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Lavander Greengrass
Prof d'Etude des Runes Anciennes Afficher infos Messages : 307 Date d'inscription : 03/12/2014 Dossier Statut: professeur d'Etude des Runes Argent: 10000 gallions Points: 1 387
| Sujet: Cours 4ème Année [TERMINÉ] Sam 13 Fév 2016 - 0:04 | | | | Première Semaine de Septembre ~ Jeudi Le vieux fantôme observait depuis le matin, depuis que le soleil avait laissé sur le château ses premiers rayons, une série de hiéroglyphes égyptiens. Les hiéroglyphes, c'était justement ce qu'elle allait commencer à étudier avec ses tout nouveaux élèves de quatrième année. Un sujet vaste et complexe, qu'ils devraient rapidement maîtriser, sans pour autant oublier l'alphabet futhark. Et c'est dès aujourd'hui que le cours commencerait. Ils avaient toute sorte de choses à voir. Deux ans pour apprendre les hiéroglyphes, en soit, c'était très court. Le projecteur était déjà en place, avec une série de diapositive dedans. Mais il ne servirait pas de suite. Ils allaient devoir beaucoup copier pour se premier cours de l'année. D'entrée de jeu, et oui, c'était dur. Ses élèves, justement, entrèrent peu à peu. Bientôt, elle retrouva l'entièreté de sa classe. Du moins, ceux qui avaient réussi les examens l'année passée. Seule Kathleen O'Hare faisait exception. Il était rare que le Professeur Greengrass en fasse une, mais qu'une jeune fille aussi brillante ne put passer son épreuve à cause d’événements annexes était du gâchis. « Bonjour jeues gens, et bon retour dans cette classe. J'ose espérer que vous n'avez rien oublié des runes et autres cours que nous avons eu l'année passée. Dans le cas contraire, vous constaterez que vous devrez vous remettre au niveau rapidement. Et de vous même. Car durant ces deux prochaines années, et même plus tard, si vous continuez en ASPICS, nous n'y reviendrons pas. Il sera donc de votre responsabilité de maintenir et approfondir votre niveau. Je me contenterais de vous guider, à travers les versions que je vous donnerais. Vous en aurez, comme pour la seconde partie de l'année passée, une par semaine. Dans un premier temps, uniquement des versions de runes. Mais le véritable sujet de cette année sera cependant les hiéroglyphes. »Elle actionna une unique fois son projecteur pour laisser apparaître une photo d'une grande pyramide dans le désert Égyptien. « Sans vous faire un cours détaillé sur l'Égypte Ancienne, je laisse cette tâche à mon estimé collègue, le professeur Grimgorson, nous verrons quelques instants clefs de cette civilisation durant ces deux heures, puis nous nous intéresserons à ce système que sont les hiéroglyphes. Il en était effet radicalement différent de celui que nous utilisons tous les jours, et que nous avons vu l'année passée, l'alphabet. Quelqu'un pour me rappeler la définition d'alphabet, et me donner quelques exemples autres que ceux cités à l'instant ? »- Réponse à ne regarder que quand vous aurez répondu vous même:
Un alphabet (de alpha et bêta, les deux premières lettres de l’alphabet grec, dérivé de l'alphabet phénicien) est un ensemble de symboles destiné à représenter plus ou moins précisément les phonèmes d’une langue. Chacun de ces symboles, ou graphèmes, est aussi appelé « lettre ». Dans les cas les plus simples chaque lettre correspond à un phonème de la langue et inversement. Certaines lettres peuvent recevoir un ou plusieurs diacritiques afin d’étendre le stock de graphèmes si celui-ci est insuffisant pour noter les sons de la langue ou permettre d’éviter les ambiguïtés. De la même manière, un alphabet peut être étendu par l’utilisation de digrammes ou encore de lettres supplémentaires. On peut citer en exemple les alphabets grecs, cyrilliques.
Elle interrogea plusieurs élèves jusqu'à être pleinement satisfaite, accordant dix points pour la définition, et cinq points par exemple. « L'alphabet est par rapport aux hiéroglyphes très récent. Il n'a pas été intuitif pour les Hommes d'écrire des symboles pour chaque son possible, puis de les assembler de multiples façons. Un système alphabétique est peut être facile à apprendre, mais incroyablement complexe à créer. Ce qui l'a imposé à travers le monde n'est pas tant sa praticité que la colonisation. Mais nous reviendrons sur tout ceci plus tard. Commençons déjà par parler de l’Égypte. Prenez en note je vous prie. »Elle s'éclaircit la gorge, dans un geste purement théâtrale. « L'Égypte Antique s'est construite autour de différentes peuplades qui vivaient autour du Nil, profitant de la grande générosité de celui ci. L'on peut déjà différencier ces tribus par leur artisanat que l'on retrouve de manière abondante… Du moins, par rapport à leur âge, car nous parlons d'une époque si situant entre 5500 ans et six siècles avant Jésus Christ selon notre calendrier Grégorien. Une différence s'établit rapidement, entre la basse Egypte, autrement dit le delta du Nil, la Haute Egypte, soit la vallée du Nil, et le sud de celle ci. Évidemment, à cette époque là, l'on ne parlait nullement en ces termes. Trois royaumes furent fondés. L'on sait peu de choses du premier. L'on sait tout juste que la Haute Egypte fut dominée par un lieu que l'on nomme désormais Badari. Encore plus au sud se trouvait la cité de Nagada, une cité qui étendit rapidement son influence sur les territoires autour. Une cité dont on est certain qu'elle posséda une écriture primitive. Qui donna naissance aux hiéroglyphes. »Elle parlait d'une voix tranquille et posée, laissant tout de même largement le temps à ses élèves de prendre en note ce qu'elle leur disait. « C'est vers -3200 avant notre ère qu'un roi unifia Basse et Haute Egypte. Le prêtre égyptien Manethon le nomme Ménès. Mais nous savons qu'il s'agissait en réalité d'un sorcier du nom de Narmer, qui unifia son royaume, la Haute Egypte, à la Basse Egypte, par le mariage. Tout simplement. Ce fut néanmoins un processus long et ambitieux, que Narmer ne put accomplir entièrement. Il mourut en effet avant que son œuvre soit consolidée, dans un conflit contre Nagada. Je vous assure que nous reviendrons plus en détail sur cette ville dans un avenir proche. C'est donc son fils, puis ses descendants, qui consolidèrent cette œuvre. Donnant naissance à la plus grande civilisation antique. Une civilisation qui dura plus de trois millénaires. »Le professeur actionna, difficilement sa condition de fantôme n'aidant pas, une deuxième fois son projecteur pour passer à la diapositive suivante. « Vous avez en face de vous la pierre de Narmer. Une pierre qui comporte les plus anciens hiéroglyphes connus. L'écriture primitive de Nagada avait probablement gagné les territoires plus au nord, s'imposant peu à peu, évoluant pour donner ces hiéroglyphes. »Elle s'approcha du tableau, et montra du doigt les fameux hiéroglyphes en haut de la palette. « Ils constituent le nom de ce premier Pharaon. Narmer. Le Nom, l'Image, et la Parole. Ces trois éléments étaient essentiels pour les sorciers de l'Égypte Antique. Encore une fois, nous y reviendrons. La Palette semble conter la conquête d'une ville. Ce hiéroglyphe nomme une ville fortifiée. Juste à côté, il se pourrait que ce soit son nom, mais nous l'avons perdu. Il ne porte pas la double couronne très célèbre de l'Empire de l'Égypte, mais sur chaque face, il en une différente. Celle de la Haute Égypte, et celle de la Basse Égypte. Nous pensons qu'il obtint la première par son sang, et la seconde par son mariage. Mais naturellement, toutes les villes n'ont pas accepté de se retrouver son la domination de Narmer. Il dut donc les prendre de force. Nos connaissances s'arrêtent pourtant là sur cet homme. »Elle flottait désormais au plafond, alors qu'elle continuait, tranquillement cette longue introduction. « Ainsi, vous pouvez constater que les hiéroglyphes sont apparus avant même les pharaons. Comme Seth, Isis, Osiris, Horus, et toutes les autres divinités égyptiennes, qui étaient à vrai dire de grands sorciers -Seth avait d'ailleurs dirigé Nagada, et son conflit avec la triade Isis Osiris Horus fut ce qui amena cette ville a toujours être légèrement… A part, même après sa conquête par les pharaons, héritiers d'Horus- ils sont antérieurs aux grands Empires. Je vais aussi de suite ôter de votre tête qu'ils ont permit d'asseoir le Royaume d'Égypte aux temps de Narmer et son fils. A cette époque, ils servaient uniquement lorsque leur aspect figuratif était important. Rappelez vous. L'Image. Le Nom. La Parole. Les trois éléments de la Magie pour les sorciers égyptiens. Les hiéroglyphes ont été créés par les sorciers, pour maitriser, pratiquer, leur Art. »Une troisième fois, elle actionna le projecteur, laissant apparaître une nouvelle photo. Une pierre composée de trois hiéroglyphes. « Il ne vous aura pas échappé que les hiéroglyphes sont des symboles figuratifs. Un hiéroglyphe est une Image, et représente un Nom. Quand on y ajoute la Parole, alors, la magie est possible. Ainsi, en ces temps anciens, les hiéroglyphes n'étaient point utilisé pour de la paperasserie. L'on était loin de la puissance administrative qui naquit plus tard. Non. On utilisait cette écriture pour des formules d'offrande, des fresques, des textes funéraires -inutile je pense de vous rappeler à quel point les rites funéraires sont liés en Égypte ancienne à la magie- des inscriptions religieuses. Mais à ces prémices, les hiéroglyphes ne formaient pas de phrases. Ils servaient surtout à nommer. Sous le règne du pharaon Djéser, 2700 ans avant notre ère, qu'ils se développèrent. Couvrant désormais les pyramides avec de véritables phrases. »Une nouvelle diapositive prit place. Cette fois ci, les élèves purent voir ce que l'on montre souvent alors que l'on parle de hiéroglyphes, soit une longue suite de symboles figuratifs. « Naturellement, comme toutes les langues, l'évolution ne s'arrêta pas là. Ces hiéroglyphes que vous voyez là, et que nous étudierons cette année, sont parfois qualifiés de liturgiques. C'est pour les différencier des hiéroglyphes dits linéaires, qui sont une simplification, et une abstraction, de ces symboles. Ils restent néanmoins, figuratifs, mais disons simplement que l'on passait nettement moins de temps à les écrire. Il ne vous étonnera donc pas que l'administration naissante de l'Égypte Antique s'appuya sur ces hiéroglyphes ci pour se développer. Nous ne verrons ces hiéroglyphes ci que l'année prochaine, lorsque vous aurez des bases suffisamment solides pour traduire de véritables textes complexes. En revanche, nous ne verrons ni l'écriture hiératique, ni le démotique, et encore moins le copte. Sachez simplement que nous avons là trois évolutions de l'écriture égyptienne, tendant peu à peu vers l'abstraction des plus complètes de ce qui était de base un système figuratif. Le copte est même un alphabet. En effet, suite à la conquête d'Alexandre le Grand, les Ptolémés deviennent Pharaons d'Égypte, et imposent le grecque comme langue. Le copte est donc un alphabet grec, complété par huit caractères démotiques pour transcrire des sons inexistants dans cette langue. »Un fin sourire passa sur les lèvres de Lavander, alors qu'elle enchaînait, encore et toujours. « Mais ce n'était peut être qu'un juste retour des choses. Le système primitif des hiéroglyphes est à l'origine de ce que l'on nomme le proto-sinaïtique, un syllabaire ou un abjad. Quelqu'un peut il me donner une définition de syllabaire et abjad ? »- Réponse attendue:
Un abjad est un alphabet utilisant uniquement (sauf rares exceptions) des consonnes. L'alphabet arabe, hébreux, phénicien, sont donc en réalité des abjads. Un syllabaire est un système dont chaque symbole transcrit non pas un son, mais un ensemble de son, c'est à dire une syllabe. Par exemple, la syllabe 'pa' retranscrit deux sons [p] et [a] et dans notre alphabet, est représentée par deux lettres. Mais dans un syllbaire, elle serait un unique symbole.
Même s'ils n'en avaient pas encore vu, elle savait qu'elle avait dans sa classe de véritables curieux, qui avaient sans doute pris un peu d'avance. Quand à ce qui était des abjad, elle avait expliqué ce que c'était l'année passée, en comparaison avec un alphabet. Ayant obtenu réponse satisfaisante, à qui elle accorda dix points, elle enchaîna. « Un syllabaire je disais donc, ou du moins, quelque chose s'y approximant. C'est en tout cas le proto-sinaïtique qui donna l'abjad phénicien, que l'on nomme aussi alphabet -bien que cette appellation d'alphabet soit imprécise- protocananéen, qui a son tour donna l'alphabet araméen, grec, hébreux. L'alphabet araméen donna l'alphabet arabe. Encore une fois, on devrait dire abjad, et non pas alphabet. Le premier véritable alphabet est évidemment le grec. Alpha et Bêta. Voyelle et consonne. L'alphabet grec donna deux alphabets encore utilisés de nos jours. Et pas qu'un peu. L'alphabet latin, et l'alphabet cyrillique. De là à dire que toutes les écritures viennent de l'Egypte, il n'y a qu'un pas. Que je ne franchirais pas. N'oublions après tout ni les Amériques, ni l’Extrême Orient. Et moins encore les écritures contemporaines des hiéroglyphes primitifs. Ceux parmi vous qui continueront en ASPIC en verront une. »Elle s'arrêta enfin de parler. Elle laissa du temps à ses élèves pour finir de prendre en note, et de poser quelques questions, auxquelles elle répondit avec un plaisir évident. Quand elles avaient effectivement un lien avec ce qu'elle venait de raconter. Mais elle n'avait encore de loin pas fini de les abreuver sous les paroles. Oh que non. « La complexité des hiéroglyphes provient d'un fait très simple. Il existe plusieurs façons de les lire qui peuvent coexister au sein d'une même phrase. Ou d'un même mot. S'ils sont tous figuratifs, on distingue les pictogrammes et idéogrammes, indiquant l'objet dessiné ou une action, des signes phonétiques pour une consonne, ou une série de consonne isolée, sans oublier quelque chose très propre aux hiéroglyphes, les déterminatifs, des signes muets qui servent à indiquer le champ lexical du mot, et ainsi, permet de différencier deux mots différents mais s'écriraient de la même manière. Vous pouvez je pense dès à présent mesurer l'ampleur de votre tâche. Seule la pratique régulière vous permettra de réussi les examens. »Il était temps maintenant de donner quelques définitions essentielles. « Les hiéroglyphes appartiennent à l'ensemble des logogrammes, ce qui les rapproche d'ailleurs des sinogrammes, le système d'écriture chinois, et ses dérivés coréens ou japonnais. Logogramme, qui nous vient du grec, logo pour parole, mot, gramme pour caractère, signe, est un unique graphème, notant un lemme, ou autrement dit, un unique symbole notant un mot, et pas seulement un phonème, soit un son. La lecture d'un logogramme n'indique en aucun cas sa prononciation. Un idéogramme note un élément abstrait de la réalité. Comment représenter le savoir, le courage, la loyauté, l'ambition. Un pictogramme représente un élément concret de la réalité. Une chaise, un table, une porte, tout ce qui peut exister. »Elle tapota sur la table d'un élève qui jugeait qu'apparemment, il n'avait pas besoin de noter ces définitions. Une fois qu'il l'eut enfin fait, elle reprit, de son éternelle voix tranquille. « J'ai déjà cité en exemple de ces logogrammes les hiéroglyphes, que nous allons donc étudier, ainsi que les sinogrammes. Nous pouvons encore évoquer ce que nous nommons, par abus de langage, les hiéroglyphes hittites ou mayas, mais aussi l'écriture cunéiforme sumérienne et akkadienne. Le système figuratif des hiéroglyphes, comme la nécessité qui leur est venue peu à peu de toujours mieux décrire le monde les entourant a poussé les égyptiens à créer toujours plus de logogrammes. Au Bas Empire, le premier Empire qui suivit de peu les temps évoqués au début de ce cours, il en existait, environ, sept cents. A l'époque gréco-romaine, on en dénombre plus de six milles. »Elle laissa cet énorme chiffre se répercuter dans la tête de ses élèves, lisant l'effroi dans l'oeil de certains. Évidemment, comment peut-on envisager d'apprendre en deux ans seulement six milles symboles différents ? Elle leva une main en signe d'apaisement. « Comme nous, qui utilisons à peine une centaine de mots de notre vocabulaire riche pourtant de plusieurs milliers de mots, tous ces hiéroglyphes n'étaient pas utilisés couramment. Pour les versions que je vous donnerais, vous aurez évidemment avec vous votre exemplaire de Logogrammes et Hiéroglyphes Magiques, de même que votre Syllabaire de Lunerousse, dans le cas où vous aurez affaire à quelques symboles inconnus. Pour vos examens, la connaissance de deux seules centaine de hiéroglyphes vous sera nécessaire. Et vous aurez une liste de ceux ci à apprendre et connaître par cœur naturellement. Cependant, vous les retrouverez tellement souvent que cela devrait vous être naturel. Mais jusque là, nous avons donc parlé uniquement de l'aspect logographique des hiéroglyphes. N'oubliez pas que j'évoquais aussi plus tôt que certains indiquaient une consonne, voire une série de consonnes. Comme les langues de l'époque, la notion de voyelle n'existait pas à l'écrit. La voyelle n'était qu'un son abstrait prononcé à l'oral. Peut être un a ou un o ou même encore un autre son oublié désormais. Ce n'est plus là un système logographique. C'est un système syllabaire. On préfère le décrire en tant que syllabaire plutôt qu'abjad, car un signe peut être plusieurs sons, contrairement à un abjad. Afin d'être sûre que vous avez tous une définition de syllabaire, je vais répéter, et compléter, les dires de votre camarade plus tôt. Un Syllabaire est un ensemble de symboles pour représenter les sons vocalisés ou groupés d'une langue. Les symboles représentent des syllabes, ce qui les différencie des systèmes alphabétaires où un symbole est un son. »Elle se posa sur son bureau, fixant attentivement ses élèves. « Pourquoi malgré tout classe-t-on les hiéroglyphes comme système logographique ? Simplement car l'aspect syllabaire des dits hiéroglyphes reste mineur. Vous avez donc deux grimoires pour cette année. Le premier regroupe les hiéroglyphes logographiques, ainsi que les déterminatifs, le deuxième les hiéroglyphes syllabaires. Certains se retrouvent dans les deux. Il vous reviendra de comprendre quelle utilisation il a dans l'extrait que vous étudiez. Et c'est justement à cela que servira le déterminatif. Entre autre. Cependant, il vous faudra comprendre quel hiéroglyphe est déterminatif. C'est véritablement ce qu'il y a de plus compliqué dans la traduction de ces hiéroglyphes. Comprendre quelle utilisation a quel hiéroglyphe. D'autant plus que les points étant inexistant, il vous faudra aussi comprendre où se termine une phrase. Il y a quelques règles de grammaire qui vous aideront, mais elles sont particulièrement différentes de ce que vous avez l'habitude de manier contrairement aux runes. Les phrases ne seront plus sous le modèle sujet verbe compléments. Ou verbe sujet pour les questions. C'est une nouvelle façon de voir la phrase. »Il y avait encore énormément de choses à voir. Les hiéroglyphes étaient un sujet véritablement complexe. « Encore plus quand la principale règle pour l'écriture est ce que l'on nomme le quadrat. Autrement dit, un hiéroglyphe est inscrit dans un carré, aux lignes invisibles. La plupart des hiéroglyphes occupent pleinement ce quadrat, mais certains n'en occupent qu'un moitié horizontale, d'autre une moitié verticale, et d'autres enfin, un quart seulement. Hors, les Égyptiens veillaient toujours à ce que chaque quadrat soit parfaitement rempli. C'est pour ces raisons, de prime abord purement esthétiques, que certains hiéroglyphes sont regroupés plutôt que d'autres, qu'on préfère à tel hiéroglyphe un autre, etc etc etc. De plus, un hiéroglyphe est souvent accompagné de compléments phonétiques. Ces compléments phonétiques étaient censé aider la lecture. Mais ils compliquent grandement la grammaire. Ce sont des hiéroglyphes n'apportant pas de sens, mais des indications quand à la prononciation du hiéroglyphe qu'ils accompagnent. Cela arrive dans le cas de hiéroglyphes dits trilitère, autrement dit, un hiéroglyphe comportant trois sons. On a alors des unilitères qui décomposent le son du trilitère. Ils peuvent être placé avant, après ou en encadrant. Car il faut respecter avant tout cette règle d'esthétisme du quadrat. »Elle approchait -enfin- de la fin de cette longue introduction. « Comme vous vous en doutez certainement, nous devrons faire un grand nombre de cours avant que vous soyez capable de traduire quoi que ce soit. Nous verrons plusieurs hiéroglyphes par cours. Sa valeur logographique et ou sa valeur consonantique, les différentes façon de le lire, ou justement de ne pas le lire s'il est déterminatif. Avec ces hiéroglyphes, je développerais plus en détail les notions et règles grammaticales évoquées précédemment. Car rien ne vaut après tout l'exemple. Je traduirais avec vous les premiers textes simples d'ici deux mois, puis je vous laisserais vous débrouiller, alors qu'en cours, nous nous intéresserons toujours à plus de hiéroglyphes. Bien. Nous avons encore quelques temps pour commencer tout ceci. Alors, je vais vous présenter le premier hiéroglyphe, qui est absolument essentiel. Vous le rencontrerez à de très nombreuses reprises, car intimement lié à la magie égyptienne. » Elle fondit littéralement sur le projecteur, pour l'actionner une nouvelle fois. Laissant apparaître une image au tableau. « Qui peut me dire ce que cela représente, à son avis, d'un point de vue purement figuratif ? »Elle fit rapidement le tour des élèves, les interrogeant tous sans aucune exception. Avant de donner la bonne réponse. « Un oiseau à tête humaine. A partir de là, comme c'est naturellement un objet inexistant dans le monde, à moins qu'un sorcier ne se soit amusé, vous comprendrez qu'il s'agit là d'une notion abstraite. Mais une notion néanmoins essentielle. Cet idéogramme est celui du bâ. Mais alors, qu'est ce donc que ce bâ ? Une traduction facile serait de dire qu'il s'agit de l'âme d'une personne. Elle est peut être aussi la façon la plus simple pour nous d’appréhender cette idée. Elle reste néanmoins incorrecte. »Elle laissa ses élèves recopier le hiéroglyphe, puis actionna, pour la dernière fois du cours, le projecteur. Une dernière diapositive s'afficha sur le tableau. « Les Égyptiens divisaient l'être humain en de nombreuses parties. Les premiers cours seront dédiées à ceci. Pour la raison très simple que vous retrouverez presque toujours au moins l'une de ces parties dans les textes que vous étudierez. La magie égyptienne était centrée sur ces notions. La première que nous verrons est donc le Bâ. Il s'agit d'une composante immatérielle, qui se détache du corps à la mort de l'humain. Le Bâ est la représentation de l'énergie de déplacement, de dialogue et de transformation. Après le décès, cette capacité de manifestation permet à l'individu égyptien d'établir le contact entre le monde invisible des dieux et des ancêtres, auquel il appartient désormais, et le monde des humains, qu'il a quitté mais auquel il reste très attaché. Je dis de l'individu égyptien, mais cela n'est pas tout à fait juste. Pendant l'Ancien Empire, seul l'Empereur était reconnu pour posséder un Bâ. Des troubles survinrent, et cette capacité se démocratisa. Ou plutôt il fut communément admis que tout le monde possédait une telle chose. Les sorciers de l'époque sont pourtant clairs là dessus. Le Bâ est l'expression même de la capacité magique. Selon leur dire, sur des parchemins que nous avons retrouvés, et gardés hors de vue des moldus, si le Pharaon comme les dieux possédaient un Bâ, c'est qu'en réalité, ils étaient sorciers, tout simplement. »Elle attarda son regard grave sur chaque élève ci-présent. Elle savait pertinemment qu'elle avait effleuré là un sujet sensible. « N'allez pas croire qu'il s'agissait là de discrimination. C'était une simple observation. Il y a ceux qui peuvent pratiquer la magie, et ceux qui ne peuvent pas. Les sorciers et les moldus. Reprenons cette définition, si on peut l'appeler ainsi, de Bâ. La représentation de l'énergie de déplacement, de dialogue, et de transformation. La métamorphose était un art magique de grande importance. Pourquoi croyez vous que tous les dieux sorciers d'Égypte avaient un animal fétiche ? Est ce pour autant que les sorciers se pensaient supérieurs aux autres ? C'est une question à laquelle je n'ai pas de réponse. Mais si c'était bien le cas, c'est là une erreur de leur part. En tout cas, un né-moldu était parfaitement accepté au sein des sorciers. Ils ne représentaient de loin pas une caste fermée de quelques familles aveuglées par une gloire ancienne. »Comment ça elle en profitait pour critiquer les familles actuelles de Sang Pur qui osaient encore sortir un tel discours de supériorité de sang ? Mais non voyons, ce n'est pas le genre de Lavander… En fait, si. « Mais que cette notion de Bâ se démocratise est un événement très intéressant, et je vous encourage à vous montrer curieux à ce propos. Le Professeur Grimgorson sera sans doute enchanté de répondre à d'éventuelles questions dessus. »Elle avait peut être intérêt à vérifier rapidement si effectivement, il connaissait cet événement, tout de même très ancien, et quasiment anecdotique dans la grande histoire de l'Égypte Antique. « Le Bâ se détache du corps à la mort, et rejoint la course céleste. Le jour, il parcourt le ciel auprès de Rê, ou Ra, ou encore Amon-Rê, Amon-Ra. Un sorcier très puissant qui fut divinisé, comme tant d'autre. Sa famille persiste encore. »Il y avait même le dernier héritier de la dite famille actuellement à Poudlard en dernière année. « La nuit, le Bâ accompagne toujours le soleil, mais dans les Royaumes Souterrains. Là où est entreposé le corps momifié. Et, étrangement, les rituels de réveil de momies doivent impérativement s'effectuer de nuit, et une momie est toujours figée en journée. C'est un rituel que nous ne verrons pas. Mais sachez tout de même qu'il ne se montrait efficace que sur les momies de sorciers. Ce qui prouve que même si officiellement à partir du Moyen Empire, tout le monde possédait un Bâ… Ce n'était sans doute pas vrai. Le rituel ayant en effet pour but de réunir le Bâ et le corps. Je tiens à insister sur le fait que ce n'est pas une résurrection. Rien ne permet de revenir pleinement de la mort. Le corps et le Bâ ne sont que deux éléments parmi les nombreux représentant l'être selon les Égyptiens. »Un coup d'oeil à la pendule lui indiqua que les deux heures de cours étaient presque passées. Il était largement temps de laisser ses élèves poser des questions, après quelques derniers mots. « Nous ne verrons pas plus sur le Bâ. Pas en cours du moins, mais vous aurez de nombreux textes traitant du Bâ, comme des autres parties de l'être humain selon les mages égyptiens, à traduire, quand vous aurez des bases suffisamment solides. Ces premiers éléments vous aideront à pleinement les comprendre. Si vous avez des questions, je serais enchantée, pendant le temps qu'il nous reste, de vous répondre. »- Mes sources:
- HRP:
Je vous laisse donc répondre à ce cours complet. Attention Lavander ne supporte pas le moindre désordre, si vous commencez à foutre le bordel, elle vous vire. Point barre. Donc, respectez ça s'il vous plait. Vous avez deux espaces où elle vous laisse poser des questions, n'hésitez pas ! J'espère que ce cours vous a intéressé, qu'il est compréhensible. Allez vraiment voir les différentes sources que j'ai utilisé. Bon, c'tout du wikipédia, mais voilà. Ca vous aidera peut être aussi xD Surtout que votre personnage lui, est censé avoir pleins d'autres cours, avec des exemples, des explications plus concrètes. Bref, voilà. Love /PAN/
Dernière édition par Lavander Greengrass le Jeu 1 Sep 2016 - 18:19, édité 1 fois |
| | | Alistine Blank
Petit rat de bibliothèqueAfficher infos Messages : 684 Date d'inscription : 31/03/2014 Âge : 23 Dossier Statut: Élève de 5eme année de Serdaigle Argent: 8 061 gallions Points: 1336 | Sujet: Re: Cours 4ème Année [TERMINÉ] Ven 8 Avr 2016 - 0:00 | | | |
La première semaine de cours, soit la semaine où l'on retrouvait tous les professeurs -quoique certains avaient changé, pour le meilleur et pour le pire- et surtout, les matières. Aujourd'hui, c'était au cours d'Étude des Runes de faire son retour dans la vie très agitée d'Alistine. Elle avait évidemment pendant les vacances dévorer les deux grimoires à acheter. Mais en toute honnêteté, comprendre les hiéroglyphes à partir d'un dictionnaire et d'un syllabaire s'était avéré trop ardu, même pour elle. Hors, elle avait dépensé tous ses galions supplémentaires dans l'achat d'ingrédients rares de potions, ou de livres traitant de magie théorique. Pas de traité sur les hiéroglyphes qui auraient pu lui permettre de prendre de l'avance. Non, elle du se contenter des travaux moldus sur le sujet.
Elle entra dans la salle auprès de Kathleen et quelques autres élèves de Serdaigle, ou des trois autres maisons. Le professeur Greengrass -un fantôme, comme cette femme qu'elle avait rencontré cet été avec ce Christian- était un professeur sévère. Immitant les autres élèves, elle sortit rapidement plume, encre, et parchemins. Elle opina la tête en l'entendant parler du travail personnel attendu pour continuer les runes -de toute façon, elle connaissait plusieurs grimoires anciens dans la bibliothèque en futhark, qu'elle voulait absolument lire- et leva la main telle une fusée à la première question du fantôme. Celui ci néanmoins interrogea plusieurs élèves, sans jamais se montrer satisfaite, avant de tourner son regard vers Alistine. Elle ouvrit la bouche une première fois, mais face au regard sévère du professeur, elle se rendit compte qu'elle avait -encore- parlé bien trop vite. Elle reprit alors plus doucement.
« Un alphabet est un ensemble de symboles, nommés graphèmes ou lettres, qui représentent les phonèmes d'une langue. Un alphabet peut être enrichit de diacritiques, par exemple, les accents dans la langue française qui s'ajoutent à l'alphabet latin. Le mot alphabet vient du grec, il est formé à partir des premières lettres de l'alphabet grec, le premier véritable alphabet : alpha et bêta. On peut citer en deuxième exemple... »
Elle se fit stopper là, mais obtint tout de même quinze points, tandis qu'un autre élève donnait ce fameux deuxième exemple. Et enfin, le vieux professeur leur parla de cette Égypte antique tant fantasmée. Plus lointain encore. L'Égypte pré-impériale. La plume de la petite Serdaigle volait sur son parchemin, ce parchemin qui noircissait à toute vitesse avec ces petites mouches noires servant d'écriture à Alistine. Badari. Nagada. Manethon. Ménès. Narmer… Tant de noms encore inconnus. Elle brûlait d'en apprendre plus sur ces villes, sur ces sorciers. Elle fixa longuement la pierre de Narmer, avant d'en esquisser dans une marge un croquis. Oh, c'était plus un schéma difficilement reconnaissable qu'un croquis, mais chuuut. Elle recopia cependant bien plus attentivement les hiéroglyphes que montra le professeur Greengrass. Avant d'à nouveau écrire le moindre de ses mots. Seth, Isis, Osiris, Horus. Ces noms là lui étaient connus. Qui ne connaissait pas les plus fameux des dieux égyptiens ? Ils avaient vraiment existé… Ils étaient des sorciers. L'Image, le Nom, la Parole.
L'introduction historique semblait terminée. Désormais, le professeur parlait plus avant des hiéroglyphes. Et Alistine, toujours, copiait ce qu'elle disait, au mot près. Des premiers symboles éparses, à un alphabet emprunté du grec, en passant par toutes les évolutions de l'écriture en Égypte Antique. Le fantôme posa soudainement une question, et encore une fois, telle une fusée, la main d'Alistine se leva. Cette fois ci, elle fut la première interrogée.
« Un abjad est un alphabet consonantique, c'est à dire utilisant uniquement des consonnes à l'écrit. Ce que l'on nmme pas abus de langage les alphabets arabes, hébreux, phéniciens, arraméens et d'autres encore sont en fait des abjads. Les abjads sont le pas entre les alphabets -comme l'alphabet grec, qui vient de l'abjad arraméen- et le syllabaire. Un syllabaire est un système dont les symboles ne représentent non pas un son, mas un ensemble de sons. Une syllabe donc. »
Une réponse qui lui attira encore dix points. Elle en rougit de satisfaction, avant de reprendre son effrénée prise de notes. Elle avait finit quasiment à l'instant où le professeur cessa de parler. Aussitôt, elle leva la main. Elle avait tellement de questions…
« Est ce que nous étudierons les tout premiers hiéroglyphes ? Ceux de Nagada ? On étudiera la vie des dieux égyptiens ? Enfin, s'ils ont tous existé ? Dans la mythologie égyptienne, on dit que c'est Thot qui a créé les hiéroglyphes. C'est vraiment lui ? Mais du coup, il était de Nagada, comme Seth ? Et les pharaons, ils n'ont pas toujours été de la lignée d'Horus. Surtout les pharaons de Ptolémée. Ils étaient quand même sorciers ?Pratiquaient-ils la magie comme les autres égyptiens, ou avaient-ils leur propre façon de faire, importée de Grèce ? »
Et bientôt, la longue prise de note reprit. L'on s'attaquait désormais à la grammaire des hiéroglyphes, un premier aperçut des celles ci du moins. Des définitions aussi. Logogramme, lemme, idéogramme, pictogramme. Puis comme d'autres elle fut estomaquée par le nombre de hiéroglyphes. Elle était persuadée que leur dictionnaire ne les contenait pas tous. Et toute la complexité des hiéroglyphes. Comment un système pouvait-il être et logographique et syllabaire ? Une nouvelle façon de voir la phrase. Elle opina de la tête, les sourcils froncés. Tellement de travail. Et cette règle étrange du quadra. Comment allaient-ils s'y retrouvé ? Oh oui, elle ne doutait pas qu'il allait leur falloir des centaines d'heures pour maîtriser ne serait-ce qu'un peu les hiéroglyphes. Les runes de l'année dernières étaient si faciles...
Et enfin, ils virent leur premier hiéroglyphe. Bon, d'accord, ils en avaient vu d'autres avant. Mais celui ci était le premier qu'ils étudiaient.
« On dirait un oiseau… »
Fut sa réponse au professeur. Elle n'était pas la seule à penser ainsi, même si quelqu'un remarqua que la tête était humaine. Donc, un idéogramme. Pour représenter une notion inconnue des sorciers modernes. Le Bâ. Elle se promit de faire quelques recherches dessus, tout en notant attentivement ce qui disait le professeur. D'autant plus que c'était vraiment très intéressant. Le Bâ qui représente l'énergie magique de l'être. Cet élément distinguant les sorciers des moldus. Pour les Égyptiens, cela touchait donc plus l'âme que le corps. Pour Alistine, croyant dur comme fer que c'était la génétique qui faisait des hommes des sorciers ou non se posa soudainement toute sorte de questions. Elle en nota quelques unes à l'attention du fantôme, et d'autres encore pour le Professeur Grimgorson sur un parchemin à part. Et ces familles illustres descendants des dieux. Quelles grandes familles ce doit être. Ils devaient posséder tellement de savoirs anciens et incroyables. Elle en salivait presque. Quand à ces histoires terrifiantes de momies. Brrr, cela la faisait frissonner. Au moins, en plein jour, on ne risquait rien, c'était ça ? Était-ce de la nécromancie que de faire ce fameux rituel ? En quoi les momies sont différentes des inferi, des vampires, ou autres trucs morts pas très morts ?
« Si les Égyptiens pensaient que le potentiel magique est détenu par le Bâ, soit… par quelque chose finalement d'immatériel, comme l'âme. Comment expliquaient-ils l'aspect héréditaire de ce potentiel magique ? Après tout, en général, sauf rares exception, quand on a deux parents sorciers, on est sorcier, et quand on a un parent sorcier, on a de très grande chance de l'être. Et aussi, s'ils savaient utiliser le Bâ pour créer ces momies, savaient-ils l'utiliser différemment ? Par exemple, ont-ils tentés de déplacer un Bâ d'un corps à un autre ? Ou d'échanger deux Bâ ? Comment expliquaient-ils aussi son arrivée chez un né moldu ? Avaient-ils établis une série de lois sur son existence chez une personne ou pas ? Et en parlant de momies… Ce rituel, c'est de la nécromancie ? On sait de quoi il s'agissait maintenant ? Le procédé de momification était nécessaire, n'est ce pas ? Je veux dire, tout ce truc où on prélève les organes, les fait dessécher, pour les conserver dans une jarre, séparément, et tout le rituel sur le reste du corps, les bandelettes et tout. Jusqu'à quel point c'était nécessaire ? Ce n'est même pas comme si le corps restait entier, puisqu'on enlevait les organes. En quoi les momies sont différentes des inferis ? Était-ce aussi une véritable profanation du corps ? Parce que bon, si on fait ce rituel, le Bâ, il est plus avec Râ dans les Royaumes des Ténèbres, et je croyais que c'était vachement sacré ça. Ou alors, seuls des sorciers se foutant complètement de tout ça acceptaient qu'on fasse de leur dépouille une momie ? »
Elle s'arrêta brutalement sous le regard las du professeur. Comment ça, elle posait trop de questions ?
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| | | Kathleen H. O'Hare
Lil'Miss schtroumphAfficher infos Messages : 409 Date d'inscription : 13/04/2014 Âge : 23 Dossier Statut: 5e année de Serdaigle - Poursuiveuse Argent: 2 564 gallions Points: 1 551 | Sujet: Re: Cours 4ème Année [TERMINÉ] Mer 27 Juil 2016 - 22:38 | | | | L'étude des runes, Kathleen pensait en avoir terminée avec cette matière. En effet, l'année dernière, après son accident dans la forêt interdite, Kathleen avait tellement souffert psychologiquement qu'elle n'avait pas eu la force de continuer les cours. Elle avait en effet abandonné les cours facultatifs et faisait uniquement office de présence pour les autres. Elle avait même failli abandonner l'école, car ses terreurs nocturnes et sa peur constante l'empêchait de dormir et elle avait été sujette à de nombreux malaise. Sans compter sur la perte d'appétit et la distance qu'elle avait développée envers les autres.
Fort heureusement, elle avait rencontrée des personnes qui avaient su l'écouter et la conseiller. Mais surtout elle avait trouvée en elle un courage dont elle ne soupçonnait pas même pas l'existence et avait affrontée ce qui l’avait terrifiée. Elle avait pu rattraper son retard dans ses matières principales et avait même réussi à avoir d’excellentes notes. Elle avait donc réussi son année, mais regrettait les matières qu’elle avait dû abandonner. Le professeur Greengrass dû le deviner, car elle lui fit une proposition que la jeune Serdaigle ne pouvait pas refuser. En effet, en raison de son travail acharné dont elle avait fait preuve quand elle étudiait encore sa matière et parce que Kathleen était une étudiante passionnée et studieuse, elle lui avait donné l’autorisation de faire à nouveau parti de son cours.
Mais pour rattraper son retard, elle avait dû avoir recours à un professeur particulier, le professeur Greengrass lui avait conseillé le jeune Amun Sareh, un élève de Serptentard de septième année et préfet. Ce dernier avait hésité, mais face à la détresse de la jeune fille, il n’avait pas pu refuser. Il ne parlait pas beaucoup, mais c’était un excellent professeur et un lien étrange les unissait. Elle sentait en lui comme une certaine détresse, une souffrance qu’il refoulait derrière ses beaux yeux dorés. Elle l’espérait, un jour elle lui rendrait la monnaie de sa pièce car il avait été d’une grande aide !
Sortant toutes ses affaires, la jeune sorcière écouta attentivement son professeur sur son premier cours : l’Egypte Antique. Dès le début, le professeur leur demanda la définition de l’alphabet, question auquel Alistine répondit directement, ce qui n’étonnait pas sa camarade. Certaines personnes changeaient, d’autres non. Kathleen sourit et regarda ses camarades répondre rapidement. Elle-même aurait pu répondre, mais son niveau n’était pas encore assez bon pour pouvoir utiliser des arguments solides et développés. Elle se contenta seulement d’écrire tout ce qui se disait, afin d’étoffer son savoir. Le cours commença enfin, puis son parchemin se noircit au fur et à mesure que la jeune fille notait tout ce que son professeur leur dictait. C’était tellement passionnant ! Comme à chaque fois que le professeur posait une question, Alistine répondait avec une rapidité fulgurante. Kathleen lui enviait cette facilité à se souvenir de tout, elle-même était forte, mais là c’était un tout autre niveau.
Kathleen fronça les sourcils, certains points étaient complexes… Elle aurait aimé posé des questions, mais devait attendre pour ne pas interrompre son cours. Bâ… Elle ne comprenait pas très bien… Si cela représentait l’âme, cela n’avait donc pas de rapport avec la capacité magique, non ? Et comment expliquer les sorciers nés moldus ? Amon-Rê…. Kathleen avait directement pensé à Amun lorsqu’elle en parlait… Surtout que c’était un sorcier très talentueux, qui sait, c’était sans doute l’un de ses descendants ! La jeune fille leva la main pour poser des questions, à propos des Bâ, mais aussi des momies. Cependant, elle fut devancée une fois de plus par Alistine. Cette dernière posa toute les questions dont elle se posait elle-même et baissa donc sa main. Elle se prépara à noter tout ce que son professeur allait répondre.
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| | | Rory McGowanAfficher infos Messages : 250 Date d'inscription : 03/01/2016 Âge : 27 Dossier Statut: Elève de 5° année - Serpentard Argent: 1500 gallions Points: 715
| Sujet: Re: Cours 4ème Année [TERMINÉ] Dim 28 Aoû 2016 - 17:26 | | | | J'avais toujours trouvé le langage et les étymologies très intéressants. C'est pour cela qu'en troisième année, j'avais commencé les Runes. A défaut de ne pas avoir aimé la matière, j'avoue que je trouvais parfois les cours un peu longs et monotones. Mais en ce début de Quatrième Année, j'étais regonflé à bloc pour entamer un nouveau programme de Runes Anciennes. Le programme du jour: l'Egypte Ancienne, et son système de runes, les Hiéroglyphes.
Mais d'abord, on revint sur certaines bases. Au bout de quelques clarifications, le Professeur Greengrass demanda à la cantonade la définition d'un alphabet. Avant que quiconque n'ait pu lever la main, Alistine Blank était déjà interrogée, comme à son habitude. Elle donna une belle définition bien en détail, que je n'aurais jamais pu donner, même si je savais globalement définir un alphabet. Il fallait donner deux exemples. Incapable de s'arrêter, Alistine allait donner les deux. Elle en avait déjà un. Elle se fit arrêter pour que quelqu'un d'autre lui donne la réponse.
Je vis qu'Alistine se fit donner quinze points pour tout ça. Je décidai d'essayer de tirer mon épingle du jeu et de grappiller quelques points à Serpentard en donnant la deuxième réponse. Je levai la main:
[color=#ff3300]-Il y a l'alphabet Lydien, utilisé en Anatolie/color], dis-je presque comme si je posais une question.
Il y eut quelques regards surpris. Le lydien n'était pas la première chose qui m'était venu à l'esprit, je dois l'admettre, mais dire l'alphabet latin, le nôtre après tout le discours d'Alistine aurait juste semblé paresseux. Je récoltai ainsi 5 points. Mieux que rien. Surtout qu'Alistine n'allait pas en lâcher beaucoup, j'en avais l'impression en tout cas. Le professeur Greengrass ne broncha pas à cette réponse originale et continua le cours, avec un plein de nouvelles informations. Elle parlait beaucoup.
Au début, je prenais soigneusement en notes tout ce qu'elle disait, mais à mesure que les minutes passaient, je me sentis plus faible du poignet et notai de moins en moins de choses. A un moment, je décidai de me reposer la main en arrêtant quelques minutes. Je rattraperais, ce n'était pas un problème. Surtout que je savais sur les grandes lignes ce qu'étaient les hiéroglyphes, que le professeur était en train de définir. Malgré tout, je n'étais probablement pas très discret, car je me fis vite reprendre par le professeur qui tapota sur mon bureau pour m'intimer à reprendre l'écriture.
Je pestai intérieurement. Ma main était fatiguée. Je n'aimais pas beaucoup écrire à la plume et à l'encre pendant trop longtemps. Surtout qu'avec ma main gauche dominante, mon écriture était très laide. J'avais une bonne mémoire auditive, et préférai écouter plutôt qu'écrire. Mais je repris l'écriture pour ne pas me faire remarquer. Le cours ne s'arrêta pas plus longtemps. On allait de définition en définition et on recevait plein de détails sur la civilisation égyptienne. C'était intéressant, mais dense. Un peu trop.
Lorsque la fin des deux heures se rapprocha, je n'avais plus la force mentale de m'intéresser à ça. Deux heures d'écriture sans s'arrêter, c'est trop. Et pourtant, Alistine avait encore la force de poser plein de questions dont les réponses seraient probablement importantes à noter. Je lançai un regard mauvais en sa direction, regard dû à ma fatigue, et réprimai un soupir. J'espérai que ça ne dure pas trop longtemps. Les Serdaigle sont pas normalement constitués. En parlant de Serdaigle, je profitai de l'inattention du professeur envers ma personne pendant les questions d'Alistine pour poser mon regard sur une vision plus agréable: le visage d'ange de Kathleen O'Hare. Ca me donnerait un peu de forces pour patienter. |
| | | Lavander Greengrass
Prof d'Etude des Runes Anciennes Afficher infos Messages : 307 Date d'inscription : 03/12/2014 Dossier Statut: professeur d'Etude des Runes Argent: 10000 gallions Points: 1 387
| Sujet: Re: Cours 4ème Année [TERMINÉ] Jeu 1 Sep 2016 - 18:18 | | | |
Naturellement, à peine eut-elle finit de demander s'il y avait des questions... Alistine Blank leva la main pour l'assommer sous celles ci. La curiosité de cette jeune fille était maladive, elle n'était certainement pas chez les aigles pour rien. Lavander avait déjà pris pour habitude de refréner ses avalanches de questions. Sinon, elle devrait doubler le temps des cours. Ce premier cours de l'année ne fit pas exception, après un regard appuyé à l'attention de son élève, celle ci se tut enfin.
Maintenant....Et bien, il fallait répondre.
« Concernant le Bâ, et... L'hérédité. Naturellement, la notion d'hérédité était connue déjà au temps de l'Égypte Antique. La notion de dynastie découle d'ailleurs de l'hérédité. Un enfant partage le sang de ses parents. Il est donc logique qu'il ne partage pas que ceci. Quand un enfant naît, il hérite aussi d'une part du Bâ de ses parents, s'ils en avaient. Quand aux nés moldus, s'ils faisaient l'acquisition de ce pouvoir, c'était simplement parce qu'ils en avaient le potentiel, et qu'il était bon, pour la Magie, d'avoir un maximum de sorciers la pratiquant. Quand à la disparition de la magie au sein d'une famille de sorcier, leurs contemporains voyaient cela comme une punition ou une malédiction. Une famille de sorcier qui donnait naissance à un tel individu devait soit le cacher, soit subir l’opprobre des autres. Vous aurez à étudier plusieurs textes parlant de tels individus. »
L'attention de ses élèves, déjà bien basse alors qu'elle finissait le cours, était maintenant quasiment inexistante. Cela ne servirait à rien qu'elle continue sur les momies, surtout qu'ils n'avaient pas encore tous les éléments pour comprendre.
« Les réponses que vous attendez sur les momies arriveront aussi peu à peu, alors que nous avancerons dans les cours. Mais celui ci est terminé. Monsieur McGowan, je sens que vous avez encore de l'énergie à revendre, veuillez distribuer la version de la semaine. Il s'agit d'un poème runique en Fuþark ancien. Le niveau d'une telle traduction est celui qui vous sera demandé à l'examen en fin d'année. Je souhaite ainsi vous montrer rapidement ce qu'il en est. »
Sitôt que l'élève de Serpentard eut finit de les distribuer à tous les élèves, et sans magie évidemment, elle donna congé à ses élèves. Elle même avait besoin maintenant de se reposer. Il n'était pas si facile que cela de donner cours lorsque l'on était un fantôme.
- Récap des points donnés:
Serdaigle ~ Alistine : 25 points Serpentard ~ Rory : 5 points
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| | | Lavander Greengrass
Prof d'Etude des Runes Anciennes Afficher infos Messages : 307 Date d'inscription : 03/12/2014 Dossier Statut: professeur d'Etude des Runes Argent: 10000 gallions Points: 1 387
| Sujet: Re: Cours 4ème Année [TERMINÉ] Ven 9 Déc 2016 - 20:57 | | | | L'exercice
Vos personnages ont reçu une version en ancien Fuþark à faire. Elle se présente en un parchemin assez long rempli de runes qu'ils sont censés connaître, et donc censés savoir traduire. Pour vous, joueurs, les choses sont bien différentes. Déjà, parce que aucun d'entre nous ne cause ces langues mortes, que ce soit le Fuþark ancien ou récent ou le vieux norrois. J'ai donc choisit de faire une transcription plutôt qu'une traduction. C'est à dire que chaque rune est associée à une lettre de notre propre alphabet et à un son. Vous devrez donc associer les runes à leurs équivalents latin, pour obtenir un texte en mauvais anglais. Attention, quelques pièges se sont glissés ci et là. Parce que primo, je suis sadique, deuxio, ça représente une langue qui évolue et qui n'était pas normalisée. Le texte que je vais vous donné est une pure invention *toussote* de ma part. Je m'excuse pour mon anglais qui semblera aux plus érudits d'entre vous vraiment moche je pense. Mais chuuuut. Vos personnages sont censés avoir traduit tout ce texte. Mais je ne vais vous donner qu'une petite partie de celui ci à retranscrire. Parce que tout faire, ça m'aurait saouler moi, et ça vous aurais saoulé vous. Je laisse ici le fameux exercice, tout le monde pourra donc le faire, même les futurs quatrièmes années qui prendront Runes et qui ne sont pas encore arrivés sur le forum xD Vous m'enverrez votre "copie" par mp, et je vous enverrais la correction, avec votre note. Je n'attends que la transcription en anglais, pas le moins du monde la traduction française (mais vous pouvez quand même vous amuser). J'ai choisit l'anglais car c'est la langue connue de tous (normalement è_é) qui se rapproche le plus de ce qu'a pu être ces langues. Pour mémo, rien que faire l'exercice vous donne Acceptable et 5 points. Si vous avez EE, vous gagnez 10 points et si vous avez O, c'est 15 points. J'afficherais ici au fur et à mesure les notes. Le texte porte sur la Divination des Runes. Pour plus d'informations là dessus, je vous invite à aller voir la correction des examens de l'année dernière. Je mettrais aussi ici la correction quand les examens arriveront. Si vous participez aux examens de Runes, vous aurez un exercice semblable (en plus court). Si vous avez des question, ma boite à mp vous est ouverte. Si vous avez besoin d'un peu d'aide, pareillement. Maintenant, place à ce fameux texte. Thorgall, son of Aegir, banned of his home by his king. He took his bow and sword and went into heavens to find the soothsayer because he needs an answer. At the seventh hour of the seventh day he find the soothsayer. He says his question and the soothsayer read the runes in the oracle of Thor. You are Ūruz, you have power and bravery. You are Ūruz, you have wisdom and health. You are free. The primal forces inhabit you. You are at the dawn of a new start. Tīwaz is loyal. Tīwaz protect the clan. Tīwaz is fair and protect the honor of each. He’s on your way. He will guid you if your intentions are noble. Take your responsability. She is Ansuz, she has knowledge and inspiration. She is Ansuz, she has wisdom and truth. Her words give birth to order in the disorder. Ehwaz is worthy partner. He is harmony. Ehwaz is progess and transformation. You are a match based on trust on the other and mutual respect. Complementary and accomplice, together you’ll change the world. ᚺ ᛁᛊ ᚨᛒᚱᛖᛈᛏ ᛏᚱᛇᛚ ᚾᛞ ᛏᛇᚠᚾᛖᛊ ᚺ ᛁᛊ ᚨᚲᛊᛁᛞᛖᚾᛏ ᚾᛞ ᚠᛖᛏ ᚺ ᛁᛊ ᛚᛇᚠ ᚾᛞ ᚱᛁᛜᚢᛖᛚ ᚦᛖ ᚹᛖ ᛁᚢ ᚹᛟᛚᚲ ᛁᚢ ᚲᚨᚾ ᚾᛟᛏ ᚲᛟᚾᛏᚱᛟᛚ ᛁᛏ ᛁᛏ ᚹᛁᛚ ᛒᛖ ᚺᚨᚱᛞ ᛒᚢᛏ ᛁᛏ ᛁᛊ ᚢᚾᚢᛟᛁᛞᚨᛒᛚ ᛁᛏ ᛒᚱᛁ ᛜᛊ ᛟᚢᛖᚱᚦᚱᛟᚹ ᛁᛏ ᛒᚱᛁ ᛜᛊ ᛖ ᛜᚢᚹ ᛟᚱᛞᚱ Algiz is ground and self confidence. Algiz protects the face of the man. You have to walk as a proud and free man. Dont get tainted and guard you against the one who want enslave you. Sōwilō is success. Sōwilō is happiness. It’s your inducement and what is pledge to you if you rise above the trials wich cross your fate. Gods go with you. PS : promit, je règle le problème des petits carrés dès que je peux. - Notes et Points:
Alistine ~ Optimal ~ 15 points
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