par ailleurs, contrairement à la Grande Bretagne et à bon nombre d'écoles, Durmstrang et l'institut des Sorcières de Salem étaient deux des rares établissements apprenant les Arts obscurs aux élèves intéressés. Les bases étaient enseignées à tout le monde, mais seuls ceux qui prenaient la matière en question étaient confrontés à ses influences et savoirs faire.

La vie est plutôt tranquille et austère, par endroits, mais les gens ne perdent pas la joie de vivre. Il fait très froid la plupart de l'année et n'y voit le soleil que peu, mais c'est magnifique. Toutefois, je préfère largement les forêts de mon pays natal que ceux de là-bas, pas qu'il n'y a pas une très grande variété de plantes. Ce sont principalement des conifères et des plantes relativement primitives. expliquais-tu, finissant ton bavarois avant de t'attaquer à une tarte au citron meringuée. On y est très strictes et traditionalistes, mais on ne manque pas d'encourager la libre pensée notamment, lorsqu'on est capable de l'exprimer proprement et/ou face ceux qui veulent bien l'entendre.
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MessageSujet: Re: Deux femmes que tout oppose ! [Pv Angela] (fini)   Deux femmes que tout oppose ! [Pv Angela] (fini) 1387502757-horlogeSam 29 Nov 2014 - 15:38
La Norvège est un pays magnifique et Durmstrang est la meilleur chose qui me soit arrivée dans la vie. Mes années d'étudiante furent riches en aventures, événements divers et pas pour le moins encombrant, hormis mes disputes avec un consanguin qui y étudiait aussi. commença-t'elle, savourant son bavarois entre deux gorgées de thé. Elle soupira d'aise avant de reprendre: Hum~♪ Et notre directeur était plutôt jeune et orgueilleux, comparé à Albus Dumbledore, dont la réputation s’étendait jusqu'à chez nous, croyez-moi. C'était un grand homme, votre directeur. En ce qui concerne notre institut, le château est un brin plus petit que Poudlard, à ce qu'il paraît, nous n'accueillons que 123 élèves par an mais nous avons... plus de matières, si puis-je dire. En plus, j'ai toujours mon ancien uniforme~

Je fermai les yeux, essayant de m'imaginer la chose. J'avais entendu dire que Durmstrang enseignant des matières plus sombres que Poudlard, ce qui m'avait toujours intriguée. Non pas que je sois réellement attirée par la magie noire et autres choses du même acabit, mais j'aurais juste aimé en avoir la possibilité. Histoire d'assouvir ma curiosité. Je n'avais pas gardé grand-chose de mes années d'école, si ce n'est mon écharpe de Serdaigle, que j'adorais. Allez savoir pourquoi, cette vieille chose-là avait un parfum de nostalgie et j'étais incapable de m'en séparer.

La vie est plutôt tranquille et austère, par endroits, mais les gens ne perdent pas la joie de vivre. Il fait très froid la plupart de l'année et n'y voit le soleil que peu, mais c'est magnifique. Toutefois, je préfère largement les forêts de mon pays natal que ceux de là-bas, pas qu'il n'y a pas une très grande variété de plantes. Ce sont principalement des conifères et des plantes relativement primitives. expliqua Madam Red, finissant son bavarois avant de t'attaquer à une tarte au citron meringuée. On y est très strictes et traditionalistes, mais on ne manque pas d'encourager la libre pensée notamment, lorsqu'on est capable de l'exprimer proprement et/ou face ceux qui veulent bien l'entendre."

Strict et traditionnaliste ? Je n'étais pas vraiment sûre que les choses soient différentes chez nous. Après tout, n'étais-je pas le parfait exemple de la petite Sang-Pur bien élevée dans son cadre privilégié, sans réel contact avec le monde Moldu. Mis à part les nouveaux membres de la famille, côté Weasley surtout. Je répondis donc d'une voix défaitiste :

"J'imagine que c'est pareil partout... Regardez-moi, j'ai 23 ans et je n'étais venue dans cette partie de Londres que pour le travail. Certains d'entre nous vivent encore à l'écart de la société. A l'ancienne, si j'ose dire. Je ne crois pas vraiment que ça soit par volonté pure et dure de s'écarter du reste du monde, mais simplement par habitude. Une regrettable habitude."

Je gardai le silence un moment avant d'ajouter doucement :

"Je doute qu'on encourage réellement la libre pensée, ici. Peut-être dans les formes, dans les on-dit. Mais en réalité ? Les élèves de Poudlard sont enfermés dans l'école toute l'année, sauf sorties à Pré-Au-Lard et vacances scolaires, lesquelles se passent soit dans un village purement sorcier, soit en famille. Les encourage-t-on à aller voir ce qu'il se passe au-dehors ? Et une fois adulte ? J'ai mis un temps fou à changer mes gallions en dollars, pour cette promenade improvisée. Je n'ai même pas su trouver quelqu'un qui puisse m'expliquer comment fonctionne le metro ou le bus. Je n'allais pas demander aux principaux concernés, pour quoi serais-je passée ? Du coup, je suis allée partout à pieds. Mais n'Est-ce pas un énorme inconvénient de notre société ? Comment peut-on avoir de l'intérêt pour ce qui semble si inaccessible ?"

Je ne précisai pas que c'était la raison pour laquelle je n'avais pas visité le Londres Moldu auparavant, mais je n'en pensai pas moins. Soudain, ma façon de vivre si confortablement en regardant le monde entre des œillères  me dégoûtait. Je ressentais maintenant un besoin impérieux d'aller voir le monde de plus près. Le monde Moldu, le monde dans lequel vit une grande majorité de la population mondiale. Impulsivement, j'avais envie d'aller y vivre moi aussi. De savoir ce que c'était. Je croquai rageusement dans un petit gâteau, dont la douceur sucrée apaisa instantanément l'énervement que je ressentais face à moi-même.

"C'est incroyablement bon" ne pus-je m'empêcher de commenter en savourant cette merveille culinaire.
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MessageSujet: Re: Deux femmes que tout oppose ! [Pv Angela] (fini)   Deux femmes que tout oppose ! [Pv Angela] (fini) 1387502757-horlogeDim 30 Nov 2014 - 18:48
Tout en mangeant, tu avais guetté la moindre des réactions provenant de ta cadette. Le traditionalisme et l'austérité étaient de mise un peu partout, dans le monde des sorciers. Du moins, là où les règles étaient plus strictes. Chaque société, chaque culture avait sa façon d'agir, sa façon d'être et d'apprendre à autrui ce qu'ils avaient appris eux, à leur tour. C'était ce manque de curiosité pratique envers ce qui était interdit ou éloigné qui plongeait la plupart des sorciers dans une ignorance dont ils n'avaient pas toujours conscience puisqu'ils n'avaient pas éprouvé le besoin de connaître plus de ce qu'on avait mis à leur portée. C'était pareil pour les moldus et tu avais pu le constater depuis ta plus tendre enfance.

J'imagine que c'est pareil partout... Regardez-moi, j'ai 23 ans et je n'étais venue dans cette partie de Londres que pour le travail. Certains d'entre nous vivent encore à l'écart de la société. A l'ancienne, si j'ose dire. Je ne crois pas vraiment que ça soit par volonté pure et dure de s'écarter du reste du monde, mais simplement par habitude. Une regrettable habitude. lança la rouquine, parlant d'une voix plutôt pessimiste. Je doute qu'on encourage réellement la libre pensée, ici. Peut-être dans les formes, dans les on-dit. Mais en réalité ? Les élèves de Poudlard sont enfermés dans l'école toute l'année, sauf sorties à Pré-Au-Lard et vacances scolaires, lesquelles se passent soit dans un village purement sorcier, soit en famille. Les encourage-t-on à aller voir ce qu'il se passe au-dehors ? Et une fois adulte ? J'ai mis un temps fou à changer mes gallions en dollars, pour cette promenade improvisée. Je n'ai même pas su trouver quelqu'un qui puisse m'expliquer comment fonctionne le metro ou le bus. Je n'allais pas demander aux principaux concernés, pour quoi serais-je passée ? Du coup, je suis allée partout à pieds. Mais n'est-ce pas un énorme inconvénient de notre société ? Comment peut-on avoir de l'intérêt pour ce qui semble si inaccessible ? ajouta-t-elle après avoir gardé un instant de silence.

Ah... elle, elle devait être le genre de personnes qui n'avait vraiment jamais manqué de rien. Implicitement, tu avais compris qu'elle avait évité d'arpenter les rues moldues par manque de capitaux ou par paresse à en échanger. Des sorties scolaires, tu n'en avais pas fait des masses, non plus. Durmstrang ne vous amenait pas très loin du château, pour votre propre sécurité. Toutefois, toi, tu avais toujours vécu à ton propre rythme. Tu avais fait des petites escapades nocturnes afin de te balader sur les falaises, jouer avec la  neige en bas des montagnes et cueillir des plantes un peu partout. Souvent, puisque tu n'avais pas beaucoup d'amis, c'étaient tes flirts qui t'accompagnaient. Lors de ta cinquième année, tu avais flirté avec un de tes professeurs, qui était marié d'ailleurs mais qui s'ennuyait énormément dans sa relation. Tu l'avais fait pour oublier ton frère, mais, pourtant, cet homme ne te laissait pas non plus indifférente. Tu ne l'aimais pas, mais il te plaisait et surtout... c'était excitant, puisque c'était une relation interdite.

Doucement, tu as fermé les yeux, remémorant les instants que tu avais pu passer en sa compagnie. D'ailleurs, quand tu refusais d'enter au manoir, durant les vacances de Noël, tu restais avec lui. Il ne rentrait jamais à la maison puisqu'il ne tenait pas à voir sa femme. Il ne l'aimait pas mais... pour des raisons familiales et d'esthétique, il restait avec elle. Il avait trois enfants et était beaucoup plus âgé que toi : il aurait pu être ton père. Malheureusement, il fut transféré ailleurs peu avant le début de ta sixième année. Il n'y avait pas eu de problèmes en apparences, il n'avait pas été viré non plus, mais il avait préféré prendre des distances avec toi. Tu ne l'en as jamais voulu et, même s'il te plaisait, son départ ne t'attrista point : tu savais que ce jour allait arriver et tu ne pensais pas rester autant de temps avec lui.

C'est incroyablement bon. commenta ta cadette, te ramenant à la réalité ; elle venait de croquer un des crumpets et, visiblement, elle était extasiée.

Tu as demeuré silencieuse quelques instants, esquissant un léger sourire. Tu semblais un peu triste, mais ce n'était pas vraiment le cas : ce n'était que de la nostalgie. Tu as fini ta tasse de thé et ta tarte au citron meringuée avant de reprendre la parole :

N'est-ce pas ? D'ailleurs... Vous savez, Mlle. Prewett ? L'être humain n'a jamais été logique et cela, vous le comprendrez quand vous serez plus âgée. Le temps et le hasard font bien les choses et, quand j'avais votre âge, je n'aurais jamais cru que je serais comme je suis à présent. J'ai toujours été très ouverte et désinvolte mais pas comme maintenant : c'est différent. commençais-tu, essuyant doucement ta bouche avec le coin de ta serviette. Qu'importe que l'on soit sorcier ou moldu si, au final, on est tous humains ? Et, l'Être humain veut toujours prétendre à ce qui lui est inaccessible. Tout le monde a besoin de croire en quelque chose, de poursuivre des buts lointains et des quêtes immatérielles. ajoutais-tu, en pouffant un peu. De plus, ce n’est pas parce qu'on ne met pas quelque chose à votre portée qu'elle vous est inaccessible. Rien n'est impossible et les règles sont faites pour être brisées, parfois. Les normatives ne sont que des obligations, pas de contraintes, donc on a le choix de les respecter ou d'en faire une entorse, de passer à travers la crible de la société afin d'assouvir notre curiosité et nos désirs. expliquais-tu, prenant à présent un morceau de forêt noire.

Oui, tu mangeais comme trois ou quatre et pourtant, tu ne prenais pas un gramme. Tu bougeais beaucoup et tu te servais beaucoup de ta matière grise, malgré les apparences. Élargissant ton sourire, tu as de nouveau plongé ton regard dans celui de la rousse.

Prenez, par exemple, un homme. Il y en a de toutes sortes. Certains se font des jeunettes ou qu'on considère comme étant belles, par envie. Mais, lorsqu'il s'agit d'une relation à long terme, la femme est différente, c'est plus le prototype d'une éventuelle mère, d'une femelle forte ou saine.. Ils aiment tous les femmes qui sont hors de leur portée, tout comme ils regardent les hanches, la poitrine ou la santé de la personne concernée. Les humains sont des animaux et on a tendance à l'oublier. Ce n'est plus une question de perversion ou de fétichisme, non, mais d'instinct. Les femmes sont les seules à  ne pas avoir gardé cette facette primitive, même s'il elles ont tendance à prendre des partenaires plus grands qu'elles, pour une raison de sécurité. Vous voyez ce que je veux dire ? continuais-tu, savourant une grosse cerise que tu avais trouvé dans ta tarte. Hum. Puisque vous vous plaignez de n'avoir eu personne qui vous montre la voie, pourquoi n'irions nous faire un tour, après le déjeuner ? Je vous montrerez comment marchent les transports communs et où est-ce que vous pouvez changer vos gallions rapidement et facilement. En plus, c'est une connaissance, et il prend moins d'intérêts que les banques. Il peut vous avez le choix entre les livres et dollars. Même si, personnellement, je préfère avoir des affaires des deux côtés afin d’avoir toujours de la monnaie moldue et des gallions. De ce fait, dans quel domaine vous exercez-vous, Mlle. Prewett ?


Dernière édition par Angela E.V. Die Rosenberg le Ven 6 Fév 2015 - 20:05, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Deux femmes que tout oppose ! [Pv Angela] (fini)   Deux femmes que tout oppose ! [Pv Angela] (fini) 1387502757-horlogeJeu 4 Déc 2014 - 15:40
Je m'inquiétai un instant d'avoir trop parlé car Madam Red restait silencieuse. Elle avait l'air... Ailleurs. Pas vraiment triste, plutôt songeuse. Elle termina la première partie de ce qu'elle avait commandé avant de me répondre :

N'est-ce pas ? D'ailleurs... Vous savez, Mlle. Prewett ? L'être humain n'a jamais été logique et cela, vous le comprendrez quand vous serez plus âgée. Le temps et le hasard font bien les choses et, quand j'avais votre âge, je n'aurais jamais cru que je serais comme je suis à présent. J'ai toujours été très ouverte et désinvolte mais pas comme maintenant : c'est différent. commença-t'elle, en essuyant doucement sa bouche avec le coin de sa serviette. Qu'importe que l'on soit sorcier ou moldu si, au final, on est tous humains ? Et, l'Être humain veut toujours prétendre à ce qui lui est inaccessible. Tout le monde a besoin de croire en quelque chose, de poursuivre des buts lointains et des quêtes immatérielles. ajouta-t'elle en pouffant un peu.

Ce commentaire me fit penser à ce "Dieu" dont les Moldus parlaient. Ils ne juraient que par lui là où nous parlions de Merlin. Pourtant, ce n'était pas vraiment une véritable vénération, juste une expression. Pourtant, ne se référait-on pas toujours à lui comme à quelqu'un d'exceptionnel ? Placé au dessus des autres sorciers ? N'était-ce pas une croyance en soi ? Comme ces histoires sur des peuples nordiques que j'avais lues dans des livres, au sujet du Valhalla ou quelque chose de ce genre ? C'était un sujet de réflexion qui ne manquait pas d'intérêt et sur lequel je me pencherai probablement ultérieurement...

De plus, ce n’est pas parce qu'on ne met pas quelque chose à votre portée qu'il vous est inaccessible. Rien n'est impossible et les règles sont faites pour être brisées, parfois. Les normatives ne sont que des obligations, pas de contraintes, donc on a le choix de les respecter ou d'en faire une entorse, de passer à travers la crible de la société afin d'assouvir notre curiosité et nos désirs. expliqua-t'elle en s'attaquant à un morceau de forêt noire.

La curiosité... C'était bien là ce qui motivait la majorité de mes actions... Peut-être avait-elle raison. C'était à cause de cette même curiosité que j'avais parfois outrepassé quelques règles... Voir, quelques lois. J'occultai cette réflexion pour éviter de penser à des sujets fâcheux, mon regard se posant sur ce qu'elle dégustait. Elle semblait se régaler à tel point que ce gâteau-là également me fit envie. Me promettant de repasser ici dans un laps de temps plus ou moins court, j'écoutai la suite de son discours.

Prenez, par exemple, un homme. Il y en a de toutes sortes. Certains se font des jeunettes ou qu'on considère comme étant belles, par envie. Mais, lorsqu'il s'agit d'une relation à long terme, la femme est différente, c'est plus le prototype d'une éventuelle mère, d'une femelle forte ou saine.. Ils aiment tous les femmes qui sont hors de leur portée, tout comme ils regardent les hanches, la poitrine ou la santé de la personne concernée. Les humains sont des animaux et on a tendance à l'oublier. Ce n'est plus une question de perversion ou de fétichisme, non, mais d'instinct. Les femmes sont les seules à  ne pas avoir gardé cette facette primitive, même s'il elles ont tendance à prendre des partenaires plus grands qu'elles, pour une raison de sécurité. Vous voyez ce que je veux dire ? continua-t'elle, savourant une grosse cerise qu'elle avait trouvé dans sa tarte. Hum. Puisque vous vous plaignez de n'avoir eu personne qui vous montre la voie, pourquoi n'irions nous faire un tour, après le déjeuner ? Je vous montrerez comment marchent les transports communs et où est-ce que vous pouvez changer vos gallions rapidement et facilement. En plus, c'est une connaissance, et il prend moins d'intérêts que les banques. Il peut vous avez le choix entre les livres et dollars. Même si, personnellement, je préfère avoir des affaires des deux côtés afin d’avoir toujours de la monnaie moldue et des gallions. De ce fait, dans quel domaine vous exercez-vous, Mlle. Prewett ? [/quote]

Je lui fis un sourire, réfléchissant à ce qu'elle m'avait dit. Peut-être n'avais-je pas assez l'air d'une mère alors ? Parce que tout ce qu'on m'avait proposé jusque-là ressemblait tristement à sa vision des histoires sans lendemain... Je me consolai en me disant qu'au moins, ça voulait probablement dire que j'étais plutôt jolie. C'était déprimant de penser à moi uniquement en ces termes, mais c'était toujours mieux que rien... Je répondis à sa question avec un sourire :

"Je travaille au Ministère, dans le Service Créatures Magiques, commençais-je sans préciser en quoi consistait mon poste exactement. Si vous aviez la gentillesse de m'expliquer le fonctionnement de ces transports et du fonctionnement du change pour mon argent... Je pense qu'en effet, ça me serait d'une grande aide. Notamment pour revenir ici une prochaine fois !"

Ce que je comptais bien faire, sans aucun doute. Je me réglais littéralement. Mais une plus grande connaissance du mode de vie Moldu me serait plus qu'utile, car je savais que mon amie Camille avait emménagé en ville dernièrement. Et côté Moldu, évidemment. Je ne lui avais posé que quelques questions sur sa vie de ce côté, car ma curiosité n'avait pas encore abordé ce sujet... Mais il était plus que temps de m'y mettre ! Je n'avais pas encore pu me rendre chez elle car je répugnais à transplaner dans un endroit pareil. Quelqu'un aurait pu me voir. J'aurais pu me perdre. Mais si Angela me donnait quelques astuces, je serai probablement capable d'aller rendre visite à Camille par mes propres moyens. Ce qui ne serait pas un mince exploit, de mon point de vue ! Motivée par cette idée, j'ajoutai avec un immense sourire :

"Ce serait même génial si vous pouviez au moins me donner quelques bases ! Je vous en serais très reconnaissante !"
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MessageSujet: Re: Deux femmes que tout oppose ! [Pv Angela] (fini)   Deux femmes que tout oppose ! [Pv Angela] (fini) 1387502757-horlogeMar 9 Déc 2014 - 16:48
C'était ironique que tu parles d'amour alors que tu n'étais pas bien futée, dans ce domaine. Certes, la théorie était ton fort et tu avais expérimenté ce qu'était avoir un enfant. Tu n'étais guère une bonne mère et tu n'avais jamais voulu l'être. De ce fait, ton fils avait grandi sans savoir qui était sa véritable génitrice, sous ta propre pétition. Ton partenaire et son actuelle épouse l'avaient pris sous leurs ailes sans en rajouter. À présent, il devait avoir une bonne trentaine d'années et devait habiter quelque part en Inde. T'inquiétais-tu pour lui ? Non. Avais-tu déjà pensé à lui ? Oui, mais sans plus. Tu le savais entre des bonnes mains, ce qu'on ne connaît pas, ne nous manque pas, d'autant plus si c'était pas désiré.

En étouffant un pouffement sarcastique, tu as vu ta cadette sourire. Encore une fois, elle sembla réfléchir à ce que tu avais dit ou, du moins, à quelque chose ayant un rapport. Elle ne tarda point à t'adresser un autre sourire avant de reprendre la parole :

Je travaille au Ministère, dans le Service Créatures Magiques. Si vous aviez la gentillesse de m'expliquer le fonctionnement de ces transports et du fonctionnement du change pour mon argent... Je pense qu'en effet, ça me serait d'une grande aide. Notamment pour revenir ici une prochaine fois ! te répondit-elle, sans préciser quel poste occupait-elle, exactement. Au moins, elle semblait se régaler avec les douceurs qu'elle avait commandé. C'était déjà ça, selon toi. Ce serait même génial si vous pouviez au moins me donner quelques bases ! Je vous en serais très reconnaissante ! ajouta-t-elle, visiblement motivée.

Tu lui rendis le sourire, finissant ton gâteau.
Lui apprendre les bases, hu ? Ce n'était pas bien difficile, en soi, puisque les moldus cherchaient toujours à faire simple. Du moins, quand ça concernait les transports, selon toi. Paperasse, travail, études et autres étaient une toute autre histoire. Maintenant, on cherchait surtout à rayer des gens des listes d'attente, rendant le système bien plus élitiste qu'à ton époque donc, tu étais fière d'effleurer la soixantaine.

Hum, j'imaginais bien que vous vous exerciez dans un tel domaine. Pour ce qui est transports, ne vous en faites pas. C'est plutôt simple, une fois qu'on sait comment s'organiser. Les moldus usent beaucoup des affiches et des tickets, pour les transports en ville. On a tout, sur les panneaux, en fait. expliquais-tu rapidement, sortant ton portefeuilles. Tu l'as posé sur la table avant d'enfiler de nouveau tes gants, sortant une cigarette avant de reprendre le portefeuilles : tu n'allais pas allumer ta clope aussitôt, non. Tu allais attendre d'être hors du commerce. Désirez-vous prendre quelque chose d'autre ? Sinon, nous pouvons y aller. Un autobus ne tardera pas à passer devant le parc. Nous pourrons lui demander de nous déposer devant la prochaine entrée du métro. ajoutais-tu, élargissant ton sourire.

Tu n'aimais pas les transports publiques, mais tu aimais emmerder les moldus, leur faire des blagues et les voir souffrir l'emprise de leurs emplois du temps. Ils étaient marrants à courir partout, sans jamais faire attention à autrui. Ils oubliaient des choses, ils se perdaient, ils loupaient leurs transports et j'en passe. Tu voulais montrer cette facette du monde à la petite sorcière rousse qui allait t'accompagner pendant le reste de la matinée.
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MessageSujet: Re: Deux femmes que tout oppose ! [Pv Angela] (fini)   Deux femmes que tout oppose ! [Pv Angela] (fini) 1387502757-horlogeDim 14 Déc 2014 - 2:51
Angela me rendit mon sourire, finissant son gâteau. De toute évidence, mon idée lui plaisait et j'allais avoir mon premier cours de "débrouillardise en milieu moldu". Une appellation qui me plaisait beaucoup. Qui sait, peut-être deviendrais-je un jour une véritable experte en la matière ! Je m'apprêtais donc à me concentrer sur ma première leçon, espérant être aussi bonne élève que durant mes années à Poudlard. Ce serait bien le comble de ne pas réussir à comprendre ce que les Moldus maîtrisaient si bien. Je n'étais tout de même pas si stupide !

Hum, j'imaginais bien que vous vous exerciez dans un tel domaine. Pour ce qui est transports, ne vous en faites pas. C'est plutôt simple, une fois qu'on sait comment s'organiser. Les moldus usent beaucoup des affiches et des tickets, pour les transports en ville. On a tout, sur les panneaux, en fait. expliqua-t'elle rapidement, sortant son portefeuille.

Les panneaux ? Je n'y avais pas vraiment prêté attention jusque là, mais je réalisais soudain que j'avais effectivement vu plusieurs panneaux pendant que nous déambulions en ville. Aussi bien sur les murs qu'à des endroits plus insolites, comme des poteaux, des "bornes d'informations" ou même des poubelles. Je n'avais pas lu ce qu'il y avait d'écrit, mais c'était en effet un bon moyen de communiquer au sujet de ces modes de transports si compliqués. Était-il possible que toutes les informations nécessaires y soient inscrites ? Des tickets... Voilà quelque chose de bien curieux. En quoi cela consistait-il ? J'allais poser la question, mais mon interlocutrice aborda aussitôt un autre sujet :

Désirez-vous prendre quelque chose d'autre ? Sinon, nous pouvons y aller. Un autobus ne tardera pas à passer devant le parc. Nous pourrons lui demander de nous déposer devant la prochaine entrée du métro. ajouta-t'elle en élargissant son sourire.

Sa proposition alluma des lumières dans mon regard tant j'étais excitée à l'idée de prendre pour la première fois les transports moldus. Cette journée était réellement pleine de surprises !

Je n'avais plus faim, au contraire. J'avais tellement bien mangé que je n'aurais rien pu avaler de plus ! Je déposai donc l'argent nécessaire sur la table, me promettant de repasser dans peu de temps pour goûter à l'une ou l'autre des différentes merveilles au menu. Lorsque Madam Red en eût fait de même, je lui emboîtai le pas jusqu'à "l'arrêt de bus". Heureusement qu'elle me l'avait indiqué, car jamais je n'aurais soupçonné qu'une telle chose, plantée là au beau milieu du trottoir, puisse servir à indiquer un arrêt. Avait-on idée de créer un arrêt pour portoloin ? C'eut été curieux. Mais si nous n'avions pas la magie pour nous indiquer l'emplacement desdits portoloins... Ce serait en effet bien pratique. Quels rusés, ces Moldus !

L'arrêt consistait en une chose vraiment curieuse, qui consistait en un petit appentis sous lequel était collée une carte. La première chose qui attira mon regard fut un gros point rouge qui indiquait un point précis. La légende indiquait "vous êtes ici". Je fronçai les sourcils, curieuse de comprendre quel était le but de cette carte. Probablement permettre de se repérer parmi le flot ininterrompus de bus et autres transports qui n'avaient pas tous la même destination... Peu après, je remarquai de petits tableaux bien remplis de chiffres à côté de la carte.

"Horaires... Les autobus passent-ils donc à heures fixes ?" demandais-je avec curiosité.

De toute évidence, le système incompréhensible des moldus avait été pensé pour faciliter les choses. Restait encore à comprendre comment il fonctionnait ! Je supposai que les gros points au dessus des chiffres indiquaient les différents arrêts. Mais comment les retrouver sur la carte ? Le nombre terrifiant de lignes indiquées sur le plan me donna la nausée. Jamais je ne saurais me retrouver dans un tel fouillis !
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MessageSujet: Re: Deux femmes que tout oppose ! [Pv Angela] (fini)   Deux femmes que tout oppose ! [Pv Angela] (fini) 1387502757-horlogeLun 29 Déc 2014 - 14:37
Ta proposition eut le mérite d'avoir retenu son attention. Tu ressentis une certaine forme d'excitation, chez ta cadette ; ses yeux luisaient d'une lueur enfantine et curieuse, en même temps. Alors que tu ouvrais ton portefeuilles pour payer, tu vis que cette jeune femme déposait de l'argent sur la table - argent dont tu n'as point fait usage et que tu as récupéré.

Après avoir réglé la note et salué le propriétaire du commerce, tu as quitté les lieux, remettant tes gants. Tu as dégainé une clope et tu l'as allumée avec ton briquet fétiche : un zippo de 1958 -en argent avec des gravures de fleurs- que ta patronne et petite amie t'avait offert, quand tu travaillais avec elle. Tu en prenais énormément soi, même si tu te sentais toujours un peu trahie : elle avait préféré croire en ton salaud de frère plutôt que t'écouter, toi. Tu ne l'en voulais pas, tu aurais pu lui dire qui tu étais, puisqu'elle savait déjà ce que tu étais. Cependant, tu préférais ne pas mêler tes amours avec le travail et la famille.

Tu as marché silencieusement jusqu'à l'arrêt de bus, restant près de la rouquine. Elle scrutait curieusement le poste et les affiches sans pour autant les comprendre, sans doute. Tu la vis ausculter la carte qui signalait votre emplacement ainsi que l'indication sur les lignes qui passaient par cette zone. Ta cadette fronça les sourcils alors que tu ressentais de l'incompréhension émaner d'elle ; par conséquent, elle ne savait pas ce qu'était-ce.

Horaires... Les autobus passent-ils donc à heures fixes ? te demanda-t-elle, toujours aussi intéressée.

En effet, il y a des horaires fixes bien que, la plupart du temps, ils sont en retard. Tout dépend de la circulation et de l'état des rues de Londres. répondis-tu, te tournant vers les affiches. Tu as tiré une bonne taffe avant de souffler la fumée à l'opposé de ton interlocutrice, tapotant l'affiche des trajets avec ton index. La carte signale où nous sommes, vous avez le nom des rues principales et des endroits clés, par exemple, la Gare King Cross ou la place du Parlement. Les numéros indiqués sur cette affiche, sont ceux des lignes qui prennent en charge chaque trajet. Chaque couleur correspond à un bus et, comme vous le voyez, il n'y a que trois qui passent par ici. Chaque point rouge est un arrêt, nous pouvons demander à être déposées à n'importe quel arrêt, mais pas avant ou après les postes signalés. Vous suivez ? expliquais-tu calmement, désignant chacun des éléments dont tu parlais. Nous allons emprunter la ligne bleue, elle nous mènera à une entrée de métro se trouvant en centre-ville. Ainsi, vous pourrez faire une petite visite par le Londres moldu~ ajoutais-tu, coinçant ta cigarette entre tes lèvres avant de saisir la main de ta cadette. Doucement, tu as placé l'argent qu'elle avait posé sur la table au creux de paume et tu l'as refermée, esquissant un léger sourire. Tenez, gardez votre argent, Mlle. Prewett ; j'avais dit que j'allais vous inviter. terminais-tu, t'installant tranquillement sur le banc, attendant à ce que votre bus passe ; vous aviez encore quelques minutes à attendre.
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MessageSujet: Re: Deux femmes que tout oppose ! [Pv Angela] (fini)   Deux femmes que tout oppose ! [Pv Angela] (fini) 1387502757-horlogeMar 6 Jan 2015 - 15:05
En effet, il y a des horaires fixes bien que, la plupart du temps, ils sont en retard. Tout dépend de la circulation et de l'état des rues de Londres. répondit-t 'elle avant d'ajouter : La carte signale où nous sommes, vous avez le nom des rues principales et des endroits clés, par exemple, la Gare King Cross ou la place du Parlement. Les numéros indiqués sur cette affiche, sont ceux des lignes qui prennent en charge chaque trajet. Chaque couleur correspond à un bus et, comme vous le voyez, il n'y a que trois qui passent par ici. Chaque point rouge est un arrêt, nous pouvons demander à être déposées à n'importe quel arrêt, mais pas avant ou après les postes signalés. Vous suivez ?
-Pour l'instant, oui." Confirmai-je en hochant doucement la tête, essayant de graver tous ces détails dans mon esprit.

Pour l'instant cela me semblait encore un peu vague, mais en fin de compte rien de bien sorcier, si j'ose dire. Une question d'habitudes, voilà tout. Tout comme le fonctionnement des entrées du ministère, qui m'avait paru un peu curieux au départ. Mais j'avais bien fini par m'y faire. Heureusement, dans les deux cas j'avais eu la chance d'avoir de bons professeurs. Mon enseignant du jour poursuivit d'ailleurs son cours avec autant de gentillesse que d'accoutumée.

Nous allons emprunter la ligne bleue, elle nous mènera à une entrée de métro se trouvant en centre-ville. Ainsi, vous pourrez faire une petite visite par le Londres moldu~

Tout en parlant, elle s'empara de ma main pour y remettre l'argent que j'avais payé peu avant. Je ne l'avais pas vue le reprendre et je me sentis un peu gênée. J'avais toujours été habituée à payer moi-même mes consommations, ou à les payer à d'autres. J'étais très rarement la bénéficiaire de ce genre d'attentions ! Angela me dit avec un sourire :

Tenez, gardez votre argent, Mlle. Prewett ; j'avais dit que j'allais vous inviter.
-D'accord. Merci à vous."

Je lui souris à mon tour, amusée. Lorsqu'elle s'assit sur le banc pour attendre notre autobus, je l'imitai avec amusement. De mon point de vue, c'était assez comique de "jouer au Moldu". J'avais entendu dire que les enfants moldus "jouaient au sorcier" et ce retournement des choses était assez... Intéressant. Au moins, j'avais à peu près compris le fonctionnement des transports en commun et je pensais être capable de m'y retrouver toute seule au besoin. Du moins, je l'espérais.

Lorsqu'enfin le véhicule arriva, je laissai Madam Red passer devant afin d'imiter tous ses gestes. Je savais que le transport était payant, mais comment faire ? S'adresser directement au chauffeur, au risque de passer pour quelqu'un d'un peu perdu ? Dans le doute, je préférais laisser la priorité à mon aînée. C'est pourquoi je scrutai ses moindres faits et gestes, prête à les reproduire.
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MessageSujet: Re: Deux femmes que tout oppose ! [Pv Angela] (fini)   Deux femmes que tout oppose ! [Pv Angela] (fini) 1387502757-horlogeSam 31 Jan 2015 - 22:35
La jeune employée du Ministère semblait toujours un peu perdue même si elle t'assura comprendre ce que tu disais. De plus, elle te remercia pour ton geste, lorsque tu lui as rappelé que tu voulais l'inviter et que tu lui as rendu son argent. Tu était une criminelle, une voleuse mais tu avais des principes et un orgueil qui passait avant tout. Ta cadette te rendit le sourire avant de s'installer à tes côtés : elle était amusée par le fait de jouer aux moldus. C'était presque ironique, quand on y pense bien, puisqu'ils faisaient le contraire, jouant à vous imiter – sans savoir que vous existez, d'ailleurs.

Il ne fut qu'une question de quelques minutes avant que le bus n'arrive. Tu as été la première à te lever, t’approcher du véhicule lorsqu'il fut arrêté. Ta cadette fit de mêmes, te suivant tout en observant chacun de tes gestes. Tu as salué le chauffeur, le sourire aux lèvres – pour changer- et payé deux billets, après les avoir demandés. Ensuite, tu as traversé par le petit couloir afin de t'installer au fond du bus, sous le regard hébété de certains moldus qui n'étaient pas habitués à voir des spécimens aussi... particuliers que toi. Tu as laissé une place à côté ce toi afin de permettre à la rousse de s'installer aussi. Qu'on te regarde ne te gênait pas pour le moins, tu en avais l'habitude. Selon les moldus, plus qu'une folle excentrique (comme certains sorciers t'auraient qualifiée), tu étais une actrice sortie d'un film d'époque. Après, tout dépendait des gens que tu croisais, certains ne faisaient même pas attention à toi, tellement qu'ils étaient centrés sur leur petit monde à eux – par exemple.

Le bus ferma ses portes, laissant descendre quelques ahuris avant de reprendre la route. Sans faire attention aux moldus qui se trouvaient à proximité, tu as désigné le bouton accroché sur certains endroits du véhicule tout en interpellant ta cadette :

Lorsqu'on approche notre arrêt, on clique dessus. Ce bouton déclenche une petite alarme avec un pilote qui dit au chauffeur où est-ce qu'il doit stationner. expliquais-tu, mine de rien.

N'importe quel moldu le savait, même s'ils n'avaient jamais monté dans ce genre de transports publiques. Hélas, ce n'était pas une chose évidente pour les sorciers et les créatures magiques qui n'avaient pas besoin d'utiliser ce moyen de déplacement. Même s'il y avait des bus sorciers, ils ne marchaient pas ainsi. On s'adressait toujours à un contrôleur ou au chauffeur, directement et rares étaient ceux qui les empruntaient – de nos jours.

L'autobus ne se rendra pas directement à notre arrêt, il fera un petit parcours avant qui vous permettra de voir un peu le centre de la ville. terminais-tu, croisant tes jambes avant de poser tes mains sur tes cuisses.

Pour toi, ce n'était qu'une petite promenade peinarde mais, ton accompagnante risquait de voir quelques aspects de cette société que beaucoup ignoraient. Souvent, les moldus s’énervaient tous seuls et la différence entre les milieux était conséquente mais c'était toujours amusant à voir, selon toi. Toi, te moquer d'autrui ? Totalement, tu n'avais rien de mieux à faire – pour l'instant.
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MessageSujet: Re: Deux femmes que tout oppose ! [Pv Angela] (fini)   Deux femmes que tout oppose ! [Pv Angela] (fini) 1387502757-horlogeMer 4 Fév 2015 - 11:48
Le bus dont il était question finit par se montrer. Il ressemblait un peu au magicobus, si ce n'est pour la couleur... Et un chiffre lumineux sur le pare-brise. Je supposai aussitôt que le chiffre désignait le numéro de la ligne, ce qui semblait réellement logique. Aussitôt qu'elle le vît, Angela se leva et je l'imitai sans perdre une seconde. Je n'avais aps l'intention d'avoir l'air bizarre ou quoi que ce soit, j'avais donc décidé de l'imiter en toutes choses... Ou presque. Je pense que si elle faisait quelque chose de trop étrange pour moi j'aurais quand même évité d'en faire de même. Les Moldus ne sont pas si éloignés de nous, après tout !

Comme elle je saluai le chauffeur avec un sourire aimable et constatai qu'elle payait pour deux billets. Je n'avais donc rien à faire si ce n'est la suivre en me demandant pourquoi tout le monde la regardait aussi bizarrement. Était-il si étrange que cela de s'habiller comme elle chez les Moldus ? Moi, je la trouvais plutôt jolie. Curieux.

Elle finit par s'assoir au fond du véhicule en me laissant une place à côté d'elle, que j'investis aussitôt. Le chauffeur démarra et je constatai avec plaisir que sa conduite était nettement moins agressive que celle de celui qui dirigeait le magicobus... J'avais dû le prendre quelques fois et j'en avais eu l'estomac retourné. Ici, cela se passait plutôt bien et sans trop de secousses. Agréable découverte, donc. Je regardais partout, intriguée. Au moment où je remarquais un drôle de bouton rouge sur l'une des barres en métal du bus, Angela le désigna en m'expliquant :

"Lorsqu'on approche notre arrêt, on clique dessus. Ce bouton déclenche une petite alarme avec un pilote qui dit au chauffeur où est-ce qu'il doit stationner.
-Astucieux !" Commentais-je avec un sourire enthousiaste.

Je pensai aussitôt que c'était bien plus pratique que le magicobus. Lorsqu'il fallait demander l'arrêt au chauffeur, il était toujours distrait et j'avais peur qu'il ne finisse dans le mur. A chaque fois. Au moins, là, c'était plus prudent.

"L'autobus ne se rendra pas directement à notre arrêt, il fera un petit parcours avant qui vous permettra de voir un peu le centre de la ville. termina-t'elle en croisant ses jambes avant de poser ses mains sur ses cuisses.
-D'accord. J'imagine qu'ils effectuent une sorte de circuit, comme sur le plan. N'Est-ce pas ? De sorte qu'ils reviennent toujours au point de départ pour recommencer un nouveau tour."

Ca me semblait évident mais je préférais avoir confirmation. Le système des autobus me semblerait plus clair dorénavant : grâce au plan, on pouvait toujours savoir où on allait. Bon, le plus difficile serait probablement de  devoir établir moi-même tout un itinéraire à l'aide de ce moyen de transport, mais j'étais plutôt confiante. Après tout, ce n'était pas sorcier !

J'en étais là de mes réflexions lorsque le bus s'arrêta et qu'une femme enceinte jusqu'aux yeux entra. Après avoir payé son ticket elle s'avança dans le véhicule, cherchant en vain une place libre. Je regardai avec curiosité l'attitude inqualifiable des voyageurs déjà assis. Personne n'allait donc lui céder son siège ? Elle en avait besoin, de toute évidence. Après quelques instants, je fronçai les sourcils : la plupart des gens l'ignoraient ostensiblement, tournant parfois carrément la tête pour faire comme s'ils ne l'avaient pas vue. Tout à fait incorrect à mes yeux. Je finis par me lever moi-même et proposai ma place à la femme avec un sourire. Elle l'accepta avec un soulagement évident et je me tins comme je pus à l'une des barres de fer. Ces Moldus étaient d'une impolitesse ! Elle me remercia gentiment et je lui retournai son sourire. Question d'éducation, peut-être bien.

Alors que j'étais occupée avec cette dame, un homme était entré à son tour, tenant quelque chose qui fumait dans sa main. Qu'était-ce ? En tout cas, cela sentait terriblement mauvais, jusqu'à là où nous étions. Je le regardai avec insistance, dérangée par cette chose qu'il secouait en tous sens. Il y avait fort à parier que la fumée en question soit nocive, d'une façon ou d'une autre. N'avait-il pas pensé aux autres personnes présentes ? De toute évidence, en plus du reste, il avait bu et remuait son objet fumant dans la direction d'un couple de personnes âgées, en leur jetant des mots grossiers au visage. Quel malotru ! J'étais tout bonnement choquée d'une telle grossièreté à l'égard des ces gens qui ne lui avaient rien fait. Les mains m'en démangeaient du lui lancer un sortilège de cracha-limace. Mais j'était bien obligée de me retenir... Que faire alors ?
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MessageSujet: Re: Deux femmes que tout oppose ! [Pv Angela] (fini)   Deux femmes que tout oppose ! [Pv Angela] (fini) 1387502757-horlogeDim 1 Mar 2015 - 16:01
La rouquine supposa que les autobus suivaient un parcours comme celui de la carte[i] qui se trouvait dans l'arrêt. Afin de confirmer ses dires, tu as hoché légèrement la tête, observant les moldus : tu n'avais rien de mieux à faire, après tout. Lorsque le bus s'arrêta, une femme enceinte monta dans le bus puis un [i]vieux cancre. Personne ne semblait vouloir céder sa place à la pauvre femme, ce fut ta cadette qui le fit et, pendant ce temps, le pecnot qui était entré après elle dérangeait les autres passagers, un joint au bec. Il insultait les gens à tout va et, à peine qu'on eut repris le trajet, le type se plaça près d'une des portes, s'appuyant uniquement contre les barres du siège près d'un couple de personnes âgées.

Tu n'aimais pas ce genre de personnes, irrespectueuses et envahissantes. Des petits cancres qui pensaient tout savoir, tout connaître et tout pouvoir faire – alors que c'était loin d'être le cas. Ton accompagnante n'était pas ravie du tout et tu avais l'impression qu'elle se retenait de faire quelque chose contre lui. Ainsi, tu as fixé le concerné, esquissant un petit sourire en coin. Lorsque le bus passa sur une zone en travaux, une bosse bouscula le cancre, faisant tomber son joint qui se glissa sous ses habits – grâce à toi. Tu as juste eu à accélérer le processus, grâce à un petit maléfice d'insufflation : le haut du moldu prit feu, le faisant sautiller ridiculement, tentant de l’éteindre.

Les passagers s'affolaient, obligeant au chauffeur à freiner en plein milieu de la chaussée et d'ouvrir les portes. Le type se jeta sur le trottoir, se roulant par terre alors que ton sourire s'élargissant. Lorsqu'il s'agissait de faire des petites farces du genre, tu n'avais pas besoin d'utiliser ta baguette : c'étaient des maléfices de base qui requéraient un constant contact visuel. Une fois que le cancre eut éteint ses habits, il soupira de soulagement, faisant rire certains des passagers du bus et les passants : il y en avait même qui avaient filmé la scène – qui ne saurait tarder à apparaître sur internet.

Ces jeunes de nos jours, je vous jure ! commenta un vieil homme qui était non loin de toi, se retenant de rire.

Il s'est fait griller par son manque de respect~. répondais-tu, pouffant un peu. La prochaine fois, il saura mieux se comporter, au moins.

Ton commentaire déclencha une vague de rires dans l'arrière du véhicule. Ceux qui se retenaient, dans un semblant de respect envers leur prochain, rirent de bon cœur. Tu as levé une main interpellant le chauffeur afin de lui demander si on pouvait reprendre le parcours – chose qu'il ne tarda point à faire, refermant les portes : il laissa le cancre sur place.

Le petit Jésus l'a puni, ma chérie ! Notre Seigneur est bon et juste. commenta la femme du pépé, s'adressant à toi.

Oui, madame. Vous avez raison~ soufflais-tu, souriant plus doucement, cachant à quel point cette petite farce t'avait fait plaisir.
Emmerder les moldus c'était toujours drôle~
HRP:
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MessageSujet: Re: Deux femmes que tout oppose ! [Pv Angela] (fini)   Deux femmes que tout oppose ! [Pv Angela] (fini) 1387502757-horlogeMer 4 Mar 2015 - 17:16
Un léger coup d'œil à mon aînée m'indiqua qu'elle non plus n'approuvait pas la conduite de l'individu. Elle fixait l'homme d'un air entendu et je pouvais sentir la magie dans l'air alors qu'elle agissait tout naturellement, sans le quitter des yeux. Personnellement, je n'étais pas tellement douée en sortilèges informulés. Je m'en servais rarement et je devais toujours m'entraîner beaucoup avant d'en maîtriser un. Malgré que la plupart ne me posent aucun problème une fois que j'étais munie de ma baguette, l'exercice de magie informulée, elle, m'était pénible. J'admirais donc l'aisance d'Angela tandis qu'elle ensorcelait l'homme en toute discrétion.

De par mon métier, j'étais supposée réprouver une telle utilisation injustifiée de la magie sur un Moldu. C'était rigoureusement contre la législation en vigueur concernant l'usage de la magie devant des Moldus... Mais, après tout, qui s'en apercevrait ? Et même... Qui s'en plaindrait ? J'étais plutôt d'avis qu'il avait mérité une bonne leçon et je ne devais pas être la seule. L'expression de la vieille dame qu'il agonissait d'injures semblait suffisamment éloquente...

Lorsqu'un rebond du véhicule bouscula l'homme, la chose fumante qu'il tenait glissa sous ses vêtements et j'étouffai un petit rire en jetant un regard en coin à Angela. Astucieuse punition ! Elle n'avait en réalité pas fait grand chose, puisque l'homme était déjà suffisamment... Comment nommer cet état ? Perdu ? Drogué ? J'ignorais tout des drogues moldues et celle-ci me semblait bizarrement... Efficace. Pour quelque chose qui ressemblait à une simple cigarette, je veux dire.

J'ouvris de grands yeux étonnés lorsque son vêtement s'enflamma. Voilà donc ce dont mon oncle Arthur m'avait parlé : les matières synthétiques. Il m'avait dit qu'elles avaient tendance à facilement s'enflammer, bien plus que la laine ou le coton dont j'avais l'habitude. Et j'en avais aujourd'hui la preuve. Etonnant ! Une sacrée flambée ! A tel point que l'homme sautait en tous sens, essayant vainement d'éteindre l'incendie sur ses habits.

Comme de bien entendu, tout le monde s'affolait, s'énervait, ce qui obligea le conducteur à s'arrêter brutalement au beau milieu de la chaussée. Il ouvrit les portes et l'homme se jeta au dehors en se roulant par terre pour éteindre le feu. Ridicule. J'étais intimement convaincue qu'il aurait été bien plus facile de simplement retirer son haut, étant donné qu'il s'agissait d'une veste qu'il n'avait qu'à ouvrir et jeter un peu plus loin. Quel manque de sens pratique ! Si j'avais pensé qu'il puisse être en danger, je serais probablement intervenue, mais j'étais plutôt d'avis qu'il y aurait bien plus de peur que de mal. A force de gesticuler, l'homme finit par réussir à éteindre le feu et poussa un soupir qui fit éclater de rire toute l'assemblée. Certains tenaient des objets électroniques et je pouvais voir des images dessus. Des sortes d'appareils photos, qui bougeaient sans cesse. Non pas comme nos photos à nous, mais dans une réplique parfaite de la réalité. Etrange !

Ces jeunes de nos jours, je vous jure ! commenta un homme âgé qui se retenait visiblement de rire.

Il s'est fait griller par son manque de respect~. commenta Angela en pouffant.

En effet, et au sens littéral du terme ! J'esquissai un sourire à cette idée, écoutant la suite avec curiosité.

La prochaine fois, il saura mieux se comporter, au moins.

Bon nombre des gens qui nous entouraient éclatèrent de rire. Mon aînée finit par lever la main à l'adresse du chauffeur qui reprit sa route, abandonnant l'homme sur le pavé. Il ne semblait manquer à personne...

Le petit Jésus l'a puni, ma chérie ! Notre Seigneur est bon et juste. commenta une vieille dame à l'adresse d'Angela.

Le petit Jésus ? Ca me disait vaguement quelque chose, ça. Mais quoi ? Je creusai ma mémoire à la recherche de ce que j'avais entendu dire à son sujet... Il me semblait que c'était en rapport avec la religion chrétienne, quelque chose chose le fils de Dieu. Curieuse idée, d'ailleurs.

Oui, madame. Vous avez raison~ répondit-elle en souriant très légèrement.

A la voir, on pourrait penser qu'elle était tout à fait étrangère à ce qu'il venait de se passer, pourtant... Au fond de ses yeux, une intense lueur d'amusement brillait. J'étais convaincue qu'elle y avait pris plus de plaisir qu'elle ne voulait bien le dire. Cela dit, puisqu'il n'y avait pas eu de grave conséquence... Quel mal y avait-il à cela ? Lorsque l'enthousiasme général eut un peu baissé, je me penchai légèrement vers Angela et murmurai :

"La chose qu'il tenait... Ce n'était pas du tabac, n'Est-ce pas ? Je n'ai pas reconnu cette odeur."

Et j'étais plutôt calée, question odeurs. Mon statut d'animagus y était pour beaucoup, mais je pouvais honnêtement me vanter de toujours reconnaître une odeur lorsqu'elle avait déjà effleuré mes narines par le passé. Et ça, ça n'était pas dans la liste. Nous ne tarderions pas à arriver, je pouvais le voir à l'aide du panneau défilant proche de l'avant du bus. Mais j'étais curieuse de pouvoir mettre un nom sur cette pestilence...

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MessageSujet: Re: Deux femmes que tout oppose ! [Pv Angela] (fini)   Deux femmes que tout oppose ! [Pv Angela] (fini) 1387502757-horlogeJeu 5 Mar 2015 - 19:48
La rouquine ne rit pas comme tout le monde, elle se contenta de sourire, écoutant ce que le vieux couple te disait. Elle attendit à ce que l'euphorie générale se calme avant de se pencher un peu vers toi, te murmurant quelques mots qui te firent glousser : ta cadette avait compris que ce que le cancre fumait n'était pas du tabac mais elle ignorait ce qu'était-ce, visiblement.

En effet, il n'y avait pas que du tabac dans sa cigarette. soufflais-tu, le sourire aux lèvres, continuant – toujours à voix basse : Ce genre de cigarettes, on les appelle joints ou pétards et contiennent soit de la marihuana hachée, soit du cannabis. Je vous expliquerais une fois que nous serons arrivées à notre arrêt. C'est un sujet tabou pour les moldus, en général puisque c'est considéré comme une drogue.

Ainsi, tu as levé les yeux vers la jeune sorcière avant de te lever, appuyant sur le bouton qui ferait qu'on vous dépose au prochain arrêt. Ensuite, tu as fait signe à ta cadette de te suivre, allant t'installer près des portes, posant une main sur les barres afin de prévenir une éventuelle chute – si jamais on prenait un visage trop brusquement ou autres. Le bus ralentit progressivement et, après quelques instants, il s'arrêta non loin d'une bouche de métro. Tu es descendue et tu as attendu ton accompagnante sur le trottoir avant d'ouvrir la marche en direction du métro :

Ce que ce type fumait était du cannabis, d'où l'odeur forte et... passablement désagréable. C'est une drogue ayant la forme d'une pâte marron ou rougeâtre -entre autres- faite à partir du pollen et des bourgeons de la marihuana. On y mélange pas mal de choses, maintenant, dont les excréments des chevaux pour couper le mélange, mais ça dépend du fabricant ; les moldus lui ont donné pas mal de noms tels que chocolat, chicha et shit. expliquais-tu à ta cadette, te faufilant entre le gens qui quittaient le métro. Quand tu étais plus jeune, il t'était arrivé de fumer aussi de l'herbe, mais c'était rare ; tu préférais avoir une plante chez toi, pour décorer que pour la fumer. La maria ou herbe n'est pas aussi nocive que le cannabis et c'est une belle plante. Pour que vous puisez vous faire une idée, ça ressemble vaguement à un pied de tomate croisé avec un érable japonais, quand la plante est petite. Et, ma foi, c'est un végétal très capricieux, quand il est jeune. ajoutais-tu, descendant les escaliers avant de t'arrêter près des bornes. Pour passer, on a besoin d'un ticket qu'on achète dans les guichets et on le composte dans la borne. On a les horaires et les arrêts du métro sur les panneaux, c'est comme prendre le train, en fait, sauf qu'il est sous-terrain.  

Discrètement, tu as désigné les panneaux qu'il y avait au dessus de vos têtes puis les guichets avant de tapoter la rainure où on passe les tickets, sur l'une des bornes. Alors que tu expliquais le fonctionnement des bornes, une des tes poupées arriva ; c'était une des rares poupées que tu avais confectionné avec une apparence enfantine. Elle ressemblait à une petite fille d'une dizaine d'années, la peau très pâle, avec une très longue chevelure noire et des grands yeux verts de jade, encadrés de longs cils. Elle portait un boléro blanc, une robe verte et blanche en velours et dentelle qui lui arrivait aux genoux, des chaussettes blanches et des petites chaussures noires. Son corps était très réaliste et les habits couvraient les jointures des membres mais son visage était presque inexpressif, glacial et presque triste. Il n'y avait que ses yeux qui avaient un certain éclat. Elle leva la tête vers la rousse puis vers toi, tirant doucement sur ton tailleur afin de te dire qu'il fallait partir. Contrairement à certaines de tes créations, cette petite ne pouvait pas parler, sans compter qu'elle était très timide.

Alice, que fais-tu ici ? Oui, on va y aller, ne t'en fais pas. fis tu, posant une main sur la tête de l'enfant, la caressant doucement avant de la cajoler. La poupée cacha son visage contre ton cou, s'accrochant à toi. Navrée, Mlle. Prewett mais je vais devoir vous quitter. L'homme qui s'occupe de changer ce que vous savez se trouve juste à côté des toilettes des femmes de la quatrième voie. Dites que Madame Red vous envoi, ainsi, vous éviterez des possibles... soucis de conversion. Je vous souhaite une excellente journée et, si vous avez besoin de quoi que ce soit, n'hésitez pas à me rendre visite, j'ai une boutique dans l'Allée des Embrumes : la Crimson camelia. Vous avez juste à demander aux passants, tout le monde sait où est-ce. terminais-tu, esquissant un petit faible sourire.

Suite à cela, tu as salué ta cadette et tu es partie : quelqu'un attendait dans ta boutique – quelqu'un qui n'avait pas prévenu de sa visite. Si c'était Alice qui venait, c'est que l'individu en question était venu chercher ou acheter quelque chose de... peu licite ou que tu n'exposais pas d'habitude. On verra bien !
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MessageSujet: Re: Deux femmes que tout oppose ! [Pv Angela] (fini)   Deux femmes que tout oppose ! [Pv Angela] (fini) 1387502757-horlogeVen 3 Avr 2015 - 15:20
Mon commentaire sembla amuser mon interlocutrice.

En effet, il n'y avait pas que du tabac dans sa cigarette. souffla-t'elle, le sourire aux lèvres, continuant – toujours à voix basse : Ce genre de cigarettes, on les appelle joints ou pétards et contiennent soit de la marihuana hachée, soit du cannabis. Je vous expliquerais une fois que nous serons arrivées à notre arrêt. C'est un sujet tabou pour les moldus, en général puisque c'est considéré comme une drogue.

De la drogue ? Ecœurant. Je savais à peu près de quoi il s'agissait, mais cette petite aventure chez les Moldus avait titillé ma curiosité. Aussi, je résolus immédiatement de me renseigner sur la question une fois que je serais retournée dans mon bureau. A ce moment, Angela me regarda avant de se lever. Elle m'incita à la suivre et alla se placer à proximité des portes. Je l'imitai en essayant de paraître naturelle et lorsqu'elle sortit du véhicule, j'en fis de même.

Ce que ce type fumait était du cannabis, d'où l'odeur forte et... passablement désagréable. C'est une drogue ayant la forme d'une pâte marron ou rougeâtre -entre autres- faite à partir du pollen et des bourgeons de la marihuana. On y mélange pas mal de choses, maintenant, dont les excréments des chevaux pour couper le mélange."

Des excréments ? Quelle horreur ! En entendant ça je grimaçai de dégoût, choquée net par une telle idée. Qui pouvait avoir envie de fumer ce genre de choses ?!?

"Mais ça dépend du fabricant ; les moldus lui ont donné pas mal de noms tels que chocolat, chicha et shit. expliquait-elle en se faufilant entre le gens qui quittaient le métro. La maria ou herbe n'est pas aussi nocive que le cannabis et c'est une belle plante. Pour que vous puisez vous faire une idée, ça ressemble vaguement à un pied de tomate croisé avec un érable japonais, quand la plante est petite. Et, ma foi, c'est un végétal très capricieux, quand il est jeune. ajouta-t'elle, descendant les escaliers avant de t'arrêter près des bornes.

Les plantes, ça n'était pas vraiment mon truc. A vrai dire, je n'avais pas la main verte et j'étais même plutôt du genre à tuer tout végétal qui passait entre mes mains. D'ailleurs, j'avais rapidement laissé tomber la botanique, à l'école.

"Pour passer, on a besoin d'un ticket qu'on achète dans les guichets et on le composte dans la borne. On a les horaires et les arrêts du métro sur les panneaux, c'est comme prendre le train, en fait, sauf qu'il est sous-terrain.  

D'accord, ça, c'était compréhensible. J'avais déjà vu le fonctionnement du bus alors ça n'avait rien de sorcier... Si je puis dire ! Alors que nous avions passé les portes automatiques, une petite fille s'approcha de nous. Elle devait avoir dix ans, tout au plus, mais je pouvais sentir en elle une infime trace de magie. Pas de celles que je pouvais parfois percevoir chez les autres sorciers. Plutôt... Eh bien, comme celles qui habitait certaines de mes créations de métamorphose. Cette fillette était pourvue de longs cheveux noirset d'yeux immenses, d'un vert prenant et lumineux. C'était la seule chose en elle qui semblait être vivante, le reste de sa personne ne m'avait l'air que trop... Figé. J'étais légèrement mal à l'aise et lorsque la petit tira doucement sur le tailleur d'Angela, celle-ci se mit à lui parler :

Alice, que fais-tu ici ? Oui, on va y aller, ne t'en fais pas. fit-t'elle, posant une main sur la tête de l'enfant, la caressant doucement avant de la cajoler. Celle-ci cacha son visage contre son cou, s'accrochant à toi. Navrée, Mlle. Prewett mais je vais devoir vous quitter. L'homme qui s'occupe de changer ce que vous savez se trouve juste à côté des toilettes des femmes de la quatrième voie. Dites que Madame Red vous envoi, ainsi, vous éviterez des possibles... soucis de conversion. Je vous souhaite une excellente journée et, si vous avez besoin de quoi que ce soit, n'hésitez pas à me rendre visite, j'ai une boutique dans l'Allée des Embrumes : la Crimson camelia. Vous avez juste à demander aux passants, tout le monde sait où est-ce. termina-t'elle, esquissant un petit faible sourire.

Je répondis d'un hochement de tête entendu. Grâce à ses explications, je me sentais maintenant capable de me débrouiller toute seule. Avant qu'Angela ne s'en aille, je lançai en souriant :

"Merci beaucoup de votre aide !"

Même si le fait qu'elle officie dans l'Allée de Embrumes m'avait mis la puce à l'oreille, tout comme l'avait fait la petite fille si étrange, je préférai faire semblant de n'avoir rien vu. Par déformation professionnelle, j'avais tendance à suspecter tout et tout le monde... D'ailleurs, le fait qu'elle avait utilisé la magie sur un Moldu m'avait également perturbée, sur le moment. Je secouai la tête pour éluder la question. J'avais d'autres choses à penser. Si jamais j'entendais parler de quelque chose de louche qui pourrait la concerner, il serait toujours temps d'y repenser. C'est donc avec un léger sourire que je me rendis où elle me l'avait indiqué pour changer mon argent.

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