• Famille :
Je suis née d'un père anglais, Dan, qui tient une petite boutique d'antiquités orientales sur le chemin de traverse, et d'une mère japonaise, Mariko, ancienne miko ou prêtresse, qui s'est reconvertit dans la littérature.
Mon père est né moldu. Il a grandit dans la banlieue londonienne avec ses parents et son frère qui n'ont pas de pouvoir et a étudié à Poudlard, chez les Poufsouffles.
Ma mère a grandi dans un temple. Sa mère l'a déposé bébé devant l'entrée du temple et l'a abandonné là. Les prêtres ont pris soin d'elle, et elle a fini par devenir prêtresse à son tour. Aujourd'hui, elle travaille à la maison en tant qu'herboriste et soigneuse.
J'ai un grand frère de dix ans mon aîné, Mamoru qui adore me taquiner. Il n'a aucun pouvoir, bien qu'il ait de bonnes bases sur la magie occidentale, et il le vit très bien. Malgré nos nombreuses disputes et désaccords, lui et moi c'est à la vie à la mort. Actuellement, il voyage pour le compte de notre père et lui ramène tout un tas de bibelots qu'il trouve, magique ou pas.

• Enfance :
J'ai grandi jusqu'à mes six ans à Kyoto au Japon, entre les moldus et les sorciers.
La magie a une place importante même pour les moldus et tous vivent ensemble dans le respect des esprits et de la nature. Ma mère étant prêtresse, j'ai appris les techniques propres à son art depuis que je suis en âge de compter et mon père s'amusait souvent avec sa baguette, me montrant l'autre moitié de mon héritage. Tous pensaient que je continuerai à pratiquer cette magie sans jamais devenir une sorcière. Pourtant un jour, lors d'un après-midi au temple où officiait ma mère, je fis mon premier acte de magie spontanée, en faisant voler tous les objets autour de moi.
Ils n'y avaient pas de non-initiés à ce moment là, mais les prêtres furent grandement surpris.

C'est à partir de ce jour là que mon père décida qu'il était temps pour lui de rentrer en Angleterre, pour que je puisse entrer dans l'école où il avait étudié, Poudlard. C'est ainsi que j'ai débarqué à Londres et continué ma scolarité dans une école moldue.
La transition a été dure. A l'époque, j'étais encore exubérante et j'aimais jouer avec les autres enfants  de mon âge. J'arrivai à mon premier jours d'écoles impatiente de rencontrer de nouvelles personnes.
Mon frère et moi parlions couramment l'anglais, car mon père avait jugé important que l'on puisse comprendre sa famille quand ils venaient ou que nous allions les visiter.
Pourtant lorsque l'enseignante me présenta au reste de la classe, ce fut un accueil froid et suspicieux qui m'accueillit. Le niveau scolaire étant plus élevé au Japon, je me fis rapidement remarqué par les professeurs qui n'hésitèrent pas une seconde à me féliciter sans vergogne, augmentant le ressentiments des autres à mon égard. Je compris rapidement que c'était à cause de mes origines japonaises, ainsi que mon physique qui jouait. J'avais entendu murmurer deux filles que mes yeux argentés leurs faisaient peur. Et pour ne pas me faciliter les choses, les événements provoqués par ma magie se firent plus courants.
Ils commencèrent donc à me persécuter, je dus m'endurcir et je me refermai sur moi-même. La rentrée suivante, un nouvel élève arriva et commença à me parler. C'était un gamin plutôt grand pour son âge, pas très causant non plus. Au début nous ne faisions que rester l'un à côté de l'autre sans rien se dire. Puis petit à petit, une routine s'installa et nous apprirent à nous connaître. Grâce Glenn, je ne suis pas devenue une ermite de la société et avec lui je pouvais redevenir l'enfant pipelette et téméraire que j'étais.
Mais le mal était fait et j'avais perdu tout intérêt pour l'école. Je m'ennuyais car j'avais de l'avance et l'ambiance ne me donnais aucune envie de faire un effort. Les profs ne m'intéressaient pas et j'ai commencé à apprendre par moi même. A peu près à la même époque, ma mère a décrété que j'avais suffisamment assimilé les bases pour m'atteler à la véritable pratique de son art.

• Poudlard :
Quand j'ai enfin reçu la lettre pour Poudlard, ça a été le plus beau jour de ma vie. Car c'était l'annonce de la fin du cauchemar que je vivais à l'école. J'étais encore loin de me douter de ce qui allait me tomber dessus....
Évidemment, je n'ai pas pu dire la vérité à Glenn, ce que je regrette énormément, car je sais qu'on ne pourra plus jamais être aussi complices qu'à l'époque. Je lui fais croire que j'étudie dans une école pour surdoués avec internat, et je passe le maximum de mes vacances avec lui.
Ma première année m'a permis d'observer un peu l'univers autour de moi. Je ne connaissais pas beaucoup d'autres sorciers anglais, et j'avais toujours grandi dans une ambiance plutôt moldue. Mes camarades de chambres ont d'abord été gentilles, puis quand elles ont remarqué que je n'avais pas grandi dans le même univers qu'elles, elles ont commencé à me faire des crasses. Cela n'eut pas vraiment d'effet, j'avais l'habitude de ce genre de réaction, et ne me faisais ni chaud ni froid. J'étais juste déçue de constater que les sorciers anglais ne valaient pas mieux que les moldus que la plupart n'acceptaient pas. Tout cela ne m'a absolument pas empêché d'obtenir d'excellentes notes à mes examens.
Pour ma seconde année, j'ai demandé à changer de chambre, car j'en avais assez des bécasses. J'ai eu plus de chance cette fois là et je m'entend parfaitement avec mes nouvelles camarades, Kathleen et Alistine. Nous ne sommes pas les meilleures amies du monde, mais au moins elles n'ont aucuns préjugés sur moi et mes origines.
Alistine est un véritable dangers sur pattes avec ses expériences loufoques. Ça fini toujours mal, mais je trouve sa curiosité rafraîchissante.
Kathleen est plus discrète, bien qu'elle partage la même soif de connaissance que moi. Elles est très indépendante et pendant l'année, il lui est arrivé quelque chose. Je ne saurais dire quoi, mais elle a changé, perdu du poids et avait d'affreux cauchemars.
J'ai commencé à faire des balades après le couvre-feu, et je m'amuse beaucoup. Je cherche les secrets de Poudlard.
C'est pendant ma troisième année que tout a commencé à changer. J'ai d'abord rencontré Araekin V. Mickaelis, un métis. Ce préfet de Poufsouffle m'a proposé de m'aider à pratiquer la magie et nous sommes devenus rapidement amis. Pour moi, c'était un coup de cœur, mais je sais que de son côté il est loin de ce genre de relation. Il m'a fallu du temps pour l'accepter et j'ai dut prendre un peu mes distances.
Peu avant les vacances de Noël, j'ai aussi fait la rencontre d'un garçon très mystérieux, Raven Astrea, un sixième année de Serpentard. En vérité, j'ai d'abord rencontré son chat Moon.
J'adore les chats et c'est grâce à cette boule de poil que le destin a mis sur ma route Raven. Sans raison, il m'a ensorcelé pour que je puisse comprendre les animaux, un cadeau qui n'a pas de prix pour moi. On s'est recroisé et une drôle d'amitié est née entre nous. C'est aussi lui qui m'a fait découvert la Salle sur Demande. Et il l'a fait de la meilleure façon qui soit en m'offrant une petite heure comme au Japon.
Il y a eu aussi Nim, une seconde année que je considère un peu comme ma kohai. Elle est souvent perdu le nez dans un livre et fait preuve d'une sacré timidité que je trouve trop mignonne. On s'est retrouvée à se balader avec le préfet en chef un soir bien après le couvre-feu. Je l'ai aussi embarqué dans ma première beuverie dans le bureau du prof d'alchimie, et on a récolté une sacré gueule de bois.
Ah et j'oublie Shae Marsh aussi. Une cinquième année de Gryffondor que j'ai croisé alors qu'elle fuyait la chatte du concierge. J'ai découvert qu'elle aussi aimait dessiner et c'est une fille très ouverte avec qui il est agréable de parler. Nous nous croisons de temps à autre, mais nous n'avons plus eu l'occasion de discuter.
Et sûrement l'une des rencontres les plus marquantes est celle avec Alizea Prewett, ou comme j'ai l'appelé, Lizzie-senpai. Elle me montre la voie pour devenir une animagi, mon rêve le plus fou. Nous correspondons souvent et elle me surveille de loin. Elle est d'une gentillesse à toute épreuve et j'adore discuter avec elle, j'ai l'impression d'avoir une grande-sœur.
J'ai eu le malheur de me retrouver dans des embrouilles avec des élèves plus vieux. Je m'en suis sortie sans mal, grâce à l'intervention d'Ara. Mais cela a laissé de profondes marques.
Pendant une grande partie de l'année, je me suis renfermée sur moi même et je suis devenue méfiante, préférant rester seule. Ce n'est qu'en fin d'année, avec ma rencontre avec Teddy CHartless que j'ai commencé à sortir de cette morosité. C'est un Gryffondor de l'année au dessus qui m'a gentiment aidé après une mauvaise chute dans les escaliers fous. J'ai renoué contact avec Kathleen et Alistine aussi, ce qui a aidé.
L'été est arrivé, et Ara en a profité pour me proposer de le rejoindre pendant les vacances au Japon dans sa famille. J'ai aussi pu passé quelques jours chez Kathleen, où j'ai pu m'entrainer à voler avec elle et son père.
Ces vacances m'ont fait beaucoup de bien, et j'ai pu rejoindre Poudlard en spetembre plus sereine et sure de moi.
La quatrième année a donc commencé et dès ma première sortie nocturne, mon chemin a croisé celui de James C. Owell, un Gryffondor de mon année qui a voulu me faire une mauvaise blague, qui a fini par se retourner contre lui. Ca a été le début d'une relation houleuse avec lui, puisqu'on a fini par se battre en cours de botanique.
Mais Alistine et Kathleen n'ont pas laissé ça impuni et elles lui ont fait payé. Elles sont géniales tout de même.