Aujourd'hui, la professeur de sortilège n'avait pas de cours. Elle en avait donc profiter pour traîner un peu dans son lit. Puis finalement, elle se décida à écrire une lettre au père de Raven. Après tout Lilith Dubois n était la marraine et il était tout à fait normal qu'elle est quelques conversations avec le paternel de son filleul adoré. Lilith était comme cela. Elle ne pouvait pas avoir d'enfant, alors forcément, Raven c'était un peu comme son fils à elle aussi. Et puis elle avait tant aimé sa mère. Un amour de gamine, un amour pur entre deux adolescentes qui s'étaient jurées de s'entraider à tout jamais. Mais le sort en avait décidé autrement et la mère du garçon était morte bien trop tôt au goût de la Dame des sortilèges. Bien sûr elle en avait voulu au père de Raven. À dire vrai elle ne l'avait jamais vraiment aimé celui-là. Mais pour sa meilleure amie, elle avait fermé les yeux. Ah quelle erreur de sa part. Hésitante, elle s'y reprit plusieurs fois avant de juger sa lettre correct. Elle ne devait pas être trop mielleuse, l'homme le verrait tout de suite. D'un autre côté, la jeune femme ne devait pas non plus être trop cinglante. Elle relut les lignes plusieurs et fois et une fois qu'elle jugea ses mots justes, elle plia le parchemin et alla à la volière discrètement. Discrètement, oui parce que sa tenue laissait clairement à désirer. Dans la volière, elle choisit le premier pigeon venu et lui accrocha le parchemin à la patte. Puis elle retourna dans son petit semblant d'appartement. Elle se changea une seconde fois et se mit plus qu'à l'aise. Arès tout elle était seule dans sa chambre et elle n'avait rendez-vous avec personne. Du moins c'était ce que la professeure se rappelait. Or il fallut bien admettre que sa mémoire lui avait fait défaut ce jour-là. La mémoire lui revint lorsque l'on frappa à la porte. Lilith sursauta et se regarda dans le miroir qu'elle avait dans sa chambre. Attrapant une chemise de nuit elle la passa sur son corps presque nu.

« J'arrive ! » lança la professeure en se dirigeant vers la porte.

Elle traversa sa chambre et entra dans son bureau. Puis elle posa sa main sur la poignée et lui ouvrit en passant une main dans ses cheveux légèrement ébouriffés.

« Oh Araekin, nous avions ? Bien je t'en prie entre. »

Lilith le laissa entrer et referma la porte derrière lui. Elle referma soigneusement sur elle la chemise de nuit qui ne se fermait pas vraiment d'ailleurs.

« J'arrive ! »

A l'entente de ces mots je souris, j'avais finis par adorer les cours de madame Dubois, une personne vraiment charmante, intransigeante et dur parfois, mais elle veut notre bien surtout, elle veut qu'on donne le meilleur de nous même c'est tout !
Toujours souriant, je vis la porte s'ouvrir devant moi, je m'apprêtais à saluer madame Dubois lorsque je vis sa … tenue ...

« Oh Araekin, nous avions ? Bien je t'en prie entre. »

Je restais bouche-bé, reprenant mes esprits je rentrais et elle ferma la porte derrière moi, alors qu'elle refermait la porte et que j'étais dans son dos, je regardais la tenue qu'elle avait, la regardant dans madame Dubois dans les yeux afin d'être sur de ne pas avoir l'air incorrect même si … pourquoi cette tenue ?! Enfin non, je comrpenais, mais nous avions rendez-vous ! Avait-elle oublié ? Peut-être, mais elle aurait put se changer, n'avait elle pas honte ou n'était elle pas gêné d'être ainsi vêtue avec moi dans la même pièce ? Mes cheveux en était devenus rose, ah nan pas encore ! pas cet horrible rose bonbon irisé de bleu, pas celui-ci !
J'avoue que je restais la bouche-bé un moment, ne savant que dire avant de finalement secoué la tête et me reprendre.

-Pardon madame, veuillez m'excuser, je … je suis désolé je ne pensais pas que vous n'êtiez pas habillé, vous savez, je peux très bien attendre que vous vous changiez ou … nous pouvons remettre à plus tard si besoin je … cela ne me dérange pas le moins du monde …

J'espèrais qu'elle allait choisir la première option, je voulais tout de même suivre ce petit cours personnel qu'elle m'offrait mais … mais je ne pourrais pas si elle est habillé ainsi, j'aurais trop peur qu'un de mes gestes, qu'un de mes regards, soit mal interprété et qu'elle m'en veuille puis se refuse à me donner d'autre cour, si c'est le cas j'apprendrais tout seul de nouveau mais … j'aimais suive ses cours je n'aimerais pas que cela arrive !
Puis d'un coup je me souvint du cadeau que je devait lui offrir, sortant donc l'objet de ma sacoches je le posais sur le bureau de madame Dubois.

-Hum … voici ce que vous m'aviez demandé, vous vouliez que je vous montre mes talents en sortliège donc … voici madame.

J'avais posé le socle en marbre sur le bureau, la statuette doré, je la regardais un instant, puis, la tête du corbeau sembla bougé, puis la statuette changea, comme si de vraie plume la parcourrait ! Les plume était devenus celle d'un véritable corbeau, seul celle qui était auparavant en cristal gardait leur apparence cristalline, comme si elles étaient en obsidienne et reflétant encore à la lumière la couleur bleuté du cristal d'origine. Deux bandes sur ses ailes, juste à coté du corps avaient encore la couleur de l'or ainsi qu'une petite partie du torse de l'animal, ses yeux rougeoyant avait gardé la teinte originelle des rubis qui y était inséré et l'animal prit son envol dans le bureau explorant ce dernier avant de retourner sur son perchoir en regardant madame Dubois. Le perchoir n'était pas sans reste, lorsque l'animal avait commencé à prendre vie, ce dernier c'était vue poussé de petite feuille, comme provenant d'un arbre exotique que l'on trouve en foret tropical, ces dernières était verte que de l'émeraude et parcourus de veinule doré.

Je jetais un regard en souriant à madame Dubois, mais alors que j'avais oublié sa tenue la regarder ainsi me gêna à nouveau, je ne pus voir l'expression de son vissage et préféra détourner le regard vers la statuette.

-La statuette a été fait par un ami, j'ai voulus vous offrir un objet qui soit agréable à regarder, j'espèrais qu'il vous plaise assez pour que vous le gardiez, je ne vous demande pas forcément de l'afficher sur votre bureau, ici dans votre bureau personnel ou même en cour non … mais juste de l'accepter, comme un remerciement pour ce que vous faite pour moi * je pris un petit temps de silence avant de reprendre * J'ai lancé ce sortilège de transformation sur la statuette, je me suis rappelé de votre patronus, c'est de la que m'est venus l'idée de base, l'animal et son socle se métamorphoserons de façon régulière, l'animal à une intelligence plus importante que celle d'un corbeau normale. La branche et l'animal se changerons toujours ensemble, jamais l'un sans l'autre et lorsqu'il reprendra sa forme de statue les feuille disparaîtront. J'ai aussi lancé un sortilège afin qu'il se nettoie seul, vous n'aurez pas besoin de l'épousseté et un sortilège de reparo spécialement conçue pour qu'il se répare de lui-même, même si il vous faudra je pense intervenir vous même s'il est brisé en plusieurs morceaux, cela ne fonctionne que si les partie sont accolé pour pouvoir se ressouder.

Je jetais un regards discret et gêné à madame Dubois alors, ne souriant pas, trop stressé de savoir si elle avait apprécié et cela s'en voyais dans ma chevelure ayant gagné une teinte verdâtre au niveau des pointes, le reste avait gardé la teinte rose bonbon que je haïssait tant !

-j'espère que cela vous plait, madame.