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 Une fleur incomparable || TERMINE *enfin !* ||
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Coquelicot L. O'Dea
Coquelicot L. O'Dea

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Messages : 60
Date d'inscription : 17/04/2017

Dossier
Statut Statut: élève de 5e année de Poufsouffle
Argent Argent: 200
Points Points: 115

Une fleur incomparable || TERMINE *enfin !* || Empty
MessageSujet: Une fleur incomparable || TERMINE *enfin !* ||   Une fleur incomparable || TERMINE *enfin !* || 1387502757-horlogeMar 18 Avr 2017 - 0:47
~ Information de base ~

♦️ Nom(s) : O’Dea
♦️ Prénom(s) : Coquelicot L.
♦️ ge : 14ans le 21 Mars dernier
♦️ Surnom(s) : on ne lui en a pas encore donné
♦️ Sexe : féminin
♦️ Pays d'origine : Naissance à Adare, est donc d’origine irlandaise.

♦️ Statut :élève
♦️ Classe : 4e. Options : Soins aux Créatures magiques / Art et Musique Magique
♦️Animal de compagnie Un chat de petite taille, et dont le pelage noir comme le jais contraste avec son plastron blanc. Toby est aussi classieux qu’irévérantieux.  
♦️Baguette : Bois de poirier avec crin de licorne, 10 ½ "et flexibilité légèrement élastique

♦️ Orientation sexuelle : potentiellement bisexuelle mais n’a jamais eu de relations charnelles
♦️ Personnage sur l'avatar :Lily Cole


~ Descriptions ~

♦️ Physique :
La jolie irlandaise est l'incarnation même de l'adage "tout ce qui est petit est mignon". En effet, sa taille dépasse difficilement le mètre soixante - on se demande d'ailleurs si elle ne portait pas de petits talons lorsqu'elle s'est faite mesurée pour sa carte d'identité moldue. Elle est svelte et musclée ; l'assiduité dont elle a fait preuve a permis à la danse classique de façonner son corps, durement mis à l'épreuve par tant de rigidité artistique. C'est ainsi que la jeune fille a rapidement perdu espoir de voir poindre la poitrine généreuse tant attendue chez les femmes. Elle ne sera jamais plantureuse. Pis tant ! Le plaisir de courir, danser et se baigner torse nu ne sera jamais entachée de pudeur - ou de mal de dos.
Ses yeux bleu gris peuvent saisir  jusqu’au coeur, lorsqu’elle soutient le regard. Toutefois elle n’a pas conscience de ce qu’elle peut créer chez les autres, d’un simple coup d’oeil ou d’un grand sourire.
La jeune O'Dea, comme nombre personne de son peuple, est naturellement rousse. Sa chevelure flamboyante est bouclée lorsqu'elle défait son chignon, et la cascade de boucles soyeuses qui recouvre alors son dos sent bon la pomme verte : son shampoing préféré.

Coquelicot a une tache de naissance, ressemblant un peu à une demie lune, près de sa clavicule gauche. Aussi, un grain de beauté s'élève de sa peau en un petit bouton dans son cou. Elle le cache en général en laissant ses cheveux détachés. Elle rêve d'un tatouage en forme de papillon sur l'épaule, mais elle a trop peur de souffrir. Résultat, elle se le dessine parfois elle-même…



♦️ Psychologique : Coquelicot a grandit quasiment seule dans les verts pâturages irlandais, et cela l'a rendu proche de la Nature. On la verra ainsi choisir plus facilement une promenade au grand air lors de ses vacances, plutôt qu'une virée entre amis en ville, à faire les boutiques, ou même aller au cinéma... Non qu'elle n'aime pas ! Mais elle a toujours préféré être à l'extérieur, et cela ne va pas en s’arrangeant.

Sa jeunesse seule l'a, d'autre part, rendue timide et introvertie. Pauvre petite Coquelicot qui craint de s'approcher des autres ! Mais elle sait d'où proviennent les maux de la Terre qu'elle aime tellement, et est donc effrayée par la proximité des  moldus destructeurs.
Malgré tout, elle a un cœur doux, et généreux. Lorsqu'elle parvient à être amie avec des humains - car on ne compte pas ses animaux de compagnie, êtres si chère à ses yeux - elle pourrait tout faire pour eux. Tout leur offrir ! Constamment à l'écoute de ses proches, elle cherche à trouver les mots justes dans toutes les situations, même si elle en éprouve une grande difficulté. Son plus grand cadeau est son sourire, qu'elle donne à chaque instant. Ce sourire ensoleillé qui sèche toutes les peines, qui rend heureux et optimiste... Comme un arc-en-ciel après une averse. Coquelicot est le genre de fille qui, même au comble du désespoir, continue à te regarder et à te sourire. le genre de fille qui espère illuminer ta journée même si elle ne peut faire briller la sienne. Pour cela, elle puise dans son enfance afin de retrouver ses jeux d'enfant, y trouve toute la créativité qu'il lui faut, et imagine des histoires, des scenarii pour changer les idées de ceux qu'elle aime, pour leur donner le Bonheur qu'ils méritent.
Elle est donc une charmante jeune fille fidèle à ses idéaux, à ses amis et surtout, à sa famille. Elle abhorre les défauts humain, sans pour autant ne pas s'en trouver. Elle est juste est franche, et dit ce qu'elle pense lorsqu'elle se sent enfin à l'aise avec les gens qui l'entourent. Malheureusement, elle manque cruellement de confiance en elle…



Qualité :
Coquelicot  est une jeune fille pleine de douceur et d'attention pour ce qui l'entour. Elle n'est pas superficielle pour un sous, et on peut lui faire confiance : le mensonge n'a pas élu domicile chez elle, ni dans son cœur, ni dans sa tête. Elle est aussi naïve, comme l'enfant qu'elle est restée ... Elle croit et a confiance en tout... Sauf en l'Homme. Mais elle sait rester constamment positive, trouve toujours la solution pour voir la situation sous un meilleur angle ... Coquelicot sourit. c'est le moins que l'on puisse dire ! Si la jeune fille en face de vous ne sourit pas, c'est que vous vous êtes trompé de personne. Elle est d'ailleurs celle qui parvient le mieux à faire passer un chagrin : avec sa joie de vivre, ses merveilleuses histoires et sa voix douce, elle arrête toutes les larmes de ses amis. ...

Défauts :
Son plus grand défaut pourrait être sa trop grande naïveté. Les gens arborant un grand sourire et qui parviennent à franchir les barrières de son excessive timidité pourraient parvenir à lui faire faire n'importe quoi ! C'est pourquoi elle se méfie juste un peu. Elle a l’impression de vivre dans un autre monde ... Ce n'est pas bon de trop rêver, on risque trop facilement de louper quelque chose d'important dans la vie de tous les jours. Résultat, sa mémoire est plutôt mauvaise : on lui reproche trop souvent d'oublier telle ou telle date importante ! Mais comment voulez vous qu'elle se souvienne, vu que dans son esprit, le temps n'existe pas ... Elle déteste tellement ce temps, qui courre à une vitesse folle, et qui fait avancer si vite les aiguilles sur l'horloge, qu'elle a finit par bannir l'heure de sa réalité. C'est bien gênant, quand elle doit être présente au début des heures de classe.




~ Votre histoire ~



Chapitre I : Pousse de Terre

Fraicheur d'été. Herbe tendre sous les pieds. Dans le désert vert des plaines irlandaises, une fleur en bas âge courre en tous sens, éclatante de beauté et de pureté. Elle rit au vent, partageant son trop plein de joie avec la Nature environnante. Elle rit, de sa petite voix flûtée, fait des cabrioles et des roulades ; parfois s'arrête, se couche dans l'herbe et, les bras en croix, contemple les nuages.
Elle est heureuse. Son Bonheur est si grand qu'elle pourrait rester ainsi toute sa vie.
 
La petite fleur relève brusquement la tête, sourit. son regard pétille : la voix de sa mère l'enchante toujours, comme une promesse de chaleur, de câlins et d'embrassades. Les bras de la tendre Oralie sont constamment ouverts à sa fille unique, l'accueillant avec tout l'amour qu'elle lui porte.
La petite se lève, et galope jusqu'à sa maman. Elle tombe en chemin, s'égratigne, mais se relève en éclatant de rire, et continu sa course. Enfin, elle arrive à son but, et agrippe aux genoux de la femme.
Oralie s'agenouille et la sert contre son cœur un moment. Ses cheveux sentent bon la cannelle et le miel. La jolie fleur des champs aime cette fragrance, mélange chaleureux de douceurs qu'elle adore. Tendrement, la mère écarte la fille, les mains sur ses frêles épaules, et la regarde de haut en bas. La robe blanche autre fois immaculée de la petite est à présent parsemée de ci de là de taches d'herbes. ce genre de taches vertes impossibles à enlever, et qui condamne forcément tout vêtement qui devrait en être recouvert.
Coquelicot fait la moue, comme désolée. Elle baisse la tête, regarde ses pieds, danse de l'un sur l'autre et les mains dans le dos, se mord la lèvre inférieure. C’est une joueuse. Elle sait pertinemment que sa mère n'est pas en colère : sa voix n'était pas assez dure pour cela. Elle se permet un léger sourire, encore la tête penchée. Oralie s'en rend compte.

Elle se met subitement à la chatouiller partout. Elle s'écroule au sol, riant comme jamais. Ces yeux étincellent comme deux étoiles.
Sa mère finit par s'arrêter, laissant respirant sa fille correctement. L'adulte s'assoit dans l'herbe, entremêle ses doigts dans les brins verts. Coquelicot l'observe, et fait la même chose. Elle la regarde intensément, tandis que la femme a les paupières closes, une expression de tranquillité absolue affichée sur son visage. Elle est totalement sereine.
La petite fleur aime sa maman. Elle l'aime plus que tout : elle est la lumière qui la fait pousser, elle est l'eau qui l'abreuve, et la terre qui la nourrit. La petite a beau n'avoir que cinq printemps, elle sait déjà que cette femme n'est pas comme les autres, que les autres adultes. Eux sont froids, dures et parfois même méchants être eux. Elle le sait ; elle le sent. Au contraire, l'adulte à ses côtés a su garder ses yeux d'enfant. Elle est comme elle, elles sont pareilles.
Coquelicot sourit, et se jette d'un bond sur elle, la tirant de ses rêveries.
Oralie hoche la tête, heureuse. elle l'attrape sous les bras et la soulève au dessus de sa tête. La petite pousse un cris d'admiration et de contentement lorsqu'elle voit de si haut l'onde verdoyante.
Elle la repose à terre, et prend sa main avant de partir.


Elles rentrent donc, côte à côte, se racontant quelques joyeuses histoires le temps du trajet. La petite finit par demander à sa mère de lui raconter comme souvent, l'amour qui les unit, elle et papa. La femme ferme les yeux, et se replonge dans ses souvenirs pour les livrer à sa fille...
Oralie, qui est restée toute sa vie petite dans son esprit, n'a jamais été réellement prête à être mère. Sa grossesse fut une torture : voir son ventre gonfler tandis qu'en elle, une vie se formait la rendait folle. la peur la prenait. elle avait par plusieurs fois voulu se jeter du haut des escaliers, ou boire quelque potion pour arriver à ses fins. Mais son époux, Mathias, plus apaisé et plus mature, plus adulte, réussi à la rassurer grâce à sa douceur infini. Le bébé qu'elle allait mettre au monde serait le fruit de leur amour, un être parfait. Les responsabilités, les difficultés qui lui faisaient tellement peur, ils allaient les surmonter à deux. " Ensemble, on est plus fort " disait-il.
C'est ainsi que Coquelicot est arrivée, le premier jour d'automne de l'année 2000. Cette saison était elle la raison de la couleur de sa chevelure ? Déjà à sa naissance, un duvet roux recouvrait sa petite tête.


Coquelicot – Mais alors maman, tu ne me voulais pas ?

Sa petite voix de fillette de cinq ans détonne avec la profondeur de sa question. sa mère la regarde, comme à chaque fois, un peu gênée. Sa petite fleur des champs a beau être très jeune, elle est déjà très intelligente, et a une perception du monde bien évoluée. Alors, quand de telles questions sortent de sa bouche, la femme réfléchit un long moment. elle veut donner une réponse qui corresponde vraiment à ce qu'elle pense, ce qu'elle ressent.
Lorsqu'elle trouve enfin les mots justes, elle finit par lui répondre.

Oralie – Je te voulais de tout mon coeur,tout comme ton papa.mais j'avais peur, peur comme si le monde allait s'effondrer sur nous. Je pensais ne jamais réussir à être une bonne maman (ndlr : CONFITURE ! ...hahum...). Et ton père a dû partir deux semaines pour trouver une maison, ici. J'étais au plus mal ...alors, papa m'a fait porter un cadeau : le petit oeuf peint de mille couleurs qui se trouve sur mon bureau. Lorsque je l'ai pris en main, il s'est ouvert et s'est mis à jouer une musique fabuleuse, qui me transporta au milieu d'un champ de fleurs. Des fleurs rouges, partout, et tellement belles ! La musique fit résonner un rire de fée, teinté de grelots.j'ai su tout de suite que c'était toi, et j'ai eu tellement envie de te serrer contre moi ! Lorsque la musique se fut arrêtée, je me suis réveillée recroquevillée sur le lit, les mains sur ce ventre énorme où tu habitais, et je pleurais, pleurais d'avoir été si bête. Je pleurais de devoir t'attendre encore, je voulais tellement te rencontrer et te connaître...c'est là que tu as donné tes premiers coups de pieds.

La main de Coquelicot serre un peu plus fort celle d'Oralie.

Coquelicot – Je me souviens. Je voulais te réconforter et te parler des fleurs de la musique.

Oralie regarde sa fille, et se perd dans ses yeux lumineux, dans ce sourire si joyeux. Et d'un seul coup, les deux se mettent à rire. Les remarques candides de la petite fleur la remettent d'aplomb à chaque fois.

******


Arrivées dans la maison, elles se dépêche car il faut déshabiller Coquelicot et lui enfiler collants, justaucorps et jupette, faire son sac de danse... Vite vite vite ! Elles finissent par sortir en trombe. Toutefois il est bien connu que pareil précipitation dessert sa cause,  car il n’en est que plus facile d’oublier sa tête. Une fois encore, l’adulte a égaré sa clef de voiture. Des années après avoir décidé de se rapprocher du mode de vie des moldus, elle ne comprend toujours pas la nécessité de cette petite chose, alors qu’un simple sort pourrait mettre en marche le véhicule. Quand bien même… Elle repart s’en enquérir.

Tandis que sa mère retourne dans l'habitation, la petite observe méticuleusement le mur. Courant entre les pierres apparentes, un lézard cherche le meilleur angle pour se réchauffer au soleil. Il court, passe sous les feuilles du lierre qui recouvre une partie de la façade. Oh, du vert ... Voilà Coquelicot plus absorbée par le végétal que par le petit reptile. Elle aime ce qui est vert. La Nature en elle-même, vêtue de sa plus belle toilette. La Terre Mère sera toujours plus surprenante que tous les mouvements inutiles des êtres humains. Voyez ! Le pissenlit a deux états : cette fleur aux pétales jaunes se transforme par la suite en cette boule nuageuse que les enfants aiment tant souffler. Mais comment se déroule la métamorphose ?! Cette question intéresse plus la jeune fille que le comment du pourquoi les gens demandent toujours si ça va sans se soucier de la réponse.
Petite fleur, zéro en intérêt ethnologique.

La mère revient enfin, mais sa présence ne fait pas réagir son enfant, en pleine observation du mur et profondément plongée dans sa réflexion de petite fille.
Elle l'attrape par la main, ce qui la réveille enfin, et la conduit jusqu'à la voiture où elle l'attache sur le rehausseur - objet de torture lorsqu'il est en plastique dur, terriblement inconfortable.
La route dure une vingtaine de minutes. La famille O’Dea habite une vieille ferme bien en dehors du village, sans le moindre vis à vis. Le choix de ce logement n’était pas dû au hasard ; Oralie et son mari avait fui la Cité et la société magique lors de l’apogée du Seigneur des Ténèbres et de ses Mangemorts. Rapidement, le choix avait été fait de se mettre « au vert », de se rapprocher de la Nature et de taire la magie pour un temps. Bien qu’ayant dû abandonner la production ainsi que la vente de ses potions, Oralie avait été ravie de découvrir la Permaculture pratiquée par les moldus, et son potager leur permet rapidement d’être presque auto suffisant.

Durant le trajet, la petite se trémousse sur son siège. Elle n'aime pas son rehausseur. Pour se changer les idées, elle fixe son attention sur le paysage derrière la vitre : les arbres se succèdent, tout comme les espaces verts, puis les maisons en atteignant le village. Les habitations y sont charmantes et coquettes, lumineuses. Apaisantes, presque, pourrait on dire ... Coquelicot se sent un peu mieux.
L’automobile se met à ralentir :  la salle de spectacle où a lieu les cours d'art - chant, musique, danse et théâtre - organisés par une association municipale est en vue. Oralie se gare attentivement, et éteint le moteur d’un tour de clef. Elle se tourne alors vers sa fille.
Sa voix est chaude et encourageante. Pourtant y perce tout de même une pointe d'incertitude et de crainte. Elle sait à quel point sa fille est timide et a du mal à se mêler aux autres, et lorsqu’elle est dans tous ces états, il arrive que d’ « étranges choses » se passent. L’institutrice de l’école élémentaire lui en avait déjà fait part, avec un froncement de sourcil qui voulait tout dire. Sa mère ne s’arrêtait pas à de telle provocation. Elle sait pertinemment que les capacités magiques de Coquelicot ont en train de se manifester, et elle en ressent même un peu de fierté. Sa seule crainte concerne la vie sociale et affective de sa progéniture. Cette dernière, âgée de cinq ans ne s’est liée avec personne d’autres que les animaux de la ferme, malgré deux années de crèche et une première année d’école communale. Va t-elle y arriver cette fois ci ? Ou la retrouvera t-elle en larme ?

Coquelicot ne répond pas, mais hoche la tête, un petit sourire crispé aux lèvres. Elle aussi a peur de ce qui va se passer. Elle a peur de se retrouver au milieu d'enfants qu'elle ne connaît pas et commandé par une adulte étrangère. Mais elle veut faire de la danse ! Elle s'y intéresse de près, à regarder nombre documentaires sur les ballets, ainsi que des représentations, des gallas ... Elle souhaite danser. Elle le souhaite très fort depuis que sa mère l'a amenée avec elle pour se renseigner sur les tarifs et les activités possibles au sein de cette association. Ce jour là, des danseuses de 15 à 17 ans participaient à leur cours de classique. Cela a été une révélation pour la petite fleur : les humains peuvent entrer dans un état second, s'est elle mis à penser. Quand elles dansent, ces filles ne sont plus elles, elles sont danseuses, au milieu des autres danseuses ! Coquelicot les a longuement regardées ; elles bougeaient toutes ensemble, et partageaient la même expression. Elles ont toutes un masque impersonnel collé au visage lorsqu'elles sont sur scène. malgré tout, leurs yeux brillaient d'une intense étincelle, ce jour là.
Coquelicot souhaite elle aussi entrer dans cette transe commune, être quelqu'un d'autre. Son cerveau lui souffle tout cela ; elle veut danser pour changer de peau. A cinq ans, sa réflexion, même inconsciente, est vraiment poussée.


Elles descendent de voiture, et pénètrent dans le bâtiment. La première salle est grande et spacieuse. Des tables et des chaises y sont installées, ainsi qu'une buvette dans un coin. Des gens discutent, assis ou bien debout. Les paroles cessent un instant à leur arrivée, les têtes se redressent, puis se désintéressent d'elles et recommencent à parler. Ils semblent attendre l'arrivée de quelqu'un en particulier. C'est le cas : une femme grande et svelte fait son apparition. Elle se tient droite, le sourire franc, les yeux perçants...Le professeur de danse vient d'arriver.
Oralie se dirige vers elle, lui présente Coquelicot, et lui explique que c'est sa première leçon. Pas de panique ! Ce n'est pas la seule, lui explique la dénommée Roxanne. Après quelques mots échangés entre adulte, Roxanne indique à la petite qu'elle doit se rendre dans la pièce attenante, et faire la connaissance des autres enfants. Une fois cela clairement dit, elle lui fait signe de filer. Coquelicot hoche à nouveau la tête, vigoureusement. Elle a perdu la parole, pourrait on croire ! Elle s'avance timidement et traverse le foyer pour passer dans la salle de spectacle. Là, elle se retrouve en bas des marches, celles qui montent très haut pour atteindre les fauteuils rouge et moelleux les plus éloignés. La pièce est immense, et l'impressionne comme la fois dernière. Pourtant aujourd'hui les danseuses ne sont plus sur scène. A la place, une vingtaine de gamines piaillant et courant entre les allées. L'une vient soudainement accoster Coquelicot. Elle parle fort, fait de grands gestes. La nouvelle prend peur, recule contre le murs en gémissant. Interloquée, la petite danseuse se fige, et la scrute du regard. Puis elle s’en va comme elle est venue, retournant brailler avec les autres.
La petite O’Dea souffle un grand coup, soulagée qu’il ne se soit rien passé. Ces dernier temps, il lui arrive de provoquer d’étonnantes choses lorsqu’elle se retrouve sous pression, et cette situation aurait pu tourner au vinaigre.
Elle n'a jamais apprécié la compagnie de personnes trop expansives. Ce n'est pas qu'elle ne supporte pas leur trop plein de vie, de joie ! Au contraire elle les envie même un peu ... Néanmoins leurs gesticulations l'effraient, et elle n’aime pas avoir peur. Alors, elle se contente de les observer, de loin, à défaut de ne pouvoir s'en faire des amis. Un claquement de pas se fait entendre depuis la pièce d'à côté : c'est le professeur qui arrive, valsant sur ses hauts talons. Elle leur fait un signe de tête en guise de salut, et se présente au quelques nouvelles têtes blondes - et rousse.

Madame- Bonjour jeune fille ! Je suis heureuse de vous accueillir dans l'atelier danse de ce village, j'espère que vous y trouverez un plaisir inégalé ! Mon nom est Pellegrini, Roxanne Pellegrini ; mais appelez moi Madame ...

La femme continue de parler, mais Coquelicot ne l'entend plus. D'un mouvement de tête rapide pour dégager sa chevelure cuivrée en arrière, un rayon de soleil est venu frappé son visage, et elle s'est mise à Voir. Simple rêve de petite fille, fantasmagorie d'une enfant trop imaginative. Mais devant ses yeux éblouis, une danseuse de ballet dans son tutu étoilé fait un pas de deux, souriante, et belle sur ses pointes juchée. La vision ne dure qu'un instant, mais assez pour la marquer à vie. La réalité reprend le dessus. L’enfant, troublée, fait glisser ses doigts entre ses boucles. Le professeur râle.

Madame- Et toi, cela serait bien que tu viennes coiffée, au prochain cours ! Qu'est ce qu'une danseuse sans son chignon ? Rien, elle n'est rien !

La petite fleur des champs rougit, et fait le dos rond... Cette femme est trop sévère, et lui fait peur. Mais qu'importe. Elle doit s'accrocher, si elle souhaite un jour danser !



Chapitre II : inattendu impromptu

Madame- Un deux trois, un deux trois, un deux trois ... Plus vite ! Lise, attention à tes pointes de pieds, Emma tiens toi droite ! Un deux trois ... Rosie, le port de bras ! ... Coquelicot ! ... C'est bien.

La musique s'arrête, le regard du professeur croise celui de la jeune fille. La petite O’Dea est rayonnante. Cinq années se sont succédées depuis sa première leçon, et malgré son retard par rapport aux élèves ayant commencées à trois ans et non cinq, Coquelicot est devenue la danseuse la plus talentueuse du groupe. Ses aptitudes naturelles comme la patience, la rigueur, la souplesse et le sourire ont impressionnés Madame Pellegrini le longs de ses quelques années. Et même si Roxane est plus stricte avec elle qu'avec les autres, même si elle lui en demande beaucoup plus ... On peut percevoir une lueur d'attendrissement dans sa voix lorsqu'elle la félicite. Cela, les autres élèves s’en sont bien rendues compte. Cette jalousie mal placée ainsi que l’animosité naturelle qu’elles éprouvent à son égard de par sa différence – les enfants sentent bien qu’elle n’est pas comme les autres – l’ont tenu tout ce temps à l’écart. Néanmoins Coquelicot n’en prend pas outrage ; son seul désir est de danser, transportée par la musique.

Madame- C'est tout pour aujourd'hui, vous pouvez rentrer chez vous. ... Ah ! Au cours suivant, nous accueillerons une nouvelle danseuse.
Rosie - Elle vient d'où ?
Lise- Elle fait déjà de la danse ?!
Emma- Comment elle s'appelle ?!


Coquelicot se rembrunit. Juste une fille pour piailler avec les autres ... Le professeur se met à rire.

Madame - Et bien ! Vous mettez plus d'ardeur à vous intéresser à elle qu'à mes cours ! Elle s'appelle Liliane De Lacours, et est d'origine française ... Ne vous inquiétez pas de son niveau de danse il me semble que vous devez avoir le même niveau, puisqu'elle a commencé à peu près en même temps que vous, c'est tout ce que je sais ... Allez, ouste ! Le cours est terminé ! Dépêchez vous !

Elle frappe des mains et s'éclipse pour rejoindre les parents dans le foyer. Les filles rient, et vont se changer dans les vestiaires. La rouquine les regarde s'éloigner en plaisantant, et, enfin seule, enchaîne un pas de valse et quelques entrechats, sous la lumière des projecteurs. Sous les sauts de l’enfant, de petites étincelles crépitent joyeusement.

Elle ne veut pas de cette Lilianne, dont le nom de famille ne présage rien de bon ... Elle craint de voir arriver une fillette de dix ans, pourrie gâtée, et peste comme tout.
Sur une pirouette et une révérence, elle baisse la tête.
Elle peut bien venir. Cela ne l'arrêtera pas de danser.
Elle va se changer, et retrouver sa mère.
Sur le sol , des marques de brûlé et une odeur de roussi font trace de son passage.



************

Oralie- Je te dépose, et je file faire des courses, d'accord ? Je serais sans doute un peu en retard pour te récupérer, donc attend à l'intérieur.

Coquelicot fait oui de la tête, en regardant par la vitre. Il pleut dru, on a du mal à y voir clair. Il va falloir qu'elle court pour atteindre la salle de spectacle. Elle va être trempée, et son chignon se parera certainement de mèches rebelles.  La petite grimace et regarde sa montre ; comme si tout cela ne suffisait pas, elle est déjà en retard. La voiture se gare, le moteur toujours en marche, et la jeune fille embrasse sa mère avant de sortir. Le véhicule démarre en trombe, éclaboussant son jeans.

Coquelicot - Mamaaan ! ...

Elle se met à courir, monte les marches quatre à quatre en manquant de glisser, et ouvre la porte précipitamment. Comme elle s'y attendait, il n'y a plus personne dans le foyer. Le cours a donc déjà commencé. Elle se dépêche de retrouver le groupe dans la salle de spectacle. Tandis qu'elle pose ses affaires sur un fauteuil velouté de rouge, et qu'elle retire son pantalon avant d’enfiler ses chaussons de danse, Madame Pellegrinni lui jette un regard glacé. Elle ne supporte pas le retard, la rouquine le sait, et s'attendait à un pareil accueil. Pourtant, ce reproche dans ses yeux lui fait l'effet d'une douche froide, pire encore que la pluie.

Elle retire sa veste et son haut, afin de mettre son cache-cœur par dessus son justaucorps. En même temps, elle observe la scène. Les filles s'échauffent déjà sous les "un, deux, trois" du professeur, et parmi elle, Liliane. Elle la remarque tout de suite, personne d'autre n'a de cheveux aussi noir. Elle est en train de sourire, et ses yeux, eux aussi de jais, se plissent. Coquelicot la regarde plus attentivement. Elle doit danser vraiment très bien. Ou tout du moins, aussi bien qu'elle. Ses gestes sont précis, mais également élégant. Néanmoins, elle dégage une certaine puissance naturelle, une aisance innée rarement aperçue par la jeune O’Dea. La petite fleur monte sur scène à la fin de la musique, et commence son échauffement en vitesse.
Le cours est bien avancé, et elles passent désormais à une chorégraphie qui avait posé problème aux leçons précédentes.


Madame- Coquelicot, tu n'as pas de soucis avec celle-ci, je te charge de l'apprendre à Liliane. Mettez vous au fond.

La jeune fille est surprise, mais s'exécute. Elle fait signe à la nouvelle de venir avec elle, ce qu'elle fait. Puis, elle lui montre l'entrée : dégagé, port de bras, glissade, dégagé, port de bras, pas de bourré, départ en déboulé, grand jeté …

Liliane- Tu danses bien !

Elle s'était exclamée,son regard est empreint d'admiration. L'autre ne comprend pas. se moque t elle d'elle ? Elle ne relève pas, et continue sa démonstration.

Liliane - Ca fait combien de temps que tu en fais, dis ?
Coquelicot- Cinq ans.
Liliane - C'est tout ?! On dirait beaucoup plus !

La jeune fille la regarde, vraiment étonnée. L'irlandaise trouve cela un peu agaçant.

Coquelicot - Je ne danse pas mieux que toi, tu sais.
Liliane - Tu plaisante ! Niveau technique, peut être a t-on le même niveau, et encore ! ... Mais toi, tu ... Quand tu te mets à danser, tu prends ton envol ! J'adore. Je suis contente de te connaitre. Soyons amies !

Coquelicot s'arrête et reste sous le choc. Cette fille est folle ! Elle lui fait les gros yeux. La nouvelle éclate de rire.

Coquelicot - Tu te moques de moi dis moi ?! Parce que si c'est ça, c'est pas drôle ! Ce sont les autres qui t-ont dit qu'il fallait me prendre pour une idiote ou quoi?!

Liliane se fige à son tours et le silence se fait. L'adulte leur demande si c'est bon ; elles répondent non en chœur et s'y remettent sans rien dire. Puis, quelques minutes ensuite, la conversation reprend.

Liliane- - J'ai beau arrivée de France, et être issue d'une famille très aisée, je ne suis pas sotte pour autant. Je ne crois pas ce qu'on me dit des gens que je ne connais pas encore, et j'ai très bien compris qu'elles étaient méchantes quand elles m'ont parlé de toi ! … Je ne les aime pas.
Coquelicot -  Ah. Euh ... pardon ... Je ...
Liliane -  Je suis directe, je t'ai peut être fait peur ... C'est ça ?
Coquelicot - C’est un peu ça ...

La jeune fille rougit, et cela déclenche un grand sourire chez mademoiselle De Lacours.

Coquelicot - Liliane ! C'est pas marrant !
Liliane -  Appelle moi Lilly, je préfère ! J'espère qu'on se verra souvent en dehors de la danse !
Coquelicot - Oh ... J'espère aussi.

La jeune fille sourit plus encore, et la petite fleur, maintenant rouge pivoine, est toute heureuse.

**************

Le week end suivant, le téléphone sonne trois fois chez les O’Dea. Le père décroche, et appelle sa fille. L'amie dont elle a tant parlé à la maison l'invite à dormir chez elle. L'empressement se fait sentir, et elle panique pour savoir ce qu'elle doit emporter. Elle court partout, et ne trouve rien.

Oralie- Du calme, du calme ma chérie !
Coquelicot -  Mais c'est grave, c'est très grave maman ! Je n'ai jamais dormi chez quelqu'un !! Je ne sais pas quoi faire !
Matthias- Ecoute ma fille... Tu veux leur faire plaisir ? Vas leur cueillir un beau bouquet de fleurs dehors, pendant que maman va faire ton sac !

La petite fille file à l'extérieur sous les regards tendres de ses parents qui s'enlacent, avant de partir à la recherche du nécessaire pour faire le sac de leur petite fée.

**********

Liliane -  Oh, merci ! Qu'est ce qu'il est joli ! Merci beaucoup je vais le mettre dans ma chambre !

Coquelicot la regarde s'éloigner et emprunter le grand escalier au fond du hall, tandis qu'elle reste avec ses parents qui l'ont accompagnée afin de rencontrer les De Lacours. Ces derniers sont bien habillés, bien coiffés, elle est maquillée et il est rasé de près. Ils ressemblent à une devanture de magasin, une parfaite représentation du couple modèle, aisé et français. Mais pourtant, même s'ils sont si différents des parents de Coquelicot, les quatre adultes s'entendent déjà très bien. La petite les écoute, tout en observant ce qui l'entoure. Un détail la frappe : l'abondance de photo de Lilly sur les meubles, et les murs. Elle y est souriante, à cheval, sur scène ... Il n'y a que des photographies d'elle, dans ce décors design totalement contrastant avec la demeure des O’Dea, dont le Bazard organisé et l'ambiance chaleureuse sont les maîtres mots.

Liliane- Eh ! Tu ne viens pas ?

Mademoiselle De Lacours a fait demi tour et l'attend en haut des marches. La rouquine ne sait que faire ; elle souhaiterait se précipiter, mais en même temps cette nouveauté l'effraie. Et si par peur, ou par une émotion trop forte, elle provoquait encore un problème, comme un début d’incendie ?
Et puis, sans parler de ces « problèmes », elle n'a pas dit au revoir à ses parents et veut rester un peu avec eux, car comme elle s'en doute, ils ne vont pas rester longtemps ici. Ils viendront la chercher demain pourtant, comme quand elle plante la tente dans la prairie certain soir ! Une voix vient souffler à son oreille :


Oralie - - Allez, vas y ma grande !

Elle lui sourit, l'embrasse ainsi que son père, et part rejoindre Liliane.




Chapitre III : Danse Céleste

Le soleil doucement réchauffe la lande, s’étirant avec paresse sur l’étendue herbeuse.Un rire chantant, quelque part perdu au milieu de cette mer verdoyante, vient ponctuer le lever du jour.
Une brise fraîche secoue l’univers, et dans sa course, emporte avec elle l'écho de cette joie cristalline.
Un éclat ambré vient perturber la monochromie du paysage, et le rire se fait de nouveau entendre, comme tant de clochettes au vent.


Coquelicot - réveille toi ! Le ciel se par de couleurs splendides le matin !

Un léger grognement lui parvient, comme unique réponse. Puis une voix s’élève avec peine de l’intérieur de la tente.

Liliane - Je suis pas du matin, tu le sais …

La petite rouquine souris à cette réponse, mais n’insiste pas plus. Le nez dressé en l’air, elle ferme les yeux, et inspire la lumière et les parfums de la terre. C’est l’été. Le sol est chaud, l’humidité laisse la chance aux plantes de garder leur couleur si belle… Le monde est généreux, et si beau.

La demoiselle O’Dea est heureuse. Du haut de ses onze ans, elle savoure la douceur de sa vie irlandaise. Depuis quelques mois, la présence de son amie a chamboulé un tant soit peu ses habitudes de vie. C’est dorénavant accompagnée qu’elle se rend aux cours de danse, qu’elle se rend à l’école, qu’elle prend le goûter ainsi que le thé, qu’elle va nourrir les animaux, c’est également accompagnée qu’elle trouve le sommeil au milieu des herbes folles.
Planter la tente à l’arrivée des jours doux avait toujours été son occupation préférée, qu’elle réalisait seule. Très tôt, ses parents lui avaient donné la permission de camper seule, au milieu de la lande, non loin de leur maison. Là, elle attendait patiemment le coucher du soleil et la venue des étoiles. Les yeux illuminés, elle parlait alors aux constellations afin de les saluer, de les remercier, et puis elle se mettait à danser pour elles. Exténuée après plusieures heures de danse, elle finissait en général par s’endormir au sol, sans même rejoindre la protection de la toile cirée. Aux premières lueurs de l’aube, il arrivait souvent qu’elle découvre autour de son campement un cercle de fée. Alors elle riait aux éclats, faisant tinter sa voix et régalant ainsi les petits êtres de sa joie.

Aujourd’hui, elle ne le fait plus seule.

Cela fait déjà quelques fois que les deux amies campent ensemble. La première fois avait été à l’occasion de l’anniversaire de Coquelicot, en mars dernier. Elles avaient discuté, rit et dansé de concert. Liliane avait cependant prêté attention à de petits détails qu’elle avait déjà repéré chez son amie. De petites choses, étranges, qui se produisaient sans que Coquelicot semble y faire attention. Comme les gerbes de petites étincelles qui apparaissent subrepticement aux talons de la jeune fille lorsqu’elle se perdait dans la danse. Et ce soir là n’avait pas failli à la règle : alors que Coquelicot rayonnait, les yeux fermés sous la Lune, des éclats d’étoiles étaient apparu sous les pas et les sauts de l’irlandaise. Cette dernière ne semblait pas le remarquer : soit cela été normal pour elle, soit c’était un mirage de l’esprit de la frenchie. Aussi, Liliane ne lui en avait d’abord pas parlé, de peur d’inquiéter la belle… Toutefois, lors de leur troisième sortie nocturne, elle n’avait plus pu s’en empêcher : elle avait posé doucement sa main sur l’épaule de Coquelicot dès la première apparition de nature magique. Des étincelles dorées s'échappaient de ses doigts alors qu’elle changeait de port de bras.


Liliane - Tu m’expliques ?

Elle avait prononcé sa question d’un ton curieux, avec toute la bonhomie qui était habituellement la sienne. Toutefois, comprenant d’un seul coup ce qui se passait, la jolie rousse avait écarquillé les yeux de peur. Une vive bourrasque était soudainement apparu, repoussant liliane et les séparant ainsi de quelques pas. La petite française saisit toute la frayeur de son amie, et fit de son mieux pour se rapprocher d’elle, en lui tendant la main.

Liliane - Coquelicot ! Je suis ton amie pour la vie !

Le vent était tombé d’un coup d’un seul. Sur les joues de la rouquine perlaient des larmes de pluie - aucune averse n’était passée, pourtant.
La petite fondit en larme et se laissa tomber au sol ; entre deux sanglots, Liliane pu entendre :


Coquelicot - Je suis désolée ! Je fais pas exprès, pardon ! Je veux pas te faire peur, je veux pas que tu me repousse …
Liliane - Quoi ?! Mais qu’est ce que tu racontes ? Pour rien au monde je ne te repousserai, tu es mon amie ! Et puis j’ai pas peur, c’est tellement beau quand tu fais ça !

La petite brune prit son amie dans ses bras et lui jura fidélité. Elles parlèrent longuement, et Coquelicot lui expliqua que ses parents et elle étaient des magiciens, des sorciers, mais qu’il ne fallait surtout pas en parler. Personne ne devait l’apprendre. Liliane sourit, et rit très fort.
Ce sera notre secret ! “ avait elle dit.


Depuis cet épisode, Coquelicot est apaisée. Elle sait qu’elle peut faire confiance à Lil’, et qu’elle sera à tout jamais à ses côtés. L’école est finie, elles ont donc toutes les vacances scolaires pour s’amuser, danser et chanter à la Lune. Elles voguent entre sorties à l’Opéra à Dublin avec les parents de Liliane et sorties des animaux à la ferme des O’Dea. Elles aident de concert au jardin d’Oralie, et écoutent Matthias jouer de tous les instruments qu’ils possèdent chez eux. L’été est là, le temps du rire et de l’insouciance, des veillée sous les étoiles et de l’amitié infini.

Coquelicot réouvre les yeux lorsqu’elle se sent poussée en avant, à deux doigts de perdre l’équilibre. Liliane vient de sortir en trombe de la tente, et après avoir crié un “
C’est toi l’chat !”, elle s’élance dans la plaine herbacée. La petite irlandaise fait à nouveau sonner son rire, et se précipite à sa poursuite  








Chapitre IV : Le Renard et la Chouette

Coquelicot - Non.

Les bras croisé, le nez froncé, le regard ailleurs,la petite tient tête à ses parents. La conversation a à peine débutée que déjà, elle refuse toute discussion. Son choix est fait, elle n’ira pas.

Coquelicot - J’irai à l’Académie de Ballet. Il n’y a pas d’autre choix envisageable.

Oralie et Matthias échangent un regard. La situation est désagréable. C’est bien la première fois qu’ils voient leur enfant si effrontée, eux qui la connaissent si douce et passionnée. Depuis le début des vacances, la jeune fille passe toutes ses journées avec Liliane. L’origine de cette nouvelle volontée n’a rien de surprenant.
La danse a toujours importée plus que toute autre chose aux yeux de Coquelicot, là n’est pas la question. Néanmoins, son amitié avec la jeune française avait transformé cet appétit, cette impétuosité en une sorte d’excuse. Bien évidemment, la rouquine voulait danser sa vie, comme l’oiseau souhaite prendre son envol. Mais ce soudain revirement, cette idée d’Académie de Ballet, c’était une raison pour rester avec Liliane, et de rejeter tout ce qu’elle était.

Se passant la main dans les cheveux en un geste soucieux, Matthias demande à sa fille de le regarder. D’abord faisant la sourde oreille, puis timidement, Coquelicot pose ses yeux bleu gris sur son père


Matthias - Coquelicot. Tu dois y aller.

Tout de suite, la jeune fille se referme encore un peu plus, détournant à nouveau le regard et se parant d’une mine renfrognée. Oralie se crispe et ne sait que dire. Elle attrape le bras de son mari, qui insiste.

Matthias - On était d’accord sur ce fait… Tu dois t’y rendre. Il faut que tu apprenne à te maîtriser, et à t’améliorer. Ta mère y est allée, j’y suis allé...
Coquelicot - Ce sera sans moi..
Oralie - Ma chérie ! Ne dit pas ça ! … Cette école est formidable, tu t’y fera plein de nouveaux amis et tu apprendra tellement de choses passionnantes...

Oralie cherche à prendre sa fille dans ses bras, mais cette dernière se dérobe. Elle se dresse devant sa mère du haut de son mètre quarante, et le visage rouge de colère, elle se met à crier.

Coquelicot - J’en ai rien à faire des autres ! Moi je veux rester avec Liliane !

La tension est montée d’un seul coup ; une odeur de roussi empli la pièce et le bois de la table commencerait presque à s’enflammer. Oralie contient un hoquet de surprise et de tristesse en portant une main sur le haut de sa poitrine.

Matthias - Ne parles pas comme ça à ta mère ! Ton inscription à Poudlard est déjà effective, jeune fille. Tu le sais, et cela été convenu comme cela depuis longtemps. Tu partira comme prévu, dans deux semaines.
Coquelicot - Je n’irai pas !

La pré adolescente quitte la pièce en claquant violemment la porte. Rien à faire, ce n’est pas à ses parents de décider pour elle. Elle quitte la maison malgré la nuit tombée, et se dirige jusqu’à la grange où elle retrouve les moutons endormis. Rapidement, elle retrouve Léon (ndlr : Léon le Mouton, c’est mignoooooon !) et enfouis son visage dans sa nouvelle laine. Léon, bien qu’animal et ne parlant pas l’humain pour la réconforter, se met à bêler doucement, tiré de son sommeil.
Léon est son préféré. Avant de connaître Liliane, la petite O’Dea passait le plus clair de son temps à la ferme à aider ses parents, entre le jardin, les poules et les moutons. Parfois même, elle rendait visite à l’âne du voisin le plus proche. La présence des animaux la réconfortait. Il n’y a pas besoin de mots, ni de se poser trop de questions avec eux. Pas de suppositions, pas de prises de tête. Passer du temps à la ferme est une chose merveilleuse pour Coquelicot, car l’amour qu’elle y donne et qu’elle reçoit en échange est immense.
Alors que Léon colle son museau contre sa joue, elle se rend compte qu’elle les a laissé longtemps tout seuls, sans prendre la peine de passer du temps avec eux. Elle ne se souvient même pas quel à été le dernier jour passé uniquement auprès du troupeau. Elle les a abandonné pour Liliane.


Coquelicot - Je te demande pardon Léon...

L’ovin bêle en réponse, puis ferme à nouveau les yeux avant de se rendormir. Coquelicot reste encore un peu là, appuyée contre la bête. Ce dernier semble tout chétif depuis la tonte du mois de Mai ; d’ici trois mois, il aura récupéré sa laine habituelle. Pour le moment, Léon se sert contre ses comparses, afin de se tenir chaud. Les nuits sont fraîches en été, dans la campagne d’Adare.
Il faut qu’elle s’en aille.
Cette pensée, venue brusquement dans l’esprit de Coquelicot, est si forte que la petite se sent un peu sonnée. Il faut qu’elle s’en aille. Sinon, d’ici deux semaines elle devra partir dans cette école de magie, et ne reviendra que pour les vacances. Liliane elle, sera sur Dublin pour l’Académie de Ballet, avant de probablement repartir en France d’ici quelques années. L’enseignement à Poudlard dure sept ans ! C’est presque aussi long que toute la vie de la mistinguette, et Liliane l’oubliera bien vite.
Il est hors de question que cela arrive.

****

Le vent lui fouette le visage. Elle ne voit pas grand chose ; c’est une nuit sans Lune, et les étoiles sont étouffées par le passages d’un gros nuage - au vu des quelques goûtes qu’elle reçoit au passage, il s’agit probablement d’un cumulonimbus. Coquelicot se souvient que ces derniers sont parfois gigantesques. Elle a appris lors d’une après midi à regarder les nuages avec sa mère qu’ils peuvent atteindre plus de 10 kilomètres de diamètre et 18 kilomètres de haut. C’est à peu près deux fois la hauteur du Mont Everest. La Nature est merveilleuse.
A l'intérieur d'un cumulonimbus, les vents atteignent parfois la vitesse de 200km/heure.
Elle aimerait pouvoir aller aussi vite.

La décision a été vite prise. Peu avant que ses parents n’aillent se coucher ce soir là, la jeune fille a téléphoné à la jeune De Lacours. Le père, étonné d’une communication si tardive, alla chercher sa fille sans demander le motif de l’appel. Rapidement, Coquelicot expliqua la situation : la prise de tête avec ses parents, l’école où elle ne veut pas aller, son désir de rester avec son amie et d’aller dans la même école qu’elle. Tout aussi vite, un plan est apparu dans la tête des deux jeunes filles. Si Coquelicot prenait refuge chez Liliane, les De Lacours auraient le temps de faire entendre raison aux O’Dea. Après tout, Mr De Lacours était diplomate et il avait l’habitude de faire changer les gens d’avis. Le plan était bon - enfin, leur paraissait bon. Néanmoins il fallait agir vite, avant que les parents de l’irlandaise ne se doutent de quelque chose. Elle devait venir, tout de suite.

Le domaine des De Lacours se situe en hauteur sur une colline entourée par une forêt, non loin du village. La rouquine y est presque ; elle perçoit la lampe torche que son amie tient à la main à l’entrée du chemin de la propriété. Un sourire s'étale sur son visage en voyant Liliane qui commence à venir à sa rencontre. Une fois qu’elles seront ensemble, tout sera comme avant : il ne sera plus question de magie et autres évènements étranges, seulement elles, leur amitié et la danse.

Soudainement, alors qu’elle freine car elle n’est plus qu’à quelques mètres, l’attention de la jeune fille est retenu par quelque chose dans le coin de sa vision. Coquelicot perçoit un mouvement à la lisière des arbres, et sans savoir pourquoi, elle est saisie de peur. Liliane a dû s’en rendre compte car son regard se porte dans la même direction.
Un grondement s’élève depuis la route, ainsi qu’une lumière vive. Autant de signe de l’arrivée d’un chauffeur/chauffard qui arrive sans prendre la peine de ralentir. Alors, d’entre les arbres surgit une ombre, qui rapidement se découpe sur le bitume. Un immense cerf fait son entrée, sans la moindre inquiétude de l’énorme véhicule tonitruant qui fonce sur lui.

Le temps semble s’être brusquement ralenti. Sans même réfléchir ou bien dans un éclair de lucidité, Coquelicot fait un écart sur son vélo afin de rejoindre l’animal pour le protéger. Malheureusement, Liliane, inquiète pour son amie, se jette à sa suite.


Coquelicot - NOOOON !!!!

La main tendue dans la direction de la jolie brune qui n’est plus qu’à quelques pas, Coquelicot se sent bouillir instantanément. Son crie se perd à l’infini. Le temps s’est arrêté.
Le bruissement du vent dans les feuilles de la futaie, le crissement des pneus, l’odeur de la transpiration provoquée par la peur, le goût de sa salive, âcre… Toutes ses données surviennent brusquement, et la petite craint d’exploser sous toutes ses données. Alors qu’elle n’a plus l’impression de crier, sa voix résonne encore, en écho, à son oreille. Un instant, une suspension.
Puis, comme un vase qui éclate. Une goutte, qui déborde. Un orage qui s’abat. Une explosion de mille feu...  La main tendue n’est plus en direction de Liliane, mais fait face au 4x4 aux vitres teintées. Les pneus de ce dernier ne font plus rage ; ils ne touchent plus l’asphalte. Le véhicule à décollé. Comme au ralenti, l’engin “vole” et survole le crânes du cerf et des deux amies. L’action reprend sa vitesse normale, et c’est à toute allure qu’en retombant, la voiture finit sa course dans le fossé.





Chapitre V : Ces gens qui courent le long des quais de gare

La locomotive lance un dernier appel ; les derniers élèves - surtout des premières années - se jettent dans les wagons avant le départ. Les au revoirs ont été long. Comme tous les ans. Coquelicot offre un pauvre sourire à ses parents depuis la fenêtre de sa voiture, un sourire doux et réconfortant, à la fois mélancolique et heureux. Oralie et Matthias se tiennent par la taille et de leurs mains libres, ils lui adressent de petits signes. Comme tous les ans. Une douce tristesse s'échappe de ce couple amoureux, dont les visages trahissent l'absence déjà éprouvée. Coquelicot leur sourit donc, pour les rassurer, leur dire "à bientôt", pour leur transmettre tout son amour.
Puis le train prend son envol.
Les silhouettes s'amenuisent de plus en plus. La vitesse ralentie permet alors à la jeune O'Dea de fixer pour la dernière fois de cet été les traits gracieux de ses plus proches parents.

L'été a été doux.
Comme les deux précédents, d'ailleurs.

La jolie rousse passe une main gracile dans ses cheveux, et joue un temps avec une boucle un peu emmêlée. Son regard se perd quelque peu au milieu du paysage qui défile. Étonnamment depuis cet étrange accident, ses parents ont eu l'air de vieillir d'un coup. La chevelure de sa mère, autrefois éclatante, s'était ternie. Le visage du père s'était creusé d'inquiétude.
Heureusement que rien de grave ne s'était produit. Enfin, aucun dommage corporel important. Le conducteur du véhicule avait tout de même eu quelques os fêlés lors de l’atterrissage, mais rien que les médicomages n'ai pu réparer. Cela avait d'ailleurs bien étonnant de voir ces hommes apparaître subitement, venu de nul part, quelques instants après l'accident. L'un d'entre eux était venu s'adresser directement à la jeune fille, lui expliquant que le Département des accidents et catastrophes magiques les avaient envoyé rapidement sur l'affaire. Ce fut à ce moment précis que Coquelicot prit réellement conscience de l'existence d'un monde à part, possédant son propre système, ses propres lois, ses propres ministères.

Bien évidemment, le moldu en question dû subir un sort d'oubliette afin d'effacer cet étrange incident de sa mémoire.
Il fallu en faire de même pour Liliane.

Liliane. Coquelicot ferme les yeux un temps. Son amie si chère a son coeur, avait dû oublier ce qui s'était passé, mais également oublier les moments privilégiés passés ensemble à camper, lorsque la magie opérait.
Bien sûr, la jeune française n'avait pas oublié l'amitié qui les liait. Durant le reste de l'été, elles avaient continué à jouer ensemble, à rire, et à parler de ce qu'elles feraient ensemble plus tard. Car cela était sûre, et elle lui avait promis : elles resteraient toujours amies !

Que cela peut être classique. Banal. Une promesse de gosse, quoi... Néanmoins, Coquelicot en avait souffert, de cette promesse.
Liliane était retournée en France pour suivre des cours de danse plus poussés, tandis que la jeune irlandaise était parti pour l'école de magie. Après l'incident, elle n'avait plus eu d'autres choix que de se rendre à Poudlard.
Quelque temps, elles avaient échangé du courrier : Liliane l'envoyait à l'adresse postale des O'Dea, qui renvoyaient le courrier par hibou jusqu'à Poudlard. Cela était long et fastidieux, mais Coquelicot était si ravie qu'elles restent en contact. Puis les lettres s'étaient faites de plus en plus rare... Jusqu'à plus se faire du tout.

Cet été pourtant, en rentrant, elle avait eu l'occasion de trouver une carte postale pour son anniversaire. Une pensée, donc. Au dos de l'image qui représentait une ballerine, l'on pouvait lire des mots cordiaux, presque banals.  A la vu de ce peu d'épanchements, ses parents n'avaient pas pris la peine de lui faire parvenir jusqu'à l'école, histoire de ne pas la perturber à la fin de sa troisième année.
Cela lui avait fait tout bizarre. Seul un "on se reverra" final semblait apporter une touche d'espoir. Elle n'avait su quoi répondre, et l'avait laissé de côté, se disant qu'elle écrirait une réponse avant de retourner à l'école.
Elle ne l'avait pas fait.

Le soleil brille haut, au dessus du Poudlard express, qui sillonne la lande. Encore quelques heures la séparent de l'établissement. D'autres élèves de sa maison se sont installés dans son compartiment, mais leurs discutions ne l'atteint pas. Ils expriment leur joie de se retrouver, ainsi que les évènements de l'été. Les rires résonnent un peu partout.
Coquelicot est ailleurs.

Ses trois dernières années, la rouquine avait tout de même réussi à se plaire à l'école, loin de son Irlande natale et de ses cercles de fées. Elle avait même pris plaisir à apprendre, et à découvrir des matières comme l'enchantement, la métamorphose, les potions... Mais surtout la botanique les premières années, puis les soins aux créatures magiques et finalement, l'art et la musique magique ! Elle avait attendu cela avec impatience, en espérant pouvoir retrouver un tant soit peu la danse...
Malgré son interrêt pour certaine matière, Coquelicot n'excellait pas. Cela ne lui semblait pas important, et elle n'aimait pas spécialement travailler avec acharnement. Elle avait découvert des endroits où elle se sentait bien, et où elle passait le plus clair de son temps lorsque cela était possible : la bibliothèque lorsque le temps ne permettait pas de sortir, et surtout, le parc. Découvrir tous les recoins de cet endroit avait été long et fastidieux, et l'interdiction de s'approcher de la Forêt Interdite était une douleur pour elle, mais elle avait tenu à rencontrer la Nature environnante.  Elle n'avait pas cherché à sympathiser plus que ça, bien que quelques visages familiers lui soit devenu amicales. Comme lorsqu'elle était petite, elle éprouvait parfois un pincement au coeur en voyant de jeunes sorciers échanger une plaisanterie ou bien une accolade. Le manque de proximité commençait à se faire sentir, bien qu'elle préférait toujours la compagnie du grand air.
Peut être cette quatrième année allait lui apporter des surprises ?

Le train file à travers champs, sous les premiers rayons de lune. Bientôt la gare de Préaulard, puis les Sombrals invisibles. Un sourire s'affiche sur ses fines lèvres : le grand banquet de début d'année est toujours époustouflant, et Coquelicot a hâte de s'y attaquer !  







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MessageSujet: Re: Une fleur incomparable || TERMINE *enfin !* ||   Une fleur incomparable || TERMINE *enfin !* || 1387502757-horlogeMer 19 Avr 2017 - 9:57
KUMAAAAAAAAAAAAAA o/

Bienvenue avec ta petite choupine !
Bonne chance pour ta rédaction <3

Nim
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MessageSujet: Re: Une fleur incomparable || TERMINE *enfin !* ||   Une fleur incomparable || TERMINE *enfin !* || 1387502757-horlogeMer 19 Avr 2017 - 16:52
Bonjour et bienvenue !!!

Quel joli début de fiche ♪

Juste attention à la période ^^
Si Lil' est née en 2003, en 2014 elle a 11 ans et non 14.
Parce que oui, on est encore qu'à la fin de l'année 2014 Une fleur incomparable || TERMINE *enfin !* || 3254485010

Au plaisir de RP un jour avec toi Une fleur incomparable || TERMINE *enfin !* || 2567832187
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Cecil Vernet
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MessageSujet: Re: Une fleur incomparable || TERMINE *enfin !* ||   Une fleur incomparable || TERMINE *enfin !* || 1387502757-horlogeSam 22 Avr 2017 - 10:44
Quel plaisir de te voir ici ma Kuma! Tu es une déesse parmi les hommes Une fleur incomparable || TERMINE *enfin !* || 2119734980

Bon courage pour la suite de ta fiche qui promet beaucoup (et gaffe à tes bornes de code, tu as des pitits couacs, mais je peux te donner un coup de main si tu veux)! Et comme l'a dit Violetta, on est bien en décembre 2014 sur le forum, donc fais bien attention! :3

Au plaisir de lire la suite,

Cecil (mieux connu par toi sous le nom de Dorian)
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MessageSujet: Re: Une fleur incomparable || TERMINE *enfin !* ||   Une fleur incomparable || TERMINE *enfin !* || 1387502757-horlogeLun 24 Avr 2017 - 15:11
Merci pour votre accueil Smile Pardon pour le retard, je galère entre l'écriture sur le téléphone et sur une tablette toute neuve, et comme je n'ai que rarement accès à un pc et donc la version NORMALE du forum, je mets un peu (trop) de temps à rédiger.
Mais j'espère finir dans les jours qui arrivent !

PS : je vais corriger la date, en effet je n'avais pas fait attention à la chronologie =)
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MessageSujet: Re: Une fleur incomparable || TERMINE *enfin !* ||   Une fleur incomparable || TERMINE *enfin !* || 1387502757-horlogeLun 24 Avr 2017 - 15:17
Bon courage pour vaciller entre les deux supports qui peuvent s'avérer galère sur les fow rpg, et bienvenue! Very Happy
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MessageSujet: Re: Une fleur incomparable || TERMINE *enfin !* ||   Une fleur incomparable || TERMINE *enfin !* || 1387502757-horlogeLun 15 Mai 2017 - 14:34
Hellow à toi, jolie fleur !

Je suis ravie de voir une fiche si détaillée, c'est assez fou ! Ton personnage est très attachant, je trouve. Je t'annonce donc avec la plus grande joie que tu es validée. Et, en tant qu'élève, tu seras donc répartie à ... Poufsouffle ! N'oublie pas d'ouvrir ton carnet de bord et de faire tout ce qui est nécessaire pour que tes RPs te soient agréables =D

Je te souhaite de bons moments parmi nous !
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