Ils l'avaient traitée de monstre. Amy-Linh engloutit un énième pain au lait. Ils l'avaient regardée dans les yeux, ils avaient rit, puis avaient déclarés qu'elle n'était qu'un monstre incapable de se contrôler et une honte pour sa famille. D'habitude, les gens se retournaient sur son passage, pour voir ses transformations volontaires ou non, et si ces regards étaient parfois pesants, jamais elle ne les avait cru mauvais. Mais ils avaient fait changer tout cela. Qui étaient-ils, demanderez vous ? La jeune Serdaigle n'en connaissait aucun, et avait oublié jusqu'à leurs visages ou leurs maisons. Le seul souvenir qu'elle gardait, c'était quelques mots, des rires, et une gifle. Elle jurerait sentir encore la paume de l'étranger sur sa joue. Pourtant elle n'avait rien dit. Et si elle était vraiment monstrueuse ? Personne ne prendrait sa défense, à part Ness et quelques Serdaigles peut-être. À qui aller se plaindre ? Personne ne prendrait au sérieux une première année, surtout pas elle. Ils avaient dit que changer d'apparence était fourberie et mensonges, et que cela révélait l'impureté de son âme. Amy-Linh avait beaucoup pleuré. Elle avait eu envie de fuir le plus loin possible de Poudlard, avait refusé de manger dans la Grande Salle. Pourquoi sortir ? Pour que ça recommence ? Amy-Linh était loin d'avoir du courage. Au contraire, rien qu'avec ce qui lui était arrivé dans la journée, elle avait senti qu'elle risquait encore de s'évanouir.
Enfermée dans le dortoir, elle avait profité d'un moment de calme et de solitude. Et enfin, lorsqu'elle entendit le retour de ses camarades, elle sortit se cacher dans les toilettes des filles. Patiemment, Amy attendit le couvre-feu. Te instant elle hésita à aller chercher Ness pour qu'elle l'accompagne pour cette sortie nocturne puis renonça. Ness n'avait rien à voir avec ce qui la poussait à sortir. Elle voulait manger sans être vue. La direction des cuisines s'imposa d'elle-même. Elle fonça. La peur, la colère, la fatigue et la faim, toutes ces émotions se disputaient en elle. Et tout ce qui se passait en elle avait le pouvoir de modifier son apparence. N'importe quel témoin aurait pu dire que ses cheveux clignotaient comme des girlandes de Noël moldues. Ils passaient du blond, au rouge, au vert, au bleu, puis reprenaient.
Heureusement, elle n'avait croisé personne, et était entrée dans les cuisines sans être inquiétée. Alors, elle avait ouvert un placard au hasard, trouvé des pains au lait, et avait fondue en larmes tout en s'empiffrant. Elle savait très bien qu'elle n'était pas un monstre. C'était plutôt le fait d'être rejetée qui la mettait dans cet état. Alors, très bruyante, elle pleura longtemps. Et lorsqu'elle entendit un bruit, derrière elle, Amy-Linh ne trouva rien de mieux que se recroqueviller contre le placard. Tremblante, encore en train de pleurer, et ses cheveux aux couleurs toujours indomptables, elle réussit juste à répéter en boucle, et de manière presque inaudible ces quelques mots:
- Je suis désolée j'ai rien fait de mal, je suis désolée j'ai rien fait de mal...
Elle ne regarda même pas le nouvel arrivant.

Je flânais dans les couloirs à une heure tardive, cela arrivais parfois, je faisais mes rondes de préfet même si c'était une excuse pour me balader tranquillement, parler avec les tableaux ou les fantômes.

Rien de bien exceptionnel dans une journée pas vraiment exceptionnel, de toute façon il n'y avait jamais rien d'intéressant durant les rondes ou alors c'était très rare. Enfin je décidais donc de retourner à ma salle commune pour prendre une nuit de sommeil bien mérité, mais avant, c'est l'heure du casse-croute !

Ainsi donc je me dirigeais vers les cuisines qui en plus d'être un endroit parfait pour un encas se trouvait être le passage menant à ma salle commune, une pierre deux coups, franchement tout était bien goupiller ici !

Mais alors que j'approchais de la salle j'entendais des bruits, semblables à des pleurs, intrigué je pressais un peu le pas me demandant qu'est-ce qui pouvait bien faire du bruit à une heure aussi tardive dans les cuisines. Ce que je vis, c'était une jeune fille, recroquevillé sur elle-même contre un placard, pleurant alignant sans cesse les mêmes mots, ce spectacle m'inspirait beaucoup de pitié tant est si bien que mes cheveux d'un violet assez clair tendirent vers le blanc-gris.

- Je suis désolée j'ai rien fait de mal, je suis désolée j'ai rien fait de mal...

Je m'approchais d'elle puis m'assit en tailleur à côté d'elle posant ma main sur son épaule et me voulant un peu rassurant.

-Hey qu'est-ce qui ne va pas pour que tu sois hors de ta salle à cette heure ? T'inquiète pas je ne vais pas te manger, n'ais pas peur je suis préfet.

J'ouvris l'un des sacs à ma ceinture et pris un mouchoir que je lui tendis, puis j'en ouvris une autre et pris une chocogrenouille que je lui tendis aussi, le chocolat c'est bon quand on est triste après tout.

Un autre détail me fit réagir, ses cheveux n'étaient pas d'une couleur franchement naturel, alors que je compris aussitôt à qui j'avais affaire, c'était une jeune première année fraichement arrivé et métamorphomage raison pour laquelle je la connaissais.

-C'est toi la métamorphomage qui viens d'arriver, qu'est-ce qui t'ais arriver pour que tu sois aussi triste ? Enfin c'est peut-être indiscret si tu n'as pas envie d'en parler je comprendrais.

Le bruit grandissait, se rapprochait. Amy-Linh aurait voulu disparaître: elle allait avoir des problèmes si quelqu'un la trouvait là, elle devrait être dans sa salle commune ou son dortoir. Lorsqu'il posa sa main sur son épaule, elle eut si peur qu'elle se mit à hurler.
- Hey qu'est-ce qui ne va pas pour que tu sois hors de ta salle à cette heure ? T'inquiète pas je ne vais pas te manger, n'ais pas peur je suis préfet.
Elle redoubla de pleur lorsqu'elle entendit ça. Il était préfet, il allait lui mettre une retenue, ou faire perdre des points à sa maison, tout ça à cause d'inconnus qui ne le méritaient pas. Amy-Linh leva à peine la tête, juste pour s'assurer qu'il s'agissait bien d'un élève: les professeurs pouvaient parfois faire des blagues de mauvais goût.
L'élève était assis près d'elle. Il avait un physique particulier, mais Amy-Linh ne le remarqua même pas. Elle savait très bien qu'il ne fallait pas se laisser avoir par le physique des autres: c'était évident pour quelqu'un qui modifiait son apparence suivant ses désirs.
Il lui tendit alors un mouchoir et un Chocogrenouille. La jeune Serdaigle tenta de stopper ses pleurs, se moucha.
- Me... Merci.
Encore tremblante, elle avala le bonbon au chocolat, sans même laisser une chance de survie à la pauvre grenouille ensorcelée. A la guerre comme à la guerre !
- C'est toi la métamorphomage qui viens d'arriver, qu'est-ce qui t'ais arriver pour que tu sois aussi triste ? Enfin c'est peut-être indiscret si tu n'as pas envie d'en parler je comprendrais.
La Métamorphomage ? C'était comme ça qu'ils l'appelaient ? Amy-Linh était en colère. Elle avait un nom, une identité, une personnalité, et après une journée comme celle là, être réduite à son don lui faisait beaucoup de peine. Il aurait au moins pu feindre de ne pas la connaître, lui demander son prénom. Ça n'avait de toute façon pas l'air de l'intéresser, lui ce qu'il voulait c'était juste une raison à sa présence. Les cheveux et les yeux d'Amy devinrent rouges.
- Ne m'appelle pas comme ça ! Cria-t-elle dans la cuisine avant de se remettre à pleurer.
Parfois il lui arrivait d'être très fière de son don. Mais parfois elle aimerait l'oublier et être tout à fait normale. Le préfet ne comprenait sans doute pas cela.
- Je m'appelle... A...A...Amy... Linh.... Ca... Cassy.... Cassiopée... Hastead. Je suis à Ser... Serdaigle.
Les pleurs entravaient ses phrases, mais elle ne doutait pas une seconde qu'il ait compris ce qu'elle avait dit.

J’étais toujours aussi émue par cette petite et j’ignorais toujours ce qu’elle avait, mais surtout je ne m’attendant pas à la réponse qu’elle allait me donner.

- Ne m'appelle pas comme ça !

Elle hurla ces mots dans la cuisine, un vert émeraude parcourue mes cheveux des racines jusqu’aux pointes, signe de ma frayeur sur l’instant, ma salle commune était à coter, si on la trouvait là ça allait poser pas mal de soucis.
Ces cheveux avaient viré au rouge tout comme ses yeux sur l’instant, ainsi donc je devinais aisément que c’était ça la cause de ses pleurs, pleurs qui continuait sans cesse même pendant qu’elle sembla essayer de dire une phrase que je compris tout de même.

- Je m'appelle... A...A...Amy... Linh.... Ca... Cassy.... Cassiopée... Hastead. Je suis à Ser... Serdaigle.

Je relevais la tête, observant les alentours et me concentrant pour écouter le moindre bruit, heureusement personne n’avait dû entendre et c’était tant mieux ; je me retournai de nouveau face à elle et je lui dis avec une voix basse au cas ou comme l’on devait être discret.
J'avais aisément compris que la cause de sa peine était lié à son don de métamorphomagie, j'ignorais de quel sorte mais au vue de sa réaction c'était forcément lié.

-Bon personne ne semble avoir entendu, sauf peut-être des fantômes, une chance que je suis préfet j’aurais une excuse pour moi, pour toi ça risque d’être plus dur. S’il te plait n’hurle pas si fort pour si peu, la salle commune des Poufsouffle est juste à coter ! *Je fis une pause soufflant un peu de soulagement* Enchanté sinon miss Hastead moi je m’appel Araekin. Désolé si je t’ais blesser en te disant que tu étais métamorphomage, je ne savais pas que c'était cela qui te faisait de la peine, moi aussi je suis métamorphomage, c'est pour ça que j'étais étonner et je m'excuse encore si je t'ais blessé. *je fit une pause ne me relevant regardant un peu autour de moi, puis lui tendit la main pour qu’elle se relève* Tu m’expliqueras ça en marchant jusqu’à ta salle commune, je n’ai pas envie qu’il t’arrive quelque chose, à cette heure si tu croisais un autre que moi tu as beaucoup de chance pour avoir des problèmes, aller lève-toi au sinon je te porte !

Je lui lançais ma dernière phrase avec un léger sourire, mes cheveux reprenant leur teinte violacé clair, ma dernière phrase était lancer avec humour mais peut-être l’avait-elle prise au sérieux enfin vue son état c’était sans importance et si besoin je la porterais, pauvre petit tout de même. Je me décidais aussi à partir car ce sera plus facile de trouver une excuse si l’on va vers sa salle que si l’on reste sur place. J’espère juste qu’il ne lui était rien arrivé de fâcheux pour qu’elle soit dans cette état là même si j’essayais de me vouloir plus amicale notamment en expriment extérieurement de la joie face à elle, pauvre petite.

-Bon personne ne semble avoir entendu, sauf peut-être des fantômes, une chance que je suis préfet j’aurais une excuse pour moi, pour toi ça risque d’être plus dur. S’il te plait n’hurle pas si fort pour si peu, la salle commune des Poufsouffle est juste à coter ! Enchanté sinon miss Hastead moi je m’appel Araekin. Désolé si je t’ais blesser en te disant que tu étais métamorphomage, je ne savais pas que c'était cela qui te faisait de la peine, moi aussi je suis métamorphomage, c'est pour ça que j'étais étonner et je m'excuse encore si je t'ais blessé.
Il lui tendit une main, qu'elle saisit pour se relever avant même la suite de sa phrase.
Il n'avait donc pas l'intention de lui créer des ennuis ? Amy-Linh s'était plutôt attendue à être mise en retenue jusqu'à la fin de toutes ses études à Poudlard, en fait. Dans sa tête, les préfets étaient d'horribles représentants de l'ordre, sans pitié pour leurs camarades, et qui inspiraient crainte et respect en même temps. Pourtant, Araekin lui semblait tout à fait sympathique. Et en plus, il était la première personne qui possédait le même don qu'elle et qu'elle connaissait, en dehors de sa famille ! Un autre jour, elle aurait été pleine de joie. Là, elle était juste intriguée. Il ne changeait pas beaucoup visiblement, puisqu'elle n'en avait jamais entendu parler auparavant et qu'elle ne l'avait jamais remarqué. Comment faisait-il ? L'art de contrôler un tel don semblait inaccessible à Amy-Linh: parfois même elle se réveillait dans la peau d'une autre sans le savoir. Hypersensible, il était bien difficile pour elle de ne pas être influencée par tout ce qui l'entourait, que ce soit l'atmosphère, la chaleur ou les couleurs des murs. Araekin lui semblait un peu être un dieu vivant descendu sur terre. C'était magique de rencontrer quelqu'un qui était sûrement passé par les mêmes épreuves qu'elle.
Amy-Linh était d'accord, il serait plus prudent de retourner avec ses "amis" emplumés dans la tour de Serdaigle. Mais... Elle n'allait tout de même pas retourner dans son dortoir avec les yeux et les cheveux rouges ?! Alors qu'ils venaient de la traiter de monstre ! Elle termina de sécher ses larmes, mais sa voix à l'accent français tremblait encore légèrement.
- Je veux bien rentrer mais attend... Je veux pas rentrer comme ça, il faut que je change...
Et alors elle essaya de se concentrer. Elle imagina clairement les changements qu'elle voulait opérer sur son apparence, fronça les sourcils pour faire appel à son don... Et rien ne se produisit. Comme souvent, elle se retrouvait incapable de choisir: le stress était la seule émotion qui la paralysait assez pour entrer ce genre de blocage. Au fond d'elle-même, elle savait très bien qu'après le stress, viendrait la peur, qui la changerait vite en... Une personne inconnue, comme si ses désirs de transformations agissaient tous d'un coup. Mais là elle se retrouvait désemparée.
- Je... J'y arrive plus... Attend... S'il te plaît...
Elle se cacha le visage avec ses mains et se mit à murmurer en Français, sa langue maternelle.
- Concentre toi Amy-Linh, concentre toi...

HRP: Désolée de l'attente !

La petite opta pour la solution qui m’étais le plus appréciable pour mon dos, attrapant sa main je l’aidais à se relever.

- Je veux bien rentrer mais attend... Je veux pas rentrer comme ça, il faut que je change...

Je comprenais parfaitement ce qu’elle voulait me dire, avec ses cheveux et ses yeux ça n’allait peut-être pas être si simple une fois retourné dans sa salle.
Je la regardais fronçant les sourcils tenter de changer son apparence afin d’apparaitre sous sa forme plus commune, mais rien de se produisit vue l’état dans lequel elle était elle devait être totalement bloqué.

- Je... J'y arrive plus... Attend... S'il te plaît...

- Concentre toi Amy-Linh, concentre toi...

Elle mit ses mains contre son visage et murmura des mots que je ne compris pas mais je reconnus la langue qui a vue de son accent ne m’étonnait pas réellement. Sans réellement réfléchir je pris l’un des mains de la petites et la tira derrière moi en lui disant :

-Aller vient, on va marcher et parler un peu ça te calmera peut-être et si ça se trouve tes cheveux et tes yeux reprendront leur couleur normale pendant que l’on marchera et t’en fais pas si un autre préfet, un professeur ou qui voir quoi que ce soit d’autre nous remarques on ne risque rien, enfin moi c’est normal, toi je te trouverais une excuse ne t’en fais pas. *Je fis une légère pause avant de reprendre* Alors tu t’appel Amy-Linh Cassiopé Hastead ? C’est un joli nom Amy-Linh, dit moi tu te plais ici à Poudlard ? Les cours sont pas trop dur t’es une bonne élève ?

J’enchainais rapidement diverse question et assez rapidement, le but était de la forcer à réfléchir à mes questions et a rien d’autre pour la calmer un peu et aussi pour avoir quelques informations sur elle. Puis alors que nous sortions des sous-sols je l’assénai de nouveau de quelque question cette fois en rapport avec son don et les raisons de sa venue dans la cuisine à une heure pareil.

-Dit moi au fait tu arrives à user de ton don sans trop de difficulté ? Et maintenant aussi est-ce que tu veux bien me dire ce qui t’avais mit dans cet état ? Ah aussi dis moi tu préférerais que je te parle en français puisqu'apparement tu es française non ?

Araekin prit sa main pour l'inciter à sortir tout de même. Amy-Linh n'aimait pas ça. Elle lui avait gentiment demandé d'attendre un peu, et même si elle savait qu'il était plus prudent de partir, elle aurait bien aimé qu'il l'écoute. Elle n'osa rien dire cependant, il était préfet après tout, et assez gentil pour ne rien dire de son escapade. C'était suffisant.
-Aller vient, on va marcher et parler un peu ça te calmera peut-être et si ça se trouve tes cheveux et tes yeux reprendront leur couleur normale pendant que l’on marchera et t’en fais pas si un autre préfet, un professeur ou qui voir quoi que ce soit d’autre nous remarques on ne risque rien, enfin moi c’est normal, toi je te trouverais une excuse ne t’en fais pas. Alors tu t’appel Amy-Linh Cassiopé Hastead ? C’est un joli nom Amy-Linh, dit moi tu te plais ici à Poudlard ? Les cours sont pas trop dur t’es une bonne élève ?
- Je me débrouille bien, j'aime apprendre. Le seul problème c'est le vol sur balais, en fait.
Amy-Linh l'écoutait et lui répondait d'un air distrait. Elle était concentrée sur l'obscurité qui régnait ici, guettant les moindres mouvements des ombres. Araekin avait dit qu'il lui trouverait une excuse s'ils se faisaient prendre, mais la jeune fille n'était pas sûre d'être bonne comédienne, et encore moins bonne menteuse. Elle voulait tout simplement qu'ils ne croisent personne jusqu'à sa salle commune. D'habitude lorsqu'elle sortait la nuit, tout lui paraissait plus simple. Elle prenait l'apparence d'un professeur, portait des vêtements identiques et cousus par Ness. La jeune Poufsouffle l'accompagnait aussi, et à deux elles n'avaient alors aucun mal à traverser le château. Les professeurs ne posaient jamais de questions à un autre professeur qui se promenait la nuit. Question de confiance paraît-il, mais en tout cas c'était très utile.
-Dit moi au fait tu arrives à user de ton don sans trop de difficulté ? Et maintenant aussi est-ce que tu veux bien me dire ce qui t’avais mit dans cet état ? Ah aussi dis moi tu préférerais que je te parle en français puisqu'apparement tu es française non ?
La dernière phrase du jeune préfet eut l'effet d'une décharge sur Amy. Elle se retourna brusquement vers lui en souriant. Elle lui répondit alors en français, c'était ce qui lui était venu le plus rapidement.
- Tu parles français ? Oh c'est génial ! Ça me manque de parler français à Poudlard ! Tu viens de France ? De où en France ?
Ce n'était pas qu'elle refusait de parler de ce qui lui était arrivé. Seulement, la dernière phrase du jeune homme avait frappé la métamorphomage, qui avait alors eut le sentiment qu'il s'agissait de la seule chose à retenir dans son discours. Pas très sympathique certes, mais elle n'y pouvait rien. Et puis, ses cheveux commençaient à s'éclaircir doucement pour se rapprocher du blond. Tant de bonne humeur ça faisait du bien !

-Ma famille est française depuis bien longtemps, avant le pays ne s’appelait même pas comme ça, enfin je ne vais pas t’embêter avec ma généalogie c’est long et ça t’ennuierais surement beaucoup ! Mais je ne viens pas de France, je suis français car ma famille l’est, je suis née sur des terres qui étaient et qui sont encore sous ma juridiction.

-Alors donc quel était ton problème ? En tant que métamorphomage je pense pouvoir comprendre ton problème, aussi pourrais-tu me passer ta baguette que je vois quelque chose ? Ne t’en fais pas je ne vais pas te la casser ! Si tu as d’autre truc à demander aussi n’hésite pas, on risque de discuter un moment, ou peut-être pas, au moins ça occupera !

HRP : Voici ma couleur ! [color=#003399]