Accompagné de Gilbert, Michaël se dirigeait vers la bibliothèque. Et pour une fois, ce n'était pas pour y faire discrètement la sieste. Nope ! Il était collé. Encore. Et ce pour une raison des plus stupides, il faut le reconnaître. Sérieusement... Qui oserait s'endormir pendant le cour du professeur Audlington ? Personne de censé. Et qui lancerait quelque chose comme un cris de guerre dans son sommeil, faisant sursauter un de ses camarades au mauvais moment et provoquant ainsi l'explosion en chaîne de trois chaudrons ? Un peu trop explosif pour un élève qui voudrait finir sa scolarité entier. Mais il y a toujours des personnes qui ne dorment pas assez... Ou trop. Qui ont une prédisposition à l'ennui assez faramineuse, et une capacité à s'endormir en quelques secondes n'importe où assez conséquente. Une personne qui a parfois de mauvais timings. Michaël Hawkmoon, donc. Dans toute sa splendeur.

« J'pensais qu'Audlington allait s'occuper de la retenue lui-même... Je crois que j'suis en veine, aujourd'hui ! » dit-il en essuyant un peu de suie restant sur sa joue.

« Je n'en suis pas si sûr. » L'albinos tapota le dos de son ami, tandis que la porte de la bibliothèque s'approchait rapidement d'eux. « C'est bien un de tes sous-fifres qui doit te surveiller ? »

« … J'aurais plutôt dit « préfets ». Mais, oui. 'paraît qu'aucun prof' n'était dispo', et que Rusard est parti faire jesaisplusquoi pour le dirlo'... Pourquoi ? »

Ricanant, le sieur Center lui ne lui répondit pas vraiment. « Pour rien » n'est pas une réponse, voyez -vous. Perplexe et soupçonneux, Michaël s'arrêta un instant en plein milieux du couloir. Puis il réfléchit. Y avait-il quelqu'un de pire qu'un prof pour une retenue, parmi les préfets ? Bonne question. Jusqu'à cette année-là, le Rouquin avait tout fait pour éviter les préfets. Surtout depuis qu'il s'était fait prendre en deuxième année dans les couloirs, quand le couvre-feu était largement dépassé. Expérience des plus désagréables, je vous l'assure. Bref. Malgré les avoir « rencontré » officiellement dans le Poudlard Express en début d'année, il était incapable de se souvenir de leurs visages. Ou de leur noms. Ou d'un visage qui correspondait au bon nom. C'était pourtant pas faute d'avoir fait des efforts – surhumains, selon lui – de concentration ! Il n'avait jamais vraiment eu l'occasion de discuter plus de trois minutes avec eux. Même avec les préfets de sa propre maison. Du coup, comment savoir si l'un d'entre eux serait une « menace » pour lui ? Mika cogita quelques secondes encore. Puis il laissa tomber. Au pire, ce n'était qu'une colle d'une heure. Ça passe vite, une heure. Il reprit donc sa marche, et, lorsqu'il posa sa main sur la poignée de la porte, il s'arrêta à nouveau.

« Mais au fait... T'es pas collé, toi. Pourquoi tu viens ? » demanda-t-il trèèèèèès intelligemment.

« Comparé à certaines personnes, MOI, je fais mes devoirs et j'étudie. » répondit Gilbert en poussant son ami dans la bibliothèque.

« … Et pour ça, tu viens dans la bibliothèque ? »

Cette dernière remarque provoqua l'exaspération du Serpentard. Alors que les jeunes hommes avançaient vers les tables de travail, le plus grand des deux prit le second par les épaules, et le regarda droit dans les yeux.

« Dans une bibliothèque, y'a des livres. Et dans les livres, y'a des informations particulièrement utiles pour... Étudier. » déclara-t-il lentement, en prenant soin de bien articuler.

« Merci, je ne suis pas stupide à ce point, Gilou. » lança le Préfet en Chef, légèrement bougon. « C'est juste que d'habitude, t'bosses pas dans ta salle commune ? Du coup, j'trouvais ça bizarre. »

Gilbert soupira. Il fit en sorte que Mika pose ses affaires sur une des tables – le bougre était capable de se barrer si jamais le ou la préfète n'apparaissait pas dans les trois minutes – puis il demanda au rouquin quel était déjà le sujet de sa retenue. L'importance de Facebook dans la vie des moldus. Ouch. Dommage que Sofia n'est pas là, se dit le Blanc. Il soupira. A première vue, aucun des préfets n'était là. Du coup, Gilbert mena Mikanou L'Exploseur de Chaudrons vers le rayon approprié. Histoire qu'il commence à bosser de lui-même – l'espoir fait vivre.

C'est là qu'ils la virent. Elle.

Debout sur la pointe des pieds, son chapeau posé sur sa tête blonde, une jeune femme élégamment vêtue tentait d'attraper un livre. Gilbert la reconnu immédiatement. Pas Michaël. Alors que ce dernier s’apprêtait à faire sa BA de la semaine en proposant son aide, l'élégante préfète de Serpentard tomba tête la première contre l'étagère. Étagère qui trembla au passage, d'ailleurs. Et, comble de la malchance, un livre aux tendances suicidaires – celui qu'elle voulait attraper ? - se jeta sur sa tête. Devant deux témoins.

Un ange passa. Puis ils éclatèrent de rire. 'fin. Mika éclata ouvertement de rire – attirant au passage un « shhhhh ! » sévère de la Bibliothécaire – tandis que Gil contenait le sien derrière sa main avec plus ou moins de succès. Alors que Michaël tentait de calmer le sien, ou du moins de pouffer sans faire trop de bruit, Gilbert s'adressa à son ami.

« Je voulais aussi t'accompagner pour voir qui avait le malheur de te faire bosser pendant une heure. C'est chose faite. » Il regarda alors la préfète d'un regard mi-amusé, mi-désolé – pour son heure à venir. « Votre futur mal de crâne va probablement s’empirer à cause de ce crétin. Bon courage, Mlle la Préfète. »

Il s'en alla alors, disparaissant derrière le rayon... Pour réapparaître quelques secondes plus tard, un sourire goguenard plaqué aux lèvres.

« Au fait, très jolie chute ! J'ai particulièrement aimé le son de l'impact entre votre tête et l'étagère. Vous devriez faire ça plus souvent, vous auriez un succès fou ! Sur ce, à plus Mika. »

Ledit Mika était alors en train d'étouffer un autre rire, cependant bien moins grand que le précédent, tout en marmonnant derrière sa main quelques phrases du genre « Par Merlin, ça c'était vache. ». Le rouquin salua son albinos d'ami de sa main libre. Puis, après s'être assuré qu'il ne reviendrait plus enfoncer la pauvre cascadeuse, il se dirigea vers la Préfète. Il ramassa le livre, puis observa la jeune fille en souriant. C'est vrai que de plus près, et en étant un brin plus concentré, elle lui disait vaguement quelque chose. Très vaguement. Bah.

« Ouch, tu t'es pas loupée. Ça va aller ? » demanda-t-il tout en relevant la frange de sa vis-à-vis. Une belle ligne rouge s'était tracée sur son front pâle. Michaël lui souriait encore.

Au fait, c'était quoi son nom, déjà ? Boah. C'est qu'un détail.

Au contact de sa main, il sentit la jeune femme se raidir. Il haussa un sourcil, légèrement surpris, puis retira sa main après une rapide réflexion. Peut-être n'était-elle pas tactile ? Ou bien, son crâne était douloureux au point qu'au moindre contact, la douleur se faisait plus vive ? Michaël fut pris de remords, mais il se garda bien de le montrer. Ce n'était pas vraiment le moment. Puis, elle lui avait répondu qu'elle allait bien. Donc, c'était qu'elle allait bien, qu'il ne fallait pas qu'il s'inquiète, et surtout que les remords n'avaient pas lieu d'être. Point. Après avoir toussoté, la préfète – nom toujours pas retrouvé – lui avait tendu le livre qu'elle tentait d'attraper auparavant, sans lui adresser ne serait-ce qu'un regard.

« Ton devoir est "L'importance de Facebook dans la vie des Moldus". Je... J'ai déjà posé quelques livres sur la table là-bas, qui pourraient t'aider. » lui dit-elle, avant de se diriger vers unes des  tables mises à part des autres tables de travail, les tables spéciales « retenues instructives et silencieuses ».

Alors qu'elle passait près de lui, Michaël l'entendit souffler. Il resta interdit un petit instant, sans bouger. Il observait juste la préfète des serpentards. Puis il secoua la tête, chassant quelques idées plutôt sombres, et alla chercher ses propres affaires qu'il avait abandonné sur une des tables. Il rejoint alors sa « surveillante », et s'assit le premier. Il sortit ses quelques parchemins, son encrier et sa plume, puis il examina rapidement les couvertures des quelques livres. Cinq livres, en comptant celui que la blonde lui avait donné. Michaël s'étonnait de la quantité, certes pas faramineuse, de livres traitant du sujet. Les yeux écarquillés, il jaugeait la somme de travail qu'il avait à fournir en une heure de temps. Il déglutit, perdant au passage le peu de motivation qu'il avait.

« M'ci pour le coup d'main...C'sympa. » marmonna-t-il, avant de lâcher un gros, très gros soupir.

Il ouvrit alors le premier livre qui lui passait sous la main, et lu le sommaire. Il repéra les quelques chapitres susceptibles d'éventuellement l'intéresser, les reporta sur un parchemin lui servant de brouillon, puis alla piocher des informations dans le premier de ces chapitres. Plusieurs minutes s'écoulèrent, bercées par le silence relatif de la bibliothèque. Michaël n'écrivait pas de manière frénétique sur son parchemin, juste quelques mots et quelques chiffres, rien de plus. Il était presque vraiment concentré, pour une fois. Et il ne faisait pas attention à ce qui l'entourait, non par manque d'intérêt, mais parce qu'il était tout bonnement en train de travailler. Il ne prenait même pas la peine de voir ce que faisait sa cadette : il avait oublié jusqu'à son existence. Du moins, durant les quinze longues premières minutes de son calvaire. Jusqu'à ce que son cerveau craque. Chez certains, le silence et le fait de se trouver dans une bibliothèque stimule leur côté « bosseur/studieux ». Mais ce n'était pas le cas du Rouquin. Non, pour lui, se trouver dans ce genre de lieu, sans possibilité de discuter, ne serait-ce qu'à voix basse, sans possibilité de s'amuser, et ne devoir que travailler, travailler, et encore travailler en silence, ça le bloquait. Complètement. Michaël était plus du genre à discuter à droite à gauche tout en faisant ses devoirs, à rire et préparer Merlin sait quelles conneries, bref à mettre des heures à faire un travail qui pouvait être bouclé en quelques minutes. Mais ainsi il était : il préférait faire les choses à son rythme, d'une manière distrayante, et non étouffante. Bref.

Michaël tenait un autre livre dans les mains, et tâchait de cacher son visage derrière. Discrètement, ou presque, il observait les quelques élèves qu'il pouvait distinguer de sa place. Il cherchait plus particulièrement Gilbert, mais rien n'y faisait. L'Albinos s'était soit isolé dans un coin de la bibliothèque, soit il parcourrait les rayons, soit il était déjà partit. Le Préfet en Chef soupira discrètement, puis il tenta d'observer la jeune femme en face de lui. Le livre lui servant toujours de cachette-rempart, seuls ses yeux – et nécessairement ce qui se trouvait au-dessus – étaient visibles. Dès qu'il la soupçonnait de reporter son regard émeraude sur lui, il se cachait derrière le livre. Et il joua à ce petit jeu du « je suis un ninja, tu m'vois paaaaas » plusieurs minutes. Combien ? Boah, comme si cela avait une quelconque importance. Mais au bout d'un certain temps, cela lassa Michaël qui se vautra sur la table. Le livre ouvert toujours en main, les bras largement tendu en avant, et le menton sur la table, il fixa la jeune femme. Il soupira, et tenta d'attirer son attention plus ou moins discrètement. Il avait le mérite de chuchoter, c'était toujours ça de gagné.

« Hey. Heeeeeey. Heeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeey. Dis, tu m'écoutes ? Heeeeeeeeeeeeey ! » Il se mit alors à poker la préfète avec le bout de sa plume – pas celui ayant trempé dans l'encre, fort heureusement. Mais cela ne s'avéra pas efficace. Il se mit alors à la poker avec le livre. Michaël ne releva aucune réaction notable. Alors, il reprit la parole après un soupir déchirant. « Heeeeeeeey. J'en ai maaaaaarre. On arrête ? Dis. Allez. J'en ai maaaaaarre. Tu m'écoutes, dis ? Mo... Mo... Mordicus ? Monique ? Megara ? Marianne ! … Catherine ? »

Michaël la regarda, les lèvres jointes et les sourcils relevés. Puis il lui offrit un sourire d'excuse, tout en haussant légèrement les épaules.

Michaël haussa un sourcil. Le prenait-elle pour un troll arriéré ? Certes, il n'était pas une lumière, mais tout de même. Il l'observant quelques secondes, un air légèrement blasé collé sur le visage, puis il secoua la tête lentement. Un soupir s'échappa de ses lèvres.

« Bon, Morgane. Je crois que t'as jamais vu de brouillon de ta vie. » il agita son parchemin devant la blonde. Il reprit la parole, articulant à l'excès. Qu'elle eut cru qu'il la prenait pour une idiote lui faisait ni chaud ni froid. « Ceci, très chère préfète, sert à recueillir les informations générales en rapport avec un sujet donné - du moins celles que je juge importantes – et à les organiser, de manière à ce que sur le parchemin final, les idées énoncées – et présentement dans ma tête - soient claires et logiques. De fait, c'est normal, tu comprends ? NOR-MAL qu'il y ait peu d'élément de réponse rédigés. » Il lui sourit, bien que ce sourire n'avait rien de chaleureux, puis il reprit son air ennuyé. Il ne la connaissait pas, et de fait n'avait rien contre elle. Elle n'avait rien dit de spécialement offensant, ou d’agressif. Elle était juste froide, pas totalement hostile – aux yeux du Rouquin, du moins. Cependant, elle l'irritait, l'ennuyait, le blasait, bref l'emmerdait. Lui envoyait-elle des mauvaises ondes ? P't'être.

« Cela mis-à-part, tu seras heureuse de savoir que j'ai jamais suivi de cours d'étude des moldus. Et ce, pour la merveilleuse et simple raison que j'y suis pas inscrit. Donc, même si je rends un parchemin plus court que celui demandé, le prof' ne trouvera rien à redire. Tout bonnement parce qu'une personne sensée ne va pas filer un devoir sur une matière non-étudiée à un élève. Qu'importe  s'il est en septième année ou non. » Il s'étira un instant sur sa chaise. «  M'enfin, Audlington n'est clairement pas assez con pour s'amuser à ça. Et l'prof d'Etude des Moldus n'a aucun intérêt à ce que je lui rende un torchon tout juste bon à lu servir de mouchoir – et encore, je suis poli. Par contre, Rusard est assez dégueulasse pour s'y amuser. Donc, si Mademoiselle Morgane Taylor La Parfaite Petite Élève Modèle a quelque chose à redire contre mes aptitudes à rédiger cette dissert', qu'elle aille se plaindre au troll des montagnes qui s'est amusé à me filer un sujet inadapté à mes études. »

Il posa ses bras croisés sur le bureau, et regarda la jeune femme. Il réfléchit quelques instants, hésitant à continuer sa tirade sur un nouveau point. Un mini-débat intérieur eut lieu, un côté arguant que c'était une perte de temps qui pourrait être employé à bon escient – en faisant une sieste par exemple – tandis que l'autre, né de son obtention du titre de Préfet en Chef, fut pris d'un élan d'orgueil un brin froissé – chose anormale et imprévue – et décréta que la blondinette aurait mieux fait de se taire plutôt que de se permettre de lui « remonter les bretelles ». Agacement + débat intérieur + raz-le-cul-de-la-dissert' = Victoire du deuxième côté. Modes rienàfoutredutact et MôssieurCasseC*****e activés.

« T'es une préfète, et non une surveillante. Certes. C'est bien que t'en sois consciente, je suppose.» Il tapota la table du bout des doigts. « Par contre, donner l'exemple, c'est un choix, non une obligation. Un préfet est censé être le lien entre les professeurs de Poudlard et les élèves de leur maison. Ils veillent à ce que les règles basiques soient respectées. Mais en aucun cas il leur est demandé de porter le masque de l'élève modèle qui fait tout ce que tout le monde attend qu'il fasse. Être parfait. Ne jamais faire d'erreur. Avoir des notes plus qu'acceptables. Jouer le rôle du parfait Serpentard, Gryffondor, Poufsouffle ou Serdaigle. Entretenir les dissensions et la rivalité entre les maisons. Favoriser les siens et envoyer chier les autres. Bref. Si ça t'amuse d'endosser ce rôle méprisable, ou s'il sied à ta personnalité, tant mieux pour toi. Adonnes-t-y, vas-y. Personne te retient. Mais comptes pas sur moi pour te suivre, pour t'imiter. En aucun cas j'endosserai un rôle aussi pitoyable. Il est hors de question que je m'amuse à porter un masque qui donne une image totalement erronée de moi, qui ment sur ce que je suis vraiment. Surtout pour un poste que je n'ai jamais désiré, que je donnerai volontiers à qui le veut, si je le pouvais. Mais le dirlo me laisse pas le choix, et me voilà préfet en chef. Alors 'va falloir faire avec. » Michaël soupira, puis lui sourit d'un air indéchiffrable. « J'ai beaucoup de défaut, et peu de qualité ; je suis immature au possible, merci, je sais ; je déteste les règlements, et il faut pourtant que je fasse respecter celui de Poudlard ; bref, tu vas devoir avaler quelques couleuvres pendant un an, et subir mon existence pendant ce laps de temps. Que tu ça te plaises ou non. Alors je te souhaites bon courage, et j'te déconseilles fortement de me sermonner à nouveau. Non que j'te réponde à chaque fois, mais tes sermons n'auront jamais le moindre effet, à part peut-être... Te faire passer pour une emmerdeuse de première catégorie à mes yeux. Et je dis pas ça par méchanceté, eh. Évites juste de t'attaquer à une cause perdue, tu n'arriveras qu'à te foutre de mauvais poil. Je te recommande donc de faire comme si je n'existai pas, ça sera mieux pour tes nerfs. Par contre, si à l'avenir tu as besoin d'aide, ou de quoi que ce soit, n'hésite pas, je serais content de t'aider dans la mesure de mes capacités. »

Michaël lui sourit une dernière fois, puis il se concentra à nouveau sur son travail, la conversation étant, à son sens, terminée. La Miss Morgane avait raison au moins sur un point : plus vite il aurait fini, plus vite il se barrerait de là. Il finit donc de gratter quelques mots sur son brouillon, puis il tira un trait sur toute la largueur de celui-ci, et se mit à rédiger l'introduction de sa dissertation. Bien qu'il ait dit ne pas avoir étudié cette matière, il allait tout de même essayer de faire cette foutue dissert'.

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