Mike Owens
LanguedePlomb et NightmareAfficher infos Messages : 98 Date d'inscription : 02/01/2016 Dossier Statut: Argent: 1540 gallions Points: 315 | Sujet: Chaud sous le soleil... [Event chansons] Mar 11 Avr 2017 - 13:46 | | | | Un rayon de Soleil de William Baldé
La plage. Les grains de sable chaud qui s’insinuent entre les orteils à chaque pas. Le bruit et l’odeur de l’océan qui va et qui vient sur le bord de la plage. Un jeune moldu qui s’essaie à la guitare sur un air de Bob Marley. Un cadre pourtant idyllique dont je me fiche royalement tant mon regard est attiré par toi. Tes cheveux bruns reflètent le soleil, qui brûle ta peau pâle et fragile d’anglais. Bien qu’un peu éloigné, je vois très bien tes yeux bleus rieurs qui m’appelle. Qui me hantent chaque jour, chaque nuit. Dès que mon regard se pose sur toi… Tu m’obsèdes. Et je hais Yvan de m’avoir appelé ce jour-là pour te rencontrer. Je le hais autant que je le remercie. Mais ça, jamais je ne le dirai à voix haute. Jamais.
Tu sais que je te regarde, pas vrai ? Tu sens mon regard glisser sur toi, lentement. Je le sais. Tu en frissonnes, même. Et j’aime ça. Je trouve ça même extrêmement excitant. Nos corps s’appellent. Doucement mais indubitablement. Trop longtemps que tu me fais languir avec ton regard sérieux et ton petit arrière train moulé dans tes pantalons d’uniforme scolaire. Poudlard n’était pas un lieu où je pouvais m’adonner à la luxure. Mais tu m’as tenté, tu m’as appâté, vil pêcheur que tu es. Tu te caches sous tes petits airs d’ange, mais tu es comme moi. Je le sais. Je le sens. Je sais qu’en tant que professeur, je ne peux t’approcher, te séduire, mais tu es bien trop tentant, comme une coupe de glace vanille fraise après la traversée d’un désert aride.
Et nos regards se lient, mon désir et mon cœur s’emballent. Mais ce désir, je ne peux l’assouvir dans l’immédiat. Je ne pourrais que dans l’ombre. Trop de regards. Je ne tiens pas a risquer mon poste pour une aventure d’un soir. Alors j’attends. J’attends ce moment où ton corps de jeune dieu grec m’appartiendra. Je garde patience. Et je souris d’avance en imaginant mes mains parcourant ton corps finement musclé. Et je l’attends cette soirée. Et je m’éclipse dans cette petite bicoque qui m’est exclusivement réservée. Cette bicoque où tu me rejoins quelques instants plus tard.
Et nos lèvres s’enchaînent les unes aux autres. Les vêtements s’écrasent sur le sol. Les mains se baladent doucement. Les miennes viennent doucement caresser le galbe doux de tes fesses, et cette simple caresse te fait frémir, langoureusement. Mes lèvres parcourent avec lenteur et sensualité la peau fine de ton cou. Ta respiration se fait courte, haletante, sous mes caresses et c’est une chose que je ne peux qu’aimer.
Les baisers sont de plus en plus chauds, les caresses de plus en plus pressantes. On ne distingue plus les corps. La fenêtre ouverte nous apporte l’air nécessaire pour respirer, sinon nous étoufferions. Et les ébats se font lents, puis rapides, doux et sauvages. Les corps se mêlent. Pause. Souffle court. Déglutition. Un baiser doux. Une embrassade. Baisers, encore. Et encore. Tout recommence. Encore. Et encore ….
Il est tôt quand tu te rhabilles, le lendemain matin. Il ne faut pas éveiller les soupçons. Je t’attire à moi, encore nu dans le lit drapé de satin. Tu m’embrasses, avec langueur. La séparation est dure, mais nécessaire. Et tu claques la porte derrière toi. ****** Je m’éveille en un sursaut, essoufflé. Je passe une main dans mes cheveux et je soupire, essuyant la sueur sur mon front. Un rêve. Ce n’était qu’un foutu rêve… Un putain de rêve… Ce gosse, Christian… Pourquoi ? Je glisse le regard sur la sublime blonde qui dort à mes côté… Reprends ton souffle, Mike. Ce n’était qu’une farce de ton esprit. Respire… Il faut que je fasse attention. Très attention. Ce gamin peut être dangereux pour ma santé mentale. Je me rallonge et enlace la jeune femme, qui se retourne, m’enlace…
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