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Sujet: La voix de la Rédemption (PV Niels) Lun 20 Oct 2014 - 1:20
La voix de la Rédemption
Link était fatigué. Terriblement fatigué depuis quelques temps déjà. Depuis noël et ce foutu bal qu'il n'arrivait pas à oublier. Depuis cette sensation de bien-être qu'il avait emmagasiné. Depuis cet effondrement lorsqu'il s'était réveillé. Il était fatigué, non seulement mentalement mais aussi physiquement. Depuis plusieurs jours ses cicatrices le tiraillaient sans cesse, ne le laissant pas dormir en paix. Oh, bien sûr ce n'était rien de grave. C'était dû à sa situation, il le savait. Et par là il entendait la pseudo dépression qu'il était en train de vivre. Il faisait bonne figure, devant ses professeurs. Il le devait. Non pas à eux, évidemment, mais à sa mère et son parrain, qui semblaient aller bien. Il avait même tenté d'engager la conversation avec une première année, durant la présentation d'un cours mais il ne se souvenait plus trop de comment ça avait tourné.
Sa mère parfois lui posait des questions, dans ses lettres, sur le déroulement des cours et son intégration dans l'école. Il éludait vaguement le premier point avec une phrase bateau et mentait toujours sur le second point, disant qu'il n'avait pas beaucoup d'amis mais qu'il avait rencontré des gens. Des gens biens. Il lui arrivait d'ailleurs parfois, ces derniers temps de croiser le regard du feu-follet de Gryffondor. Peut-être était-il inquiet, peut-être pas. La plupart du temps Link tournait la tête et lui passait devant. Le rouquin ne le regardait sûrement même pas, puisque tout ça n'était qu'un rêve.
Il y avait certains éléments qui poussaient le brun à penser que ce rêve en était un. Tout d'abord Morgane avait disparue de la circulation, soudainement, du jour au lendemain, sans au revoir ni rien. Certes, Link n'attendait pas de « au revoir », il était un admirateur secret, après tout. Elle n'avait peut-être jamais pensé à lui derrière ces fleurs et ces messages. Il avait cru, d'abord, qu'elle était le rêve. Juste elle et non pas tout cet univers. Et puis il y avait eu les lettres de sa mère et cette façon qu'elle avait, plus qu'amicale de parler de son parrain. À cela se rajoutait le fait d'être accepté pour lui, par n'importe lequel des gens qu'il pensait avoir croisé. Comme ce premier année, Aiden, par exemple. Ces choses là étaient les points positifs, heureusement. Les points négatifs étaient là aussi, plus diffus et impossibles à lister pour le muet, mais bien présents.
Et puis il y avait ces réunions régulières avec son directeur qui lui semblait irréalistes. Tout d'abord parce qu'il n'était pas normal qu'on s'occupe autant d'un seul élève. Ensuite parce que cet élève était lui-même. S'il n'avait aucun respect pour sa mère il aurait pu émettre l'hypothèse qu'elle soit passée sous le bureau. Mais c'était une idée immonde que le petit brun n'aurait jamais eu. Alors il continuait à aller à ces réunions où le directeur soupirait puis faisait le point sur ses efforts pour être plus sociable. Ce n'était pas très concluant, et très sincèrement, il s'en fichait en ce moment.
Tout comme il se fichait de son apparence. Il avait arrêté les glamours et ses cheveux étaient noirs corbeaux alors que son teint avoisinait le gris, comme son humeur.
Aujourd'hui, il avait sauté le pas et avait demandé au directeur, avec beaucoup de réticence et d'attente, si une quelconque Morgane Taylor avait étudié ici cette année. Le directeur avait un peu ri de son air piteux mais lui avait répondu, après lui avoir fait croire que c'était confidentiel, que la jeune fille avait été subitement transférée sans avoir pu rien y faire et qu'il ne savait pas où elle se trouvait. Alors Morgane avait existé. Et ses certitudes de ces dernières semaines s'ébranlaient encore. Il ne savait plus que croire. Rêve ou réalité ? Tout se mélangeait dans son esprit dans une suite de courbes infinies qui lui donnaient mal à la tête. Il avait besoin d'air, il avait besoin de faire quelque chose pour sortir de cet état, n'importe quoi. Il s'était alors enfuit.
Et le voilà, courant dans les couloirs, bousculant quelques élèves. Il tapa rapidement le mot de passe, s’engouffra dans le tonneau et déboula dans la salle commune, un éclair de folie rapidement visible dans son regard. Il dérapa sur le tapis et grimpa les marches comme s'il avait le diable aux trousses. Puis il s'arrêta et tenta de retrouver sa respiration.
Link avait déjà fait une crise de panique dans sa vie. Une fois. Quand il s'était réveillé de l'accident, sans pouvoir chanter la comptine que sa mère lui avait apprise. Là c'était totalement différent. Il ne pouvait pas se permettre de laisser libre court à ça alors que deux de ses camarades faisaient une bataille explosive dans un coin. Le muet se rappela alors soudainement de quelque chose. Il s'allongea face contre terre et sortit un étuis de sous son lit. Ni une, ni deux, il se remit à courir et sortit rapidement de la salle commune.
Il courut pendant longtemps et ne s'arrêta qu'une fois arrivé dans une salle désaffecté. Le tout était sombre et les murs colorés de différentes marques et graffitis faits par les élèves mais c'était bon. Link n'avait pas besoin de lumière pour ce qu'il allait faire, il avait besoin d'être isolé. Et de se calmer.
Il ouvrit fébrilement l'étuis de ce qui semblait être un violon. Il savait, même si l'instrument n'avait pas servi depuis trois mois, qu'il était parfaitement accordé. C'était le seul moyen pour lui de s'apaiser quand tout semblait l'enfoncer dans la folie.
Alors il joua, face à la fenêtre, la lumière lui tombant dessus. Il joua et tout sembla disparaître autour de lui, même ses peurs les plus folles.
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Sujet: Re: La voix de la Rédemption (PV Niels) Lun 20 Oct 2014 - 14:05
La voix de la Rédemption
Le changement on aime pas ça, ça nous fait peur. Mais on ne peut pas empêcher les chose de changer. Soit on s’adapte, soit on reste en arrière. Ça fait mal de grandir, de changer. Si on vous dis le contraire c’est un mensonge. Mais la vérité c’est que parfois plus les choses changent plus elles restent les mêmes. Et parfois, parfois le changement a du bon, parfois le changement est la clef, le changement est tout...
Du plus loin qu'il se souvienne, Niels avait toujours été plus mature que les autres enfants... Pour lui, s'amuser simplement dans un parc de jeu pour enfants, c'était étrange... Peut-être son éducation en est-elle la cause, mais cela lui avait causé du tort. Combien de fois les autres enfants l'ont-ils rejeté ? Combien de fois a-t-il dit à ses professeurs qu'il n'était pas idiot, qu'on n'avait pas besoin de lui parler comme à un enfant ? Il était un peu, comme un adulte dans un corps d'enfant... Ça pourrait paraître étrange dit comme ça, mais il ne s'était jamais vraiment considéré comme un enfant et sans doute, ne l'avait-il plus été d'est qu'il avait compris la vraie nature des humains... Aux yeux de Niels, ce monde l'avaient trop changé, trop bouleverser, lui avait enlevé trop de choses... Mais, il s'y fessait, car... À quoi bon rester en arrière ? Il avance, sur un chemin bancal et abîmé, mais il continue à avancer... Il se rappelle encore de ce que sa Psy lui avait dit à sa sortit de l'hôpital " Niels et si tu essayais de recommencer à Zéro ?" il l'avait regardé d'un air indifférent, avant de répondre d'une voix froide et dénuée de sentiment "Recommencer à zéro ? Foutaise, personne n'a cette chance...". Elle n'avait plus osé dit quelque chose sur ce sujet après ça ! Enfin, elle lui avait conseillé la musique, grand bien lui fasse, cela avait marché... Comme quoi, elle n'était pas aussi si stupide que le garçon l'avait cru, enfin, c'est un sujet à débattre... Car quand on conseille à un mec de parler à une peluche pour dire ses soucis à hautes voix, c'est bizarre... Heureusement que Niels n'était pas idiot et ne l'avait pas fait...
-Hé Niels, tu peux me passer tes notes pour le cours d'Étude des runes... Niels ? Hé ! Mais, répond ! ...
Le sorcier quitta des yeux son carnet de notes et haussa un sourcil en direction du mec assis dans le canapé en face de lui dans la salle commune, avant de retourner à son carnet, montrant clairement que non, il n'avait pas envie de répondre et que non, il ne lui passerait pas ses notes. Le pauvre Gryffondor ignoré en face de lui, lui lança un regard noir, avant de partir en râlant, en quête de note sur les cours auprès de quelqu'un d'autres... Niels esquissa un minuscule sourire qui disparut bien vite, alors qu'il se re concentrer sur son carnet, là où se regrouper ses textes et les paroles de chansons qu'il aime bien... Autant dire, que le carnet était bien rempli et alors qu'il ne fessait que 200 pages avant, Niels l'avait agrandi magiquement, pour qu'il en fasse bien plus, bien qu'en le voyant, on ne dirait pas... Ses sourcils se froncèrent et il fit claquer sa langue sur son palet en constatant, que l'autre Gryffon lui avait fait perdre sa concentration... Il lâcha un soupir, se leva du confortable fauteuil où il était installé et se rendit dans son dortoir, récupérant sa guitare qu'il rétrécit magiquement et fourra dans sa poche, puis son ipod et son casque...
C'est donc avec son équipement de musique qu'il quitta la tour Gryffondor, pour partir en quête de ses endroits favoris, les salles désaffectées... Au fil des années, Niels avait exploré beaucoup de salles différentes à chaque étage, mais pas seulement ! Il avait aussi trouvé quelques passages secrets et une salle étrange, nommer la salle sur demande... D'ailleurs, le jour où il l'avait trouvé, il tournait en rond au 7e étage, qu'elle surprise de voir une porte s'ouvrir... Sur une salle d'enregistrement tout équiper ! Avec ça, il a pu enregistrer certaines de ses chansons, qui trônent maintenant fièrement dans son Ipod, dossier favori ! Enfin, revenons en a nos chocogrenouille... Le musicien quitta donc la tour des Gryffon, avant de tranquillement se diriger vers le 7e étage du château, où il y avait plusieurs salles désaffecter... Et c'est alors qu'il allait pénétrer dans une salle, que le son caractéristique d'un violon le fit se stopper. Ses sourcils se froncèrent, car Niels croiser rarement des musiciens comme lui dans poudlard, voire aucun ! La plupart du temps ils préfèrent les instruments sorciers, que ceux moldu, ce que le 7 e année trouve d'ailleurs dommage...
Enfin, c'est curieux qu'il se dirigeât vers ce son, s'arrêtant devant la salle d'où il avait l'air de venir... Il hésita quelques secondes, avant de pousser légèrement la porte mal fermée, en prenant bien soin de la rendre muette grâce à un sort. Il se glissa discrètement dans la salle sombre, fixant la forme de ce qui semble être un garçon qui joue du violon. Lentement il s'appuya contre un mur dans l'ombre sans faire de bruit, fixant sans rien dire le musicien de ses yeux verts émeraude... Quand la musique se termina, il se redressa un peu, avant de taper dans ses mains, un très léger sourire pratiquement inexistant sur les lèvres. Et alors qu'il sort de l'ombre, sa voix grave et douce s'éleva, contrastant complètement avec son visage à nouveau froid et sans expression...
- Bravo, c'était très joli ! Bien, qu'il y avait quelque fausses notes, comme si tu ne contrôler pas totalement la musique que tu jouais...
Finalement, peut-être qu'il était à nouveau inspiré pour écrire ses textes...
Sujet: Re: La voix de la Rédemption (PV Niels) Lun 10 Nov 2014 - 22:41
La voix de la Rédemption
Link se laissait complètement transporter par la musique qu'il entendait, par la musique qu'il créait. Il était peut-être ridicule de penser que cette musique puisse être un original, mais elle l'était, totalement. Un original éphémère, comme Link en avait créé tant d'autres, qui n'aurait jamais sa place sur du papier car bien trop personnel. Un original avec son génie et aussi toutes ses imperfections. Le violon balançait au rythme rapide des notes alors que l'archer frottait sur les cordes, la plupart du temps rapidement, puis parfois avec lenteur, une lenteur à rendre aussi fou que le son aigu qui en sortait. Une lenteur qui provoquait des frissons et rappelait une blessure sans cesse ré-ouverte. Une blessure aussi impressionnante qu'une opération à cœur ouverte. Mais peut-être cette mélodie était-elle, elle-même, le manifeste d'un cœur ouvert ? Un cœur meurtri, assurément. Un cœur déçu, peut-être. Un cœur qui pleurait en tout cas. Et qui ne comprenait plus dans quel sens la terre tournait. Un cœur qui semblait sombrer dans la folie. Son seul rattachement était ce violon, à ce moment là. Il aurait très bien pu être son bras, d'ailleurs. Le violon semblait dirigé par le cerveau du muet, comme un membre direct, comme l'élongation de son bras gauche ou bien comme ses cordes vocales qui avaient cessé de parler pour lui.
Oui, voilà, le violon était sa voix. Il exprimait si bien tout ce que le muet gardait caché en lui. Toute cette frustration, tout ce dégoût de lui-même, toute cette colère. Plus ces sentiments négatifs l'envahissaient, plus le violon allait vers les graves, comme si quelque chose de déterminant et de sombre était dit, comme un vaste mauvais présage. Et puis, sa douleur lui revenait en pleine face, crissante sous l'archer alors que des plaintes aiguës s'échappaient de l'appareil. Tout devenait rapide, cassant mais étrangement mélodieux. La mélancolie dégagée n'était pas sourde, en arrière plan, mais constituait le lien, la musicalité entre chaque note. Cette mélancolie tissait sa toile dans le fil de pensée du brun, dans sa succession de sentiments et rendait le tout touchant et beau, malgré les couacs certains qu'il y avait, quand l'émotion prenait trop au dépourvu le garçon et le faisait changer de note comme un virage à cent quatre-vingt degrés.
Et puis plus rien. Tout s'était stoppé, arrêté. La musique avait tout fait partir, tout d'un coup et le muet ne ressentait plus rien. Si, il était las et quelque peu vide. Mais ça faisait du bien. Un peu. Son souffle haché pulsait dans l'air, comme un écho que le violon avait fait de ses sentiments, comme une continuité du « boum-boum » que produisait son cœur, se calmant lentement.
Le bruit des doux battements de son cœur ne sembla rien comparé au clappement qui s'éleva tout d'un coup d'un côté de la pièce. Le muet ne se retourna pas, pas encore, bien trop surpris et effrayé. Son cœur recommençait à battre la chamade alors qu'il était dans la lumière et que l'inconnu s'avançait -car il pouvait l'entendre clairement s'avancer, le bruit de ses chaussures résonnant sur la tomette de l'ancienne salle de cour- et commençait à parler.
La voix était douce et inexorablement masculine, aux vues des graves qui sortaient de l'instrument buccale. Elle était légèrement chantante aussi et calme, si sereine que le muet enviait presque cette personne de pouvoir paraître si calme ne serait-ce qu'à travers sa voix. Il n'était pas calmé pour autant. À Dire vrai, le brun était paniqué, extrêmement paniqué. Sa respiration se fit de nouveau hachée, quoique discrète et il se rappela d'une chose : sa baguette et son carnet habituel étaient restés respectivement dans son tiroir de commode et sur son lit, bien sagement, pendant qu'il piquait sa crise de folie et sprintait jusqu'ici pour sortir tous ces sentiments gangreneux par le biais du violon. Il se ressaisit et décrispa sa main gauche, qui semblait tétanisée sur son pauvre violon, descendit les bras le long de son corps, son archer dans une main, son tendre violon dans l'autre et se retourna rapidement, effrayé, tenant son violon en face de lui comme une vague protection. Son visage passa pendant quelques minutes d'une expression d'anxiété à celle d'attention maniaque, passant de son violon à l'inconnu et de l'inconnu à son violon. Une chose fit tilt dans son esprit. Il n'accepterait jamais de blesser son violon – et oui, blesser, car son violon était comme une extension de son âme, au même titre que son piano – pour se défendre. Il préférait se faire taper. Alors il quitta l'inconnu des yeux, prenant un risque, et se baissa sur son étuis. IL y posa l'instrument comme s'il valait tout l'or du monde et le caressa avec douceur pendant un petit instant. Ce geste le calma fortement. Il soupira ensuite et vit les feuilles de musique et les trois crayons qu'il mettait toujours dans son étuis, au cas où. Cela le sortirait de cette situation à coup sûr. Link s'empara d'un crayon et d'une feuille vierge et griffonna rapidement dessus puis donna la feuille à l'autre garçon, en restant le plus loin possible de lui. Il était conscient qu'il avait l'air d'un animal effrayé dans les phares d'une voiture (et il comprenait totalement ce sentiment, cette tétanie soudaine et non-voulue) mais l'aspect si froid, marbresque du visage de l'autre élève lui faisait plus peur que s'il avait pu lire le dégoût sur ses traits.
Il recula lentement, face à son potentiel tortionnaire (car on ne tourne pas le dos à un prédateur, c'est bien connu) et s'assit près de son violon.
-Merci pour le compliment... c'était sensé ne pas être entendu...tu sais que c'est mal d'espionner les autres. Je pourrais te prendre pour un agresseur. Tu pourrais être un agresseur pour de vrai, d'ailleurs !