En cette fin de semaine de rentrée, je décide de prendre un peu d'avance dans mes cours d'Etudes des Moldus en compagnie des autres Serdaigle. Je voulais m'occuper l'esprit... mais en vain. J'ai mal choisi le lieu pour ça.
Je vois Jeff Vandomme, assis de dos dans la salle en train de trafiquer quelque chose. Ne le connaissant pas très bien excepté son nom et le fait qu'il soit plus jeune, je prends mon courage à deux mains et m'en vais discuter avec lui sous mon plus beau jour :

"Coucou Jeff. Tu vas bien ? Qu'est-ce que tu fais ?"

Aujourd'hui était une journée pas trop trop chargée normal on est en week end je pensais à m'investir dans un nouveau sortilége comme celui qu'on étudie en cours wingardium leviosa un sort qui permet de faire léviter un objet je pris ma plume et ma baguette je fis le geste et je proninca la formule et c'était raté. J'avais besoin d'entraînement un homme vint à ma rencontre et me dis:

- Coucou Jeff. Tu vas bien ? Qu'est-ce que tu fais ?

Cette homme s'apellait.......MERDE je m'en souviens pas il s'apellait morgan c'est ça je le regarda et je me demanda pourquoi il venait me parler

-Je m'entraîne pour un sort et toi?

"Je m'entraîne pour un sort et toi ?"

Je lâche un petit rire. J'aurais pu le deviner avec mon ancienneté.
Son regard est brillant. Soit il est passionné par son entraînement, soit c'est la lumière des bougies.

"Je prenais de l'avance sur mes cours, mais je n'arrive à étudier. Je voulais voir comment ça se passait de ton côté. Tu veux un coup de main ?"

J'essaye d'analyser ses travaux sur la table, mais aucun indice ne traîne mis à part son livre de sortilège fermé...

-Je prenais de l'avance sur mes cours, mais je n'arrive à étudier. Je voulais voir comment ça se passait de ton côté. Tu veux un coup de main ?


Je le regarda et je souri c'était vraiment gentil de sa part de prendre sur son temps de travail pour moi. Je fis un sourire débile je ne savais pas pourquoi je lui dis:

-Je veux bien merci c'est très gentil de ta part


Je continua de le regarder un moment et je refis le mouvement et la formule. Encore un échec ce sort allait pas me soûler longtemps. Je le reregarda

-Ce sort m'énerve ça veut pas marcher

Son sourire niais, en plus de son regard brillant, me destabilise un peu...

"Je veux bien merci c'est très gentil de ta part"

Je me remets rapidement en mode travail. Il me regarde encore un moment puis se met à lancer son sort de lévitation. Devant ce nouvel échec, je sens dans ses yeux de l'énervement

"Ce sort m'énerve ça veut pas marcher"

Je souffle un bon coup. Je vais l'aider, quoi qu'il arrive.

"Ok... Je reviens, je pars récupérer une plume. Lève toi, ferme les fenêtres et reste debout"

Je lui souris, et le laisse un petit moment dans la salle commune pendant que je m'en vais dans mon dortoir aller quérir une de mes plumes d'écriture...

Ok... Je reviens, je pars récupérer une plume. Lève toi, ferme les fenêtres et reste debout

-D'accord, encore merci de ton aide.

Je le regarda et j'obéis. Je me leva je ferma les rideaux et je m'excusa auprès des Serdaigles toujours présent dans la salle commune. 

Il me laissa seul un moment je me demande qu'est ce qu'il allait faire. Je devais l'attendre ou peut être le suivre. Ca aurait été drôle enfin un peu mais bon je me rassis et je l'attendai mon coude posé sur la table et ma joue sur ma main.

A mon retour, essoufflé et plume à la main, je suis surpris de me retrouver dans une ambiance... tamisée. Je m'attendais à ce qu'il ferme les fenêtres, pas les rideaux. Et je le retrouve assis, et non debout. Et avec les bougies encore allumées... Olala.
Je me dirige vers lui en souriant, pose la plume sur sa table et prend son livre

"Aller. Lève-toi, on va commencer"

Je me dirige vers un bras du canapé, à deux mètres de la table, et l'invite à me rejoindre.
Doucement, je lui dis :

"Concentre toi, et lance ton sort"

Aller. Lève-toi, on va commencer

Je me leva brusque ment faisant tombé ma chaise je la ramassa tranquillement.

-D'accord

Je le rejoins toujours debout à coté du canapé. Il me dit:

-Concentre toi, et lance ton sort

Je fis un léger hoche ment de tête je pris une grande inspiration, je fis le geste et je prononça soigneusement:

-Wingardium Leviosa

Je fis de petit de haut en bas et je vis la plume voler de plus en plus haut je souris et je continua jusqu'à ce qu'elle touche le plafond. Je regarda Morgan et je lui dis:

-Merci beaucoup c'est grâce à toi que j'ai réussi

Je lui sauta au coup et je devins rouge je le regarda et je retourna sur le canapé à coté de lui toujours rouge.

Il me rejoint rapidement, au poing de faire tomber sa chaise. Sûrement l'excitation.

Il inspire profondément. Comparer à tout à l'heure, je sens bien qu'il est plus l'aise. Il prononce ensuite la formule accompagnée du geste qui a plus de place pour s'effectuer. Je le regarde fièrement pendant qu'il fait monter sa plume.
Une fois arrivée au plafond, il se tourne ver moi :

"Merci beaucoup c'est grâce à toi que j'ai réussi"

Il me saute au cou... Je ne me sens pas bien, et encore moins quand il s'est mis à me regarder avec ses yeux bleues et son visage rouge. Il part se rasseoir sur le canapé MAIS je le retiens par la capuche de son uniforme.

"Reste là..." ... puis silence. Je me mets à rougir et à baisser les yeux, quand une idée me traverse l'esprit :
"... Fais voler ton livre que j'ai dans les mains. C'était bien ce que tu voulais faire léviter ?"

Je lui tends son livre comme si je tenais un plateau d'argent avec mes deux mains.

"Reste là..."

Il rougit et il arrêta de me regarder puis il dit:

Fais voler ton livre que j'ai dans les mains. C'était bien ce que tu voulais faire léviter ?

Je hocha le tête toujours aussi rouge je souris, je fis le geste et je reprononcai:

-Wingardium Leviosa

Je refis les mouvements régulier et m'on livre s'envola. Je lui sauta au coup une fois de plus et je le calina

-Merci tu es le meilleur du monde

Je resta à son coup un moment avant de me remettre normalement puis je m'assis et je rougis de plus en plus faut dire que je suis timide ce n'est pas vraiment dans mon habitude de câliner les gens comme je viens de le faire. Je souris et je le regarda un instant.

Il se tourne vers moi, toujours aussi rouge. Je ne peux que rester de marbre face à lui.

Il lance son sort. Je sens son livre quitté mes mains et monter au plafond. Je lui souris une nouvelle fois, avec la satisfaction d'un travail accompli, même si je ne lui ai demandé que de se lever.
Il me saute au coup. Encore une fois, la surprise se laisse transparaître sur mon visage.

"Merci tu es le meilleur du monde"

Il vient de flatter mon égo ? Si c'est le cas, ça fonctionne. Il reste encore accrocher à mon cou. Il n'y avait plus de Serdaigle dans la salle, sûrement à cause des rideaux fermées. Alors avec hésitation, je le sers dans mes bras un moment avant qu'il ne se libère pour retourner s'asseoir. Je le regarde savoir à sa table, encore rouge... mais je sens avoir oublier quelque chose... Je laisse la tête et voit le livre qui est encore au plafond

"Et mince..."

Le livre tombe  sur ma tête... et noir...

Je continua de regarder un moment Morgan et je le vis lever la tête e se faire assomer par son livre je hurlai de peur et je lui donnai de petites claques pour le révéllait

-S'il te plait, réveille toi!

Je me leva et je l'allongai au sol comme je pus. Je ne voulais pas embéter les Serdaigles et je ne savais pas où se trouver l'infirmerie. Je courus cherché un verre d'eau que je lui lançai à la figure ça marchais toujours pas je décidai à contre cœur de lui donner une grande gifle ça ne marchait toujours pas. Je me souvins que dans tous les vieux contes de fée il y avait le prince qui embrassait la princesse mais comme ce n'était pas une princesse ça n'aurait pas marché. Je continuai de lui donner des claques et je hurlai très fort:

-Réveille toi!!!

Je ne sais pas ce qui se passe. Je me promène dans une zone noire inconnue et silencieuse avec des étoiles tout autour de moi. Puis un bruit sourd retentit avant un nouveau silence. Je m'enfonce un peu plus dans cette pénombre astrale qui m'appelle.

-... toi!!!

Je continue de progresser et sur mon chemin se dresse une cascade luisante que je me mets à traverser. La première chose qui me frappe est sa forte humidité... mais je préférais cela à ce qui venait. Ma course se poursuit en direction d'un soleil bleu et plus je m'en approche, plus mon visage se met à bouillonner. Je ne veux absolument pas y aller !!!

- Réveille toi!!!

Je me réveille et vois le visage de Jeff complément effrayé.

Je continua d'hurler jusqu'à ce qu'il se réveille. Au moment où il ouvrit les yeux je lui dis:

-Je suis désolé je je je je je ne voulais pas te faire ç ce n'était pas du tout mon intention sincèrement pardon excuse moi je suis désolé

Au dernier mot je partis chercher une serviette et je revins lui essuyer les cheveux et le visage qui étaient trempés. Je n'aurais pas dû accepter son aide j'aurais dû rester seul et ne déranger personne car c'était entièrement ma faute si le gros livre lui est tombé sur la tête ça aurait été drôle si ça ne l'avait pas assommé. Je continua de sécher ses cheveux et je retirai soigneusement ses lunettes pour ne pas les abîmés pendant que je le séchais. Je lui dis d'une petite voix:

-Tu m'en veux n'est ce pas?

Je ne comprends pas ce qu'il dit. J'ai trop mal à la tête

-... moi je suis désolé

Je n'ai pu entendre que ces derniers mots avant de le voir disparaître.
Je pose mes mains au sol pour me redresser avec peine, et constate la présence d'eau sur mes lunettes, puis au sol et sur mes vêtements... Je pose ensuite ma main sur le front, aussi trempé. J'ai donc bel et bien subi une douche. Ce n'était pas un rêve.

A son arrivé avec une serviette, je suis encore sonné et assis parterre. Il me rejoint et commence à m'essuyer. Je n'ai aucune réaction, aucune forme de gêne. Puis il retire mes lunettes pour attaquer mes cheveux. Je le regarde sagement, je le laisse faire. Je retrouve petit à petit mes esprits.

"Tu m'en veux n'est ce pas ?" me souffle-t-il

J'ai bien envie de laisser traîner l'inquiétude un peu plus longtemps. Alors je lui demande, sans la moindre émotion dans la voix :

"... mais qui es-tu ?"

Je continua de sécher ses cheveux jusqu'à ce qu'il me pose une question:

-... mais qui es-tu ?

Je fit un gloups avec ma gorge et je  chassai les larmes qui venait. Je le regarda un moment et je lui dis:

-Tu ne te souviens pas de moi je suis jeff sais tu comment tu t'apelles ?

Il était amnésique et de ma faute en plus je le regarda un long moment et j'éclatai en pleurs et en sanglot je m'assis au sol et je continuai de pleurer. Je ne pensais pas que le choc serait si rude et fort. Je continuai de le regarder et je lui demandai:

-Si tu te souvient de tout sauf moi sais tu où est l'infirmerie?

Pitié pitié qu'il dise oui

Je ne le regarde pas. J'ai retrouvé mes esprits et je dois rester concentrer. Je risque de me trahir à tout moment et je tiens à poursuivre ce petit jeu encore un peu.

"Tu ne te souviens pas de moi je suis jeff sais tu comment tu t'apelles ?"

Je ne lui donne aucune réponse. Je reste immobile encore un moment avant de me tourner vers lui. Je le vois assis, en pleur et perdu. Pauvre petit. Je suis en train de le traumatiser... Ne pas émettre d'émotion, surtout avec son regard larmoyant. Pense à ton enfance difficile avec les enfants moldus des environs.

"Si tu te souvient de tout sauf moi sais tu où est l'infirmerie ?"

Le moment le plus important. Je vais pousser le bouchon un peu plus loin... Je laisse mon regard se perdre dans la sombre salle, et prend un air paniqué...

"Je ne suis pas à la maison ? Où est maman ?"

-Je ne suis pas à la maison ? Où est maman ?

C'était beaucoup plus grave que je le croyais je trembla de peur et je me remis à pleurer un court. Je ne voulais pas j'aurais du me montrer plus vigilent. Je continuai de le regarder et de pleurer puis je lui dis faisant de mon mieux pour être gentil:

-Suis moi je vais t'emmener à ta maman

Bien sur je mentais j'allais le conduire à l'infirmerie faisant de mon mieux pour la trouver ce château était bien trop grand pour que je m'y retrouve. Je ne voulais toujours pas alerter le petit. Je m'approchai de la porte et je lui fis signe de me rejoindre.

Et bien... ma réplique a fait un meilleur effet que je n'espérais. Je ressens bien le stress et la panique montés de plus en plus en lui. Au moins, c'est un garçon qui sait se montrer concerné. Je le vois se diriger un peu plus dans la pénombre et je distingue légèrement son bras qui pointe la porte de sortie... Je n'aime pas ça.

"Suis moi je vais t'emmener à ta maman"

... pardon ? Certes, je suis en train de lui mentir... mais pardon ? Je vais continuer de jouer mon rôle jusqu'à en savoir plus.

"C'est vrai ? Elle est où ?"

Je semble joyeux, mais intérieur, je suis inquiet. Je me dirige lentement vers lui et m'arrête à mi chemin. Il m'avait questionné sur  l'infirmerie. Le stress monte d'un cran. Pitié, pas ce lieu...

C'est vrai ? Elle est où ?

Il s'approcha de moi et il me regarda un moment il semblait joyeux de pouvoir retrouver sa maman. Bon le mensonge valait bien le coup non? Rien ni personne ne ne pourrai m'arrêter. Je continuai de regarder un instant et je pris sa main puis je le tira. Je devais le lui dire qui il était, je lui dirais en temps voulu.

-Elle n'est pas très loin d'ici ne t'en fais pas.

Je lui lança un regard plein de gentillesse je savais mentir parfois enfin je savais tout le temps mentir. Je faisais ça pour son bien.

Oh mon dieu. Il me tire par la main et punaise, il a de la poigne ce petit. Je n'aime pas du tout ça...

"Elle n'est pas très loin d'ici ne t'en fais pas." me lance-t-il avec un air remplis de gentillesse.

Cette simple phrase ne m'inspire que de la peur. J'ai l'impression qu'on va me kidnapper et m'amener dans un endroit malfamé pour je ne sais quelle atrocité.
Je me laisse tirer, mais je bloque avec mon autre bras la porte. Je ne dois pas sortir et finir à l'infirmerie pour une fausse amnésie. Je prends donc une décision radicale pour mettre fin à ma mini vengeance et à son exercice de lévitation. J'esquisse un léger sourire.

"Bon. La comédie a suffisamment duré, petit menteur."

Il se laissa tirer et bloqua d'un coup ferme la porte je le regarda un peu surprit. J'avais envie de lui demander qu'est ce qui n'allait pas mais je n'osai pas. Je ne savais pas vraiment pourquoi mais j'avais peur aucune idée du pourquoi ou du comment j'étais terrifié je ne savais pas pourquoi je l'étais c'est tout. Je continua de le regarder et il me dit en souriant:

-Bon la comédie à assez duré petit menteur

A cette phrase j'avais tout compris. Il avait menti depuis le début il n'a jamais été amnésique pas plus qu'il na voulu retrouvé sa maman. Une part de moi voulait le gifler et une autre lui hurler dessus et partir. Je restai un moment avec un regard en colère et je lui dis le plus calmement possible:

-Moi mentir mais c'est toi qui à fait semblant d'être amnésique. Je n'ai pas fais exprès de t'assommer avec mon livre mais tu te venges pour ça! Moi qui te croyais plus intelligent que ça je me suis trompé sur ton compte. Sur ce aurevoir!

Je pris mon livre et je montai les escaliers un à un sans lui laisser le temps de lui parler. Je ne voulais plus parler à personne de la soirée. Je rentrai dans mon dortoir et je m'allongeai sur le lit. Il m'avait fait ça parce que je l'avais assommé moi je me suis inquiéter pour rien il m'a fait stresser pour s'amuser génial encore un débile de plus dans cette école.

Oops. Aurais-je fait une erreur ? ... Je ne pense pas. Sortir de cette salle aurait été la pire des choses à faire. C'était pour moi la meilleure option, même si son regard est devenu nettement plus sombre et menaçant.

-Moi mentir mais c'est toi qui à fait semblant d'être amnésique. Je n'ai pas fais exprès de t'assommer avec mon livre mais tu te venges pour ça! Moi qui te croyais plus intelligent que ça je me suis trompé sur ton compte. Sur ce au revoir!

Il n'a pas tord. J'ai feins sur mon état mental, mais pas uniquement que pour ça...
Il reprend rapidement son livre de mes mains, et part rapidement vers les dortoirs. Je n'ai pas eu le temps de dire quoi que ce soit. Tant pis. J'espère qu'il fera plus attention à la sécurité qu'en à l'utilisation de ses sortilèges, car ça aurait pu être pire. Et puis il ne me verra et ne me collera plus comme avant, un problème de régler... En fin de compte, j'y gagne dans cette affaire.
Je me persuade que je pourrai toujours l'aider, mais je ne serai pas aussi gentil et blagueur.

Une dizaine de secondes se sont écoulées avant que je ne dise : "Exercice terminé"

J'ouvre les rideaux, la fenêtre proche de là où j'étais installé quand j'avançais mes cours sur les études des Moldus, lance quelques sortilèges pur nettoyer la pièce et me sécher intégralement, avant de retourner m'asseoir pour poursuivre mes études.