Biographie du personnage Eyrùn Dansdottir, littéralement "la fille de Dan", est née en Islande le 17 Avril 1995, de son père Dan et de sa mère Fjóla, deux sorciers tenant une boutique de livres de sorcellerie dans la capitale Reykjavík dans le quartier sorcier. C'était des gens simples et généreux qui avaient tenté d'éduquer au mieux leur fille unique dans un contexte sociale difficile pour les sorciers. La jeune femme à grandi au milieu des livres, développant très tôt son amour la lecture et sa soif de connaissance insatiable. Lorsqu'elle fût en âge d'étudier la magie, elle fût envoyé à Durmstrang par ses parents plutôt qu'à Poudlard, pensant qu'étudier là-bas la rendrait plus forte que beaucoup de sorcier, ses parents ayant de grandes ambitions pour elle. Elle était une excellente élève, sans pour autant être vraiment la meilleure elle s'était fait remarquée par ses professeurs qui l'avaient prise sous leur aile, aimant son ambition et sa curiosité insatiable qui promettait un beau potentiel dans l'avenir si elle continuait à étudier sérieusement. Alors qu'elle grandissait et devenait plus habile en magie, faisant la fierté de sa famille, le gouvernement Islandais quant à lui était en proie à une certaine révolution. Depuis la nomination de Fjölnir Ellisson à la tête de celui-ci, de nombreuses réformes furent misent en place. Malgré la culture moldue Islandaise proche de la magie de part leurs anciennes coutumes païennes, le ministre renforça les règles liés à la cohabitation avec les moldus. D'après lui, les sorciers devaient avant tout se méfier des moldus et estimait que ceux-ci n'étaient pas dignes de vivre aux côtés des sorciers et encore moins d'apprendre leur existence. Il lança donc un recensement de toutes les familles dont l'un des membre au moins était moldu afin de mieux surveiller les agissements de ceux-ci, mais cette nouvelle politique était avant tout un prétexte pour garder un oeil légalement sur chaque individu. Les sorciers vivants au milieux des moldus, chose peu rare dans un pays ayant une faible densité, étaient eux aussi surveillés même si leur famille était de sang pure afin de s'assurer qu'ils ne dévoilent pas l'existence de la magie. Ce nouveau ministre, de réputation très intelligent, semblait obsédé par l'envie de tout contrôler, mais aussi par ce qu'il appelait "le salut des sorciers" dans un monde moldus toujours plus moderne et aux aguets de chaque fait étrange. Cette obsession était malsaine et même si beaucoup de sorciers ne s'en rendait pas vraiment compte, leur liberté la plus fondamentale était bafouée. Celle de pouvoir vivre librement sans avoir peur d'être accusé d'acte contre les sorciers. Eyrùn se demandait après chaque réforme "Quelle sera la prochaine?" Elle avait peur que son obsession finisse par enfermer les sorciers islandais dans un milieu clos, obligés de rester entre eux et uniquement entre eux afin de se préserver des dangers extérieurs. La jeune femme, aimant la lecture et étant de se fait relativement cultivée, savait que ce genre de peur irrationnelle ne pouvait déboucher sur quelque chose de bon et pouvait s'avérer dangereux. Au final, elle voyait ce nouveau ministre comme un déséquilibré dont les actes devaient être tempérés.
C'est à cette période, réalisant tout l'impacte que pouvait avoir le ministère sur la vie des sorciers en Islande, qu'elle se prit de curiosité pour son fonctionnement et nourrit l'envie d'y travailler pour essayer de faire changer les choses à son niveau. Lorsqu'à vingt ans elle fût embauchée comme assistante du directeur du département de la coopération magique internationale, Brimir Hakisson, celui-ci fût persuadé d'avoir face à lui une jeune femme banale mais intelligente et maline, ne rechignant pas devant le travail. Ses nombreuses qualités faisait d'elle un élément efficace au sein du département et son supérieur ne tarissait pas d'éloge à son sujet. Elle s'intégra progressivement mais malgré la bonne ambiance que l'on pouvait observer d'un premier abord, elle sentait qu'il y avait comme un malaise lorsqu'elle s'adressait à certains employés, et quelques sujets de conversations étaient habilement évités. Démunie face à cette tension, elle fût obligée elle aussi de faire attention à ses paroles si elle ne souhaitait par faire l'objet d'une surveillance plus approfondie. Au final, c'est ainsi que beaucoup semblaient penser, "suivons les instructions et on nous laissera tranquille". Mais pour Eyrùn, cela n'était qu'une demi-liberté, comme si l'ont attachait une chouette à une chaine et à une branche d'arbre en lui disant "tu es libre". La jeune femme rêvait de liberté, pour elle mais aussi pour son peuple dont chacun avait le droit de vivre leur vie comme il l'entendait. Finalement, elle se disait que réaliser son objectif de changer les choses allait se montrer plus compliqué qu'elle ne le pensait et ce sentiment d'impuissance qui grandissait en elle lui faisait mal.
Les choses évoluèrent encore lorsque le ministre soumit l'idée d'ouvrir une école de sorcellerie en Islande afin que les islandais n'ai plus besoin d'aller à l'étranger, sous-entendu de se mêler avec des sorciers potentiellement de sang-mêlé et de contrôler l'éducation des futurs générations. Eyrùn y vit une régression, car pour elle pouvoir partir étudier à l'étranger était avant tout une expérience riche et enrichissante pour un jeune sorcier, mais de plus cela allait renfermer encore plus les sorciers islandais sur eux-même. Elle ne voyait pas ce projet d'un très bon oeil, cependant personne ne formula d'avis contre et l'idée semblait se concrétiser, si bien qu'elle eu une drôle de surprise... Son supérieur, louant les capacités de la jeune femme, proposa l'idée de la soumettre à une réorientation scolaire afin qu'elle fasse partie de l'équipe professorale de cette nouvelle école, si jamais celle-ci voyait le jour dans le futur. On ne demanda pas vraiment son avis à la jeune femme, lui faisant comprendre que c'était ainsi, et la décision fut prise de l'envoyer à Poudlard qui proposait un cursus scolaire correspondant à leurs attentes. Mais la surprise fût plus grande encore quand Brimir prit le risque de lui indiquer en privé que c'était à travers l'éducation des jeunes que l'avenir d'un pays s'écrivait. Elle comprit très bien ce que signifiait cette phrase habilement tournée, et finalement, sentit là une opportunité qu'elle ne pouvait pas laisser passer.
C'est ainsi que la jeune femme se retrouva à écrire une lettre officielle adressée au directeur de Poudlard pour lui demander d'accepter son inscription en temps qu'ADEM en défense contre les forces du mal, y joignant une lettre de recommandation du ministre islandais expliquant souhaiter réorienter la jeune femme qui, de ce fait, perdait son statut au sein du ministère...
|