Journée de merde, comme aurait dit mon père. Il ne pouvait plus y avoir de doutes, les cours d'ADEM, ce n'était pas les cours qu'on avait en élémentaire. Chaque chose étaient plus poussées, plus décrites. Ce n'était pas que je détestais ça, mais j'avais du assister le professeur d'Histoire de la magie dans son cours ADEM, cet après-midi là.. Et je me demandais encore comment j'avais fait pour ne pas m'y endormir tant cela était... Horrible ! Je n'en pouvais plus ! Heureusement, le week-end était là, et ce soir, il était hors de question que je fasse le poireau à Poudlard. J'avais besoin de rencontrer du monde extérieur au château. Sinon ma tête allait exploser.

Une fois dans ma chambre, j'enfilais un chemisier blanc, une jupe plissée noire, des bottes noire, en cuir et une large cape de sorcier noire par dessus. Je ramenais mes cheveux dans un chignon fouillis, me maquillais et me parfumais. Prendre soin de moi et prenant le temps de le faire, cela faisait un moment que je n'avais pas eu l'occasion de le faire. Comme sortir... Mais j'y remédiais. Même mon frère n'était pas au courant de mes projets pour la soirée. Je voulais le faire seule et personne ne m'en empêcherait.

Il était plus de dix heures et demie lorsque je sortais de l'enceinte de l'école. Et je me dirigeais rapidement vers Pré Au Lard. C'était le lieu le plus proche et je n'avais pas envie de transplaner jusqu'à Londres, surtout que je ne savais pas à quelle heure j'en sortirais ni dans quel état. Vu l'ambiance dans laquelle j'avais vécue ma journée, je ne rentrerai pas avant d'avoir bu un ou deux verres, et étant bonne buveuse il se pourrait que ce soit plus que ça.

J'arrivais au Trois Balais dix minutes plus tard et entrait. L'atmosphère festive me donna immédiatement le sourire. Ce bar était connu pour sa bonne ambiance le soir, et il y avait que très rarement des soucis. Les personnes y étaient sympathiques et cordiales, et pour ce soir, ça m'irait parfaitement. J'ouvris ma cape et me dirigeais vers le comptoir.

« Un whisky Pur Feu, je vous prie. »

Je commençais fort, mais je savais que je ne descendrais pas mon verre en deux minutes, donc ça irait. Le tavernier posa la boisson devant moi, ainsi qu'un bol d'amuse bouches... la soirée pouvait commencer.

Cela faisait plus d’une semaine que j’étais resté sous ma forme d’animagus à arpenter le territoire de Poudlard ; c’était un endroit si calme et paisible que je n’avais pas vu le temps passer, j’y avais fait la connaissance de plusieurs élèves et ils s’étaient tous montrés incroyablement gentils sauf une, une poupée vivante ne pensant qu’à rester impeccablement propre et « parfaite ». Mais je savais que j’allais la revoir un jour ou l’autre, et ce jour là je me vengerais, je la ridiculiserait en public ; pour ça il faudrait que je me rapproche un peu plus du château et si un professeur me voyait je ne resterais pas longtemps ou alors j’aurais de la chance. Après tout notre très cher Hagrid avait joué avec plaisir à la balle avec moi et ne m’avait absolument dit aucun avertissement. Je ne savais pas si c’était à cause de l’endroit ou si c’était le fait de n’avoir pas fait mes contrats et voler de pauvres esclaves de la société, mais je me sentais extrêmement bien, comme si une incroyable paix s’était installée dans mon corps entier et restais là car elle s’y sentait bien. C’était tellement plus simple de vivre ainsi que parmi les humains, tous occupés à s’entre-déchirer pour de l’argent.

En début de soirée un vent glacé avait décidé de faire son apparition, faisant réfugier tous les animaux de la forêt dans leurs terriers, nids, grottes, ou crevasses jusqu’au lendemain où la chaleur reviendra encore un peu. J’avais donc pris la décision d’aller moi aussi me mettre au chaud dans une agréable taverne qui me rappelais pleins de bons vieux souvenirs ! J’avais repris forme humaine, propre, vêtu d’une chemise à carreaux avec les deux premiers boutons déboutonnées, d’un jean clair classique et des converses. J’étais à l’entrée de Pré Au Lard et je me dirigeais directement au Trois Balais. Une fois à l’intérieur j’allais m’assoir sur une table contre un mur non-loin du bar. Je me sentis tout de suite mieux, il y avait toujours eu cet aspect chaleureux et convivial, c’était pour cette raison que j’appréciais venir y boire un coup, voir mêmes plusieurs. Le tavernier ne tarda pas à venir prendre ma commande, il avait des cheveux courts grisonnants et une épaisse moustache grisonnante elle aussi ; avec une bonne bedaine, il se trimballait toujours avec son gros torchon à carreaux. Je l’aimais bien se vieux, il y avait tellement de gens qui passaient qui ne devait certainement pas me reconnaitre, lui n’avait pas changé d’un poil, juste vieilli.

-Un grand verre de whisky pur malt, s’il-te-plaît.

Il hocha la tête et partit prendre d’autres commandes ; la soirée risquait d’être longue surtout si je restais toute la nuit, je me devais de prendre quelque chose qui durera, et encore, j’allais certainement enchaîner avec autre chose comme d’habitude. Si je continuais dans cette voie là, je finirais alcoolique et je n’arriverais même plus à tourner ma baguette ; mais pour en arriver là il faudrait que je ne lève plus mon cul de cette chaise pendant des mois, et j’aimais beaucoup trop me les peler dehors pour ça. En attendant que le serveur revienne je scrutais tranquillement la salle, à cette heure-ci il n’y avait plus beaucoup de jeunes, juste des adultes ; ce n’était pas plus mal même si c’était un endroit calme il pouvait toujours y avoir des bagarres. Je remarquais qu’ils avaient allumée la cheminée, il faisait beaucoup plus chaud ici que dehors, peut être même un peu trop, je déboutonnais donc le troisième boutons de ma chemise, et comme je n’avais rien en dessous je ne pouvais pas l’ouvrir plus. A moins que mon but soit de faire peur, d’attirer l’attention ou encore de passer pour un jeune bûcheron qui n’a pas encore atteint sa forme initiale.

Le tavernier m’avait servit ma consommation et je l’avais remercié poliment, je la dégustais calmement en pensant à tout et à rien. C’est en regardant des personnes quelconques sortir que j’aperçu cette charmante silhouette entrer, au seuil du bar elle retira sa capuche et ouvrit sa cape de sorcier dévoilant une séduisante jeune femme. Elle avait des cheveux rouges qu’elle avait remonté en un simple chignon soutenu par une baguette ; elle était vêtue d’un chemisier blanc, d’une jupe noire et des bottes assorties, ce qui faisait ressortir son léger maquillage, tout ceci lui allait parfaitement. Je ne la lâchais pas des yeux, guettant ses moindres faits et gestes ; elle se dirigea vers le comptoir, commanda sa boisson, elle fut servie directement et avec de quoi grignoter. Pourquoi c’était toujours les femmes qui avaient le droit au bol gratuit et pas nous ?

Cela commençait à faire un moment que je la regardais, mais si je continuais à attendre comme ça un autre viendrait l’aborder c’était sûr ; une femme qui débarque ici avec tant de soin n’est pas venue juste pour aller s’enquiller des godets jusqu’à l’effondrement. Je me décidais enfin à me lever, mon verre à la main, pour aller m’installer au bar juste à côté d’elle ; je remarquais à quel point elle était grande, je devais la dépasser de seulement une dizaine de centimètres. D’ici je pouvais sentir son parfum, doux et fruité ; je tournais ma tête sans trop m’en rendre compte et regardais son visage, puis ma vision monta jusqu’à ses grands yeux d’un bleu magnifique. Quand je remarquais qu’elle me regardait aussi je me redressais un peu, baissant mon regard vers son bol d’amuse-gueules ; me sentant stupide, je me remotivais vivement, relevant la tête je lui dis d’une voix faussement innocente :

-Salut, est-ce que je pourrais vous en voler quelques-uns ? Seul les femmes ravissantes en on gratuitement.

Et à côté, nous, les hommes, on les payait trois fois plus chers pour ne pas trop faire pencher leur tendre balance budgétaire. Mais ça elle devait bien s’en douter, j’étais certain que ce n’était pas la première fois qu’elle allait se changer les idées dans une taverne. Je pris une petite gorgée de mon verre avant de lui sourire gentiment attendant sa réponse.

J’étais à la fois ravi et étonné qu’elle accepte de bien vouloir partager son bol avec moi ; mais loin de là l’envie de me plaindre, surtout quand on en regardait certains qui nous épiaient d’un mauvais œil, je picorais donc tranquillement les amuse gueule.  Je buvais une lampée de mon alcool, quand j ‘entendais la musique d’un slow commencer ; je posais mon verre avec un large sourire, c’était avec ce genre de musique qu’ont pouvait aborder des jeunes minettes sans cervelles dans les bars remplis d’étudiants ou bondés de crétins. Il suffisait de déboutonner sa chemise encore plus, se pencher vers elle et lui chuchoter quelques mots et là elle se jetait dans vos bras et ne vous lâchais que quand vous décidiez de la repousser ou jusqu’au petit matin. C’est pourquoi quand j’entendis la question de ma charmante déesse rouge, je m’abstins d’explication, puis elle devait certainement s’en douter, elle n’avait pas la tête à être ce genre de petites filles stupides. De toute façon c’était vraiment simple, en début de soirée pour les couples qui vienne tôt et en fin de soirée pour les sales types qui veulent t’en serrer.  

« Je ne vous ai jamais vu ici. Vous êtes nouveau dans le coin ? »

Je me tournais vers elle et la regardait en souriant gentiment ; la vérité est toujours plus efficace que des histoires à dormir debout, et puis pour une personne qu’on ne reverra peut être jamais ce n’était pas très grave.

- J’ai étudié à Poudlard, maintenant je ne fais que passer de temps en temps. Je pris une gorgée de mon whisky et repris. Et que fais une ravissante dame par ici ?

Ah quoi bon jaspiner pendant des heures pour des sujets pas vraiment intéressants, surtout quand on avait une tout autre idée derrière la tête. Je m’avalais encore une autre rasade de mon verre ; c’était bon, c’était efficace et c’était fort. Tout ce qu’il fallait pour troubler mon brillant intellect. Ma cervelle ne me serait d’aucune utilité ; de toute façon ceux qui réfléchissaient dans ces moment là rataient tout ce qu’ils faisaient car ils perdaient du temps à réfléchir plutôt qu’à agir et c’est comme ça que la partenaire refroidi et perd le fil. Je continuais de regarder ma belle compagnie en lui souriant innocentement

Elle n’était peut être qu’une étudiante, mais je voyais en elle tout d’une dame. Et ce n’était pas les petites filles polies qui allaient dans les bars picoler ; attendant qu’ont les cueilles de leurs grappes, à jacasser en groupes, elles étaient insupportables, elles ne devraient même pas avoir le droit de venir caqueter dans les bars ! Si elles voulaient se faire décapsuler elles n’avaient qu’à voir les mecs et soulever leurs saletés de robes qui leurs arrivaient jusqu’aux chevilles, un petit tour dans les toilettes et le coup était fait. Je la regardais le visage souriant jusqu’à avoir une vrai réponse à ma question, à moins qu’elle ne veuille pas me le dire.

« M'amuser. Comme tout le monde ici, je suppose, non ? »

S’amuser… Tout simplement, pourquoi se compliqué avec de futiles explications ? En tout cas ce n’était pas avec un slow qu’elle allait bien pouvoir s’amuser, à moins qu’elle attende son prince charmant ; dans ce cas je suis tombé au bon moment, et puis qui oserait faire patienter encore plus longtemps une ravissante étudiante ? Quand elle retira sa cape mon sourire s’élargit d’avantage, son chemisier était un peu léger mais il faisait chaud et la chaleur corporelle n’arrangerait rien d’ici quelques minutes. Je bu une grande gorgée le temps qu’elle commande sa seconde boisson, en espérant que le destin m’offre un petit accident de maladresse.



Quand le slow pris fin, il fut suivis par une musique à la fois mouvante et séductrice ; je me retournais, dos au bar je regardais des jeunes aller sur la piste par duo ou à plusieurs, à se moment là je me sentais vieux. Tout les vieux étaient assis, ils regardaient avec jalousies les jeunes qui dansaient ou riait bruyamment, pendant qu’ils se maudissaient en silences ; j’étais le seul debout, le seul en compagnie d’une damoiselle, le seul à aller sur la piste. En effet mon cerveau n’était peut être plus très attentif mais ses brides de résistances étaient concentrées sur la déesse rouge ; pendant que j’étais dans mes réflexions j’avais accepté avec un sourire de satisfaction l’invitation qu’elle m’avait faite.

Je me mouvais au rythme de la musique en coordination avec ma partenaire, mes lèvres restaient joviales et mes yeux luisaient d’un désir en éveil. Cela faisait longtemps que je n’avais pas dansé, avec ses meurtres, ses vols et ses escapades canines ; j’avais pris un autre chemin, avec ma solitude, je passais le temps du mieux que je pouvais. Mais c’était comme faire du balais, ça ne s’oubliait pas, Il ne me fallu que quelques pas pour conduire notre tandem.

Au fil du tempo nos corps se rapprochaient l’un contre l’autre ; formant une ondulation telle un serpent envouté, cherchant à aguicher le plus innocentement possible comme si l’autre ne se doutait de rien. Mes mains se posèrent sur ses hanches et ma tête contre sa nuque, reniflant silencieusement le doux parfum de ses cheveux. Je me sentais bien, j’étais complètement détendue intérieurement, le regard des autres m’était indifférent.  La dernière fois que j’avais fais ça avec une femme c’était Shae, je me demandais si j’allais bien pouvoir la revoir un jour, mais je n’en doutais pas, c’était une évidence voila tout.

Quand nous fûmes dehors un souffle nous accueillait, il faisait nettement plus froid qu’à l’intérieur même si au fond de moi j’avais plutôt chaud. En sentant sa mains dans la mienne je réfléchis à la dernière fois où ça m’étais arrivé, je ne me le rappelais même pas, mais je décidais de la garder bien au chaud contre la mienne. Ses cheveux flamboyant ondulaient comme un champ de langue-de-feu sauvage dans la lande en plein printemps, c’était un spectacle magnifique. Elle m’avait dit qu’elle ne se sentait pas très bien, était-ce du bluff ? Une excuse pour nous faire sortir et passer à des choses un peu plus sérieuse ?

« Veuillez excusez mon empressement à sortir, mais l'intérieur devenait légèrement oppressant. »

Tant que ce n’était pas moi l’oppressant je n’y voyais aucun problème, en tout cas je ne saurais sans doute jamais si ceci était un mensonge ou non ; les femmes sont imprévisibles et la plupart du temps elles n’ont aucunes idée de ce qu’elles font, c’est  pour cela qu’elles sont si dangereuses, et nous les hommes on aime tellement le danger qu’ont tombe parfois de très haut. Il fallait qu’on trouve un endroit où aller, on ne pouvait tout de même pas passer la nuit dehors, je réfléchis un instant et j’en conclu qu’il n’y avait qu’un seul endroit où nous serions tranquille, à l’abri de toutes perturbations, la Cabane Hurlante. Depuis la danse je n’avais pas cessé de sourire, pour une si jolie dame je n’avais aucun excuse de ne pas le faire. Contre elle je lui susurrait mielleusement à l’oreille :

- Nous pourrions aller dans un endroit plus chaud et moins oppressant… »

Je gardais sa main dans la mienne et partis d’un pas pondéré vers la maison la plus hanté de Grande-Bretagne. Le chemin allait prendre une bonne dizaine de minutes, mieux valait faire la causette que de garder un silence de mort, le silence pouvait provoquer un droit pire que tous, même pire que la neige et la glace.

- Je m’appelle Jasper et vous ?

Ca ne m’intéressait pas particulièrement, mais si je restais ici encore quelques semaines c’était mieux que je me face certaines connaissances. Mon but principal de la soirée avait été de me divertir et d’être au chaud, ce qui correspondait à ce qui m’arrivait même si je n’avais pas prévu un scénario de ce genre.

Cassiopée… Ca me faisait penser à un grand plat bien travailler par de très bon cuisinier, quelque chose d’immense, avec de la viande et des petites carottes ; mais Cassie était un joli prénom, ça lui allait comme un gant. Quand une rafale nous asséna je la sentis se coller tout contre moi, ma pauvre choupette devait être morte de froid, je ne pouvais pas non plus la réchauffer tant que je le voudrais dans cette situation car j’avais toujours mes trois premiers boutons de chemise ouverts avec rien en dessous. De nous deux j’étais peut être le plus à plaindre, pour nous tenir tout les deux plus chaud je lâchais sa main et mettais mon bras autour d’elle. Et dire qu’il nous fallait encore marcher quelques minutes avant d’arriver à notre abri de fortune.

« Désolée, le vent n'est vraiment pas mon ami et le froid non plus. Je dois avoir les lèvres toutes bleues. »

Elle me regardait avec un léger sourire, était-ce encore du bluff ? Rah les femmes ! De vraies machines de guerre ! Mieux valait ne pas trop réfléchir la dessus, je ne trouverais jamais la vérité et ça ne faisait que perdre du temps. C’est vrai que quand on les regardait elles n’avaient pas l’air bien roses ses pauvres petites lèvres, si elles devenaient vraiment toute bleues au moindre impact elles se briseraient et elle aurait une bouche d’orque… Il ne fallait pas qu’une chose pareille arrive, surtout à une si ravissante étudiante, elle nous pourrait plus rien attraper si cela lui arrivait. Mon bras ballant alla donc se placer sous le visage de Cassi, pendant que je penchais ma tête pour presser mes lèvres contre le sienne, après quelques secondes je me relevais lentement en souriant. Ca devrait la réchauffer jusqu’à la demeure.

- Elles n’ont pas l’air trop amochées.

On reprit le chemin vers la cabane d’un pas plus vif car on était vraiment frigorifiés dehors ! Tout mes poils étaient hérissés et mon bras autour d’elle frictionnait son bras histoire de la réchauffer un minimum et aussi de me chauffer la main.

Une fois arrivée au pied de la Cabane hurlante, je m’arrêtais un instant et constatais qu’elle était barricadée de toute part. Il n’y avait pas trente six milles solutions je devais démolir une entrée, si je m’attaquais à la porte les gens le repérerais facilement, alors que si c’était une fenêtre de derrière se serait déjà un peu plus discret. Je pris la main de Cassie et l’emmena de l’autre côté de la bâtisse, une grande fenêtre plutôt basse était toute désigné à être détériorée. Je m’écartais un peu de ma charmante damoiselle et sortis ma baguette :

- Bombarda maxima

Les parpaings qui bouchaient la fenêtre explosèrent avec un soulèvement de fumé, je me retournais vers Cassie souriant et lui me rapprocha d’elle pour lui prendre la main en disant avidement :

- C’est ouvert

Toujours main dans la main, on passait la fenêtre démolie pour entrer dans la maison, tout était noir à cause des ouvertures condamnées. Avec son sort Lumos on y voyait déjà mieux, même s’il n’y avait pas grand-chose d’intéressant à voir, surtout avec le nombre de toiles d’araignées, on voyait bien qu’elles y avaient élu domicile. La visite fut rapide, les pièces n’étaient guère accueillantes, jusqu’à la chambre avec se magnifique lit en baldaquin antiquement poussiéreux. Une fois dedans Cassie ferma la porte et avec sa baguette magique la pièce devint impeccable puis elle alluma le feu de la cheminée ; même si je n‘appréciais pas vraiment autant de magie en si peux de temps, mais je devais reconnaitre que ça m’arrangeais beaucoup. A vrai dire la magie qui se produisait, je m’en moquais pas mal, toute ma concentration était ciblée vers une lune des plus luxuriante. Quand elle eue finit elle revint contre moi, mes bras l’entourèrent.

« Je pense qu'on sera bien plus à l'aise comme ça. »

Elle se hissait sur la pointe des pieds et m’embrassait, posant ses mains sur ma nuque. Je répondais à son baiser, pénétrant ma langue dans sa bouche en visitant chaque recoins qui m’était possible d’atteindre. Mes bras se glissaient sous son chemisier, lui caressant le dos délicatement, il était si chaud, si doux. Cela faisait vraiment longtemps que je n’avais pas touché une femme de cette manière, c’était une des rares choses qui me faisait redevenir humain mais à force d’espacer mes transformations j’en oubliais tous ces plaisirs, malgré les miséricordes de la vie.

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