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 Elizabeth Mc Allister, folle mais on l'aime quand même ! (finite presentatem)
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Elizabeth Throwback
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Elizabeth Mc Allister, folle mais on l'aime quand même ! (finite presentatem) Empty
MessageSujet: Elizabeth Mc Allister, folle mais on l'aime quand même ! (finite presentatem)   Elizabeth Mc Allister, folle mais on l'aime quand même ! (finite presentatem) 1387502757-horlogeMer 3 Déc 2014 - 22:04
~ Informations de base ~

~ Noms : Mc Allister
~ Prénoms : Elizabeth, Jane
~ Âge : 19 ans, née le 13 août.
~ Surnoms : Lizzie, Eliza, Liz' et j'en passe...
~ Sexe : Féminin
~ Pays d'origine : Grande-Bretagne

~ Statut :ADEM Spécialisation Botanique
~ Classe : ADEM, 2ème année, ancienne Poufsouffle
~ Familier : Un Hibou strié mâle, du nom de Garion. C'est une espèce originaire d'Amérique que Lizzie a ramené suite à un voyage à New York avec son père, pour ses dix huit ans. C'est un animal de toute beauté, dont les motifs du plumage donnent la perpétuelle impression qu'il sourit. Et de fait, son caractère est très jovial et ouvert : il adore les gens et sait le leur montrer.
~ Baguette : Châtaigner et crin de licorne, 23,2 cm, très souple.
~ Orientation sexuelle : Hétérosexuelle
~ Particularités : Ne supporte pas l'injustice sous toutes ses formes. A tendance a être très (trop) démonstrative, dans la joie comme dans la tristesse, l'espoir comme la déception, l'amour comme la haine...
~ Personnage sur l'avatar :Kyoko de Skip Beat


~ Descriptions ~

~ Physique :
Elizabeth est une fille de petite taille, environ un mètre soixante. Elle est mince bien que pas vraiment sportive. Son visage est très fin, délicat mais encore un peu enfantin. Elle semble plus jeune qu'elle ne l'est réellement et ses expressions sont tellement claires sur son visage qu'elle a parfois l'air d'une grande gamine. Ses cheveux courts et raides sont d'un roux clair lumineux et viennent souvent chatouiller sa nuque. Tantôt coiffés très sagement en arrière, tantôt ébouriffés comme si quelque chose lui avait explosé au visage, ils n'en font bien souvent qu'à leur tête. Ses yeux sont d'un brun très clair, presque jaune/oranger. Elle est vêtue façon "moldue" dès que possible, dans des couleurs aussi explosives que son caractère. Rose, jaune, violet, bleu... Tout est propice à étaler son humeur du jour aux yeux du monde. Elle se maquille peu mais toujours avec goût. La plupart du temps elle porte au cou la croix de sa mère, qu'elle portait le jour de sa mort, bien qu'elle ne soit pas croyante. Elle adore mettre des chaussures à talons hauts. Sa tenue vestimentaire change énormément lorsqu'elle est en cours pratiques : Bottes en caoutchouc, gants en peau de dragon et tabliers tâchés se superposent à des vêtements d'une élégance plus que discutable, qu'il s'agisse de jeans déchirés et tâchés ou de pantalons de travail d'un vert légèrement crasseux... Sans oublier les inévitables cache-oreilles et lunettes de protection, choses indispensables pour travailler avec certains végétaux. Ces accessoires ont été customisés par ses soins, à l'instar de ses bottes : parsemés d'autocollants, paillettes et autres distinctions colorées et/ou brillantes qui ont pour but "d'égayer un peu la bouillasse", comme elle dit. De façon générale, Lizzie est une jolie fille dont l'entrain se lit sur son visage.


~ Psychologique :
Elizabeth est une jeune fille pleine de vie, au caractère aussi excessif que surprenant. Elle a tendance à passer du coq à l'âne sans prévenir et exprime toujours ses émotions de la façon la plus bruyante qui soit. C'est malgré tout quelqu'un de très aimable, toujours prête à aider son prochain et dévouée corps et âmes à ses amis, mais avant tout à sa famille. Elle doit sa grande ouverture d'esprit à son éducation moldue dans un quartier populaire de Londres. Suite au décès de sa mère alors qu'elle avait six ans à peine, elle développa un sens de la loyauté et de la famille particulièrement forts. Jamais elle ne laissera tomber qui que ce soit,e ncore moins l'un de ses frères ou son père. Elle n'est pas avare en énergie et se donne sans compter pour ceux qu'elle aime. Elle n'hésite pas à travailler d'arrache-pied pour atteindre ses objectifs, bien que ses capacités soient bien souvent tout juste dans la moyenne. Ce n'est que grâce à des efforts acharnés qu'elle a finalement réussi à intégrer les cours d'ADEM en Botanique. Elle adore cette matière, qui l'a passionnée dès son entrée à l'école et elle rêve de devenir un jour un enseignant aussi remarquable que le professeur Londubat. Vous comprendrez dans son histoire pourquoi elle ressent une admiration sans bornes pour ce professeur. C'est une militante pour la justice sous toutes ses formes. Elle ne supporte pas les punitions injustifiées ou les traitements arbitraires. Elle dit toujours que "Au moins, les plantes ne jugent personne.". Elle est persuadée que tout homme a ses bons et ses mauvais côté. Elle aime à reprendre un principe des indiens d'Amérique selon lequel il y a deux loups en chacun de nous, un bon et un mauvais, qui se battent à longueur de temps pour avoir le dessus. Selon ce principe, le loup qui emporte la victoire est celui que l'on nourrit... C'est une idée qui lui tient à cœur et Lizzie essaye de tout faire pour encourager son "bon loup", quitte à exagérer un peu. Afin de surmonter sa peine après la mort de sa mère, Elizabeth s'est forgé un monde lumineux et coloré. Elle aime à penser que si les licornes existent réellement, alors toutes les merveilles sont à portée de main. Pourtant, au fond d'elle, Lizzie ne s'est jamais vraiment remise de la mort de sa mère. Elle en garde quelques instants de mélancolie et une humeur parfois lunatique.



~ Votre histoire ~

Je suis née Moldue, si bien que je n'ai pas eu le moindre contact avec le Monde Magique avant... Avant Ce Jour. Le début de ma vie fut des plus ordinaires : Seconde née d'une fratrie de trois enfants, j'étais aussi la seule fille. J'ai toujours été la petite préférée, probablement à cause de ma ressemblance frappante avec ma mère. Jusqu'à mes six ans, mes parents vivaient dans un quartier populaire de Londres, à Stonebridge. Comme le savent la plupart des habitants de la ville, il s'agit d'un des quartiers le plus mal famés qui soit, à cause de son importante criminalité. Mais comme de bien entendu, à six ans, j'avais une idée très vague de cette notion de "criminalité". Un truc d'adultes qui ne m'intéressait pas. J'entendais bien parler à l'école des gens agressés et tout ça, mais... Ca restait abstrait. Lointain. Ce genre de choses, ça n'arrive qu'aux autres, voyons ! A six ans, surtout. Enfin, pour moi, cette vision des choses s'est arrêtée précisément à six ans, justement.

Le jour de mon anniversaire, ma mère et moi étions descendues dans la rue pour aller m'acheter un gâteau (au chocolat et avec beaucoup de crème, bien entendu) à quelques pâtés de maison de notre immeuble. Mais rien ne s'est passé comme prévu ce jour-là. Non, rien. Car le jour de mes six ans, ma mère est morte. Oh, je pourrais vous raconter la scène, l'horreur, les pupilles dilatées du forcené abruti par la drogue qui l'a poignardée devant mes yeux. Je pourrais. Mais c'est hors de question. Tout d'abord, parce que ce moment-là est si profondément enfoui dans ma mémoire que je pourrais presque honnêtement prétendre que je ne me souviens de rien. Ensuite, parce que ce ne sont pas des choses à raconter quand on vient de rencontrer quelqu'un. Non, moi, j'aimerais que vous soyez plus attentifs à ce que je suis, pas à ce que j'ai vécu. Mais enfin, puisqu'il faut vous expliquer brièvement comment j'en suis arrivée là, je vous parlerai des grandes lignes de ma vie. Vous savez, l'événement marquant de Ce Jour-là, ce n'est pas seulement Maman. C'est aussi ce que j'ai fait quand c'est arrivé. Il paraît que ça arrive souvent, avec ce genre d'émotions fortes (c'est le moins qu'on puisse dire). Mais ce jour-là, à six ans, mes capacités magiques ont fait surface. Enfin, pour être plus claire, mes pouvoirs ont littéralement explosé au visage de l'agresseur, avec une telle force qu'il s'est retrouvé propulsé contre le mur. Tout autour de moi, il y avait une sorte de "rayon", ou plutôt de souffle dû à l'explosion.

Et c'est là qu'il est apparu. Mon Héros. Ne le lui dites pas, mais je lui voue une véritable vénération depuis ce jour. Le professeur Neville Londubat, qui passait dans le quartier pour allez savoir quelle affaire personnelle, entendit la détonation et fut le premier sur les lieux. J'aurais pu rester longtemps seule avec le cadavre de ma mère et le corps inanimé de son tueur dans cette petite ruelle, mais ce ne fut pas le cas. Heureusement,  Il est apparu. Il est arrivé comme un ange qui viendrait à mon secours et c'est encore ainsi que je le vois parfois. Comme Ce Jour-là, à six ans, lorsque cet homme vêtu d'une cape était venu me consoler, alors que mes mains étaient encore rouges du sang de ma mère. Ouais, je sais, c'est pas franchement guilleret comme début dans l'existence. Mais vous savez, même si j'ai toujours le cœur qui se serre à la pensée de Maman, je pense que j'ai eu de la chance ce jour-là. Parce que si je n'avais pas été une sorcière et que le professeur Londubat n'était pas arrivé, je serais probablement morte aussi. Après tout, il vaut mieux voir le bon côté des choses.

Je vous passe les détails déprimants de la suite des événements. Je n'en garde que de vagues souvenirs. Je me rappelle du professeur Londubat qui se présentait et m'expliquait que j'étais spéciale, mais qu'il ne fallait pas avoir peur. Je me rappelle d'un animal argenté qu'il avait envoyé chercher du secours. Je me souviens très vaguement d'un homme brun à lunettes avec une cicatrice qui apparut au beau milieu de la ruelle quelques instants plus tard et qui s'occupa du drogué avant de demander au professeur de me ramener chez moi. "Les Aurors s'occupent de tout, ne t'en fais pas", m'avait-il dit. J'ignorais ce que pouvait bien être un Auror, mais au moins quelqu'un était là pour nous. Je me rappelle le visage de mon père lorsque le professeur Londubat lui annonça la nouvelle du décès de Maman. Je vois encore les hochements de tête frénétiques de mon grand frère de huit ans, John, lorsqu'il entendit de quoi il s'agissait. Il n'y croyait pas, au début. Je vois encore les yeux pleins d'incompréhension du petit Willy, trois ans, qui ne saisissait par ce qu'il se passait.

Pour mon propre bien, j'ai préféré essayer d'oublier certaines choses. Dans ma mémoire, tout ce qui entoure la mort de maman est flou. Comme un vieux film sur l'antique télévision du salon, celle où il fallait attacher l'antenne avec de la ficelle pour capter. Des flous, de la neige, quelques couleurs ternes. Je n'étais pas au courant de l'existence du Monde Magique à l'époque. La guerre avec Voldemort et ses conséquences n'ont jamais franchi le seuil de notre porte, à Stonebridge. Mais nous avons eu à faire au même deuil, à la même souffrance d'avoir perdu un être cher, trop tôt, trop vite, trop... Quoi qu'il en soit, c'est ici qu'a débuté ma relation avec le professeur Londubat. Il nous a aidés à déménager, car papa ne supportait plus de vivre dans cet appartement, dans ce quartier. Il est ensuite venu à mon anniversaire chaque année, avec un petit cadeau. Puis plus souvent à mesure que je grandissais. il m'aidait à comprendre mes pouvoirs. Il me parlait de Poudlard, l'école pour Sorciers où j'irai à onze ans. Il me parlait de botanique, des cours et de magie. Les étoiles que je voyais dans ses yeux à ces moments là suffisaient à me faire rêver. Après tout, je le voyais comme un héros. Forcément, s'il aimait les plantes, comment aurais-je pu faire autrement ?

Finalement, j'atteignis l'âge fatidique et reçus ma lettre de Poudlard. Jamais aucun jour ne fut plus heureux que celui-là : le professeur Londubat nous emmena tous, mon père, mes frères et moi, au Chemin de Traverse. Là, chacun de nous put admirer à loisir les merveilles de la magie. John était trop âgé pour développer un jour un talent magique, mais le petit Willy rêvait de devenir lui aussi un sorcier un jour. Je ne pouvais pas lui en vouloir, vu tout ce qui se passait sous nos yeux. Au beau milieu de la rue, des chaudrons MARCHAIENT en rangs bien propres derrière une sorcière vêtue de vert bouteille. En passant devant une animalerie magique, je restai en admiration devant les hiboux. Leurs plumes étaient si gracieuses, si belles ! A cet instant, le professeur Londubat se pencha sur eux en murmurant :

"Tu aimerais en avoir un , Eliza ?"

Je hochai la tête, mais tempérai d'une voix douce :

"J'aimerais mais papa n'a pas d'argent pour s'en occuper. Peut-être un jour, mais pas maintenant."

Il hocha la tête avec un sourire, parfaitement conscient que je plaçais le confort de ma famille avant tout caprice enfantin. Il avait déjà fait plusieurs tentatives de ce type, sans succès. Il ajouta alors :

"Quand tu seras à Poudlard, je te prêterai ma chouette. Jusqu'à ce que tu puisses en avoir une à toi."


Je lui répondis d'un sourire et nous retournâmes faire nos emplettes. Et de fait, il me prêta bel et bien sa chouette pour toute ma scolarité. Des études qui se passèrent d'une façon plutôt monotone, si ce n'est que mes cours fréquents avec le professeur Londubat m'emplissaient de joie. Je le voyais un peu comme un oncle très proche, un membre de la famille qu'on ne voyait que rarement, mais avec qui chaque rencontre était plus enthousiasmante que la précédente.

Mes années d'études sont passées vite, très vite. Je n'étais ni particulièrement courageuse, ni studieuse, et encore moins obsédée par le pouvoir. Du coup, je suis allée à Poufsouffle. C'était une période fabuleuse, passionnante, exaltante. J'avais peu de vrais amis, mais nous étions comme les doigts de la main. Certains en particulier, comme Damien. Ce type est vraiment génial, à tel point que je me demande encore comment j'ai bien pu être l'une des seules à remarquer son potentiel. Je m'entendais bien avec tout le monde, mais je n'ai jamais été aussi populaire que certains de mes camarades. J'ai toujours été une jeune fille pleine de de vie mais mon côté lunatique faisait un peu peur. Au fil des années, il devint évident que j'étais toujours dans la moyenne en tout, sauf en botanique. Les cours de cette matière étaient tellement passionnants à mes yeux que je n'en ratais pas une miette. Et puis j'étais motivée de suivre l'exemple du Professeur Londubat. C'était plutôt bizarre de devoir l'appeler "Professeur" alors que nous nous connaissions si bien. Hors des heures de cours, c'était Neville, tout simplement.

Il m'avait peu parlé de sa famille, mais je compris un peu mieux pourquoi il s'entendait si bien avec mon père lors de ma sixième année. Enfin, l'été précédant ma septième année. Comme chaque année à mon anniversaire, il était venu nous rendre visite à l'appartement de mon père. Mon grand frère, John, âgé de dix-huit ans, avait décidé de quitter la maison pour suivre des études à Oxford. Poussé par papa, il avait décroché une bourse d'études et s'apprêtait à nous quitter. Willy n'était pas très doué pour les études mais s'était révélé être un virtuose de la cuisine et s'apprêtait à partir étudier dans un internat afin de devenir pâtissier. Je crois que cet été représentait un tournant dans la vie de mon père et il avait besoin d'en parler. Ce qu'il fit avec Neville, l'après-midi de mes 17 ans. Cachée dans ma chambre avec une paire d'oreilles à rallonge achetée chez Weasley la semaine précédente en même temps que mes fournitures scolaires, j'écoutais la conversation.

Je compris alors ce qu'il y avait entre eux. Neville soutenait papa parce qu'il admirait son amour et sa dévotion pour ses enfants. Pour nous. J'appris alors que ses parents à lui avaient subi une grave agression qui les avait rendus fous tous les deux. Il avait été élevé par sa grand-mère et admirait le caractère de mon père. Il lui expliqua aussi pourquoi il prenait tant soin de moi et de mes études : je lui faisais penser à lui à son âge. Maladroite, mais passionnée et prête à tout pour faire ce que je voyais juste. Il essaya ensuite de rassurer mon père sur l'année qu'il passerait, sans nous. La suite de la conversation me dépassait un peu et je ramenai mon oreille à rallonge pour réfléchir calmement dans mon coin. Je devais faire quelque chose pour mon père afin de lui redonner le moral. Aussitôt, une idée me vint. Simple, efficace. J'allait chercher mes frères dans leur chambre (commune, au vu de la taille de notre appartement) et leur proposai de m'aider à mettre en place mon plan génial.

Quelques jours plus tard, John emmena papa dehors pendant que Willie et moi décorions l'appartement. A l'aide de tous nos dessins d'enfants, de nos vieilles peluches et autres colliers de nouilles... Pour finaliser notre œuvre, je posai sur la table du salon une boîte empaquetée dans un vieux paquet cadeau que mon père adorait. C'était le papier que ma mère avait choisi pour emballer mon cadeau, le jour de sa mort. A l'intérieur, il y avait une photo. Pas une simple photo, une photo magique animée. Nous étions tous les trois, John, Willie et moi, souriants, rieurs, bras-dessus, bras-dessous. Dans le plus simple amour fraternel, comme papa l'avait toujours voulu. Comme il nous avait élevés.

A leur retour, lorsqu'il découvrit notre surprise, papa fondit en larmes. Des larmes de joie, des larmes indescriptibles. Il resta longtemps bouche bée devant la décoration avant même de trouver son cadeau. Lorsqu'il mit la main dessus, il nous serra tous les trois dans ses bras. Je ne pense pas l'avoir déjà vu aussi ému (positivement) que ce jour-là.

Finalement, l'année scolaire se passa bien. Très bien, même. Je réussis avec succès mes ASPIC (limite pour tout, sauf la botanique où j'obtins un O), mes frères validèrent leur première année sans difficulté, chacun dans leur spécialité. Papa avait profité de l'année pour prendre du temps pour lui-même et avait même fait quelques économies puisqu'il ne devait plus nous entretenir tous les trois à longueur d'année. Pour nous surprendre, il nous emmena tous les trois en vacances à New York. J'y fêtai mon dix-huitième anniversaire et il m'offrit à cette occasion (et conjointement avec Neville) le plus beau des hiboux du monde. Je tombai aussitôt sous le charme de l'oiseau qui devint rapidement un membre de la famille. Ce furent les plus belles vacances que j'aie jamais passées et je pense que je m'en souviendrais toute ma vie.

L'année suivante, j'entrai en ADEM de Botanique. J'avais envie de devenir professeur de Botanique, comme mon héros, mais j'étais bien consciente que ce serait difficile. A moins d'officier dans une autre école, mais j'aimais trop la Grande Bretagne pour partir. Peut-être serais-je simplement chercheuse en botanique. Ou bien botaniste à Sainte Mangouste. Allez savoir. En tout cas, je me donnai à fond et réussis ma première année haut la main. La plupart de mes cours avaient lieu à Poudlard, sous l'œil bienveillant du professeur Londubat. Mais parfois, nous allions sous le terrain avec la dizaine d'autres étudiants ADEM de mon année. Répartis dans tout le pays, nous n'avions que certains cours pratiques et certains examens en commun. Contrairement aux Auros par exemple, notre formation était majoritairement technique et nous n'avions que peu de choses à écrire.

Les vacances de cette année étaient à la fois tristes et heureuses, car John nous présenta sa fiancée, Emilie. Ils devaient se marier en Juillet de l'année suivante et ils avaient déménagé au début des vacances. J'étais heureuse pour eux mais aussi triste de voir que nous nous séparions petit à petit. Nous nous aimions tous comme avant, mais nous serions simplement moins souvent ensemble, voilà tout. Du moins, j'essayais de m'en convaincre.

Je n'avais moi-même jamais trouvé l'amour et je ne comprenais pas vraiment ce que c'était, puisque je n'avais jamais vraiment pris la peine d'y réfléchir. J'aimais, oui, mais inconditionnellement, sans limites. J'étais trop vive pour réellement avoir essayé de me poser la question, mais peut-être cette ultime année d'études me permettrait-elle de finir de grandir ? Ou en tout cas, d'ouvrir les yeux.

~ Le Moi réel ~

~ Pseudo : Elizabeth Mc Allister, Alizea Prewett
~ Prénom : Natacha
~ Âge : 23 étés (bawi j'suis née en été :o)
~ Comment avez vous connu le forum? Par mon premier compte, et avant ça par Google.
~ Aimez vous le design? Si non, pourquoi : Oui toujours ^^
~ Code du règlement :
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Elizabeth Mc Allister, folle mais on l'aime quand même ! (finite presentatem) Empty
MessageSujet: Re: Elizabeth Mc Allister, folle mais on l'aime quand même ! (finite presentatem)   Elizabeth Mc Allister, folle mais on l'aime quand même ! (finite presentatem) 1387502757-horlogeMer 21 Jan 2015 - 17:17
Bien le bonjour ! ♪

Tout d'abord, je suis vraiment navrée de ne pas avoir pu traiter ta fiche plus tôt ! Merci d'avoir gardé patience tout ce temps ♥ Ensuite, je n'ai rien relevé de négatif dans ta fiche, à part quelques coquilles (des fautes de frappes), mais elles sont trop rares pour porter préjudice à la qualité de cette présentation. Bref, te voila validée !

Enjoy ♪
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