C'est un midi comme les autres, et comme tous les jours, Leonardo est assis à la table des Poufsouffle en regardant les plats de nourriture défiler sous ses yeux émerveillés. Le petit bonhomme aime manger, et il vous dira avec un grand sourire que ça se voit. Durant ses repas, généralement, il parle avec qui veut, des plus jeunes, des plus vieux, voire même des gens d'autres maisons lorsque ceux-ci le désirent. Leonardo a toujours quelque chose à dire, même si ça n'est pas toujours très important, ou même intéressant. Un fait d'ailleurs assez impressionnant : en parlant plus que quiconque au cours d'un repas, il parvient quand même à manger bien plus que les autres. Cela lui vient sans doute de son expérience familiale où chaque repas est un moment sacré de partage en famille, mais surtout un moment au cours duquel chacun parle de tous les sujets qui lui viennent à l'esprit, simultanément, tout en mangeant avec plaisir et envie.

Parfois aussi, Leonardo mange un peu plus seul, ce qui n'empêche pas de discuter avec la salière, sa coupe de jus de citrouille ou juste lui-même. Il profite alors de ces moments pour regarder une seconde les gens autour de lui ou plus loin, la seconde suivante la délicieuse peau grillée des pommes de terre au four, ou les jus brillants des plats en sauce. Leonardo est d'ailleurs en plein examen des carottes vapeur qu'il a sous le nez. Il analyse avec précision origine du légume et temps de cuisson en fonction de la couleur et de la texture de l'aliment. Un expert, je vous dis !

Soudain, alors qu'il amène à ses lèvres son gobelet de jus de citrouille, il éternue et l'objet lui échappe des mains. La coupe roule sous la table des Poufsouffle. Leonardo se lève avec précipitation, en bousculant son voisin qui renverse la fourchette de lentilles qui était jusqu'alors en chemin vers sa bouche, mais qui se retrouve malheureusement à choir sur la robe désormais plus si propre du sorcier. Ignorant les protestations de son camarade, Leonardo se précipite à la poursuite du gobelet. Il décide de contourner la table afin de l'attraper avant qu'il ne roule trop loin. Le petit objet de métal poursuit cependant son inexorable chemin sous les bancs et les tables, tout en continuant de répandre joyeusement son contenu sur qui ou quoi passe à portée.

Arrivant à la table des Serpentards, Leonardo se jette à terre afin d'attraper la coupe libertaire, qui lui échappe cependant, poursuivant sa course folle entre les jambes des élèves vêtus de vert et d'argent, qui regardent d'un air interloqué le rondouillard blaireau, qui se relève si ce n'est avec prestance du moins avec une certaine grâce en s'excusant auprès de ceux qu'il a pu bousculer.

« Désolé, mais j'ai fait tomber ma coupe. Quelqu'un peut me l'attraper ? »

Un élève de cinquième année prend pitié du Poufsouffle alors que nombreux sont ceux à ricaner de la misère du pauvre garçon maladroit, qui n'entend même pas les commentaires sarcastiques des moqueurs. Le gobelet est ramassé et rendu à son propriétaire, heureux comme tout.

« Merci beaucoup, tu es sympa. Tiens, prends un muffin ! »

Et Leonardo sort de la poche de sa robe un muffin au citron qu'il tend au Serpentard, dont le regard atterré laisse facilement deviner le destin que va connaître le petit gâteau. Mais le Poufsouffle n'a rien vu, et retourne à sa table, en n'entendant pas les protestations d'un Gryffondor malchanceux dont les chaussures se sont retrouvées noyées sous les flots impétueux et ravageurs du jus de citrouille. Le Lion se met alors en quête du coupable et son regard se tourne naturellement vers la table des Serpentards. Une dispute s'ensuit rapidement, alors que Leonardo se rassoit à sa place et reprend la délicieuse cérémonie que constitue son repas. Il ne voit pas la table des professeurs entièrement vide. Il ne voit pas le muffin offert en remerciement s'envoler gracieusement et finir sur le visage du Gryffondor en colère. Il entend cependant le cri monstrueux qui retentit dans la Grande Salle.

« BATAILLE DE BOUFFE ! »

Hors RP:

Je suis en train de manger calmement, profitant de la pause du midi après une dure matinée que j'ai passé. Une série de cours difficile, en plus d'un temps pourri. Bref, je suis pas vraiment de bonne humeur. Du coup, j'ai préféré me poser tout seul. Soudain, je vois un petit Poufsouffle rondouillard débarquer pas loin de moi et demander sa coupe à un cinquième année. Rien de très intéressant, je retourne à mon repas. Sauf qu'à peine deux minutes plus tard, je vois un truc voler.

"BATAILLE DE BOUFFE!"

Je cligne des yeux une seconde, avant de soupirer.

"Et merde."

Les repas étaient toujours impressionnant pour Violetta. Mais elle s'y habituait et mangeait convenablement et se régalait du jus de citrouille. Une altercation entre un Serpentard et un Griffondor, mais cela n'intéressait pas la Serdaigle. Par contre le grand « BATAILLE DE BOUFFE ! » la fit réagir. Elle se leva prit un plat dans chaque main et avec un grand sourire.

Bataille de bouffe !? Voilà quelque chose que je connais !

Violetta balança un plat dans la gueule d'un autre Serdaigle et l'autre sur une personne d'une table derrière elle avant d'éclater de rire.

J'adore manger à Poudlard il y avait de tout et pour tout le monde c'était vraiment pratique par contre je pleins les personnes qui doivent cuisiner tout cela. Je regarda le gryffondor et le Serpentard s'embrouillait comme d'habitude ils n'étaient vraiment pas fais pour s'entendre. Et quand j'entendis le mot bataille de bouffe je me pris un plat de nourriture en pleine figure. Je regarda la personne qui m'avait lancé le plat et je lui lanças le contenu de mon plateau à la figure 

-Vengeance 

Je lança un plat à un poutsoufle et je continua de regarder de violetta un moment avant de reprendre des munitions.

Si quelque chose agaçait Llewellyn à Poudlard, c'était bien le comportement immature de certains de ses condisciples. Non pas qu'il soit grave et compassé, mais il n'était pas particulièrement sujet aux sautes d'humeur, et si la rivalité -sans fondement, à ses yeux- entre Serpentard et Gryffondor menait souvent à des débordement, le pire était quand même les coups de folie, collective et passagère, qui s'emparait parfois de l'école toute entière. Le cri lançant la bataille avait été suffisant, et le petit vert-et-argent avait saisi son assiette et s'était glissé aussi vite que possible sous la table. Il n'était déjà pas bien gros, pas question qu'on lui ruine le repas qu'il avait bien l'intention de finir tranquille ... ou du moins, aussi tranquille que possible.

Bataille de bouffe? Mais pourquoi faire une telle chose? Quel est l'intérêt? Leonardo ne comprend pas en vérité. La nourriture est quelque chose de vital et de sacré. Pourquoi la gâcher ainsi? D'ailleurs, pourquoi vouloir envoyer quelque chose sur quelqu'un? C'est très stupide. Leonardo ne comprend pas et comme à chaque fois qu'il ne comprend pas, il passe à autre chose. Il attrape dans un plat encore rescapé à côté une côtelette d'agneau juteuse. Avec un sourire de satisfaction, et en ignorant complètement les plats qui volent autour de lui, il entreprend de manger avec respect le tendre morceau de viande.

Je me lève et j'interpelle le Serpentard le plus proche qui a balancé un truc.

"Wowowoh! Non mais ça va pas! T'es taré ou quoi? Tout le monde se calme. On est pas des sauvages!"

Je sens que je me mets en colère mais faut que je garde un certain professionnalisme. Je vois un petit Serpentard filer sous la table, et je trouve ça bizarre. Au moment où je relève la tête, je me prends un plat de truc non-identifié dans la figure.

"Bor*** de mer***!"

J'enlève la substance de devant mes yeux et là je vois. Serena. Mon instinct de joueur de Quidditch se réveille et d'un coup de baguette, je fais léviter un plat de lentilles en sauce qui viennent s'écraser sur le sommet du crâne de la Gryffondor.

"Prends ça!"

Le Serdaigle, qui se trouvait être Jeff Vandome, balança un plat dans la gueule de Violetta qui l'enleva en éclatant de rire. Elle prit des plats à la main et monta sur la table pour lancer les plats sur des gens plus loin, comme par exemple la préfète de Gryffondor. Son plat arriva en même temps que le plat du préfet de Serpentard. Elle lança un plat de toute ses forces sur le bro de Ted. La gamine éclata de rire en cherchant Ted du regard pour lui envoyé un plat dans la gueule. Et elle chercha le préfet de sa maison aussi. Quitte à en faire trois autant en faire quatre, non ? Elle repéra Ted et plat en main lui lança son assiette de petits pois. Elle ne cessait de rire. Et puis se rappelant Jeff, elle se baissa pour prendre un verre de jus de citrouille pour lui en jeter le contenu au visage. Puis elle sauta de la table pour courir dans les allées en chopant des plats et les lançant au hasard.

Je lançai ma nourriture un peu partout sur les serpentards j'essayais de viser cette peste de Nocta et James après tout c'était un jeu il fallait en profiter. Je reçus un verre de jus de citrouille en pleine face, encore Violetta puis elle se mit à courir partout en lançant des plats au hasard elle avait une certaine maîtrise de l'art de la bataille de bouffe. Je pris des plats dans mes mains et je lui en envoya un autre. Je me remis debout sur le banc et je continua de bombarder les serpentards je lança un plat de spaghetti sur tout le monde et malheureusement sur une gryffondor et sur un Serpentard debout qui avait l'air pas content du tout. Je m'assis à ma table et je fis semblant de manger mon assiette vide. Pitié qu'il ne m'a pas vu pitié qu'il ne m'a pas vu.

La petite rouquine Poufsouffle suivit des yeux la course folle de Leonardo et la Coupe de Jus. Le hurlement bestial qui retenti quelques instant plus tard la terrifia. Une bataille de nourriture ? Elle jeta précipitamment un regard à son livre qui était sagement posé sur la table. Pas question qu'il soit sali ! Elle l'attrapa et le ramena contre elle avant de se glisser sous la table de sa maison. Les muffins volaient trop bas à son goût. Elle rampa comme elle put avant de s'enfuir de la grande sale avec un soupir de soulagement. Elle regarda une dernière fois l'ascension et la chute d'une lentille avant de s'enfuir.